Une autre vie par CHloeblood/SV/NC/CHLEX/ 19 chap

- Bonjour monsieur, puis je quelque chose pour vous, sourit elle malignement.

Il ne pu s’empêcher de rire tandis qu’elle se pendait déjà à son cou, recouvrant ses lèvres des siennes.

- Quel accueil, je ne te pensais pas de si bonne humeur le dimanche.

- Mais c’est parce que tu es la que je suis de bonne humeur.

Il sourit et l’étreignit plus fort, avant de s’imposer dans son appartement, la faisant entrer par la même occasion.

Elle pensait alors que Tom était le personne la plus merveilleuse sur terre. Il avait tout pour lui et il lui arrivait même de le trouver parfait. Elle ne se lassait pas de le voir chaque jour, sans qu’aucune dispute ne ponctuent leur jours.

Il l’empêcha de s’asseoir sur le canapé et lui prit la main :

- Mais ou tu me tires comme ça ?

- Il y a une exposition au musée, c’est l’inauguration, et je suis désolé mais je me dois d’être là, alors tu viens avec moi. pas question de te laisser toute seule, me laissant me débattre au milieu de ces gens prétentieux !

Elle lui sourit, mais malgré elle, se prépara et se lança à sa suite.



Elle sortit de la Lamborghini jaune et monta les quelques marches blanche qui menait à la grande salle principale. Bras dessus, bras dessous, ils ne se lâchaient pas d’une semelle tandis que Chloé affichait un sourire rayonnant. Elle ne voulait pas se l’avoue, mais dans le fond elle aimait bien ces milieux mondains, ou l’argent se fait aussi rare que des petits fours. Elle finit par le lâcher, pour flâner seule au beaux milieu de ces chef d’œuvre tous plus beaux les un que les autres. Des peintures, des statues… elle ne se lassait jamais des musées.

Elle s’évadait et voyait d’autres horizons, sans plus penser à Métropolis, ni au monde qui l’entourait. Elle savait dans le fond qu’elle avait toujours rêvé d’aventure, et pour l’instant ses aspirations ne s’étaient pas vraiment réalisé. Elle aimait Tom, maintenant elle était en mesure de l’affirmer, mais elle le pensait trop parfait, sans reproche sous aucune couture et cela en devenait agaçant.

Elle déambulait dans la salle sous les regards de la gente masculine aux alentour. Elle remit une mèche de cheveux derrière elle et se planta devant un tableau qu’elle avait remarqué en entrant. C’était dans l’idée des tableaux de Dali, tous plus imaginaire encore. c’était un désert sec, fragmenté, ou déambulait des sortes de fantômes et des être humains à moitié constitués. Elle resta de longue minutes à contempler l’œuvre tandis que des pas retentissait derrière elle. elle n’y prêta pas tout de suite attention mais entendit très vite :

- Je savais que se serait ce tableau qui t’attirerait en premier.

Elle avait envisager toutes les possibilités sauf celle ci. Elle cru tomber de ses talons aiguilles et regarda un instant droit devant elle. C’était tout bonnement impossible, pas maintenant, plus maintenant… en une fraction de seconde elle se retourna, faisant face au seul homme qui aurait pu la faire chavirer en un clin d’œil. Elle le vit, toujours aussi beau et charismatique, après un an d’absence, un an durant lequel il avait disparu de sa vie. Elle voulait courir vers lui, dans un de ces ralentis digne des film d’amour, mais elle n’en fit rien, trop occupé à contempler la personne devant elle. Elle déglutit lentement et reprit consistance :

- Je ne… tu es vraiment la dernière personne que je m’attendais à voir.

A choisir pour la palmes d’or le moment le plus gênant de son existence, cela aurait été celui ci. Elle se sentait soudainement si stupide, et sentit une boule dans son estomac se former, jamais elle ne se débarrasserai de cette sensation. Chaque foi qu’elle le voyait, même après que des jours entier les aient séparés, rien n’y faisait elle se sentait toujours aussi amoureuse.

- Je dois dire que c’est une charmante rencontre, dit il en s’avançant.

- Oui euh…

Son regard se perdait déjà dans ses souvenirs. Il fut plus près d’elle et elle sentit son cœur faire un bon dès que son parfum si familier l’atteint.

- Tu es resplendissante, dit il la détaillant.

- Merci… tu n’as pas vraiment changé, égal à toi même.

Elle se félicitait de retrouver enfin ses esprit et sa répartie.

- Comment va Alicia ?

- Elle va bien, elle va bien… et toi Chloé ?

Sa voix se faisait plus grave et elle se vit de nouveau dans cette classe, dans ses bras, perdu dans le plaisir le plus pur qu’elle n’avait jamais connu. Tout ne fit qu’un tout dans son esprit. Elle aimait Tom, mais sa relation se faisait plate et sans saveur. Lex représentait le danger, le désir. Il était marié, elle avait quelqu’un et une relation a risques est bien plus passionnante. Elle se surprit à vouloir l’embrasser pour retrouver son goût et ses talents si parfaits.

- Je vais bien, merci de t’en soucier après un an et demi.

- Je croyais que c’était mieux qu’un coupe les liens ?

- Alors que fais tu là ?

- J’investit dans pas mal dans ce musée, je me doit d’être aux inaugurations…

Il y eu un long silence durant lequel il la regardait, la détaillait la redécouvrant sous de nouveaux jours. Au bout de quelques secondes il s’avança de nouveau :

- Bon d’accord je t’avoues je ne…

Il s’arrêta dans son entreprise de se rapprocher d’elle quand il vit une main enserré sa taille. Il reprit ses distances et son masque tandis qu’elle se retournait, surprise. Elle vit le visage de Tom apparaître et ses sentiments furent contradictoire. Elle bouillonnait de joie a chaque foi qu’elle le voyait, mais le fait de ne pas avoir laissé Lex finir ce qu’il voulait dire la mettait en rogne. Elle ne voulait pas de Tom dans cette situation, pas devant Lex. Leurs rapport étaient déjà assez compliqué ainsi, sans que son nouvel ami vienne y rajouter son grain de sel. Elle voulait Lex à elle et seulement à elle, sachant que rien ne serait plus possible.

- J’ai manqué un épisode ?

- Oh, Tom, je te présente Lex Luthor, un ami. Lex, Tom Hanson.

- Fils de Hélène et Harry Hanson, dit Lex en lui tendant la main.

- En effet, enchanté Mr Luthor.

- Vu que nous avons une amie commune je pense que vous pouvez m’appeler Lex.

Tom sourit. Chloé n’aimait pas vraiment l’idée qu’il semble si naïf. Elle connaissait Tom, tout comme elle connaissait Lex. Elle savait que tout ce petit jeu cachait quelque chose. Tom devait connaître Lex, même s’il ne voulait pas l’avouer.

- Je dois vos avouer que je connais votre père, il était temps que je vous rencontre enfin, continua Tom.

- Qui ne connaît pas mon père, continua Lex sur le même ton de plaisanterie qui cachait à merveille sa rancœur.

Ils parlèrent pendant quelques secondes avant d’être rejoints par Mme Luthor. Elle s’immisça a merveille dans la conversation.

- Bonsoir, dit elle simplement, se rapprochant de manière trop possessive de son mari.

Lex et Chloé n’étaient pas alaise dans cette situation. Cependant, ils s’amusaient à penser que leur partenaire respectif ne pouvait même pas imaginer ce qui pouvait bien leurs traverser l’esprit chaque fois que les yeux bleu de Lex rencontraient ceux de Chloé. C’était bien au delà des mots et cela les prenait aux tripes.

Alicia défia un moment Chloé du regard, ne se rappelant que trop la dernière conversation qu’elles avaient eu.

- Et si nous continuions cette conversation autour d’un repas ? s’avança Tom.

Chloé leva des yeux paniqué et Lex capta ce qu’elle pensait en moins de quelques dixième de secondes.

Il l’avait trouvé empoté tout au long de la conversation, mais là, il ne s’améliorait pas. Alicia, maligne, acquiesça et Lex et Chloé ne purent que les suivrent.



Une foi dans la voiture qui les menaient au restaurant le plus cher de Métropolis, Tom ne dit plus un mot. Chloé tortillait ses doigts et n’avait pas perdu son tic de passer sans arrêt une main dans ses cheveux. Tom la regardait parfois, avant de reporter son attention sur la route. Il finit par inspirer et prendre la parole :

- Qu’est ce qu’il y a eu entre vous au juste ?

- Pardon ?

Elle ne s’était pas vraiment attendue à ce genre de question. Elle était persuadée qu’il n’avait rien vu, mais une foi encore elle se rendait compte qu’elle le sou estimait, et c’était cela qui malgré tout mettait du piment à leur relation.

- Tu m’as très bien compris.

- Euh… a vrai dire…

- Ne me mens pas Chloé, je le devinerais.

Ses yeux se perdirent quelque secondes. Ce qu’il y avait eu entre eux ? elle avait toujours essayer de le définir. Elle l’aimait plus que tout, et même s’il s’était évertuer à lui faire penser le contraire elle savait que cela avait toujours été réciproque. Le seul fait de le revoir avait éveillé beaucoup de choses. Elle lui avait dit au revoir déjà deux fois. Deux fois dans une vie, cela ne faisait pas beaucoup dans le fond ? un au revoir qui ressemblait plus à un adieu n’avait lieu qu’une foi, jamais deux. Elle se tuait à chercher comment qualifier leur relation passé, ainsi que l’actuelle, mais elle n’y parvenait pas. Elle savait qu’ils n’étaient pas amis, jamais il ne pourraient l’être. Leurs rapport se faisaient plus complexe qu’ils ne voulaient l’avouer au regard du monde.

- Pour tout te dire, je ne sais même pas ce qu’il y a eu entre nous deux. C’était trop vague, et ça n’a duré que trop peu de temps pour que je puisse le définir.

- Mais c’est toujours là…

- Non ! non je ne veux pas que tu te fasses des idées, je suis avec toi Tom, je t’aime beaucoup et l’irruption de quiconque dans ma vie ne changera jamais ça.

Il y eu une crissement de pneus et Chloé vit qu’ils étaient arrivés.

- Et tu persistes à penser que ce repas est une mauvaise idée, dit il, serrant les poing sur son volant, le regard toujours droit devant lui.

- C’est compliqué, beaucoup trop pour te l’expliquer. Le fait est qu’on c’est quitté de manière… enfin je ne pense pas que ce repas soit une bonne idée en effet.

- Tu ne penses pas que ça pourrait éclaircir certains point ?

- Jamais ils ne pourront s’éclaircir, dit elle en sortant de la voiture sans vraiment attendre de réponse.

Elle remit son sac sur son épaule quand elle vit les mariées les attendrent en haut des marches du restaurant.

Ils arrivaient enfin au dessert. Cela avait été un supplice de manger, de les voir s’embrasser réciproquement. Lex n’avait qu’une idée, c’était de s’éclipser dans les toilettes avec Chloé, tandis qu’elle n’aspirait plus qu’a être dans ses bras. Elle mangeait ce qui restait de son gâteau tandis que la conversation déviait inévitablement :

- Cela fait longtemps que vous vous connaissez ? demanda Tom à l’ancien couple.

Il remuait le couteau dans la plaie pour analyser leur réaction, Chloé le savait. Elle eut du mal à finir son morceau de gâteau et Lex commença :

- Cela remonte à… je dirais six ans maintenant n’est ce pas ?

