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 Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)

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chloeblood
Padawan



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MessageSujet: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:23

Auteur : toujours moi je crois lol
Genre: Drame
Shipper: Chlex
Disclaimer: Ni l'univers et les personnages de smallville ne sont a moi, ainsi que les idée tirée du livre "Hell" de Lolita Pile
Note: C'est un livre qui m'a tenu à coeur ainsi que les chanson qui s'y reporte
Note 2: Chanson => "Protect me"/ "Every me, every you" de Placebo, "Welcome to my life" de Simple Plan
Note 3: Chaque titre de chapitre sont les paroles de la chanson de Saez, je ne sais plus comment elle s'appelle sorry


____________________________________________________________________________



Chapitre 1 : Usé par l’ironie qui tua ma jeunesse


- Je ne suis pas une pute.
- Alors comment tu appelles une fille qui couche avec tous les hommes qu’elle rencontre ? lui hurla sa mère.
Elle tourna les talons à sa mère et s’empara d’un de ses manteaux accrochés dans l’entrée. Elle allait passer la porte quand sa mère revint à la charge :
- C’est ça, va te saouler, il n’y a que ça que tu sache faire.
Elle passa la porte et la referma brusquement derrière elle. Elle s’y adossa et sortit de son sac Gucci une paquet de cigarette avant d’en allumer une. Ses cheveux blonds, long et fins, tombaient en dégradé sur son visage en une cascade d’or. Elle referma son sac et tandis la main pour un taxi. Elle ? conduire ? elle avait autre chose à faire. Une fin larme perla de ses yeux. Elle s’empressa de la faire disparaître, les larmes c’étaient pour les faibles.
Elle entra dans le taxi. Elle regardait le vie au dehors défiler et au travers de cette vitre tout lui semblait lointain, elle n’avait l’espace de quelques instants, plus un seul problème. Elle tirait nerveusement des bouffées de fumée.
Elle s’appelait Chloé et avait toujours voué une haine pour ce prénom. Elle faisait partie de ces filles jet-seteuse qui passaient leur soirée à faire la fête et à chercher une homme pour passer la nuit. Travailler ? elle était trop bien pour cela, elle trouverait certainement un bon mari naïf à souhait qui le ferait à sa place tandis qu’elle se taperait la moitié des mâles de Métropolis.
Elle passa une main dans ses cheveux qu’elle lissa machinalement. Elle remit du gloss à ses lèvres et prit un air dégagé. L’art de l’apparence, c’était un travail ça, une tâche à laquelle elle y mettait tout son talent chaque jour. Sembler belle et en pleine forme. Avoir le teint frais et les yeux vif le lendemain d’une cuite, ça elle savait faire. Sourire à tout va, se forcer à rire, se faire de nouveau amis tous plus désabusé et fourbe, elle était reine en la matière. Voila ce qu’était sa vie, un enchaînement de déception, de désillusions et d’apparence.
Certes à dix huit ans, les gens normaux ne rêve pas d’être si tôt brisé par la vie. Personne ne souhaite savoir à un si jeune âge que de belle illusions telle que l’amour, l’amitié, la fidélité, n’existe que dans les films. Le monde est une jungle où il faut constamment être en alerte pour survivre au milieu des prédateurs. Elle l’avait appris à ses dépends.
Elle regardait ce monde extérieur et en venait parfois à envier ces gens simple, sans trop d’argent. Il avait au moins le plaisir d’avoir envie… elle n’avait jamais eu le temps de désirer quoi que se soit. Tout lui était toujours tombé dans la main sans qu’elle n’ai rien à donner en échange. Elle ne connaissait pas le prix des choses, la valeur d’un quelconque sentiments et regardait ces gens faire leur vie, telle de petites abeilles besogneuses.

Le taxi se stoppa et elle remarqua alors qu’elle venait d’arriver. Il faisait nuit et l’entrée du Club Zéro scintillait de mille feux. Elle paya le chauffeur et sortit enfin du véhicule. Du haut de ses talons, elle passa devant toute la foule qui hurlait pour entrer et donna un billet au videur. Elle entra sans le moindre problème tandis qu’elle entendait les petits gens se disputer au dehors.
Le coin VIP l’attendait bras ouvert. Elle monta les marches qui menait à son monde. Elle entra dans le petit carré privé et vit alors les filles qui l’attendait. « Les filles » désignation commune de ce qui était sensé représenter ses amies. Dans ce monde, c’était dans le fond plus des connaissance qu’autre chose. En toute honnêteté il fallait bien avouer qu’elle n’en avait rien à faire d’elles, elles ne lui servaient au fond qu’à ne pas sortir toute seule. La vérité c’est qu’elle était tout simplement seule. C’était bien connu, les gens hors-normes, riches ou plus intelligent que la normale sont seul, incompris et persécuté. Personne ne s’attaquait directement à elle, car son argent rendait la tâche difficile, mais tout le monde rêvait de la faire tomber.
Elle prit donc place au milieu des filles qui ne tardèrent pas à lui offrir un verre. Ses yeux se reportèrent, tel un appel silencieux, vers les sachets et les lignes de poudre parallèles sur la table de verre. Ce n’était pas vraiment discret, mais payer le silence des videurs, c’était toujours utile. En moins de deux, quelques lignes disparurent et elle s’essuya instinctivement le nez, se débarrassant des résidu. La musique était bien plus violente qu’entraînante.
- Chlo, regarde il y a Kévin, lui dit Tamara.
Chlo, c’était ainsi qu’elle s’était rebaptisé, et malheur à celui qui oserait dire Chloé. Elle se retourna lentement, le regard dans le vide, un peu flou et elle le vit danser en compagnie de plusieurs pouffiasse. Qu’en avait elle à faire ? il n’avait été l’affaire que d’une semaine, certes plus que les autres, mais il n’avait plus vraiment d’importance. Elle se tourna de nouveau vers les autres et s’empara d’un verre de Vodka qui l’appelait, seule sur cette grande table. Elle le vida d’un trait. Le temps n’avait soudainement plus d’importance, les insultes de sa mère était bien loin, son horreur de la vie n’avait plus aucun intérêt. Elle continua à vider les verre ainsi sans se rendre compte que tout lui montait à la tête. Elle tenta de se lever une première fois mais retomba sur la banquette. Elle secoua la tête et retenta. Elle se leva enfin, et, s’accrochant comme elle pouvait au mur et aux gens l’entourant, elle se dirigeait vers les toilettes. Elle ne marchait bien plus droit et la nausée lui prenait.
Elle finit par trébucher et s’accrocha à la première personne venue. Ses cheveux blonds lui couvrirent le visage, se collant atrocement à son gloss. Elle se releva lentement et eu à peine le temps de voir deux yeux bleu qui la dévisageait. Un homme en costume, une chemise ouverte, mal rasé, un parfum fort et attirant. Elle entendit un léger ‘Ca va ?’ et elle le repoussa sans prendre la peine de répondre tandis qu’elle entrait dans les toilettes. Elle n’eu pas le temps de se ruer dans le plus proche qu’elle régurgitait déjà tout dans un des lavabos. Elle sentait ses yeux sortir de leur orbites, sa tête imploser tandis qu’elle était penchée. Elle adorait vraiment ces soirées ! se prendre une cuite monumentale, tout vomir après, alors que s’ensuit le mal de tête, les vertiges… les ennuis.
Elle releva lentement les yeux et se fixa longuement dans le miroir devant elle. Que pouvait elle y voir ? une fille maigre à n’en plus pouvoir, des cernes marqué, des yeux désabusé, un maquillage cependant parfait qui ne laissait rien deviné de ses six soirs de fête pas semaine. Elle pouvait deviner l’usure de ces dix huit ans de vie sans intérêt, sans attache aucune. Elle ne vivait pas, elle traînait lourdement son existence derrière elle et plongeait toujours plus. Elle se rinça longuement la bouche et sortit de la pièce toujours titubante. Elle revint dans cette salle ou la fumée se faisait plus dense et les corps toujours plus fiévreux. Elle s’assit de nouveau près des filles et en vit déjà trois en bonne compagnie. Elle décida que se soir là, elle ne serait pas seule. Elle n’avait trouvé que les bonheur de l’amour charnel pour enfin oublier le monde en décomposition dans lequel elle vivait.
Elle entra alors dans la fosse, cherchant des yeux sa future proie. Tous ces corps, serrés les un contre les autres, cette sueur immonde, cette chaleur affreuse, cette musique violente, il n’y avait que cela pour vous changer les idées. Elle se mit à danser au rythmé effréné des corps autour d’elle. Elle ferma les yeux et se laissa aller à l’ambiance. Elle ne tarda pas à sentir une main sur son ventre, un homme s’agiter dans son dos. Elle laissa sa tête reposer en arrière et se retourna enfin vers son danseur entreprenant. Des cheveux blonds, tombant en boucles sur un visage d’ange, des yeux parfaitement bleu, elle lui sourit et se laissa aller à danser de manière plus provocatrice. Encore un naïf qui allait lui demander son numéro de téléphone, encore un qu’elle devrait envoyer balader tandis que sa réputation se forgerait un peu plus. Il l’attira à lui et prit sauvagement possession de ses lèvres. Elle répondit sans perdre de temps, la nuit allait être longue…

Elle sortit lentement du lit sans faire le moindre bruit. Sa tête lui était douloureuse, ainsi que tout ses membres. Elle s’empara de son sac et fila en vitesse de cette chambre d’hôtel hors de prix. Elle remit ses cheveux en vrac et passa ses doigts sous ses yeux, effaçant le maquillage qui avait du coulé en abondance. Elle regarda sa montre. Un déjeuner des plus fastidieux avec ses parents l’attendait. Elle sortit du bâtiment en toute hâte.

Ses talons claquaient sur le sol, elle sortit en vitesse un petit miroir ovale de son sac, vérifiant l’étendu des dégâts et prit un air dégagé. Elle dispersa ses cheveux en arrière et d’un pas plus sur, elle entra dans le restaurant. Elle ne tarda pas à voir ses parents assit à une table, habillé comme d’habitude, comme s’il allaient à un défilé de mode. Ce qu’elle n’aimait pas ses vieux qui se pavanaient à longueur de journée, narguant les autres. A cet âge là, c’était les commérages, c’était à celui qui a une plus belle voiture que l’autre, c’était à celui qui avait une Ferrari qui brillait plus. Pas une Ferrari que le pauvre commençant avait travaillé toute sa vie pour acheter et peinait désormais à entretenir, non chaque jour une voiture différente pour faire vivre le mythe et perdurer la légende du bourge plein de pognon. Bref elle s’assit face à ses deux parents, ou du moins ces deux géniteurs, car parents était un bien grand mot.
Sa mère la regardait d’un mauvais œil, elle n’était pas rentrée une fois de plus. Son père ne savait rien de ses sorties nocturnes, il valait mieux pour lui. Elle remarqua qu’il avaient prit la peine de commander pour elle. Comment avait ils choisi alors qu’elle n’aimait rien ? il n’y avait pas plus simple. Le mode d’emploi pour ces gens là était de prendre la carte et de voir quel menu comportait le plus de chiffre, l’affaire était faite !
Elle se trouva alors devant un met copieux qui ne la tentait pas plus que cela. Comment manger après une soirée pareille ?
- Bon Chloé, il faudrait sincèrement penser à reprendre les cours, ce n’est pas en flânant chez Dior ou Gucci que tu apprendra quelque chose.
Chaque fois qu’il la voyait, il ne pouvait pas s’empêcher de lui resservir le même discours, cela en devenait navrant. Parce qu’il croyait vraiment qu’elle allait faire de sa vie un enfer en se mettant au travail ? son seul vrai job serait de se faire belle pour trouver le bon pigeon avec les poches pleines à craquer qui la laisserait faire ce qu’elle voulait.
Ton père ne veut que ton bien chérie, dit sa mère avec insistance.
- Les jeunes sont tellement fainéant aujourd’hui, rajouta il.
- Et puis si tu ne reprend pas les cours, ne prendrons nous les mesures nécessaires, dit elle plus fermement.
Sa mère pouvait parfois être d’un chiant ! ce n’était pas permis d’être acariâtre à ce point.
- Genre ? demanda Chloé agressivement.
- Nous ne financerons plus tes petits excès.
- Bonne idée maman , et j’en viendrais à faire le tapin pour me payer ce que je veux ! La au moins tu pourras être sure que tu auras ce dont tu as toujours rêvé, tout le monde connaîtra le nom des Sullivan.
Elle vit dans les yeux de sa mère qu’elle retenait une bonne gifle, mais vous comprenez, dans un restaurant pareil, il ne fallait pas de scandale, elle se serait bien vite retrouvé dans les journaux à scandale le lendemain. Chloé ne pu retenir un sourire. A ses parents voulait qu’elle devienne manipulatrice, et bien ils le lui avaient enseigné, à leurs dépends. Elle repoussa son assiette qu’elle n’avait quasiment pas touché et sortit une cigarette de son sac.
- Tu devrais manger, tu ne va pas tarde à nous faire des crises.
- Je n’ai pas faim, dit elle en tirant une bouffée de fumée.
Ses parents se mirent à parler de choses et d’autres sans plus faire attention à elle. Elle replongea dans ce tourbillon de solitude, être là mais ne pas exister. Elle regardait vaguement ce qui l’entourait, faisait état de la pièce et le remarqua. Il était assis au bar devant ce qui lui semblait être une margarita. Le même homme que la veuille sur qui elle était malencontreusement tombée. Un costume tout aussi noir, une chemise pourpre, des lunettes de soleil, toujours mal rasé et des cheveux très court. Il ne devait pas être bien plus vieux qu’elle. Elle le regarda porter son verre à ses lèvres. Pourquoi le regardait elle ? elle n’en savait absolument rien. Probablement représentait il l’élément le plus intéressant dans la salle. Il tourna les yeux vers elle et elle sortit de sa torpeur, ainsi que de sa contemplation. Elle écrasa se cigarette :
- Désolé, mais je dois passer chez Tamara, alors à plus tard.
Elle ne laissa pas ses parents lui répondre et sortit du restaurant. Elle ne leur disait jamais ‘a se soir’, ou bien ‘a dans deux heures’ car elle ne savait tout simplement pas ce qu’elle ferait. Elle ne planifiait jamais rien, prenant ce qui lui tombait sous la main. Elle passait quelques fois plus de deux ou trois jours sans les voir. qu’en avaient ils à faire ? pas grand choses. Une fois dans l’avenue, elle sortit son portable et demanda à une des filles de la rejoindre, elle avait toujours détester faire du shopping toute seule. Elle vit l’enseigne Prada et entra dans le magasin.
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chloeblood
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:30

Chapitre 2 : Usé par les regrets d’avoir fuit la beauté…

Elle se trouvait au café avec Tamara et Lana. Un après midi à martyriser les compte en banque c’est épuisant. Chloé se trouvait devant son café crème et ne participait que très peu à la conversation en cour, si passionnante soit elle. Elle tirait sans relâche sur sa cigarette, priant que le nuit tombe au plus vite. C’était le seul moment de la journée ou elle se sentait vraiment vivante. C’était une sorte de cendrillon de l’obscurité, une belle au bois dormant de la nuit.
- En parlant de salaud, tu as appris pour Angelina ?
Chloé sortit de sa torpeur quand elle remarqua qu’on s’adressait à elle. Elle prit un air dégagé et regarda son ami, lui faisait signe de continuer.
- Quoi ? tu ne sais pas que Melle tous les mecs m’idolâtre c’est fait prendre pour la potiche de service ?
Et voilà l’art et la manière de la médisance. C’était un travail à temps plein pour les milliardaire qui n’avait autre chose à faire que de raconter les potins les plus récents. Quoi de plus amusants que de dire du mal des gens ? après tout se faire tomber les uns les autres n’est ce pas le but de toutes vies ?
- Non, mas vie ne tourne pas autour d’elle.
- Elle était avec ce type là, comment il s’appelle déjà ? il a un nom bizarre.
- Qui ? demanda Chloé, toujours sans intérêt.
- Tu sais, celui qui a laissé Samara toute seule attachée au lit après leur petite séance de strip-tease sado privé, continua elle.
- Lex, répondit Lana.
Chloé sourit. Elle avait eu vent de cette histoire, et d’ailleurs qui ne la connaissait pas. La fille d’un riche patron d’entreprise retrouvée attaché à un lit en petite tenue, c’était plus qu’hilarant. Elle avait toujours voulut connaître ce fameux Don Juan qui faisait tomber les fille de la haute société comme des mouches pour ensuite jouer les salauds de bas étage. Dans le fond, il semblait comme elle. Chloé se retourna vers Lana :
- Tu l’as connu toi non ?
- Une soirée, c’est un pervers et un salopard.
- Je vois, mauvais souvenir, continua Tamara, enfin bon tout cela pour dire que cette chère Angelina nous a fait un petit strip-tease de son cru, dans le noir pensant qu’il n’y avait que ce charmant monsieur, une fois la lumière allumée, elle s’est rendue compte que toute une foule bienveillante l’observait d’un œil très… masculin, les pantalon très serrés au niveau de l’entre jambe si tu suis le court de ma pensée.
- Génial ! esclaffa Chloé.
- Ouai, pas pour elle apparemment, reprit elle, ses parents l’on vu d’un très mauvais œil, mais ce Lex semble aussi intouchable qu’elle… avant.
Chloé écrasa sa cigarette et but son café.

Elle entraient toutes trois, et tout le monde leur faisaient place. Elle traversait la foule tel le passage de la mer rouge. En talons aiguilles, les yeux maquillé, l’attitude provocatrice, l’œil à l’affût, drogue, cigarette et argent en poche, le monde était à elles. Elle prirent place dans le même coin que chaque soir. Ici c’était la seconde boite la plus réputé de Métropolis. Le Zoo, il portait bien son nom, c’était une vraiment jungle ou chaque animal criait plus fort que l’autre pour se faire entendre. Chloé ne tarda pas à commander ses fabuleuses tequilas. Assises sur les banquette de cuir pourpre, elle sortirent chacune leur remontant pour la soirée. Chloé posa sur la table quelque cachet bleu et regarda les filles poser leur sachet ou leur joint déjà finement roulés. Trois garçons de leur âge prirent place avec eux. Chloé les regardait successivement, elle ne se lasserais jamais d’eux.
Kévin, dernier ex à ce jour. Resté une semaine avec et cassure dans un restaurant de luxe alors qu’il lui offrait un merveilleux cadeau de Saint Valentin. Lui en voulait il ? bien sur que non ! tous les coups étaient permis entre eux.
Yann, premier coup à l’âge de treize ans. Il en avait deux de plus qu’elle et avait couché ensemble à la suite d’une soirée d’anniversaire.
Anthony, ex de Lana, et de ce fait aucune envie d’y toucher. Première raison, chacun gardait ses ex, elle ne se les échangeait pas, cela sonnait trop ‘échangiste’ bien que les richissime fils à papa débauché aimant la fête étaient devenu des perles rares, et de deux, Lana avait des goût de bas étage en matière d’hommes, de ce fait, ne pas touché à ses ex conquête.
Tous riaient plus fort encore. Chloé, entre Kévin et Lana prit deux cachet rond tandis qu’elle finit d’un trait son énième tequila. Elle senti Kévin passer une main dans son dos, caressant doucement sa peau satinée sous son débardeur. Dans les vertiges de l’alcool et de la drogue, elle se mit à califourchon sur lui et commença langoureusement à l’embrasser. Les gens, trop défoncées autour d’eux pour s’en rendre compte, commençaient à faire de même. La coin VIP étaient en hauteur, personne ne les voyaient, mais tout le monde savaient ce qu’il se passait.
Chloé retira avec sauvagerie de tee-shirt de Kévin qu’elle fit voler au dessus de la rampe tandis qu’il s’échouait un étage plus bas sur la foule déchaînée. Il passa une main dans ses cheveux tandis que l’autre se frayait un chemin dans son jean bien trop serré qu’il prit la peine de déboutonner. Elle ne pu retenir un gémissement et se plaqua plus fort contre lui. Elle se frottant alors lentement au creux de lui, sentant son désir s’accroître tandis qu’elle faisait tout pour le mettre dans un état de non retour. Elle laissait ses mains parcourir librement son torse, lui arrachant quelque grognement de plaisir. Tandis qu’elle l’embrassait toujours, il s’empara de deux verres présents sur la table, et prit quelques cachets. Il les porta à sa bouche avant de lui faire vider le contenu du verre comme à un enfant. il en fit de même et jeta les verre plus loin. Il recommença son exploration.
C’était la goutte qui faisait déborder le vase. Elle sentit une vague remonter violemment en elle tandis qu’elle sentait que le dernier verre passait mal. Malgré sa vision trouble, elle se leva, reboutonnant à moitié son jean et elle dévala les marche, accroché lamentablement à la rampe. Elle bouscula un des videurs et sentit l’air frais pénétrer ses poumons. Elle se retrouva sur la parking de la boite. Elle s’adossa au mur et sentit de nouveau cette vague qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle se pencha et régurgita une fois de plus chaque goutte de trop. Elle tenait tant bien que mal ses cheveux et les spasmes ne faisaient qu’empirer. Elle sentait ses jambe trembler et ne plus supporter son poids pourtant si dérisoire. La musique était forte, les paroles lui parvenait sans qu’elle ne fasse attention au sens de celles ci.