- Oui environ, répondit Chloé soudain plus que mal à l’aise.

- Et ? continua Alicia.

- Lex était le meilleur ami du mien. Il m’a accordé une interview pour le journal du lycée que je tenais, point.

- Nous ne nous connaissions pas vraiment avant qu’elle n’aménagé à Métropolis, conclut Lex.

- Et comme j’étais un peu perdue dans cette école au début, alors qu’il la connaissait comme sa poche, il m’a donné un coup de main.

- C’est drôle ce don que vous avez à finir encore les phrases de l’autre, dit Alicia sur un ton qui se voulait ironique.

- Oui… se surprirent ils à répondre d’une même voix.

Chloé feint de s’essuyer la bouche avec sa serviette tandis que Lex tapotait sa veste nerveusement. Chloé savait que le sujet devait changer, et bien que cela lui meurtrit le cœur, elle se décida à aborder enfin une idée qu’elle détestait :

- Et votre lune de miel ?

- Magnifique, dit Alicia.

Elle prit la main de son mari tandis qu’il lui souriait, posant ses lèvres sur les siennes. Chloé voulait détourner les yeux, mais Tom aurait comprit bien trop vite. Elle se força donc à admirer ce spectacle qu’elle avait prié tant de foi de ne plus voir. Elle sentit une main se poser sur son genou et fit face à Tom. Il lui souriait et elle l’aimait pour cela. Il était riche mais restait simple. Il avait une pointe d’arrogance sans jamais dépasser la limite. Bien qu’il soit adorable, il savait se montrer impitoyable mais surtout puissant. Elle passa une main sur sa joue, ne voyant désormais que ses yeux.



Ils se retrouvèrent tout quatre devant les marches du restaurant attendant leur voiture. Lex, un bras autour des hanches de sa femme, Chloé, la main dans celle de Tom.

- C’était une très bonne soirée, vivement la prochaine, dit enfin Lex.

Il capta le regard noir de Chloé et se félicita de la faire rager.

- En effet, rajouta Tom.

- J’aurais beaucoup de travail dans les semaines à venir, vous fêterais ces retrouvailles sans moi, dit Chloé avec un ton insistant.

- Nous essaierons de nous passer de toi, dit Lex, le regard toujours plus séducteur.

Elle planta ses yeux dans les siens le défiant de faillir et se blottit plus contre Tom. Les deux hommes se tendirent la main à la vue de leur voiture qui approchait, tandis que Chloé disait au revoir à Alicia. Lex fit enfin face à celle qui la hantait. Elle ne savait pas vraiment que faire mais se dit qu’un bon ami, le prendre dans ses bras serait une bonne idée. Il s’avança et ils se serrèrent quelques secondes, alors que Tom montait dans son véhicule, de même pour Alicia.

- Tu m’as manqué, lui murmura t-il à l’oreille.

- Ne joues pas à ça Lex.

- Nous y jouons tous les deux Chloé.

Ils appuyaient sur leur prénom, donnant plus d’intensité aux paroles échangées :

- Je suis fatiguée de jouer.

- Moi aussi je suis fatigué de faire semblant.

Elle se retira brusquement de lui. Son visage à quelques centimètres du sien elle cherchait dans ses yeux une réponse plus précise à ce qu’il venait de dire, sans la trouver.

- Faire semblant de quoi ? demanda elle trop incertaine de ce qu’elle allait entendre.

Il rapprocha son visage du sien mais fut coupé dans sa lancée par le klaxon de la Lamborghini jaune. Chloé sursauta et comprit que Tom s’impatientait. Elle se détacha de l’espace vital de Lex et rejoignit la voiture. Elle le regarda une dernière fois avant de s’engouffrer dans l’habitacle.

Il regarda la voiture démarrer, et, le sourire aux lèvres, prit le volant de la sienne.



Chloé se trouvait en haut des marches qui menait à l’entrée de son immeuble. Elle tenait son manteau fermer contre elle, le vent parcourant de frissons son corps. Tom se trouvait là, les mains dans les poches à se demander à quoi avait rimer cette soirée. Elle ne savait pas vraiment que dire et ne préféra rien ajouter.

- Je crois que je vais rentrer, bonsoir.

Elle lui tourna le dos, s’apprêtant à ouvrir la porte de l’immeuble. Au dernier moment, il la retint par le bras, la forçant à lui faire face. Elle ne comprit pas vraiment ce qui se passait mais se laissa faire. Il passa brusquement une main dans ses cheveux, laissant l’autre se balader sur sa cuisse et l’embrassa. Elle fut surprise de cette élan et s’ouvrit plus encore à lui. Elle se laissa aller à un baiser auquel elle n’avait encore jamais goûter. Elle ne connaissait pas Tom sous cet angle là. Il la plaqua contre le petit muret qui encadrait les marches et se déchaînait dans un baiser qui se faisait plus passionné encore. A bout de souffle, ils finirent par se séparer. Son front collé au siens, il passa une main sur sa joue et l’embrassa de nouveau avant de lui souhaiter une bonne nuit. Il la laissa enfin seule dans une brume de désir, montant dans sa voiture.

Chloé était stupéfaite. Elle ne l’avait encore jamais vu ainsi et se dit alors que cette soirée n’avait pas eu que du mauvais. Elle entra dans l’immeuble sans même se souvenir que c’était là, dans cette même nuit qu’elle avait embrassé deux ans plutôt celui qui fut le grand amour de son adolescence. Elle ne se rappela même pas lui avoir souhaiter bonne nuit comme elle venait de le faire à celui qui marquait désormais son entrée dans sa vie de femme.



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Chapitre 16 : Crimes et Châtiments.





« Bonjour Métropolis. Le soleil brille, les nuages se font rare et pourtant l’automne prend fin aujourd’hui ! notre charmante ville se ferait elle enfin plus accueillante ? pour un réveil tonique on vous envoie la sauce avec un petit groupe qui nous vient tout droit de France, Superbus et leur titre « Radio song », bon réveil à tous ».



Chloé venait à peine d’ouvrir les yeux qu’elle entendait déjà frapper a sa porte. Elle se frotta longuement les paupières et finit par se lever. Les membres encore engourdit, elle mit un certain temps à parvenir jusqu’à la porte d’entrée qu’elle finit par ouvrir.

- Encore au dodo ? non mais c’est pas possible cette fille ! cria Gemma en entrant.

- Le monde appartient à ceux qui se lève tôt le matin blondinette, dit Alexis.

- C’était pas plutôt l’avenir que le monde ? demanda Brian, perplexe en entrant.

- J’ai de plus hautes aspirations, rétorqua Alexis dans un sourire.

- Je me disais aussi, dit Kyle en levant les yeux.

- Salut, se contenta Emy.

Chloé, tenant la porte ouverte, ne comprenait pas très bien la situation, surtout un lundi matin ou elle était sensé allé en cour :

- Toi aussi il t’ont réveillé ? dit Evan, marchant comme un mort vivant, encore dans les brumes du sommeil.

Une fois que tout le beau petit monde prit place, elle ferma la porte pour avoir de plus amples explication. Elle fit stopper les brouhaha qui régnait d’un ton ferme et bailla avant de reprendre :

- Je peux savoir ce que vous faites tous ici ?

- Depuis quand tu ne veux plus de nous ? demanda Kyle, offensé.

- Non mais je rêve, on est ami, puis du jour au lendemain ciao, cracha Brian.

- Je savais qu’il était pas net ce Tom, qu’est ce qu’il est allé te raconter encore ? se leva Alexis.

- Du calme, du calme, reprit lentement Chloé. Vous délirez, il n’y a rien de vrai, je voulais juste savoir ce qu’on fêtait de spécial pour ne pas être en cour ?

- Tu ne sais rien ? demande Evan.

- Euh…

- Pas de cour de toute la semaine, rit enfin Gemma, libre comme l’air.

- Il font une sorte d’introspection je pense, continua Evan.

- Ce qu’ils font on s’en balance, l’important c’est la liberté ! sourit Brian.

- La fête pendant une semaine, si c’est pas le paradis, conclu Alexis.

Elle marchait dans le salon, sans vraiment savoir ce qu’elle faisait. Ses amis avaient déjà allumé la télévision et commençait à parler et a mettre les films qu’ils avaient prit le soin de louer.

Elle ne se remettait pas encore de la veille. Elle alla dans la cuisine se servir un tasse de café et entendit qu’on la suivait. Elle se retourna pour voir Gemma. Ses cheveux noir encadrait son visage tandis que sa frange rose lui donnait un air moins autoritaire. Elle se força à sourire et revint vers sa tasse :

- Tu es sure que ça va Chloé ?

Elle n’avait plus vraiment la force de mentir, elle avait besoin de quelqu’un à qui se confier, et bien que Lex soit un sujet de querelle, Gemma la pensant trop dépendante, il fallait qu’elle déballe son sac.

- C’est Lex.

Gemma cacha sa surprise. Elle le pensait loin désormais, et cela aurait mieux valu. Elle ne l’avait jamais vraiment aimé depuis les première dispute entre eux deux. Il la faisait souffrir mais revenait sans arrêt à la charge. Elle lui avait raconter le passage dans la classe l’an dernier, avant qu’il joue les salo et qu’il s’en aille sans plus d’explication. Gemma aurait été seule avec lui dans un salle et il aurait comprit, mais elle se devait d’épauler Chloé, bien qu’elle ai envie de lui mettre une gifle pour la faire enfin réagir.

- Il est revenu, dit Gemma dans un ton qui rappelait plus la fatalité que la question.

- Oui…

Chloé remuait son café. Elle ne voulait pas la regarder dans les yeux, sachant très bien ce qu’elle y verrait. Gemma était sa meilleure amie mais n’avait jamais pu comprendre cette dépendance à Lex.

- Et Tom ?

- Quoi Tom ?

- Il est au courant pour vous deux ?

- Il n’y a plus rien Gemma, c’est juste qu’on l’a croisé hier à l’expo et Tom a insister pour qu’on mange ensemble.

Gemma fut surprise mais ne le laissa pas paraître.

- Il n’y avait pas Alicia ?

- Si bien sur qu’elle y était.

Il y eu un lourd silence durant lequel Gemma considérait la situation, cette fois sans critique. Chloé voulait tout lui avouer, lui dire qu’elle l’aimait encore, mais elle connaissait trop bien la morale qui allait suivre. Cependant elle s’y risqua, ne pouvant plus rien garder pour elle :

- Au moment de se quitter, il m’a dit que je lui avait manqué et qu’il en avait marre de faire semblant, je ne sais pas ce que cela voulait dire, mais j’avait besoin de me confier.

Elle vit Gemma ouvrir la bouche mais s’empressa de continuer :

- Je ne veux pas que tu me juges s’il te plait, j’ai déjà trop de mal avec cette situation. Le fait est que j’aime Tom, mais en voyant Lex hier, je ne sais pas c’était comme avant. je sais ça fait plus d’un an, mais je ne sais pas comment faire,. quand je l’ai vu, tout est revenu. Je l’aimait de nouveau. Je sais plus quoi faire ? c’est quoi au juste mon problème.