Do you ever feel like breaking down ?
t'es tu déjà senti fondre en larme?
Do you ever feel out of place ?
t'es tu déjà senti en trop?
Like somehow you just don't belong And no one understands you ?
comme si tu n'y appartenait pas et que personne ne te comprend
Do you ever wanna run away ?
As-tu déjà eu envie de t'enfuir?
Do you lock yourself in your room
Est-ce que tu t'enfermes dans ta chambre
With the radio on turned up so loud
Avec la radio allumée tellement fort
And no one hears you screaming
que personne ne t'entend crier?


No you don't know what it's like
non tu ne sais pas ce que c'est
When nothing feels alright
quand rien n’à l'air d'aller
You don't know what it's like to be like me...
tu ne sais pas ce que c'est d'être comme moi


To be hurt, to feel lost
d'etre blessé, de se sentir perdu
To be left out in the dark
d'etre laisser dans le noir
To be kicked when you're down
d'etre frappé quand tu es affaibli
To feel like you've been pushed around
se sentir comme si tout le monde te poussais
To be on the edge of breaking down
d'etre sur le point de la dépression
And no one's there to save you
et personne n'est la pour te sauver
No you don't know what it's like
non tu ne sais pas ce que c'est
Welcome to my life
bienvenu dans ma vie

Elle tenta de se relever mais une nouvelle vague de sensation forte la fit de nouveau vomir. Elle s’adossait au mur, les mains s’appuyant sur les genoux. Ce même mal de tête l’envahit comme toujours. Elle voulait pleurer mais n’y parvenait pas. C’était un de ces moments ou si la mort l’avait emporté, elle ne l’en aurait pas blâmé. Elle se serait simplement laissé allé à fermer les yeux et se sentir transporter, mais jamais elle ne venait lui annoncer son dernier souffle. Courbée, brisé par la vie, usé par les mensonges, désabusé par les apparences, désillusionnée, elle restait là, à la lumière de l’entrée de cette boite, la musiqué résonnant dans ses oreilles.

Do you wanna be somebody else ?
veux tu etre quelqu'un d'autre?
Are you sick of feeling so left out ?
es tu tanné de te sentir rejeter?
Are you desperate to find something more
es tu desesperé de trouver quelque chose de plus
Before your life is over ?
avant que ta vie soit fini
Are you stuck inside a world you hate ?
es tu pris dans un monde que tu deteste
Are you sick of everyone around ?
es tu tanné de tout le monde autour
With the big fake smiles
avec leur faux gros sourir
And stupid lies
et leur stupid mensonge
While deep inside your bleeding
qui te garde saignant à l'interieur

No you don't know what it's like
non tu ne sais pas ce que c'est
When nothing feels alright
quand rien n’à l'air d'aller
You don't know what it's like to be like me...
tu ne sais pas ce que c'est d'être comme moi


To be hurt, to feel lost
d'etre blessé, de se sentir perdu
To be left out in the dark
d'etre laisser dans le noir
To be kicked when you're down
d'etre frappé quand tu es affaibli
To feel like you've been pushed around
se sentir comme si tout le monde te poussais
To be on the edge of breaking down
d'etre sur le point de la dépression
And no one's there to save you
et personne n'est la pour te sauver
No you don't know what it's like
non tu ne sais pas ce que c'est
Welcome to my life
bienvenu dans ma vie

Elle vomit de nouveau, son corps de s’arrêtait plus, la nausée ne la quittait pas. Elle aurait eu un revolver dans la main, elle n’aurait pas hésité. L’alcool, la drogue, tout ce que l’on trouve nous élève au dessus du monde qui nous semble alors si futile pendant un petit moment, mais la chute n’en est que plus douloureuse. La mal-être est vite décuplé et ce sentiment nous prend au tripes, ce vide immense ne nous quitte plus. Voilà à quoi elle était accro, à ce néant qui prenait place en elle. elle s’était sentie volé et désormais ses ailes se déchirait. Puis plus rien, le vide, le trou noir. Une tapette s’abattant sur une mouche, une balle atteignant le cœur, la foudre touchant un arbre, la voiture percutant ce dernier. Le néant. Une page blanche, un nouveau départ dans cette douleurs innommable. Une larme perla enfin de ses yeux. elle toucha le sol sans même avoir tracé un quelconque chemin sur sa joue. Elle lui était étrangère et n’avait pas voulu de ce contact avec une personne si désabusé plus que quelques secondes. Elle s’échoua bien trop vite sur le sol, abreuvant la terre de ses souffrances.
Elle se releva enfin, lasse. Elle reprit le peu de prestance qui lui restait et se dirigea vers sa voiture. Assez pour se soir, elle n’en voulait plus. Elle allait simplement se coucher, fermer les yeux sur cette soirée et cauchemarder encore et toujours.


Elle se couvrait de sa couette. Les yeux grand ouvert, fixant le plafond parfaitement blanc, elle n’arrivait pas à dormir. Elle avait croisé ses parents dans le salon et avait deviné le soulagement dans les yeux de sa mère à la voir rentrer de bonne heure. C’était un bon point, elle l’aurait maintenant dans la poche. Elle avait du penser que sa fille chérie avait fait un effort pour elle et deviendrait dans las jours avenir plus adorable que jamais. Pour qui avait elle fait cela ? pour sa mère ? pour elle même ? a vrai dire pour personne. Elle s’était juste sentie plus fatiguée que d’ordinaire, il n’y avait pas plus sorcier que cela.
Ses paupières se faisaient lourdes mais ne voulaient pas se fermer. Elle se trouvai bien seule se soir, regardant cette nuit étoilée de par le velux au dessus de son lit. Elle redécouvrait chaque constellation que lui avait apprit Kévin une fois près de la piscine, couché sur le sol froid dans les bras l’un de l’autre. Ce fut le seul moment de répit qu’elle ai eu. Des secondes durant lesquelles aucune pensée ne l’avaient envahies. Pourtant si parfaite que fut cette soirée, une vérité l’avait frappé, elle ne l’aimait pas.
Elle était passé par tant de chose pour quoi ? se retrouver seule dans cette chambre, le cerveau implosant lentement. Ses mains se crispaient sur le tissu qui la recouvrait. Elle n’avait jamais aimé. L’amour n’existait plus dans ce monde fondé sur le dieu paraître. Plus rien n’avait de valeur, les gens de morale étaient en vois de disparition, si ce n’était pas déjà fait.
Il n’y avait que ces minutes, avant le sommeil durant lesquelles elle était elle. Elle se sentait Chloé, elle ne pensait plus à ce qui l’entourait mais appréciait de découvrir celle qu’elle était vraiment et qu’elle connaissait à peine. Certes elle avait eu le loisir d’être elle durant son enfance mais les apparences avait prit le pas sur sa vrai nature. Un jour elle avait été elle, mais le passé n’était plus, elle devrait maintenant garder et conserver à jamais cette image d’elle.
Elle se tourna pour la énième fois et tenta de fermer les yeux. Durant ces moments de lucidité, elle se détestait, elle sentait toutes ces mains sur elle, elle sentait couler sur elle la sueur, la fièvre de l’union des corps, elle entendait les cris qu’elle poussait, elle sentait ses doigts dans ses cheveux bien trop humide, elle sentait son corps impur et sale. Elle se retournait encore, tentant d’effacer ces image de sa mémoire. Elle humait l’odeur de la luxure, elle voulait vomir ces soirée passées à découcher, elle voulait arracher ces main se glissant dans son pantalon, elle voulait arracher ces langues trop baladeuses.
Elle se leva violemment, repoussant dans l’élan la couette. Elle fit quelques cent pas dans sa chambre, secouant la tête, voulant effacer les images obscènes qui défilaient sans relâche. Elle attrapa son sac et alluma un joint qu’elle trouva dans celui ci. Il n’y avait donc que cela pour qu’elle oublies ce qu’elle était. Elle ferma les yeux et se coucha enfin, tirant toujours des bouffées de liberté. Les images finirent pas se disperser et elle écrasa ce qu’il restait de son échappatoire tout en fermant les yeux.
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:38

Chapitre 3 : Usé par l’avenir, usé par un meilleur qui ressemble au pire, et oui ce fait mal au cœur

Elle sentit le soleil atteindre ses paupières. Elle se retourna plusieurs fois dans la mollesse de son lit. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux, n’ayant aucune envie d’affronter une nouvelle journée. Elle finit par s’asseoir, encore sous la couette. Elle se frotta longuement les yeux, toujours aussi gonflés de bonne heure, et ébouriffa ses cheveux d’une main. Elle posa deux pied à terre, encore assise dans son précieux matelas. Elle appuya ses coudes sur ses jambes et laissa sa tête choir dans ses mains. Les jours se suivent et se ressemblent… elle avait presque envie de reprendre les cours pour éviter la monotonie de ses journée à acheter des vêtement hors de prix. Dans le fond, c’était lamentable de se dire que seule sa carte bancaire faisait office de consolation.
Dans un effort sur-humain, elle se leva et parcouru la chambre, si dirigeant vers sa salle de bain. Elle y pénétra et resta interdite devant le miroir. Elle détestait voir son image, les matins encore plus. Les yeux cernée, le maquillage ayant coulé, les joues creuses, ses cheveux tombant sur son visage, elle avait un teint cadavérique. Elle se démaquilla longuement avant de se passer du fond de teint, se donnant l’air plus vivante. Elle s’habilla et descendit les marches qui la menèrent à la salle à manger où elle découvrit ses parents devant ce qui ressemblait à un petit déjeuner. Son père, les lunettes sur le nez, le journal en main lisant sûrement les actions. Sa mère elle tenait sa tasse de thé, cela sonnait très british, imperturbable dans sa lecture de Vogue.
Elle mâchouilla ce qui ressemblait à un bonjour et s’empara d’un bol qu’elle remplit de café. Rien de meilleur après une soirée si agité. Sa mère finit par lever les yeux sur elle, un sourire rayonnant tatoué sur les lèvres.
- Tu es rentrée tôt hier chérie.
Chloé cru s’étouffée dans sa tasse. Cela devait bien faire une dizaine d’année que sa mère ne l’avait plus appelé chérie. Soit elle allait lui demander quelque chose, soit… elle se préparait à lui demander quelque chose… quoi d’autre ?
- Je vois que tu as prit un chemin plus sage, et j’ai prit la liberté de me renseigner sur Excelsior, se serait bien que tu y suivent des cours, régulièrement, dit elle en appuyant sur le dernier mot.
Chloé leva les yeux au ciel. Jamais elle n’arrêterait… certes le matin même elle avait évoquer la possibilité de reprendre les cours, mais il n’en était plus question, son année sabbatique lui convenait très bien.
- Et bien évites de prendre des liberté maman, dit elle en sortant de la pièce.
Elle devinait déjà l’air pincé de sa mère, cette tête à manger des gâteaux sec. Elle sourit à cette dernière idée. Elle remonta et s’enferma dans sa chambre.

Elle s’assit sur le rebord de la fenêtre et sortit une cigarette. Les jambes transcendant l’air dans un mouvement de balancier, elle regardait le monde qui l’entourait. Elle devait se trouver au six ou septième étage d’une ancienne demeure en plein cœur de la ville. Sa vue donnait sur un immense parc. La bruit des voitures lui semblait loin. Le soleil illuminait ses traits fatigués. Elle tira une bouffée et souffla, face à l’astre lumineux, les yeux fermé, appréciant le contact de cette chaleur sur son visage. Elle se sentait bien seule de nouveau, mais ce paysage s’offrant à elle mettait un baume à cette solitude. Elle semblait plus douce et moins prononcé. Resserrant le chandail qui couvrait ses épaules, elle regardait la vie dans cette ville. Elle fixait les gens qui parcouraient le parc sous ses pied. Elle aimait se sentir au dessus du monde et pourtant tant de fois elle aurait aimé se retrouver à six pieds sous terre.
Elle était souvent descendu bas, très bas… il n’y avait pas deux mois de cela, elle avait été contrainte de se faire avorter. Elle n’avait prévenue personne et s’était rendue seule à l’endroit fatidique. Elle n’avait rien ressentit. Ni douleur, ni soulagement, ni larme… rien. Elle n’avait jamais pleurer pour ce petit être qu’elle avait tué volontairement. Certes il n’était pas encore conçu, ou du moins en cour de conception, mais il était d’elle, et jamais elle ne s’en était rendue compte. Pourquoi cette perte lui revenait en mémoire ? pourquoi se sentait elle vide aujourd’hui, près de deux mois après ? il n’y avait aucune raison valable ! elle éteignit sa cigarette qu’elle jeta, se plaisant à suivre son parcours tandis qu’elle dévalait les mètres pour s’échouer dans le parc sous ses pieds. Elle se leva du rebord et s’empara de son sac.

Elle sortait de chez Dolce & Gabbana, les mains remplies de poches et une paire de nouvelle lunettes sur le nez. Elle parcourait seule l’avenue et scrutait chaque vitrine. Elle marchait, lentement du haut de ses talons et regardait les gens passer tandis qu’elle faisait tranquillement les magasins. Elle trouvait tout ces gens insouciant bien chanceux et inconscient de la chance qu’ils avaient. Pourquoi n’était elle pas cette étudiante heureuse, qui avait économisé pendant près de deux mois pour se payer ce sac Vuitton tandis qu’elle tenait fièrement la main de l’homme qu’elle aimait, pourquoi ne ressemblait elle pas à cette jeune et jolie adolescente qui se contenter de lécher les vitrines, se disant qu’un jour elle aurait l’argent pour tout acheter, pourquoi jamais elle n’aurait le bonheur de cette mère qui…
Elle se stoppa net. Elle vit cette mère le sourire aux lèvre avec une poussette. Chloé resta figée devant ce petit bout de choux qui faisait trop de bruit avec son hochet tandis que sa mère riait à le voir heureux. Elle reçu une pique en plein cœur. Elle l’avait tué. Elle avait eu un enfant, une essence, une âme en elle et elle l’avait vulgairement tué. Elle lâcha ses sac, et porta une main à son ventre. Deux mois, deux mois durant lesquels elle n’y avait plus pensé. Elle tremblait. Le seul être au monde qu’elle aurait pu aimé et qui l’aurait aimé en retour. Elle s’adossa au mur qui se trouvait à sa proximité et une larme perla de ses yeux. Une autre, puis une autre, puis une autre… un flot ne tarda pas à l’envahir. Elle bénissait les lunettes qu’elle venait d’acheter et qui cachait la moitié de son visage, dissimulant aux yeux de ce monde cruel son appel au secours. Ses larmes devinrent noire, bercé trop longtemps dans la maquillage et elles marquaient ses joues. Des chemins sinueux retraçant son affront.
Elle ne tarda pas à sentir une main sur son épaule dénudée. Elle releva lourdement les yeux vers l’homme qui se trouvait près d’elle. c’était cet homme là, celui qu’elle avait croisée deux jours plus tôt en boite, puis au restaurant. Elle en vint à se demander s’il la suivait et se trouva vite ridicule, Métropolis n’était pas si grand que cela, et les gens de son rang n’avaient pas mille endroits ou traîner. Il arborait toujours cet air de ‘levé du lit’ irrésistible, mal rasé, de beaux yeux bleu, les cheveux très cours, ne faisait que souligner ses traits fins. Il était vêtu d’un jean délavé et d’une chemise noire à demie attachée, manche retroussées, qu’elle jugea être une Prada, printemps-été. Il arborait lui aussi de belle lunette de soleil qui laissait apparaître ses yeux si froid, mais pourtant séducteurs. Elle le regarda écraser sa cigarette au sol.
- Tout va bien ?
Elle effaça de ses mains tremblantes les sillons laissés par ses larmes sur ses joues et reprit quelque peu d’assurance.
- Je, tu… vous… oui merci, dit elle de plus en plus confuse par ce regard transcendant qui la fixait.
Il retira ses lunettes qu’il suspendit à la poche de sa chemise et elle sentit qu’il tentait une nouvelle approche.
- Vous semblez confuse, vous êtes sûre que tout va bien ?
La vouvoyer alors qu’il est clair qu’elle n’a que dix huit ans tout au plus, quelle classe. Après l’avoir bien considéré, il ne devait être plus vieux qu’elle que d’une ou deux années.
- Oui, ça va, dit elle en reprenant son calme légendaire et par la même occasion ses achats.
- Ma voiture est juste là je peux vous raccompagnez si…
- Non merci, le coupa elle. Ca ira, c’était très gentil.
Elle se redressa et, dans sa prestance, reprit la route qu’elle s’était tracée au travers de la ville. Elle ne put s’empêcher de lui adresser une dernier regard. Elle le vit monter dans une Lamborghini, noire, dont elle ne retint que la plaque d’immatriculation. « LX LTHR ». Un charabia incompréhensible. Elle vit sa voiture fendre l’air et disparaître à une vitesse indécente.