Sans vraiment s’en rendre compte, une goutte tomba de ses yeux. combien de fois avait elle pleuré au juste ? elle avait l’impression qu’elle n’avait fait que cela depuis deux ans. Depuis leur premier baiser, tout avait été chamboulé, elle n’avait plus rien vu du même œil. L’amour lui semblait désormais fade et jamais réciproque. Elle ne voulait plus être aimé car son cœur ne vivait qu’avec une seule personne et elle savait que se serait toujours la cas.

- Je ne comptes pas te juger Chloé, tu sais que je t’adore trop pour ça, dit Gemma. Je n’ai jamais été dans ta situation alors tout ce que je peux te conseiller c’est de mettre la situation au clair, ou avec Tom ou avec Lex.

- Et pour leur dire quoi ? dire à Tom que j’aime encore mon ex même après plus d’un an, ou aller voir Lex et lui dire de sortir de ma vie encore une foi ?

- Je crois qu’il n’y a pas trente six mille chemins.

- Je suis fatigué de cette vie. Pourquoi tout semble si compliqué, alors qu’hier tout allait bien dans le meilleur des mondes.

- Tout est fait de haut et de bas Chloé…



Elle se trouvait devant la porte de l’appartement de Lex. Elle avait passé la matinée avec ses mais à se gaver de pop corn et avait mangé avec eux avant de se décider. Elle ne savait pas encore ce qu’elle allait dire mais mettre les choses au point serait le mieux. Alexis l’avait déposé et était allé faire un tour au café d’en face, lui disant qu’il n’aurait qu’a le faire biper s’il y avait un quelconque problème. Elle inspira profondément et appuya enfin sur la sonnette. Elle remit toujours nerveusement ses cheveux en place et se planta dans ses talons aiguilles Dior qu’elle avait mit trois mois à économiser.

Alors qu’elle se perdait dans son stress la porte s’ouvrit. Elle aurait pensé voir Alicia mais c’était bel et bien lui. Elle déglutit difficilement et le considéra quelques seconde :

- Chloé ?

- Je ne te déranges pas j’espère ?

- Non pas du tout, Alicia est avec une amie jusqu'à demain.

Il ouvrit plus amplement la porte, l’invitant à entrer. Elle redécouvrit l’ambiance de son appartement qui n’avait pas changé d’un pouce. Ils s’assirent tout deux dans les canapés du salon. Il lui servit un verre tandis qu’elle commençait :

- Tu vas bien ? dit elle nerveusement.

- On va dire que oui, mais je me doute que tu sois venu ici pour de telle banalités…

Il savait toujours autant la déstabiliser. Qu’allait elle lu dire désormais…

- C’est vrai. Il faut vraiment qu’on parle.

- Je sais, dit il avait de boire une gorgée.

- Non pas que je n’ai pas apprécié le repas d’hier, mais je ne pense pas que cela soit une bonne idée.

- Tom a l’air d’être quelqu’un de bien.

Elle fut coupée dans son élan et perça au travers de ses yeux bleu. Avec plus d’insistance elle reprit :

- Il l’est.

- Ça fait longtemps vous deux ?

Elle se sentait tout d’un coup mal. Elle savait que venir était une mauvaise idée, mais ses questions commençait à la déranger. Elle essaya de reprendre en assurance mais préféra couper court :

- Je crois que je n’aurais pas du venir.

- Pourquoi tu ne veux pas me parler de lui, tu ne l’aimes pas ?

Elle rageait, de quel droit lui disait il cela ?

- Tu es sortit de ma vie ? tu crois quoi ? que j’allais me morfondre pour le restant de mes jours ?

- Je te demande si tu l’aimes ?

- Cela ne te regarde pas !

Elle se leva et se dirigea vers la porte, décider à la franchir mais ses jambes ne répondait pas et elle restait là, debout, dos à lui.

- Je paries qu’il ne connaît rien de toi, de ta vie, de tes amis… il ne connaît pas la petite journaliste idéaliste de Smallville, il se sais pas te faire rire franchement, il ne reconnaît pas tes gestes nerveux quand tu passe ta main dans tes cheveux.

Elle ferma les yeux et susurra un « arrêtes ». il s’approchait lentement d’elle et prenait en assurance tout en continuant à lui prouver qu’il serait pour toujours le seul à la connaître :

- Je suis sûr qu’il ne sait pas te faire frissonner comme moi j’ai pu le faire, ou te faire enrager juste pour que la réconciliation soit plus douce.

Il était désormais dans son dos et parlait contre son cou. Il mourait d’envie de la prendre contre lui, de passer ses mains sur sa peau si parfaite, mais n’en fit rien. Il se contentait de la faire craquer, espérant qu’elle fasse le premier pas pour ne pas qu’il ai à se dévoiler.

Elle se retourna brutalement et lui fit face :

- Et ça nous mènerait à quoi ? le fait qu’il ne sache pas tout cela sur moi et que toi si n’arrange rien a la situation. Tu cherches a faire ? me prouver que jamais plus je n’aimerai personne ? tu es marié Lex, j’ai quelqu’un, alors je crois que cette discussion s’arrête là !

- Mon mariage ? cela fait bien longtemps qu’il bat de l’aile.

- A vous voir on ne dirait pas, dit elle cachant sa surprise.

- Je t’avais bien dit que j’en avais assez de faire semblant.

Elle voulait s’enfuir, courir loin de lui mais rien n’y faisait, elle n’y parvenait pas. Il ne se retint plus et dans un élan incontrôlé, plaqua ses lèvres sur les siennes. Elle fut trop surprise pour apprécier le geste et se détacha aussitôt de lui :

- Qu’est ce que tu fais, non… dit elle sans même le regarder.

Il revint à la charge plus fort encore et l’embrassa de nouveau. Elle le repoussa encore :

- Ca suffit, je ne veux pas replonger, laisses moi.

Le fait qu’elle ai mit moins de force entre eux le poussa à attaquer encore. Il plaqua une main sur sa joue, ramenant son visage vers le sien. Il passa une main dans son dos, la collant contre lui. Elle eu un mouvement de résistance, mais quand elle sentit que Lex cherchait à approfondir le baiser, elle se laissa aller. Elle le laissa l’embrasser avec passion, ici, au beau milieu d’un salon qu’elle avait si bien connu, mais qui n’était désormais plus le leur. Elle redécouvrait après tant d’absence son goût si particulier. Jamais elle n’aurait penser revivre de telle sensation et comprit que jamais personne ne pourrait la faire frissonner comme lui.

Il passa sa main dans ses cheveux si doux sans s’en lasser. Il savait que seule elle pouvait faire renaître en lui de tes frissons. Il avait toujours su qu’il l’aimerai malgré tout, contre le temps qui passait dangereusement. Il la serrait plus contre lui, faisait tomber sa veste à terre. Il bouillonnait et ne pu s’empêcher de l’allonger sur le canapé. Il passait sa main sur sa peau si parfaite, ressentant plus d’envie qu’il n’en avait jamais eu. Sa femme avait un goût fade qu’il ne se plaisait plus à embrasser tandis que Chloé était fraîche et délicieuse. Elle lui retira sa chemise et malgré elle perdit la tête…

Elle était enroulée dans les draps bleu, fixant le plafond ainsi que sa folie renaissante. Il était aussi sur le dos, la regardant si angélique soit elle. Il ne pouvait s’empêcher de sourire, repensant à ce qu’il venait de faire. Il roula sur le coté, se retrouvant de nouveau sur elle. elle rit sincèrement et il l’embrassa de plus bel. Elle se força pourtant à stopper cette étreinte et s’assit sur le coté du lit, dos à lui :

- Qu’est ce qu’on fait maintenant ? tu sais comme moi que ça ne peut pas durer comme ça.

- Je sais.

Elle se retourna, lui faisant face :

- Tu ne peux pas dire juste ça ! trouves des solutions, j’en ai assez de prendre les décisions pour nous deux. Y a t-il un avenir ou non ? dit elle coléreuse.

Il ne voulait pas se poser des questions, juste vivre ce moment, ces moments durant lesquels il oubliait tout de sa vie. Mais elle en demandait sans arrêt plus, pourquoi ne pas se laisser vivre.

- Que veux tu toi ? lui demanda il.

Elle ne se l’était jamais vraiment demandé. Et c’est à cet instant là que l’image de Tom lui revint en tête. Elle se sentit mal, une boule à l’estomac qu’elle connaissait si bien. Comment définir sa vie actuelle ? elle aimait deux hommes. Et oui, elle avait finit par se l’avouer, Tom n’était pas seulement de passage. Elle ne prit pas la peine de répondre à sa question et se leva. Elle s’habilla précipitamment et sortit de la chambre. Elle mit un certain temps à retrouver son sac au milieu du foutoir qui régnait dans le salon. Elle posa enfin sa main sur la pognée de la porte avant qu’elle ne l’entende l’appeler. Elle ferma quelque secondes les yeux pour enfin se retrouver face à lui. Il se tenait dans le salon en caleçon.

- Où tu vas ?

- Je m’en vais, répondit elle distante.

- Pourquoi ?

- Non mais tu le fais exprès ? ragea elle. Je savais qu’il ne fallait pas qu’on renoue contact. On ne peux pas être de simple amis !

- Alors soyons plus…

Elle ne voulait pas qu’il dise cela. Elle était bien désormais et ne voulait plus replonger dans un nouvelle dépression. C’était finit l’époque ou elle pleurait pour lui, ou elle vivait pour lui. Elle s’était débarrasser de tout cela.

- Tais toi. Je ne peux pas, et toi non plus. Et d’ailleurs je ne veux pas. C’est finit, il n’y a rien de bon dans cette relation.

- Chloé, je veux que tu saches…

Elle le coupa en sortant précipitamment. Elle ne voulait plus entendre ce qu’il avait à dire, plus jamais. Elle allait rentrer chez elle et…. Que dirait elle à Tom ?



Ils étaient tous à l’anniversaire d’Evan. Chez lui la fête battait son plein tandis que Chloé et Tom dansait un slow. Cela faisait deux jour qu’elle n’avait pas vu Lex et n’avait pas encore trouvé le courage de parler à Tom. Elle ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Mais elle savait au fond d’elle que si elle ne le lui disait pas, cela la rongerait toute sa vie. Elle s’arrêta de danser et sans qu’il ne comprenne, l’emmena dans l’ombre de la salle :

- Je ne peux pas me taire plus longtemps.

- Chloé ?

- Voilà, il y a deux jour, j’ai couché avec Lex. Je ne voulais pas vraiment, enfin peu être que si je n’en sais rien, mais le fait est que je ne pouvais pas te le cacher.

Il s’écarta de l’emprise qu’elle avait sur son bras pour se reculer d’elle.

- Je suis sincèrement désolé, tu dois me croire. C’était une erreur de parcours, je te jure que cela n’arrivera plus jamais, j’ai juste besoin d’un seconde chance, tout le monde à le droit d’en avoir une !

- Je ne sais pas…

- S’il te plais Tom, je ne voulait pas me l’avouer mais je t’aime, et pour moi c’est tout ce qui compte maintenant.

- Alors pourquoi ?

- J’en sais rien, il était là et je me demandais après tant de temps… non je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je t’en supplies pardonnes moi.

Elle voulait se rapprocher mais un foi de plus il la repoussa. Elle ne voulait pas le laisser s’en aller, mais aurait elle pu vraiment le retenir ?

- Je suis désolé Chloé, ça aurait pu être vraiment bien.