Elle était au restaurant en compagnie des filles. Elle se trouvait devant un plat contenant une misère, tout ce qui lui fallait. C’était fou comme plus la prix augmentait, et plus la quantité dans les assiettes diminuait ! et après on s’étonne que les stars et les people sont filiforme !
- Je ne comprends toujours pas pourquoi tu nous à laissé en plan hier soir, on s’amusait bien ?
- J’avais besoin de repos Lana.
- Tu n’as pas raté grand chose, commenta Tamara. Lana à mit une gifle à son cher ex devant l’assemblé, ce qui était pas mal je l’avoues, et j’ai…
- Tu as couché avec Yann.
- Non ça va pas ! et notre code alors ! c’est ton ex Chlo, voyons. J’ai fait la connaissance du célèbre mais né en moins controversé Lex.
- Et ? se désintéressa Chloé qui entamait son assiette.
- Il n’est pas si canon.
- Rien de plus ? dit elle sans même la regarder.
- Rien de plus.
C’était une façon de garder sa fierté et de ne pas dire quelle s’était faite rembarré. Le garçon le plus prisé des salopes de Métropolis, pas canon, l’art et la manière de se foutre des gens oui ! Chloé ne l’avait jamais personnellement rencontré, mais elle se doutait qu’il ne devait pas passer facilement inaperçue. Tout simplement car un homme arborant deux top models a son bras chaque soir se remarquait.
C’était son équivalent masculin et elle s’étonnait de ne jamais l’avoir rencontré. Après tout sa réputation n’était plus à faire, elle s’était, vulgairement parlant, les trois quart de la jet set de Métropolis et son nom allait jusqu’aux oreille du quart restant. Elle était connue pour être une vrai garce et lui un beau salaud, qu’attendaient ils pour faire plus ample connaissance ?
- Tu penses à quoi ? demanda Lana.
- Je ne pense pas tu le sais très bien, je paies des gens pour ça, dit elle dans un humour noir.
Ses deux con-sœurs ne comprirent pas et c’est pour cela qu’elle se forcèrent à rire. C’est bien connu on se soumet à la saison du plus fort. Et quand on ne comprend pas, on prend tout à la rigolade. Si niaises soient elles, elles pouvaient se montrer perfide, et de ce fait, Chloé les gardaient précieusement dans la poche. Trouverait elle un jour cette perle rare qui la comprendrait ? qui la suivrait dans ses élan philosophique sur cette vie plate et sans importance. Elle se sentait la seule maudite par son argent au milieu de cette horde de harpies toutes plus riche encore. Elle était persuadé qu’elle seule était tourmenté par ses soirées plus salles les unes que les autres. Etait elle la seule à avoir une conscience dans les baffons de ces beaux quartiers ? les autres ne voyaient ils pas la décadence dans laquelle ils se plongeaient tous chaque soir sans plus pouvoir en réchapper ? était elle seule à s’user avec des questions si existentielles ? quand elle regardait ses amie, elle avait bien peur que oui.
Elles se levèrent toutes les trois de tables et montèrent en voiture avec Lana. Il n’y avait qu’elle qui, sans assez de principes, pouvait se rabaisser au rang des hommes en conduisant. Les femmes se devait de la jouer de façon plus subtile, un chauffeur c’était parfait.
- Se soir on se passer de Kévin, tu l’a laissé sur sa faim, il ne veut pas venir, il sort à la Nitro, dit Lana d’un air dégoûté.
- Cette boite de bof ? demanda Chloé, bien que cela ne la surprenne pas vraiment.
- Et oui, on se demande où va le monde ! répliqua Tamara.
- Bon, Club Zéro ou Zoo ? demanda Lana.
C’était une question existentielle. Métropolis ne manquait pas de boite à la mode, mais seul ces deux endroit étaient assez riche pour accueillir des gens comme elles. Chloé en avait assez, elle devait connaître ces deux lieu sur le bout des doigts et rien ne l’horripilait plus que la routine.
- Si on changeait ? il y a une fête chez Mike se soir.
- Dans lequel de ses appartements ? demanda Lana.
- Celui en face du Daily Planet, répondit Chloé.
- Très bien, alors en avant chez le pochetron de service, sourit Tamara.
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:43

Chapitre 4 : Un jour on s’est aimé, et ce jour c’est demain

Elle débarquèrent toute trois comme des reines dans cette fête à grande majorité masculine. Dans un appartement de près de 300 mètres carré pouvait se tramer pas mal de choses. Chloé balaya la salle des yeux et fit un état des lieux rapides. Les gens déjà bourrés dans un coin, ceux shootés dans l’autre. Elle remarqua que trois porte étaient fermées, c’était les chambre d’amie ou se passait en général beaucoup plus que ce qui paressait. Chloé approcha de Mike, on sourire carnassier aux lèvres. Ici elle trouverait des garçon de qualités, de quoi passer une très, très bonne soirée…
- Maintenant on va pouvoir s’amuser, dit Mike le sourire rayonnant. Je désespérais je te voir Chlo, toi et tes copines. Il n’y a que vous qui valaient la peine dans tout ce lot.
- Contente de te voir aussi Mike, dit elle en l’enlaçant.
Mike était peu être le seul ami qu’elle ai jamais eu, et encore elle ne connaissait rien de lui, et la réciproque était vrai. Les garçon faisaient beaucoup moins de coups bas que les filles et de ce fait, elle se montrait plus affective avec eux, ou du moins avec lui, qu’elle connaissait depuis près d’un an sans qu’il ne se soit rien passé entre eux. Il échangeait quelque baiser amicaux qui ne voulaient pourtant rien dire, si ce n’était signifier qu’ils partageait une certaine confiance.
Elle jeta un bref coup d’œil sur les bouteilles qui envahissaient la pièce ainsi que les plans de marijuana. Mike aimait savoir ce qu’il fumait… elle sourit et vit ses amies prendre place aux milieu des mâles qui peuplaient la salle.
- Alors princesse, qu’est ce qui t’emmène dans mon antre ? la chair fraîche ? rit il.
- Peu être, rit elle.
Il lui tendit une bouteille de bière qu’elle refusa poliment.
- J’avais oublié, tu n’aime pas l’alcool de bas étage, sourit il.
Il lui ouvrit grand le bras, l’invitant à sa réserve de whisky. Elle sourit et s’empara d’une cigarette dans son sac. Elle prit une bouteille et s’assit près des autres. Le groupe était assis en rond et elle prit place dans ce petit cercle privé. Elle ouvrit la bouteille et en versa dans un verre. Boire à la bouteille cela faisait bien trop poivrot et elle avait une image à garder malgré tout. Elle s’installa entre les jambes de Mike et s’adossa à lui tandis qu’elle commençait sa descente. Elle buvait à n’en plus pouvoir. Pourquoi le faisait elle ? c’était un réflexe, une bouteille, elle buvait. Elle ne réfléchissait même plus et voulait d’ailleurs se débarrasser de toute réflexion qui envahissait son crâne. Mike approcha une seringue de son bras. Elle sentit le contact froid du métal de l’aiguille sur sa peau et sursauta. Elle mit une main sur la sienne, repoussant gentiment l’offre si alléchante soit elle. Elle sentit des yeux incompréhensifs sur elle. Elle logea sa tête en arrière, sur son cou et murmura à son oreille :
- Ca laisses des traces, tu ne veut pas que ta princesse devienne moins désirable.
- Ai confiance, on ne verra plus rien demain matin, et tu va te sentir planer comme jamais, dit il en ponctuant le tout par un baiser dans le cou.
Elle ferma les yeux en guise d’accord. Après tout, qu’est ce que cela pouvait lui coûter d’essayer ? elle sentit la pointe fine entrer dans son bras mais ne sentit pas la douleur, sûrement grâce à la longue expérience de Mike. Elle sentit la drogue s’insinuer lentement en elle et sourit. Elle se laissa aller contre lui une fois qu’il eu retiré la seringue. Elle porta un dernier verre de whisky à sa bouche et alluma une cigarette. Tout cela ne faisait pas bon ménage mais dans le fond, qu’en avait elle à faire ? elle sentit vite les choses changer, tourner autour d’elle. Les bruits lui semblaient lointains.
Elle ne mit pas très longtemps à se sentir étrangement bien, en phase avec elle. Elle tira encore sur sa cigarette et ferma les yeux. Elle sentait le corps de son ami contre elle, elle se pensait protégé. Elle rouvrit les yeux et vit les gens autour d’elle parler, rire. Elle les voyait fourbe, elle les sentait faux. Un malaise s’empara d’elle et elle se leva en titubant.
- Princesse où tu va ?
- M’acheter des cigarettes, dit elle dans le vague alors qu’elle sortait du mieux qu’elle pouvait de l’appartement.
Elle s’appuyer au mur et tâtonnait pour avancer. Elle se tordit la cheville du haut de ses talons mais continua son ascension. Elle entra dans l’ascenseur et descendit au rez-de-chaussée.

Les portes d’acier s’ouvrirent sur deux yeux tout aussi froids. Appuyé lamentablement contre la cage, elle regarda l’homme en face d’elle. Encore lui ! ce n’était plus du hasard tout cela. Elle clignait des yeux, espérant que le monde autour d’elle cesse de bouger.
Décidément, on se voit souvent, sourit il.
Elle esquissa un sourire, rien de bien convainquant. Elle tenta de sortir mais trébuche une fois de plus et elle sentit qu’il la rattrapait de justesse.
- Toi tu viens de chez Mike, dit il en la remettant d’aplomb, remarquant la marque sur son bras.
- Oui… dit elle d’une voix quasiment inexistante.
Elle voulait marcher mais ne voyait pas la route, ses yeux se fermaient d’eux même et elle tituba de nouveau. Il la rattrapa une fois de plus et passa son bras autour de ses épaules. Il la souleva légèrement, l’obligeant tout de même à marcher pour se reprendre et l’emmena au dehors.
- Assez pour se soir, je vais te ramener chez toi.
- Non, dit elle de façon plus audible cette fois ci. Si ma mère me voit, je vais me faire tuer.
- Ok, alors en avant pour une chambre d’hôtel, je trouve ça de mauvais goût de te ramener à mon appartement alors que tu ne me connais pas.
Elle ne dit rien, se contentant de rester accrocher à lui. Il ouvrit la portière du passager et l’enfourna dans le véhicule. Il regarda l’immeuble, la fête devait battre son plein… il avait mieux à faire se soir là, apprendre à la connaître…

Il la déposa doucement sur le lit. La chambre était affreusement impersonnelle, mais luxueuse. Elle se laissa faire sans broncher. Il revint, un verre d’aspirine à la main tandis qu’elle se reprenait lentement. Elle bu d’un trait le contenue et fit une grimace qui provoqua son sourire. Il s’empara enfin d’une chaise et lui fit face.
Elle avait finit par reprendre ses esprit. Décidément Mike avait raison, c’était à ré-essayer ! elle regarda le garçon qui se trouvait en face d’elle, les yeux collé au sien. Elle l’avait beaucoup vu ces derniers jours sans pour autant savoir quoi que se soit sur lui.
- Je suppose que je dois te dire merci.
- Pas nécessairement.
Elle le regarda encore et toujours. Elle devait l’avouer, il était vraiment canon. Et c’était un terme qu’elle n’attribuait pas souvent. Ça ferait largement l’affaire pour la soirée, car elle ne comptait pas en rester là. Elle s’approcha imperceptiblement de lui et enclencha son mode séduction.
- C’est quoi ton nom ?
- Veux tu vraiment le savoir ?
- C’est si terrible ?
- Tu pourrais ne pas aimer.
- J’aime tous les prénom, reprit elle le sourire aux lèvres.
- Lex.
Son sourire se figea.
Le temps s’arrêta.

« C’est un pervers et un salopard. »

« J’ai fait la connaissance du célèbre mais né en moins controversé Lex.
Et ?
Il n’est pas si canon.
Rien de plus ?
Rien de plus. »


Si elle ne se retenait pas du mieux qu’elle pouvait elle serrait bien resté quelques secondes la bouche ouverte. Non pas qu’il l’impressionnait, elle en avait vu d’autre, mais celui qu’elle ne pensait être qu’un simple fêtard s’avérait être le coureur de jupon le plus connu de Métropolis et elle ne le rencontrait pas sous son meilleur jour. Ses yeux si bleu ne quittait pas les siens et elle tentait de remettre de l’ordre dans ses idées.
- Je ne pensais pas te faire tant d’effet.
- Non je… reprit elle du mieux qu’elle pouvait, je me disais que conventionnellement, c’est à ce moment là que tu es sensé me demander mon nom.
- Je connais ton nom, ta réputation te devance Chloé, dit il en se levant.
Elle tiqua. Il n’y avait que ses parents pour l’appeler Chloé.
- Excuses moi Chlo serait mieux venu.
Elle le dévisagea. Comment se faisait il qu’il la connaissait alors qu’elle même se savait pas à quoi s’attendre avant d’enfin le rencontrer ? elle se leva à son tour et évita de penser à ses jambes si menu qui la soulevait difficilement si maigre soit elle. Elle s’empara du paquet de cigarette dans son sac, elle en avait bien besoin et en grilla une. Alors c’était ça cette plaque d’immatriculation, Lex Luthor. Il fallait vraiment deviner, ou du moins le connaître.
Il s’approcha d’elle un verre à la main, un sourire au lèvres.
- Tu as un peu forcé se soir, je me trompe ?
- En quoi cela t’intéresse ?
- J’aime savoir qui fréquente mes amis.
- Parce que Mike est un ami à toi ?
- Entre autre, pas toi ? demanda il.
- Entre autre, dit elle.
Elle n’avait pas d’ami, personne n’en avait réellement certes, mais elle se sentait seule. Elle devait bien avouer que Lex était le premier homme à capter entièrement son attention. Son physique, sa prestance, sa voix, tout en lui faisait qu’il était impossible de l’ignorer. Elle pensait trop, il fallait agir, elle n’allait pas finir la soirée à parler avec le sex-symbol de la ville. C’était clair, elle ne voulait que cela, lui sans doute il n’y avait pas mille solutions.
Elle écrasa sa cigarette et il posa d’un même mouvement son verre. Il se tourna vers elle et elle vit la surprise dans ses yeux en remarquant qu’elle s’était rapproché. Elle savait qu’il savait parfaitement ce qu’elle voulait. Elle traça d’un doigts la courbe de son torse et elle le vit sourire :
- Tu ne perds jamais le nord, sourit il.
Sauvagement et sans aucun signe avant coureur il l’embrassa sauvagement. Elle sourit, ainsi ils allaient pouvoir passer de longue heures à vérifier les dires à leurs sujet. Il la fit reculer jusqu’au lit ou elle tomba de tout son poids, lui dessus. En quelque seconde, il se plaça entre ses jambes tandis qu’elle les croisait autour de lui. Le baiser n’avait rien de doux, de calculé, c’était ravageur, animal. D’un mouvement brute elle arracha sa chemise blanche, ne prenant pas la peine de la déboutonner, et il lui retira promptement son débardeur si ridiculement petit. Leurs lèvres entraient en joute et ils ne se décollaient plus. Il déboutonna son jean et passa une main entre ses jambes. Elle rompit le baiser quelques secondes pour laisser échapper un gémissement mais il se ré-empara de ses lèvres avec ardeur. Elle sentit des vague de chaleur en elle et stoppa son entreprise en le retournant, se trouvant cette fois ci sur lui. Elle s’afféra à déboutonner son pantalon qu’elle envoya valser dans la pièce. Sa langue glissa malicieusement, descendant le long de son torse. Elle allait lui montrer que ce n’était pas les hommes ces beaux parleurs qui dominaient toujours. Elle vit ses poings s’accrocher aux draps et comprit qu’elle ne devait pas continuer. Elle remonta ses yeux vers les siens et il al fit rouler de nouveau. Les derniers vêtements rejoignirent le sol et seul leurs gémissement déchira le silence de cette chambre bien trop calme. Ils entremêlèrent leur détresse, leur besoin d’oublier ce monde et pour la première fois, elle ne se sentit pas seule dans ce monde ensevelit sous tant de bassesses. Elle entendit ses gémissements à l’unisson avec les siens crier un SOS au monde et elle su qu’il était différents, qu’il était comme elle…

Chapitre 5 : Et le cœur plein d’espoir et le cœur infinie, on oublis qu’il fait noir, alors enfin on vit

Elle se réveillait lentement. Elle n’avait dormit que très peu de temps, et alors même qu’elle avait les yeux fermés, elle sentait le sommeil l’empêcher de les ouvrir. Mais elle ne devait pas rester. Sans même ouvrir les paupières, elle calculait comment sortir sans se faire prendre au piège. Elle finit par se décider à ouvrir les yeux et se tourna sur elle même. Elle se leva d’un bond. Elle se trouvait seule dans ce grand lit. Il n’avait tout de même pas pu faire cela ! il n’avait pas pu la laisser vulgairement toute seule !
Elle ragea, c’est ce qu’elle aurait fait et ils étaient bien trop semblables. Il avait deviné qu’elle s’enfuirait et l’avait devancé. Elle frappa du poing du le matelas qui s’affaissa. Elle rabattit la couverture furieuse et sentit le mal violent de tête l’assaillir quand elle se leva. Elle posa la paume de sa main sur son front, maudissant ces réveil douloureux et avança dans le salon après avoir récupéré se affaires et s’être habillée. Tout était en ordre, il avait bel et bien filé. Elle se laissa tomber dans le canapé et sourit. Elle avait trouvé quelqu’un comme elle, elle l’avait aimé cette nuit de répondre à ses caresses, de trouver ses points faibles. Cela avait été doux mais sauvage à a fois, chaste et tout aussi indécent. Elle l’avait trouvé, c’était son âme sœur. Qu’elle elle faire désormais ? retourner à sa routine, aux piètres mâle qu’elle dénichait chaque soir. Il avait en une nuit effacé toutes celles qu’elle avait connu et elle n’arrivait plus à se débarrasser de ce sourire béat.
Cependant il fallait bien qu’elle avoues que le fait de se retrouver seule dans cette chambre, elle le garderait amère, et pendant longtemps.
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:47

Elle rentrait chez elle d’un pas assuré, bien différent de la veuille. Une cigarette en main, elle parcourait la ville. Cette nuit lui avait suffit pour voir les choses sous un autre angle. Elle marchait tranquillement et vit sa voiture. Elle la reconnu non seulement à son caractère unique main aussi à la plaque. Elle regarda aux alentours et vit le restaurant ou elle l’avait vu assis seul au bar. Que devait elle faire ? y entrer et faire comme si rien n’était ou jouer les petites amies aimante ? non ce n’était pas son genre.
Assise au bar, elle commande un martini et entama une autre cigarette dont elle n’avait même pas envie. Elle lissa ses cheveux d’une main et bu une longue gorgée. La journée ne serait peu être pas la même que la veuille finalement. Le coude sur le bar, elle reposa son front dans la paume de sa main, faisant fuir les image de cette nuit qui ne la quittait plus. Les yeux fermés, se clope se consumant toute seule dans le cendrier, elle réfléchissait sans relâche à cette nouvelle conception des choses. Elle en vint à sourire, c’était bien le seul homme qui s’était enfuie du lit dans lequel il avait du passer une aussi bonne soirée qu’elle. Elle n’ouvrit pas les yeux quand elle sentit une main se faufiler sur son ventre. Elle reconnu son parfum mais ne dit pas un mot :
- Je pari que ce sourire m’est attribué.
- Ne te donne pas tant d’importance, sourit elle de plus bel au son de sa voix.
Il la fit glisser le long de sa peau satiné et quitta enfin son corps si parfait pour s’asseoir à ses cotés, commandant un autre verre. Sa chemise encore défaite lui donnait un air toujours plus provocateur.
- J’espère que je ne t’ai pas manqué ce matin, je déteste les réveil.
- A vrai dire tu m’a devancé.
- C’est ce que je me suis dit, ajouta il en la fixant, cherchant à deviner ce qu’elle ressentait en le revoyant.
Ils restèrent quelques secondes à se regarder, sans bouger, sans penser, juste ainsi. Il passa ensuite une main sur sa joue et approcha son visage du sien. Il effleura ses lèvres dans un simple baiser parfaitement inoffensif. Depuis combien de temps n’avait elle pas embrasser un garçon en plein jour ? peu être même jamais se décida elle à s’avouer. Il déposa des baisers les long de l’arrête de sa mâchoire, remontant jusqu’à son oreille ou il murmura :
- J’aimerais qu’on essaie.
Elle le fixait, indécise. Que devait elle penser ? jouait il comme avec les autres fille qui avait croisé sa route ? il semblait sincère mais elle avait appris à ne jamais se fier aux apparences. Pourtant elle avait envie d’essayer, de voir jusqu’où pourrait aller une vraie relation, d’atteindre les limites d’un couple. Elle se dégagea un peu plus de lui pour marquer son étonnement. Il continuait à la regarder le plus paisiblement du monde comme si ce qu’il venait de lui proposer était simplement… normal. Elle ne savait pas que lui répondre pour la seule raison qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Elle restait là, interdite à se plongeait dans ses iris si froides. Elle reprit lentement ses esprit et lui répondit d’un manière très confuse :
- Ecoutes je… je sais pas trop.
- Moi je sais.
Il se leva de son haut tabouret et se plaça entre ses jambes. Une main sur sa joue, il traça ses cernes de son pouce et posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Elle eu un premier mouvement de recul qu’il stoppa et approfondit enfin leur étreinte. Elle se laissa aller, elle posa ses deux mains sur ses hanches et le laissa l’envahir. Elle stoppa brusquement leur moment de bonheur et le fixa de nouveau :
- Pourquoi moi ?
- Parce que tu es différente, tu es comme moi, dit il en ponctuant le tout d’un nouveau baiser.
Elle se recula. Que voulait il ? jouait il avec elle comme elle l’avait tant fait ?elle ne savait pas trop quoi penser de la nuit qu’ils avaient passé, ni de l’avenir qu’il lui promettait. Qu’allait elle devenir près de lui ? elle ne savait pas, mais c’était à tenter.