Ne se laissant pas abattre elle le prit dans ses bras. Elle s’accrochait à lui, espérant qu’un simple étreinte arrangerait les choses. Elle le sentit la serrer tout contre lui tandis qu’il fermait les yeux. Elle profitait de ces dernières secondes de bonheur. Il se desserra d’elle et ne pu la regarder dans les yeux :

- Au revoir.

Il laissa sa main glisser le long de son bras et elle voulut l’attraper au passage, mais rien n’y fit, il s’en alla alors que la fête battait son plein.

Elle ne pleura pas, ayant désormais trop appris à intérioriser sa douleur. Elle resta planté sans plus bouger et sentit une main sur son épaule. Elle se retourna brusquement et vit alors le visage de Gemma apparaître. Lui ayant raconté la situation, son amie n’avait pas mit longtemps à comprendre ce qu’il venait de se passer. Gemma passa sa main sur son bras, espérant la réconforté mais Chloé tourna brusquement les talons et se mit à courir en direction de la porte.



Il marchait, seul sur le trottoir, les mains dans les poches espérant oublier ce qu’il venait de se passer, oublier Chloé, et oublier qu’il l’avait jamais aimé. Amoureux ? l’était il vraiment ? oui il l’était, c’était maintenant certain et il venait de la perdre. Il regardait droit devant lui, inspirant l’air frais que le soir répandait.

Elle vit enfin sa silhouette se dessiner devant une petit librairie. Ne cherchant plus à savoir ce qu’elle faisait, elle se mit à courir plus vite encore, ne lui laissant aucune chance de s’échapper. Elle resserra contre elle le gilet qu’elle portait, le vent agressant sa peau. A bout de souffle, elle arriva enfin à sa hauteur. Il leva un regard étonné vers elle. La respiration saccadée, elle avait du mal à faire sortir les mots qu’elle avait tant cherché :

- S’il te plais… je… ça ne peut pas finir comme ça… je t’en supplies, pardonne moi… je t’aime Tom, et pour moi c’est l’essentiel… rien ne compte… s’il te plais ne me laisse pas…

Elle tenait sa main dans la sienne, décidée à ne pas la lâché. Elle ne supporterai pas de le perdre lui aussi. Elle plantait désespérément ses yeux dans les siens, attendant une réponse. Il retira enfin sa main des siennes. Encra ses mains dans les poches. il posa son regard ailleurs, évitant celui de celle qu’il avait aimé et qu’il continué à aimer malgré tout.

Son cœur se brisait lentement et elle s’en voulait à mort. Pourquoi donc avait elle fait ça. Certes elle aimait encore Lex, mais Tom représentait tout son présent et ses projet d’avenir. Il toussota enfin avant d’ajouter :

- Je suis désolé Chloé, je ne peux pas continuer. J’ai une fierté à garder, c’est sûrement la chose la plus stupide que je n’ai jamais fait mais je te dis au revoir.

Il se pencha près de son visage, passa une main sur a joue dans un doux baiser qu’elle savourait du mieux qu’elle pouvait.

Elle avait tant voulu de nouveau rapport avec Lex depuis qu’elle l’avait revu, mais maintenant qu’elle les avait eu, elle se rendait réellement compte de celui qu’elle perdait. Elle ne pouvait pas se résoudre à le voir s’éloigner, mais elle ne pouvait plus rien faire.

Il s’éloigna enfin d’elle et elle vit sa silhouette se dessiner encore quelques mètres sous les lampadaires.

Il partait, pour de bon et elle savait que lui, elle ne le reverrait pas. Une horrible sensation s’empara d’elle alors qu’elle revenait lentement vers son appartement. Elle ne voulait pas retourner à l’anniversaire, pas maintenant. Elle croisait ses bras sur elle, se protégeant du froid et de la solitude qui l’envahissait. Elle avait eu sa punition et désormais, elle n’envisageait plus jamais aimer personne.



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Chapitre 17 : Les anciens combattants.



Elle avait reçu une lettre contenant une invitation au repas des élèves du lycée de Smallville en dernière année. Elle n’y était plus certes, mais beaucoup de monde voulait voir une foi encore la rédactrice en chef de la Torch. N’étant plus dans une parfaite forme, elle avait hésité longtemps, mais avait finit par conclure que cela ne lui ferait aucun mal.

Elle finit d’enfiler ses chaussures et entendit frapper à la porte. Elle accourut pour ouvrir à Gemma, Brian et Alexis qui se trouvaient devant.

- Alors prête blondinette ? s’avança Alexis.

- Je prend mon sac et j’arrive, au fait, merci encore de m’accompagner.

Ils sortirent tout trois attendre dans la voiture. Elle n’avait eu aucune nouvelle de Tom, et elle savait qu’elle n’en aurait plus jamais. De même pour Lex, bien qu’elle sache que lui, cela ne saurait tarder.

Elle s’empara de son sac qu’elle mit sur son épaule et sortit enfin de l’appartement.



Elle réajusta ses cheveux et sortit de la voiture qui venait de se garer devant le Talon. Elle était contente de retrouver ce petit café ou Lana travaillait toujours pour sa dernière année de lycée. Elle entra suivit de ses trois amis. Ils prirent une table et ne tardèrent pas à être rejoint par un Clark QuaterBack, une Lana resplendissante et un Pete toujours en pleine forme.

- Chloé ! content de te revoir, comment va tu ? s’avança Clark.

- Ça va, et vous ?

- Toujours aussi bien, répondit Lana toujours souriante.

- Ce repas s’annonce plus que bien !

- D’accord avec toi Pete, ce sera l’occasion de retrouver pas mal de monde, continua Chloé.

- Il me tarde de voir la tête que feront tout ceux du lycée en te voyant, dit Clark.

- La grande Chloé Sullivan qui a fait ses preuves dans le monde de l’argent, commenta Alexis.

- Ouai, c’est clair qu’elle a bien changée depuis le temps, vous auriez du la voir au lycée, dit Pete.

- J’aurais bien aimée voir ça, continua Gemma.

- Plus excentrique, tu mourais, dit Lana.

- Ça n’as pas vraiment changé, dit Brian en rigolant avant de se prendre un tape sur l’épaule de Chloé.

Elle se leva et se dirigea vers les toilettes. Une foi sortie, elle percuta de plein fouet une jeune femme qui en faisait autant. Elle recula de quelques pas et prête à s’excuser, leva les yeux vers elle. Chloé en vint à se maudire intérieurement une foi encore. Personne sur cette terre ne pouvais se mettre dans de telle situation.

Alicia se trouvait devant elle, un regard noir et un chemisier couvert de café. Chloé devait avouer qu’elle jubilait de voir greluche dans cette tenue, mais elle savait ce qui allait suivre. Quand sa femme était la, l’autre n’était jamais bien loin. Elle leva les yeux au ciel et se força :

- Désolé, je ne t’avais pas vu.

- De toute façon au point ou j’en suis…

Chloé s’étonna, elle qui s’attendait à une remarque cinglante, Alicia se contentait de se plaindre. Pas comme elle l’aurait pensé, bien au contraire. Elle ragea contre sa bonne conscience mais fit tout de même ce qu’elle lui ordonnait :

- Quelque chose ne va pas ? demanda elle a contre cœur.

- Je ne pense pas que se soit important, merci de la demander Chloé.

Alicia avait un air abattu et Chloé ne pouvait s’empêcher d’avoir la curiosité de vouloir savoir ce qui se passait.

- Je sais que nous ne sommes pas très amie, mais je peux te garantir que tu peux me parler Alicia.

- Même s’il s’agit de Lex ?

Chloé déglutit lentement. Elle voulait qu’elle se confie mais l’entendre parler de lui après ce qu’elle avait fait alors qu’il était marié, se serait plus fort qu’elle. Chloé se dit ensuite qu’elle lui devait bien cela, en sorte de compensation.

- Oui bien sur.

Elle prirent place toutes les deux à une table sous le regard interrogateur de Gemma. Chloé s’efforçait de garder son calme et éviter ses geste nerveux.

- Tu es sure Chloé ?

- Ne t’en fais pas, j’ai oublié Lex depuis longtemps, je suis passé à autre chose, tu peux y aller.

- Voilà, en fait cela fait quelque jours que ça ne va pas. Je ne sais pas ce qu’il à, il est maussade, ne me parle plus et il n’est jamais à l’appartement. Il rentre à des heures impossible, et je sais qu’il sort en boite. Il sent tout le temps le parfum de femme…et puis, on ne… enfin on enfin tu vois ce que je veux dire ?

- Vous ne couchez plus ensemble ? dit Chloé mal à l’aise.

- Oui. Je crois qu’il a quelqu’un d’autre. A vrai dire ça ne m’étonnerais pas vraiment, mais… je voudrais que tu me dises si tu sais quelque chose s’il te plais, même si ça doit être dur à entendre.

Chloé ne pouvait s’empêcher de jouer de ses doigts nerveusement. Tout cela tait de sa faute elle le savait. Elle ne pouvait pas la regarder dans les yeux et lui dire qu’elle avait couché avec son mari. Tout cela était finit, elle devait juste attendre que tout cela aille mieux.

- J’aimerais t’aider, mais je ne sais rien. Lui et moi on a coupé contact et je suis la dernière personne à qui il irait se confier.

- Je ne sais plus quoi faire. Je pensais que venir passer quelques jours au manoir arrangerait les choses, peu être que si Clark allait lui parler…

- Je vais m’arranger ne t’en fais pas.

- Tu es un ange Chloé, je sais que nous ne sommes pas encore très amies, mais merci beaucoup.

Alicia prit la main de Chloé dans la sienne et elle sentit la boule qu’elle avait au ventre se décupler.



Chloé n’avait pas voulu raconter cet épisode à ses anciens amis, mais elle fut obliger d’exposer la situation à Clark, Lana et Pete, de long en large. Elle ne manqua aucun détail et expliqua sa relation avec Lex. Clark et Pete furent choqué, tandis que Chloé avait l’impression que Lana le savait depuis toujours. Clark dit à Chloé qu’il arrangerait la situation et Lana eu une discussion avec Chloé.

- Je ne devrais certainement pas te le dire, mais je le fais.

- Qu’est ce qu’il y a Lana ?

- Lex m’en avait parlé.

- Quoi ? dit Chloé des plus choquée.

- Il m’avait confié votre histoire, juste à moi car il avait trop peur que Clark ne le juge. Il m’a tout raconté, chaque fois qu’il venait ici, j’avais un autre épisode.

- Pourquoi tu ne m’as jamais rien dit ?

- Il m’avait fait promettre de ne pas en parler. Tu connais Lex, il est plus que parano. Tout ce que je peux te dire, c’est qu’il est amoureux.

- Plus maintenant, il à Alicia.

- Tu sais comme moi Chloé qu’Alicia n’est la que pour dorer son image devant les médias.

- Comment est ce que…

- C’est lui même qui me l’a dit.

Lana, la petit fille qu’elle avait toujours pensé ignare en savait plus qu’elle même sur la question. Elle écoutait le récit que lui faisait son amie si parfaite et s’étonnée de n’avais jamais pensé tout cela en se mettant simplement à la place de Lex.

- Je sais qu’il t’aime Chloé, personne ne changera ça, il avait juste une trop grande tendance à vouloir te protéger.