Ils étaient tout deux dans cet immense lit. Il dormait, elle entendait sa respiration lente et régulière. Elle se leva et enfila une de ses chemises. Aurait elle pu imaginer un jour qu’elle rencontrerais cette âme sœur ? elle voyait l’avenir s’ouvrir à elle, elle voyait la lumière de jours nouveaux. Elle sortit une cigarette de son sac et l’alluma tandis qu’elle se tenait devant la baie vitrée de la chambre. Une semaine, voilà une semaine qu’elle avait découvert l’homme qu’il était, une semaine qu’elle ne se sentait plus seule, une semaine qu’elle n’avait touché à aucune drogue et qu’elle s’était réveillé sans mal de tête, une semaine qu’elle n’était pas sortie ca rsa seule présence suffisait à éclairer ses soirée. Sept jours qu’un sourire béat restait tatoué sur son visage, sept jour que ses parents ne l’exaspérait plus. Elle regardait la pluie envahir la ville. Il faisait gris ce jour là, mais un soleil envahissait son cœur. Rien n’aurait pu le détruire. Elle se tourna et le vit, a plat ventre dans les drap de soie blanche. Il dormait paisiblement, bercé par son amour. Avait elle déjà fait de si beaux rêves que ceux qui ponctuait ses nuit depuis ces quelques jours ? non sûrement pas. Il avait un visage d’enfant, un ingénue tombé divinement dans ce monde pour la sauver de cette existence morose.

Ils dînaient en amoureux aux chandelles. Cannes était formidable en cette période de l’année. L’été recommençait. Ils s’étaient permit un petit voyage en France, rien de mieux pour les amours. Elle lui souriait, elle l’aimait.
- Tu ne manges pas ? lui demanda il inquiet ?
- Je n’ai pas très faim, répondit elle le sourire aux lèvres.
Elle ne mangeait que très peu et avait souvent des nausées de bon matin. Pourquoi ? elle n’en savait rien. Peu être que le fait de vivre d’amour et d’eau fraîche se justifiait.
- Tu es sure que tout va bien ?
- Tant que je suis avec toi… sourit elle.
Il passa une main au creux de la sienne les yeux emplit d’amour. Ils s’embrassèrent sous cette nuit étoilés.
- Tu te rappelle la première fois que nous nous sommes croisés ? demanda il.
- Je n’était pas en très bon état, rit elle.
- J’ai craqué se soir là. Je t’ai vu, si perdue, si désireuse d’oublier ce monde. Je t’ai regarder séduire lui premier homme venu et j’ai su que c’était toi.
- Moi quoi ? continua elle intriguée qu’il s’en souvienne avec tant de détails, cela faisait presque six mois.
- Toi qui me sauverais.
Elle rit sincèrement.

Elle avait les bras écarté tandis qu’elle faisait tout son possible pour rester en équilibre. Elle voyait cette glace, glissante et ennemi qui la narguait. Elle ne voulait pas tomber et abîmer son jean Diesel. Elle restait dons sur place, tentant de trouver le juste milieux. Elle entendit le bruit d’une glace sur laquelle on glisse et le vit, du haut de ses patins, arriver droit, le sourire aux lèvres.
- Si tu ne te décides pas à avancer, tu n’y arriveras pas.
- Je sais ! je ne suis pas une gamine !
Il lui sourit et accéléra tandis qu’il faisait gaiement le tour de la piste. Elle le regardait. Il avait une grâce naturelle qu’elle n’avait que rarement rencontré. Il fonça sur elle et dérapa au dernier moment. Il lui tendit les mains qu’elle s’empressa de prendre. Tandis qu’il reculait, elle avançait doucement. Il la tirait par les mains. elle était bien trop absorbée par ses yeux pour faire quoi que se soit. Il et accélérait le mouvement. Il détourna quelque seconde les yeux. Elle sortit de sa léthargie pour constater qu’elle avançait. Elle paniqua et en un faux mouvement se retrouva au sol, sous son corps.
- De mieux en mieux ! rit il.
Il était sur lui et ne semblait pas décidé à bouger. Il se plaqua un peu plus contre elle et malgré tous les regards tournés vers eux, il l’embrassa.


Chapitre 6 : Un jour d’humanité, un jour de gloire

Les jours se suivaient et ne se ressemblaient pas. Les mois avaient filé sans qu’ils ne les voient passé. Elle n’avait plus vu Tamara et Lana depuis cette soirée qu’elle avait passé avec lui, depuis leur promesse d’un avenir commun. Plus rien ne l’importait si ce n’était lui. Elle avait vécu les plus beaux moments de son existence, elle sentait cette petite boule au fond d’elle en sa présence qui lui rappelait combien elle l’aimait sans qu’elle ne le lui ai jamais dit. Sa main croisée à la sienne, tout deux sur le dos venait encore de se prouver un amour sans fin. Elle souriait et ne pouvait s’en empêcher. Il se tourna enfin vers elle et elle distingua son visage dans la lumière de la lune qui traversait la baie de son appartement.
- Tu m’aimes ?
Elle voulait ouvrir de grands yeux mais resta stoïque. Comment pouvait il lui demander cela après tant de temps ? certes ils ne se l’étaient jamais dit, mais elle aurait pensé que jamais cette question n’aurait de raison d’être. Elle détourna la question, ne voulant aucunement répondre alors qu’il venait de gâcher un petit moment de bonheur, si fréquents soient ils.
Tu m’aimes ? demanda elle sur le même ton.
Elle le vit sourire mais devina sa déception. Il était son âme sœur, il pensait pareil et il savait qu’elle ne voulait pas être la première à le dire, mais le cycle infernal commença car lui non plus ne voulait pas s’élancer dans le vide :
- Tu m’aimes ? redemanda il.
- Tu m’aimes ? sourit elle encore.
- Tu m’aimes ? continuait il obstinément.
Elle ne répondit pas et fondit sur lui dans un nouveau baiser. Cette conversation aurait pu durer toute la nuit, tuant peu à petit leur monde si à part. il était en marge, trop originaux pour se dire de telle banalité. Un ‘je t’aime’ ne signifiait rien mais aucun d’eux n’arrivait produire les son qui pourrait formuler cette preuve de tendresse.
Elle l’embrassait toujours ainsi, comme si demain n’existait pas. Elle aimait le sentir contre elle.

Le lendemain matin, elle sortit de chez lui. Il avait passé la nuit dans sa chambre dans l’une des plus grande maison de la ville. Ses parents ne s’étaient pas montré particulièrement aimable, mais qu’en avait elle à faire ? les gens étaient jaloux d’elle, elle le savait. Elle déposa un baiser furtif sur ces lèvres si douce et il ferma le porte derrière elle. Il allait retourner à sa chambre quand il croisa sa mère. Elle se figea devant lui, des yeux haineux et dégoûtés.
- Comment oses tu ramener ça chez nous ?
- Je te demande pardon ? dit il surpris.
- Cette traîné, comment peux tu nous la présenter.
- Maman, c’est vraiment quelqu’un de bien.
- Mais tu sais qui est cette fille ? c’est Chloé Sullivan ! de quel droit la présentes tu à tes parents ? tu n’as pas honte ?
- Tu ne sais rien d’elle.
- Qu’elle couche avec la moitié de la ville ! ça je le sais. Tout le monde le sais !
Il se détourna d’elle. il ne pouvait pas en entendre plus. Il l’aimait et il ne laisserais personne se mettre entre eux. Il sentit la main de sa mère le retenir et vit ses yeux désormais larmoyant.
- Je t’aime mon fils, mais je ne tolèrerais plus cette putain dans ma maison.
- Ne la traites pas ainsi ! rugit il.
- C’est elle ou nous ! dit sa mère tandis qu’une larme coulait de ses yeux. Jamais je ne supporterais voir mon fils gâcher sa vie avec une traînée. Tu ne vois donc pas qu’elle est loin d’être celle qu’il te faut !
- Tout est finit, son ancienne vie est terminée, il n’y a que nous deux maintenant.
- Pour le moment, mais crois moi, cette gamine sera rongée par son ancienne vie ! elle va plonger et t’entraîner avec elle ! je ne vais pas la laisser faire ça ! reste s’il te plais.
- Tu ne comprends rien, dit il en se dégageant d’elle. je m’en vais puisque tu ne veux rien comprendre.
- Je la tuerais de mes propres mains tu entends ! je la tuerais si elle te fais du mal ! hurla sa mère tandis qu’il disparaissait dans sa chambre.