- Je n’avais jamais imaginer que… enfin tout ça.

- Crois moi, encore tu ne sais pas… Bonjour Lex.

La transition avait été si brusque que Chloé ne compris pas tout. Toute ces révélations sur le fait que Lex l’avait aimé du début à la fin l’avait quelque peu émue. Elle prit quelques seconde avant de se retourner et de la voir, toujours égal à lui même.

- Salut, dit elle timidement.

- Salut, fit il sur le même ton.

- Bon je… s’avança Lana.

- Non reste, je vais y aller, j’ai pas mal de choses à faire chez moi, dit Chloé. J’ai trois monstres à installer.

Elle sourit et laissa les deux amis face à face.



Elle était dans sa chambre. Celle qui avait été le témoin de son adolescence, de son amour pour Clark. Son père était partit en voyage d’affaire. Elle déballait son sac. Assise sur son lit, elle sortait ses affaire une à une et entendit un bruit sur le sol. Elle se leva et partit en excursion sous son lit afin de chercher l’objet qu’elle venait de tomber. Elle vit un bracelet d’or blanc qu’elle sortit lentement. Elle le prit délicatement dans les mains et sentit son cœur en prendre un coup.

Elle se tenait devant une vitrine de Métropolis à observer ce bracelet qu’elle avait repéré depuis déjà quelques temps. Elle passa une main sur la vitre regardant le bijoux scintiller. Elle sentit alors des bras l’entourer et un légers baiser dans le cou. Elle sourit et se laissa entraîner. Elle se retourna pour voir son visage si parfait.

- De quoi aurait envie ma chère petite Blondinette ?

- S’il te plais ne m’appelle pas comme ça, pas toi.

Il sourit et l’embrassa avec ce talent si unique. Il se séparèrent et il s’empara d’une cigarette. Il tata ses poche sans trouver son briquet.

- Attends je crois que j’en ai un dans la voiture, passe moi les clé.

Elle les prit tandis qu’il les tendait. Elle marcha jusqu’au véhicule, l’ouvrit, sortit un briquet d’argent avec ses initiales et referma la voiture. Quand elle revint il n’était plus là. Elle sourit, leva les yeux au ciel et lui téléphona.

- Où es tu ?

- Je pensais que tu arriverais à me retrouver malgré vent et marrée.

- Tom…

- Ça va, rit il, je suis au café d’en face.

Elle sourit et traversa la rue. Elle entra et le vit assis à une table, un boîtier rouge devant lui. Elle fronça les sourcils et prit place en face de lui. Il alluma sa cigarette dans un air supérieur et poussa un peu plus le présent vers elle.

- Je dois m’attendre à ce que ça explose ?

- Ouvres le tu verras bien, dit il d’un air malicieux.

Elle prit le boîtier dans ses main et l’ouvrit lentement. Son sourire ne fit qu’un tour. Elle vit la bracelet de la vitrine d’en face en or blanc. Il le sortit et le lui enfila pour voir qu’il lui allait à merveilles. Elle ne pu s’empêcher, malgré la table entre eux, de se pendre à son cou, et de l’enflammer de mile baiser.

- Oh toi, tu sais que je t’aime toi.

- J’en doutais ces derniers temps, rit il.

- Maintenant tu n’as plus peur ?

- Je n’ai jamais peur.

- Menteur.

- Grincheuse.

- Prétentieux.

- Petite nature.

Ils se sourirent une foi de plus et s’embrassèrent.



Depuis son départ, elle n’avait pas une seule fois pleuré, mais là ça en été trop. Elle ne pouvait plus garder cela en elle. Elle serait le bracelet du peu de forces qui lui restait, son visage caché entre ses genoux. Pourquoi avait il fallut qu’elle gâche tout. elle l’avait aimé comme jamais. Elle se rendait compte maintenant qu’elle avait aimé au moins autant que Lex. Elle avait tout gâché une foi de plus et jamais plus elle n’aurait de chance avec lui. Elle avait longtemps trouvé leur relation plate comparé au danger que représentait celle avec Lex, mais elle se rendait compte que tout ce à quoi elle aspirait, lui seul aurait pu le satisfaire. Lex était bien trop frivole, jamais il n’aurait pu rester fidèle. Tom l’avait aimé tout autant qu’elle sans avoir peur de le lui dire, de l’avouer au monde. Elle ne pourrait jamais en attendre de même avec Lex. Gemma choisit ce moment ci pour entrer dans sa chambre et voir son amie dévastée.

- Chloé, mais qu’est ce qui se passe ?

- Pourquoi est ce que tout c’est passé comme ça, pleurait elle. Je les ai tout les deux aimé et regardes ou j’en suis.

Chloé repoussa violemment son amie qui tentait de la consoler. Elle était au bout du rouleau, elle devait l’avouer. Longtemps elle avait refoulé ses sentiments, ne se les étaient même pas montrer à elle même, mais c’était bel e bien finit, il revenait au galop la frapper en pleine figure. Tom lui manquait et elle devait enfin le dire, Lex aussi. Mais maintenant elle voyait enfin la réalité. Lex représentait une drogue dont elle aimait être dépendante. Elle était confuse et dans le fond ne savait pas si c’était de l’amour ou pas. Ce qu’elle ressentait encore pour Tom, ça oui elle savait pertinemment qu’elle pouvait dire que c’était de l’amour, mais la relation malsaine qu’elle avait eu avec Lex, elle ne savait plus trop.

Malgré elle, l’heure avançait et elle du sécher ses larmes, le repas l’attendant.



Toujours aussi élégante, une robe parfaite, une coiffure tout aussi belle. Gemma, Alexis et Brian lui avaient dit qu’ils allaient au cinéma, lui souhaitant une bonne soirée. Elle se trouvait donc là, tenant son sac à deux mains, debout dans le grand parking du lycée. Son cœur battait la chamade tandis qu’elle n’osait pas entrer. Elle trouvait cela stupide, elle n’avait plus peur de cet endroit, mais tous les revoir autour d’un repas, l’intimidait hautement. Elle regardait le bâtiment sous tous ces angles, se demandant si tout cela avait été une bonne idée. Elle fermait les yeux et respirait le parfum de la nuit. Elle l’avait fait tellement de fois, le soir dans ce parking sortant du journal. Tant de choses étaient enfermé ici, dans ces lieux, tant de beau et douloureux souvenirs tant de…

- Je suis sûr que tu te demandes si tout cela était une bonne idée.

Elle fut interrompue au beau milieu de ses pensées. Elle se retourna brusquement, surprise par cette voix qu’elle connaissait tant en pleine nuit. Elle n’eu même plus la force de sourire, se contentant de se demander ce qu’il faisait là :

- En quelque sorte, et je peux savoir ce que tu fais là ?

- Je voulais te voir.

C’était une réponse brève, explicite. Il savait que ce genre de réponse la déconcertait et tout ce qu’il voulait désormais c’était qu’il l’écoute. Il devenait malade de son absence et ne pouvait plus supporter la voir avec un autre. Il la vit une foi de plus baisser les yeux devant lui et il s’en voulait cette fois ci. Pas de faux sourire ou rictus moqueur. Non rien. Il ne voulait plus l’éloigner de lui mais la garder à jamais.

- Ecoutes, je sais que nos rapport sont un peu tendus mais laisses moi m’expliquer.

- Pour me dire quoi au juste ? je ne veux plus t’entendre Lex, je croyais que nos rapport étaient clairs maintenant.

Il encra ses mains dans les poches de son pantalon noir tandis qu’il prenait confiance en lui, il leva les yeux au ciel, cherchant une once d’inspiration et reprit lentement :

- Je sais que je ne suis pas mieux que Tom, ou que…

Elle ne voulait pas entendre ce nom et coupa court :

- Je ne suis plus avec lui.

- Pardon ?

- A cause de ce qui c’est passé entre nous, je lui ai tout dit et il est partit.

Il se maudit intérieurement sachant que cela n’arrangerait pas les choses :

- Je ne savais pas, je suis désolé. Je voulais juste que tu saches que je ne suis pas mieux qu’un autre, je pense même être pire que la plupart d’entre eux, mais s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que je t’aime.

Elle ouvrit de grand yeux sur lui. Jamais elle ne l’avait entendu le lui dire. Elle n’avait pas la force de faire un geste, trop absorbée par ce qu’il venait de lui dire. Elle reprit tout de même ses esprit, mais principalement ses distance :

- Tu aurais du le dire plus tôt, c’est trop tard maintenant.

- Mieux vaut tard que jamais.

Il s’approchait d’elle, de cet air félin, cette démarche parfaite et séduisante. Elle s’était souvent demandé comment il faisait pour produire cet effet la sur elle. il se retrouva alors à quelques centimètre d’elle, son visage près du sien et redécouvrait ce corps qui l’avait tant hanté. Il approcha son visage du sien et elle eu une bouffé de chaleur. Pourtant elle se recula, baissa les yeux, le visage de Tom la hantant :

- Non, je ne peux pas.

- Chloé je…

- Laisses moi, c’est trop… j’aimais Tom, et je l’aime encore.

Elle lui tourna les talons en direction du lycée, fuyant la réalité de ses sentiments. Elle ne pouvait pas renouer avec lui alors que l’image de Tom restait gravée en elle, sans vouloir s’effacer, mais son amour pour Lex, cela ne changerait jamais. Elle avait eu beau en aimer un autre, tout était toujours pareil même après tant de temps. Mais elle en vint à se demander lequel elle aimait le plus. L’un était partit définitivement et l’autre était imprenable…

Elle riait avec Clark, Lana et Pete. La soirée était parfaite. Chloé avait revue tant de personne qui ne l’avait pas oublié qu’elle en était aux anges.

- Dire que c’est notre dernière année ici, dit Pete.

- Il me tarde de vous voir à Métropolis ! dit Chloé

- Ne m’en parle même pas ! répliqua Clark.

La soirée fut rapide et bien vite ils se retrouvèrent tout quatre dans le parking, adossé aux 4X4 rouge de ce cher Clark. Il regardait le lycée, les bras croisé, la tête dans les nuages :

- Dites, vous vous voyez comment dans 10 ans ? demanda Clark nostalgique.

- Juge, dit Pete

- Je n’en sais rien, répondit Lana.

- Cela fait longtemps que je n’ai pas pensé à l’avenir, dit Chloé.

- Moi non plus finit Clark.

- Ce qui est sur, c’est que jamais je ne vous oublierais, ni vous ni ce lycée ainsi que toutes les épreuves que nous avons vécus ensemble, continuait Chloé.

- Trop de choses sont encrée ici pour qu’on les oublies, et je crois que jamais personne ne saura tout ce qu’on a pu faire pour eux, dit Clark.

- C’est le revers de la médaille, ont leur a sauvé la vie au péril de la notre, et ils n’en sauront jamais rien, dit Lana.

- Nous sommes les anciens combattants les amis, de fidèles défenseurs qui ont donné beaucoup d’eux même, continua Pete.

- Ouai, dirent Lana, Clark et Chloé dans un souffle.

Un silence prit place tandis que la lumières des étoiles illuminaient leurs visages. Ils restaient à contempler leur vie, leur adolescence, leur amitié. Chloé finit par briser ce silence d’un voix tremblante :

- Vous me manquez tellement.

Ils se tournèrent vers elle.

- J’ai une nouvelle vie et je souffre que vous n’en fassiez pas partit. Je sais j’ai déjà des amis, mais aucun avec qui je partage ce que j’ai pu partager avec vous. Tout est si différent là bas, je ne me reconnaît même plus. Il y a tant de choses sur lesquelles j’aimerais vos conseils, des choses que vous seul connaissez.

Ils comprirent tous qu’elle parlait clairement de Lex, mais aussi de leur présence qui lui manquait atrocement. Ils la prirent dans leurs bras et se promirent une amitié éternelle.



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Chapitre 18 : Le retour des héros.



Cela faisait près d’une semaine que Lex monopolisait son répondeur. Pourquoi chercher à renouer des liens alors qu’il était encore marié.

Elle regardait tranquillement la télévision et n’avait pas voulu sortir avec ses amis un samedi soir, il al croyait tous malade alors qu’elle faisait simplement un break.

Assise en tailleur, elle se remplissait se marshmallows devant ce bon vieux film dramatique mais tout aussi beau « un automne à New York ». elle se calait plus profondément dans la mollesse du canapé quand elle entendit sonner. Elle grogna mais finit par se lever. En short et muni de ses belle pantoufle rose made in Lana elle alla ouvrir. A peine la porte ouverte elle le vit encore et toujours lui. Il était sur le pas de sa porte, la cravate défaite, la chemise quelque peu débraillé, le regard vitreux et elle devait avouer qu’il puait l’alcool à 3Km. Il se tenait au mur, ayant du mal à rester debout.

- Lex mais qu’est ce que…

- Je suis plus avec elle, se mit il à crier. Ciao, bye, hasta la vista, je l’ai quitté.

- Quoi mais… disait Chloé complètement déboussolé.

- Je t’aime Chloé, que toi, pour toujours, continuait il à hurler dans le couloir, alors qu’il commençait à marcher en titubant, tu peux pas me laisser comme ça, je ferais tout pour toi tu entends ? TOUT !!!

- Lex, chut, tu va réveiller tout le monde.

Elle le retint avant qu’il ne tombe et passa son bras sur ses épaules, l’aidant à entrer dans son appartement. Il se laissa tomber sur le canapé, la tête en arrière alors que le monde tournait autour de lui. Elle se rua à la cuisine, prépara un aspirine et une bonne tasse de café. Elle s’assit à coté de lui et passa une main sur son visage brûlant.

- Lex, tu es complètement fou, pourquoi as tu fais tout ça ?

- Je t’aime Chloé, tu sais que c’est la vérité dis le que c’est la vérité, disait il sans arriver à se calmer.

- Oui allez chut… disait elle en caressant son visage. Bois ça.

Elle lui tendit la verre contenant l’aspirine qu’il bu d’un trait avant qu’elle ne lui confie le café. Il en but deux ou trois gorgé et s’approcha d’elle. Elle se maîtrisait mais commençais malgré elle à avoir peur. Elle ne savait pas jusqu’où pouvait aller un Lex complètement soul. Il approcha son visage du sien et l’embrassa fougueusement. Elle ne sentit pas une seconde le goût de l’alcool mais juste le sien. Même avec près de 3g d’alcool dans le sang, elle devait avouer qu’il embrassait toujours aussi bien. Toute la volonté du monde s’échappait d’elle et sans même le vouloir, elle se laissait submergée. Il la coucha sur le canapé de tout son poids tandis que ce baiser se faisait plus fort et entreprenant. Il passait une main sous son débardeur et ne retenait plus la fougue qui l’habitait. Il était libre de faire ce qu’il voulait sans plus aucune contrainte. Il pouvait enfin l’avoir à lui sans avoir à tromper quelqu’un. Il se frottait doucement contre elle tandis qu’elle se cambrait sous lui. Il quitta ses lèvres pour descendre dans son cou et c’est à ce moment là qu’elle reprit ses esprit. Elle savait parfaitement ce qu’aurait dit Gemma dans cette situation, qu’elle replongeait dans une histoire sans issue possible. elle le repoussa doucement pour ne pas qu’il s’énerve. Frustré, il grogna et se rassit :

- Quoi encore ? je croyais que le seule obstacle était effacé.

- Tu n’es pas en bon état Lex, on en reparlera demain.

- Si je vais très bien, dit il en prenant son poigné l’empêchant de se lever, et je ne veux que toi Chloé.

- Lex stop, se surprit elle à dire plus rageusement. Tu vas dormir et je te promets qu’on reparlera de tout cela demain.

Elle déposa un baiser protecteur sur son front et le recoucha, déposant la couverture qu’elle avait prise sur lui. Elle passa de nouveau une main sur sa joue, le calmant et finit par sortir du salon, éteignant la lumière.

Elle se coucha sur son lit et se força à faire le point sur la situation. Lex avait quitté sa femme pour elle et elle l’aimait. Après tout, pourquoi ne pas tenter ? après tout il lui avait dit qu’il l’aimait et tout serait différent désormais. Elle voulait y croire même si tout tentait à prouver que cela échouerait encore et encore. elle se sentait mal pour Alicia mais elle se sentait mieux, elle s’était libéré d’un poids et ce fut le sourire au lèvres, les pensées pleine d’espoir qu’elle s’endormit.



Elle se réveilla en sursaut quand elle entendit qu’on frappait à la porte. Elle se leva en vitesse sans prendre la peine de se soucier de sa tenue. Elle se rua sur la porte d’entrée et ouvrit. Elle fut persuadé que son cœur avait arrêté de battre. Sa main glissa de la poigné tandis qu’elle regardait la personne en face d’elle.

- Salut, dit il simplement d’une voix grave qu’elle lui reconnaissait à merveilles.

Elle essayait d’émettre un son mais rien ne venait. Lex lui avait il déjà fait cet effet là ? certainement pas. Sa mâchoire tremblait, l’obligeant à bégayer. Elle secoua la tête comme pour se réveiller et le voir encore et toujours devant sa porte. C’était bien lui, en chair et en os.

- Salut, parvint elle enfin à dire.

Sons long manteau noir ne lui donnait un air que plus ténébreux et elle le trouvait si beau.

- Je sais que je n’ai pas donné de nouvelle depuis longtemps mais il fallait que je réfléchisse.

- Euh oui… euh…

Elle n’arrivait pas à décollé les yeux de son visage qu’elle avait cru tant de foi ne plus jamais voir.

- Et je venais te dire que…

A ce moment là elle entendit qu’on remuait dans l’appartement. Elle était toujours sur le pas de la porte, celle ci grande ouverte et Lex s’assit sur le canapé, encore dans les brumes du sommeil. Il grogna et s’étira longuement. Chloé se retourna désespérément vers l’homme devant elle qui ne lui accorda plus un regard :

- D’accords.. dit il avait de disparaître.

Elle les regarda alternativement tous les deux. Mais que se passait il. Pourquoi d’un seul coup revenait ils tous les deux alors qu’elle leur avait couru après pendant si longtemps. D’un coté elle avait une drogue, une amour certes, mais incertain sur une longue durée. De l’autre, son avenir partait dans le couloir, attendant l’ascenseur. Elle ne chercha plus et sortit en courant, sans même se soucier de son mini short dans les couloir de son immeuble.

- Tom !

Comment avait il pu être aussi stupide. Dès son départ elle avait du se jeter dans ses bras se pensant enfin libre. Il s’en voulait d’être revenu mais avait au moins apaiser ses pensée en confirmant ses soupçons.

Elle le rattrapa avant qu’il n’entre dans la cage qui l’aurait mené loin d’elle t le retint par le bras, le retournant vers elle.

- Ce n’est pas ce que tu crois.

- Je ne suis pas stupide.

- Il était soul hier soir et il est venue chez moi car désormais nous sommes amis et rien de plus ! je te jure qu’il ne c’est rien passé, je n’ai eu personne depuis toi Tom.

- Et comment tu veux que je te crois ?

- Je sais que tu veux me croire, parce que tu es venue aujourd’hui.

Il ne pu la contredire. Il était venu, même s’il se le refusait il avait encore espoir et a vrai dire, il ne l’avait jamais perdu.

Ses yeux perdues dans les traits fins de son visage, dans ses yeux si sombre et pourtant si amoureux, elle voulait une seconde chance. Elle en vint à se demander ce qui lui prenait. La veuille elle ne pensait qu’a reprendre sa belle histoire avec Lex, et maintenant elle demandait celle avec Tom. Mais lequel aimait elle le plus dans le fond ? elle n’aurait pas su le dire. Mais elle voulait s’accrocher à Tom car elle savait qu’au fond, il était le plus sur.

- Si tu savais comme tu m’as manqué, tu ne peux même pas imaginer.

Il leva les yeux au ciel et décida de laisser parler ses sentiments :

- Si j’imagine.

Elle se pendit à son cou et il redécouvrit la douceur de ses baisers. Bien qu’il soit plus immense qu’elle, tout était parfait et elle avait l’impression de retrouver un trésor. Elle se sentait heureuse comme jamais et se demandait si cette plénitude n’était pas un signe. Elle se détacha enfin de lui pour le regarder encore et encore. il lui glissa doucement à l’oreille :

- Passes à mon appartement, dit il dans une vois qui se voulait sure d’elle mais pourtant brisée.

Elle fronça les sourcils et le laissa filer.



Elle entra dans son appartement pour voir Lex, assis sur le canapé faisant apparemment le point sur sa nuit. Il la vit entrer et se leva. Remettant le col de sa chemise en place et se rendait lentement compte qu’il venait de passer la nuit ivre, sur le canapé de Chloé. Il passa une main sur son crâne, confus et entrepris de parler :

- Je suis désolé pour… enfin…

- Ne t’en fais pas, ce n’est pas grave.

- Je ne me souviens pas vraiment de ce qui a pu se passer alors je m’excuse de ce qui a pu…

- Il ne c’est rien passé ne t’en fais pas tu m’as juste dis qu’Alicia et toi c’était finit.

Il toussota, ne sachant pas vraiment que répondre.

- En effet, c’était malsain.

- Pourquoi ?demanda elle étrangement naïve.

Il eu du mal à soutenir son regard et s’en surpris, lui, un Luthor. Il releva enfin la tête et dit simplement, comme si c’était une déclaration tout a fait banale :

- Parce que la seule personne que j’aime est devant moi.

Elle toussota et recula. Tout cela devenait impossible, il fallait qu’elle en éloigne un mais elle cherchait désespérément lequel.

- Lex je…

- Je sais que c’était Tom, et je sais aussi que tu as couru dans ses bras.

- Et ?

- Et je serais patient.

- Mais qui te dis que je reviendrais.

Le fait qu’il soit toujours si sur de lui l’avait toujours énervée elle devait l’avouer. Comment pouvait il prévoir qu’elle reviendrait. Pourquoi être patient alors qu’elle ne reviendrait sûrement jamais.

- Ca a toujours été au fond de nous Chloé, toi tout comme moi.

- C’est faux je… je t’ai déjà dis que je ne ressentais plus rien.

- Tu sais très bien que c’est faux.

Elle bouillonnait, comment pouvait il être aussi prétentieux, tout cela gâchait tellement son charme.

- Je sais mieux que toi ce qui est ! et pis arrêtes avec tes airs supérieur, tu n’es pas aussi irrésistible que tu te plais à le penser.

- Chloé ne t’énerves pas.

- Je m’énerves si je veux, tu n’as pas à me dire ce que je dois faire. tu veux encore me faire tomber dans un piège stupide, mais tu ne te rends pas compte que je ne suis pas comme toi !

- Oh si ma belle.

- Non moi je n’ai pas un cœur de pierre.

Il ne voulut pas le montrer mais cela l’atteint directement. Venant d’elle, cela faisait mal, plus qu’un autre. Son masque revint à la charge alors qu’il ne s’était pas manifesté depuis bien longtemps. Il prit un air dur qui lui allait pourtant si bien et répondit sans même penser au conséquences :

- J’ai appris à être ainsi Chloé, pour être fort et ne pas pleurer comme un faible dès que d’infimes épreuves se présentent à moi. Je pense que tu ne peux pas en dire autant.

Elle rageait et ses poings tremblaient. Comment pouvait il lui dire si froidement que tout ce qu’elle avait vécu n’était rien. Il n’avait pas idée de ce par quoi elle était passé et se prétendait plus fort et mieux qu’elle ! c’était inconcevable.

- Commet peux tu me dire ça si froidement ? j’avais espéré que tout ce temps que nous avons passé séparé, tu l’aurais mit à profit pour grandir, mais maintenant je me trouve bien stupide.

- Tu as raison, c’est vrai je n’ai peu être pas évolué dans le sens ou tu l’aurais voulu, mais le monde ne tourne pas autour de toi et tes désirs.

- Et c’est toi qui me dis ça ? toi qui a le monde à tes pieds et qui aime qu’il soit à tes ordres ! tu n’aimes pas que tes désirs soit des ordre peu être ? je n’ai jamais été assez bien pour toi, avoues le !

- C’est faux, c’est toi qui m’as toujours cru au dessus de tout alors que je me suis évertué à te garder loin de mon père.

- Pourquoi ? ton père m’adore ! alors ne le mets pas en cause dans cette affaire !

- Tu ne sais rien de ce qui a pu se passer à notre rupture.

- Alors explique moi ! je ne suis pas ignare !

- C’est trop…

- Quoi ? compliqué ? c’est drôle mais le contraire m’aurait étonné. La vérité c’est que ton père n’a jamais rien eu a voir dans cette affaire mais que tu voulait une excuse pour ne pas avoir le mauvais rôle dans l’histoire, je t’aimais et tu m’as laissé comme… comme si je n’étais rien !

- Mon père menaçait de te tuer si je ne te laissait pas car il voyait en toi une menace pour son nom et sa fortune. Je suis désolé de te contredire, toi qui a toujours raison mais je t’aimais aussi et je ne supportait pas l’idée qu’il t’arrives quelque chose par ma faute !

Elle recula de quelques pas, ne sachant plus vraiment ce qu’elle pouvait répondre à cette révélations trop vraie pour semblait suspecte. Elle sentait son cœur battre la chamade et être tiré entre les deux hommes qui peuplaient désormais sa vie. Elle essayait de chasser l’idée de sa tête qu’elle aimait encore Lex mais elle devait s’y faire, c’était toujours d’actualité. Tout ce qu’elle pu trouver pour fut très expéditif :

- Sors d’ici.

Il la fixa mais fit ce qu’elle demandait, le gentleman en lui ne pouvait se résigner à rester. Avant de sortir, il resta stoïque et la blessa une dernière fois :

- C’est drôle mais c’est ce à quoi je m’attendais, tu ne fais jamais face Chloé. Il faudra un jour apprendre que tu n’as 10 ans et enfin affronter les choses. Le courage n’est pas donné à tout le monde, mais avec du travail, même quelqu’un comme toi peut y parvenir.

Il ferma la porte, évitant de peu le verre qu’elle lui lançait en plein figure tandis que celui ci se brisa en mille morceaux et s’étala dans l’entrée.

Elle observait cette porte fermée se demandant si cette journée était irréelle ou si quelqu’un avait vraiment décidé de sa fin. Elle avait tant ragé qu’elle aurait rêvé de pouvoir l’étranglé et le voir la supplier de le pardonner. Elle finit par respirer longuement et essayer de calmer ses nerfs avant de ranger la panique qu’elle venait de mettre.



Elle se demandait encore si aller voir Tom était une bonne idée, mais elle devait changer d’air, la colère encore trop présente en elle. Elle frappa et le vit ouvrir la porte. La chemise quelque peu déboutonnée, un air froissé, les manches remontées, il était parfait et tout a fait à son goût. En temps normal elle lui aurait sauté dessus, mais elle n’était plus vraiment d’humeur. Elle entra simplement après qu’il l’ai invité à entrer. Elle s’affala sur le canapé et il vint s’asseoir à ses cotés. Il posa le verre qu’il avait en main sur la table et se rapprocha d’elle.

- Qu’est ce qu’il se passe ?

- Rien ne t’en fais pas.

- Chloé.

- Je te dis qu’il n’y a rien.

L’effort lui en coûtait beaucoup et il s’y reprit à deux fois, mais il réussit à parler de lui, de l’autre, de celui qu’il haïssait sans pour autant prononcer son nom :

- C’est à cause de lui.

Chloé comprit, sa voix trahissait son visage qui se voulait stoïque. Elle voulait se confier mais devait prendre sur elle et faire face comme un autre le lui avait conseiller :

- Non, non ce n’est pas à cause de lui, il n’a rien à voir la dedans.

- Chloé je… je me fiche des explications qu’il peut y avoir, je ne veux plus le voir chez toi.

- Je sais, je suis désolé, mais tu dois bien te douter que je ne m’attendais pas à te voir.

- Je ne veux plus que tu le vois.

- Ça je ne peux pas.

Il se rembrunit et se leva tandis qu’elle cachait son visage dans ses mains, espérant une fin à ce cauchemar.

- Il fait partit de ma vie Tom, il est là, et il ne peut pas sortir une foi de plus. Je peux te jurer qu’il n’y aura rien de plus mais je ne peux pas le faire sortir de ma vie, je suis désolé.

- Je ne veux pas paraître égoïste et te demander de faire un choix impossible, mais comprends moi, mets toi à ma place. Tu m’as…

Un silence prit place. Un silence pendant lequel ils se demandèrent tout deux si cette histoire avait un sens. Il était persuadé que Chloé aimait encore Lex et elle ne pensait qu’a lui.

- Chloé, je crois que j’ai fait une erreur en venant chez toi. Jamais rien ne serra pareil. J’ai vécu de beaux moment avec toi, et je ne cache pas que je t’ai aimé, mais je pense que retenté quelque chose, non. Je ne veux pas gâcher mes souvenirs en recommençant une histoire sans avenir et sans plus aucune raison d’être.

- Je pense aussi que c’est mieux ainsi. Je sais que je t’aime Tom, mais je ne sais pas si c’est au point de recommencer quelque chose.

Ils se sourirent sur cette nouvelle entente bien qu’étrange.



Elle se trouvait au café avec Gemma et Alexis, et leur avait raconté la situation du début à la fin. Gemma ne semblait pas surprise alors qu’Alexis avait de nouvelle envie de meurtre. Sa meilleure amie qui arborait désormais de beau cheveux bleus souriait, sachant que tout aurait finit ainsi de toute façon. Elle prit les devant pour ouvrir les yeux à Chloé une fois pour toute.

- Ce n’est pas sorcier Chloé, je ne vais pas aller par quatre chemin. En un tu retournes avec lui, vous vous mariez et avez beaucoup d’enfants, cette dernière solution n’étant pas très crédible. En deux, tu retournes avec lui, il tire son coup et te largues de nouveaux comme une moins que rien ou en trois tu l’oublies.

- Vois le bon coté des choses, dit Alexis. De tes deux héros, tu t’es déjà débarrassé d’un et le dernier est dispo, à toi de voir maintenant



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Chapitre 19 : Cœur de pierre



Lana et Clark était venue passé leur première semaine de vacances chez Chloé. C’était un calvaire mais elle s’efforçait de les supporter sans arrêt en train de se disputer. Pourquoi ? elle ne le savait pas vraiment. Elle s’était enfin décidée, toute cette histoire ne pouvait plus continuer. Elle ne voulait plus être loin de lui sans rien faire.

Elle se trouvait devant la porte de son appartement sans vraiment savoir ce qu’elle faisait là. Elle tortillait ses doigts et finit par appuyer sur la sonnette. Elle inspira profondément et le vit ouvrir. Comme toujours, il arborait une chemise détaché, un verre à la main. Il la fixa quelques secondes avant de se pousser de l’entrée, la laissant passer sans même prononcer un mot. Elle entra sans se faire prier et redécouvrit l’ambiance de cet appartement qu’elle connaissait déjà tant. D’une voix sinistre et coléreuse, il brisa le silence :

- Je peux savoir ce que tu fais là.

Sans plus lui porter attention, il se dirigea à son bureau ou il se servit un nouveau verre de whisky.

- Voilà, je venais te dire que… enfin que je suis désolé pour ce que je t’ais dit la dernière fois. J’ai conscience que c’était méchant et déplacé, et pas vraiment mérité, alors je viens simplement m’excuser.

- Tu sais Chloé, je crois que tu m’as ouvert les yeux.

- Pardon ? dit elle sans comprendre un seul mot.

- Tu avais raison sur toute la ligne, j’ai un cœur de pierre et je me crois bien au dessus des hommes. Je me suis rendu compte à quel point j’ai pu être pitoyable ces deux dernières années et je me demande comment mon père a pu me voir en face. Je me dégoûte et je compte changer, devenir l’égal d’un Luthor et enfin mérité mon nom. Donc je te dis merci de m’avoir ouvert les yeux.

Elle tremblait de tout son être, qu’avait elle fait de l’homme qu’elle aimait. Celui charmant qui était parvenue à lui dire qu’il l’aimait ? alors comme ça elle lui avait ouvert les yeux sur sa vraie nature. Elle jeta un coup d’œil dans l’appartement et vit, coincée dans le canapé ce qui ressemblait à un string rouge vif. Elle remarqua également une marque de rouge à lèvre sur sa chemise et se demanda à quel genre de monstre elle avait à faire. elle voulut reculer, et fuir en courant mais il se rapprocha rapidement d’elle, passant une main sur la courbe de ses hanches. Elle fut aussitôt paralysé, sans plus aucune volonté. Il embrassa l’arête de sa mâchoire, remontant à son oreille et lui murmura :

- Merci.

Il la plaqua plus violemment contre lui et l’embrassa. Elle découvrit un visage de Lex Luthor qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Il semblait sauvage et libre de faire ce qui lui chantait. Elle essaya de s’échapper de son emprise sans y parvenir, son cœur battant bien trop fort pour lui. Il l’embrassa avec plus de ferveur et la prit alors dans ses bras, la menant à sa chambre. Elle ne répondit plus de rien et finit par participer activement. Il ôta le tee-shirt qu’elle portait tandis qu’elle lui arrachait sa chemise bleu ciel. Il la coucha violemment sur le lit et prit place sur elle, enlevant docilement sa jupe, elle fit de même avec son pantalon. Elle suffoquait, elle en voulait plus et malgré elle, aimait ses geste brute et vif. Il était puissant et elle se surprenait à apprécier ses caresses parfois trop brutale. Elle le fit rouler sous elle et avec plus de fermeté, se frottait lentement contre lui. Elle sentait son désir à lui, aussi fort que le sien. Il al fit rouler de nouveau et cette fois ci il tombèrent du lit. Sans y donner aucune importance il continuèrent ce moment privilégié qui se transforma en lutte acharné, à celui qui exciterait le plus l’autre. Lex y mettait tout son talent et Chloé qui était désormais experte en la matière en faisait de même. Elle fut surprise de la force avec laquelle il finit par entrer en elle. Le mouvement ce va et vient se fit plus rapide, plus animal alors qu’il roulait l’un sur l’autre, cherchant à se dominer mutuellement.

A bout de souffle, l’extase passé, ils se séparèrent et restèrent quelques secondes couchés cotes à cotes. Elle voulut sentir le contact de sa peau mais dès qu’elle se retourna vers lui, il se leva, se dirigeant vers la douche. Il ne prit pas la peine de fermer la porte et lança à Chloé :

- Tu connais la sortie.

Elle resta quelques seconde bouche bée. Pour qui se prenait il ? elle avait envie de pleurer mais une toute autre sensation finit par s’emparer d’elle. sa rage décupla et elle entra dans la salle de bain.

- Je te demande pardon ?

- Il n’y a pas de quoi, répondit il arrogamment alors qu’il allumait les robinet de la baignoire.

- Je peux savoir pour qui tu te prends à me dire cela ?

- Je te l’ai dit Chloé, je n’ai plus de cœur. Tu me pensais ainsi, je le suis devenu, tu devrais être fière de toi.

- Je te pensais assez intelligent pour ne prendre une petite dispute au sérieux.

- Une petite dispute ? se surprit il à crier. Je t’ai offert mon cœur Chloé, ou du moins ce qu’il en restait et tu me l’a renvoyé à la figure. Je t’ai dit que je t’aimais et tu es partit !

- Tu étais encore marié ! que voulait tu que je fasse, que je débarque chez toi et jette ta femme dehors ?

Il s’approcha d’elle et elle se plaqua contre le mur alors que la peur montait doucement en elle. elle ne l’avait jamais vu dans un tel état. Il savait bien que si elle continuait il ne se ferait pas si doux plus longtemps. Elle seule avait le don de le mettre dans cet état il le savait. Il l’aimait encore et même s’il voulait se persuader du contraire, les nuits précédentes l’avait convaincu, il n’avait vu que son visage sur les femmes qui avaient partagé ses nuits.

- Tu sais que tu aurais pu me demander à n’importe quel moment de la quitter et je l’aurais fait.

- Je te l’ai demandé et tu n’as rien fait.

- Je nous pensais voué à l’échec.

- Parce que maintenant c’est différent ? lui demanda elle.

- Je ne sais pas.

- J’ai voulu m’interposer à ton mariage, tu ne peux pas imaginer à quel point, mais j’ai su que si je le faisais rien de bon n’en sortirai. Le soir ou je t’ais dis que je t’aimerais toujours, c’était la vérité, et tu n’as rien fait pour nous, alors ne me rejette pas la faute maintenant. C’est moi qui t’ai couru après pendant un an et j’en ai eu assez. Tu t’es amusé avec moi, à couché avec moi et a me laissé ensuite alors ne me fait pas la coupable ! tu n’en as pas le droit…

Il la coupa en plein milieu de sa tirade, ne pouvant s’empêcher de prendre possession de ses lèvres. Il voulait sentir ce contact qu’il aimait tant mais elle le repoussa :

- Je peux savoir ce que tu fais ?

- Je te demande si tu crois encore en moi.

Elle fronça les sourcils. Elle se demanda ce que cela pouvait bien signifier et il l’embrassa de nouveau. Nouveau refus et il se retira encore.

- Ca fait longtemps que j’ai cessé de croire en toi, ou même en nous, dit elle.

- Donnes moi une chance de te prouver le contraire.

- Pourquoi ?

- Parce que je le sais maintenant Chloé, je…

- Tu ?

Il ferma les yeux. Il priait intérieurement qu’elle ne le repousse pas encore il ne le supporterait pas. Il passa une main dans ses cheveux, la regardant tendrement. Il sourit faiblement et l’embrassa légèrement. Ses gestes se faisait plus doux et il lui murmura telle une promesse :

- Je t’aime.

Elle ne savait pas à quoi s’en tenir mais ses yeux s’embrumèrent et elle se jeta à son cou, l’embrassant avec plus d’amour que jamais avant de lui dire de vive voix :

- Je t’aime Lex, tu ne peux pas imaginer à quel point.

Quel avenir aurait il pu avoir ? elle n’en avait aucune idée, ce qu’elle savait c’est que jamais elle ne le laisserai plus partir.



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Epilogue.



Elle n’arrivait pas à y croire. Cela faisait des centaines de fois qu’elle le regardait et pourtant elle ne voulait pas croire cela possible. Certes ses études avaient touchés à leur fin, elle vivait avec Lex depuis près de six mois mais c’étaient trop tôt, beaucoup trop tôt… elle se laissa tomber contre la porte de la salle de bain, le visage dans les mains. Comment allait elle gérer tout cela ?

- Chloé ? tout va bien ? entendit elle.

- Oui Lex, ça va, répondit elle de l’autre coté de la porte.

Elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas maintenant. Elle déverrouilla la porte de la salle de bain, blême. Il la vit apparaître et prit peur.

- Tu est vraiment sure que tout va bien ? dit il en s’approchant d’elle. ça fait une heure que tu es enfermée la dedans.

- Oui ça va je… j’ai besoin de prendre l’air.

Elle se détourna de lui et enfila son manteau. Il ne la comprenait plus. Cela faisait d’ailleurs une semaine qu’il ne la comprenait plus. Elle ne lui parlait plus et s’endormait chaque soir, à l’autre coté du lit, le plus loin possible de lui. Les pires scénario défilaient dans sa tête. Il voulut la suivre mais elle le repoussa une autre fois et prit les clé de la Porsche.



Il tournait en rond. Elle avait quelqu’un d’autre il le savait mais ne voulait pas se l’avouer. Chloé avait plusieurs facettes qu’elle ne montrait qu’à très peu de gens, son père l’avait prévenu et malgré tout il n’avait rien écouté. Il marchait en long et en large, un verre de whisky à la main, cherchant à noyer sa colère. Il ne voulait pas la quitter pas après tout cela. Ils avaient mit bien trop de temps à construire quelque chose pour que tout s’effondre ainsi. Il jeta son verre qui alla s’écraser sur un mur trop blanc ou les traces du liquide ambre s’incrustèrent…



- Du calme Chloé, ce n’est pas la fin du monde, tentait Gemma qui semblait abasourdie.

- On a vu pire, reprenait Brian.

- Tu trouve toi qu’on a vu pire ? dit Alexis.

- T’es vraiment dans la…

Emma mit la main devant la bouche de Kyle avant qu’il ne sorte une bêtise plus grosse que lui. Chloé buvait nerveusement son café. Ses amis ne l’aidaient pas vraiment. Elle tentait de se calmer mais rien n’y faisait. Elle ne dormait plus depuis une semaine.

- Pourquoi tu as attendu pour nous en parler ? reprit Gemma

- Je ne sais pas, j’avais peur que vous me voyez différemment.

- Non mais tu es folle ? tu restes malgré tout blondinette ! sourit Brian.

- Qu’est ce que tu va faire ? demanda Kyle.

- Je n’en ai aucune idée.

- Lex est au courant ? demanda il de nouveau.

- Non. Je ne sais pas comment le lui dire sans qu’il prenne ses jambes à son coup.

- Comment peut tu dire cela de lui ? reprit Evan.

- Je sais pas, je n’ai plus les idée claire. Je suis perdue, je sais pas quoi faire ! j’avais vraiment tout prévu sauf ça !

- Ecoutes, le mieux c’est que tu lui parles ! on aura beau parlé tous les sept rien ne changera, vous êtes les seuls à pouvoir prendre une décision.



Elle rentra et posa son sac sur le canapé. Elle remarqua immédiatement le verre brisé au sol, ainsi que les marques de whisky encore sur le mur trop blanc. Il n’y avait aucun bruit dans tout l’appartement.

- Lex ?

Rien. Ou pouvait il bien être ? elle entra dans la chambre et le vit, assis sur le lit, face à la baie vitrée, contemplant Métropolis.

- Qu’est ce qui c’est passé dans le salon ? tu va bien ?

- Je ne sais pas ou on va Chloé.

Elle s’arrêta dans son ascension vers lui. Que voulait il dire ?

- Pardon ?

- Où tu étais ?

- Au café avec les autres pourquoi ?

- A une heure du matin ?

- C’est qui ces question ? je peux savoir ce que tu as se soir ?

- Et moi je veux savoir ce qui se passe, dit il en se levant.

Elle recula. Il semblait menaçant.

- Tu agis étrangement avec moi. Je ne te vois pas de la journée et le soir tu te couches directement. En fait je crois que je ne veux pas savoir. Je veux juste que…

- Mais de quoi tu parles ?

- Sors d’ici.

Elle ne comprenait rien. De quoi parlait il ? furieuse qu’il ose lui parler ainsi elle s’apprêtait à sortir quand elle se rendit compte qu’effectivement elle n’avait pas du être agréable à vivre cette semaine là. Elle revint sur ses pas. Il faisait face à cette ville qui était son terrain de chasse, son monde. Elle posa son menton sur son épaule sans qu’il ne réagisse. Elle s’autorisa à passer ses bras autour de lui. Elle sourit. Malgré tout il l’aimait…

- Lex, je veux que tu m’écoutes sans m’interrompre. Ce n’est pas vraiment facile à dire ni à entendre mais je vais essayer.

- Chloé je…

Elle se mit devant lui et posa un doigt sur sa bouche.

- Laisse moi parler. Voilà, ça ne fait pas longtemps que l’on est ensemble… enfin si mais… bref. On est passé par beaucoup de choses, plus que les couples normaux je pense et je veux que tu saches que je t’aime. Je sais que je te l’ai déjà dit mais se soir je veux que tu l’entende plus que jamais.

Il ne comprenait pas ou elle voulait en venir. Il était prêt à la jeter dehors quelques secondes plus tôt, persuadé qu’elle le trompait et maintenant il attendait avec impatience ce qu’elle voulait dire :

- Malgré tout ce qui nous est arrivé, on est là, ensemble et je veux croire que c’est parce que rien ne pourra nous séparer. Je… je suis enceinte.

Il devait s’avouer qu’il ne s’attendait pas vraiment à cela. Il pensait la quitter et elle lui avouait cela. Une réalité lui apparu. C’était elle ou personne d’autre. Il ne pouvait plus retourner en arrière s’il décidait de continuer mais comme elle l’avait dit, s’ils en étaient là, c’était bien pour quelque chose…

Elle le regardait réfléchir quelques instants et était prise d’une peur panique. Elle avait pensé à ne pas garder l’enfant ou le faire adopter mais elle ne savait plus ce qu’elle voulait. Il déciderait pour eux deux…

Il passa une main sur son visage et retira les mèches blonde qui le cachait. Il l’embrassa avec toute la passion qu’il pouvait y mettre. Il se sépara d’elle quelque secondes, la regardant dans les yeux :

- Alors il va falloir penser à devenir Mme Luthor…

Elle lui sourit de plus belle et ils se prirent dans les bras, se promettant une vie éternelle à deux.