Chloé, appuyée contre la porte de la maison avait entendu ce discours haineux d’une mère envers sa future belle fille. Avait elle raison ? finirait elle par replonger ? elle ne voulait pas l’avouer mais les paroles de cette mère aimante l’avait touchée au plus profond de son cœur, si meurtrit soit il. Elle reposait contre le bois de la grande porte, une cigarette à la bouche, des lunettes sur les yeux. sa réputation la précèderait toujours, quoi qu’elle fasse. Lex méritait il une vie auprès d’un fille si pitoyable qu’elle ? elle ne se donnait pas le droit de lui gâcher une vie qui pourrait être prometteuse. Une larme coula de ses yeux. elle était bien trop égoïste pour le laisser partir et se retrouver seule. Certes son choix aurait du être tout choisit d’avance, elle aurait dû le laisser afin qu’il devienne quelqu’un, mais jamais elle ne pourrait se sentir en phase avec elle même loin de lui. Il était trop vite devenue son essence, sa vie, son cœur, ce qui chaque jour la faisait vivre un peu plus, son oxygène, son bonheur, sa rage, son amour.
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:49

Son visage… le draps de soie couvrant son corps… ses yeux clos… la lune jouant du clair obscur sur son corps… son sourire… la façon qu’il avait de la regarder… leur sueur mélangé… leurs corps ne faisant plus qu’un… les jours qui défilait sur leur petit monde… les danses sulfureuses de leur langues… ses doigts parcourant son ventre alors qu’elle dormait encore… le froncement de ses sourcils quand il lisait le journal… cette grande chambre remplit par leur amour… la moue qu’il arborait en se levant le matin… son rire d’enfant devant les limitations de vitesse… leur heures perdues dans des étreintes sans fin sous la douche… sa façon de passer la main sur son crâne quand il ne comprenait pas quelque chose… la manière dont il mettait ses lunettes de soleil… son petit air supérieur quand il réussissait à la faire crié, caché derrière une porte… sa fascination quand elle lui parlait d’elle… ses yeux désabusé quand il évoquait son passé… son regard adoucit quand il croisait un enfant…

Elle avait aimé tous les jours depuis qu’ils s’étaient rencontré… ces soirées passé inlassablement au cinéma, leur repas dans les différents restaurant… un soir alors qu’elle regardait seule les étoiles dans le salon, un verre à la main, elle repensa à tout ce qu’elle avait laissé de coté. Elle revit ses soirée folles, elle se revit chaviré sous l’effet de l’alcool, elle ressentait cette insouciance qui l’envahissait alors qu’elle prenait ses petites cachets… elle le regarda tandis qu’elle tirait sur sa cigarette. La routine c’était doucement installée entre eux. Elle l’aimait mais ne pouvait voir en face cette idée d’habitude. Elle tressaillit mais chassa ses idées noires, écrasa sa cigarette et revint se coucher près de lui.

Main dans la main, ils marchait le long des avenue marchande de Métropolis. Les magasins les plus cher, les café les plus luxueux, des dizaines de paquets dans les mains. le soleil tapait son leur lunettes et elle riait aux éclats. Il s’assirent à une terrasse et elle commanda un cappuccino. Ils se regardaient dans les yeux tandis qu’ils s’imaginaient à Venise en amoureux, la musique et les gondoles. Il prit sa main dans la sienne.
- Chlo !
Elle sursauta et se retourna. Lana s’approcha d’elle et tandis que Chloé se levait, elle la prit dans les bras. Tamara s’avança et elle en fit de même. Chloé fut plutôt surprise de cette rencontre mais ne le laissa pas paraître. Ses deux amis restèrent interdite quelques instant en voyant Lex et le saluèrent enfin comme l’un des leurs.
- Ca fait drôlement longtemps qu’on ne t’as pas vu dis moi !
- Je sais je… je fait un petit break.
- Tu rates un tas de choses crois moi ! reprit Tamara.
- La vie en boite je crois que ce n’est plus trop pour moi.
- C’est notre belle de nuit qui parle ? ne t’en fais pas je suis sûre qu’on te reverra bientôt. Lex tu ne vas pas me dire que tu n’aimes pas les boites ?
- Non, mais je suis moi aussi en vacances des ambiances lourdes et des commérages.
Elles le fixèrent toute deux tandis que Chloé se sentit étrangement visée. Elle savait pertinemment qu’il n’avait en aucun cas dit cela contre elle, mais elle avait été ainsi autrefois. Elle avait fait partie de ces people qui passent des journées à parler potins. Pourquoi avait elle tout plaquer ? pour des vacances au soleil en amoureux ? cela ne lui ressemblait en rien.
- Bon je crois qu’on va y aller, dit amèrement Tamara.
Elle serra Chloé des ses bras et la jeune blonde sentit qu’on lui glissait quelque chose dans la poches arrière. Les deux copines s’en allèrent sans prendre la peine de répondre au garçon présent.
- Il faut que j’aille aux toilettes, s’excusa Chloé.
Elle n’attendit aucune réponse et disparut. Une fois la porte fermée sur elle s’empara d’un sachet dans sa poche. De la coke… elle aurait pu s’en douter. Elle ferma les yeux et tendit la pochette au dessus de la cuvette des toilettes. Elle n’avait plus besoin de cela maintenant. Ou du moins elle s’en persuadait.
Elle n’était plus elle ! Chloé ne pouvait pas être morte si stupidement à cause d’un homme ! elle était là quelque part et le fait que son cœur palpite ainsi devant ce petit sachet ne faisait qu’amplifier le fait qu’elle voulait se manifester à nouveau. Elle sortit des toilettes et traça deux lignes parallèles qu’elle ne mit que quelques secondes à faire disparaître.
Elle revint à la terrasse et vit Lex en compagnie d’une jolie minette. Titubant, elle les rejoint et fixa l’inconnue de haut.
- Ah, Chloé, voici Sandy, une amie de longue date.
- Et accessoirement une ex je suppose.
- En effet, répondit Sandy sur la défensive.
- Ça va chérie ? demanda Lex surpris de cette attitude.
- Ça irait mieux si je pouvait récupérer ma place. Alors tu dit à ta gentille connaissance d’aller se trouver des coups déjà prit ailleurs.
-Chloé ! rugit il.
- Ça va Lex, je m’en vais, à un de ces jours.
- C’est ça, dit Chloé dans le vague avant de reprendre sa place.
Elle le regardait la fixer. Il devait être hors de lui, elle s’en fichait, plus rien ne lui importait à cet instant précis. Elle sentait la nausée lui monter. Elle savait que cela n’avait rien à voir avec la coke, ces envies de vomir se faisait plus fréquente sans qu’elle ne sache ce qu’elle avait. Elle alluma une cigarette et tira une bouffé, le visage en arrière, appréciant la légère brise sur sa peau. Elle sentit ces yeux d’acier sur elle et le fixa. Il l’énervait. A ce moment précis elle aurait voulu le voir moins fier que d’habitude. Pourquoi ? c’était peut être cela que l’on appelait le début de la fin…D’une voix lointaine et rauque il dit simplement :
- Il t’en reste sur le nez.


Chapitre 7 : Mais non y a plus de ciel et non y a plus d’amour

Elle sortait pour la deuxième fois de cet endroit qui lui inspirait tant de mal. Elle passait inlassablement sa main sur son ventre tandis que les larmes lui montaient. C’était donc ça les nausées… elle rentra chez elle, fit un bref signe à ses parents et courut à sa chambre. Elle se laissa tomber sur le lit et pleura. Pourquoi ne lui avait elle rien dit ? pourquoi ne lui avait elle pas avouer qu’elle venait de se débarrasser pour la seconde fois d’une vie qui s’insufflait en elle ? n’avait il pas son mot à dire ? non elle ne voulait pas qu’il l’ai, elle ne voulait pas se dire qu’il avait une main mise sur sa vie. Elle voulait se sentir libre, elle voulait se sentir voler comme autrefois. Elle avait mit fin une fois de plus à un petit être qui n’avait rien demandé. Comment pouvait elle être si monstrueuse ? elle pleurait davantage encore, sentant qu’elle touchait le fond d’un puit qu’elle avait appris à oublier durant l’espace de six mois.
C’était de là qu’elle venait, de ce puit sans fin, comment aurait elle pu en sortir… il y a toujours une rechute, quoi que nous fassions, quoi que nous vivions, tout nous rattrape. On n’oublies pas, on ne se débarrasse pas, on subie éternellement. Elle sentait des spasmes envahir son corps tandis qu’elle haletait. Ses larmes ne cessaient plus. Elle se sentait lentement ensevelir sous une détresse qu’elle s’était caché durant tout ce temps. Elle tapait du poing sur la matelas telle une enfant à qui on refusait quelque chose. Elle ne s’était pas sentit le courage d’en parler à Lex. Qu’aurait il fait ? il l’aurait laissé à son triste sort ? il aurait voulu de l’enfant ? mais elle n’en voulait pas, elle ne se voyait pas surchargée d’un marmot à l’âge de dix huit ans. Dans les deux cas, c’était sa vie, il n’avait rien à redire.
Elle entendit claquer la porte et devina que ses parents étaient sortit… comme toujours.
Elle se sentait vide, elle se sentait impure. Ce dégoût d’elle même… elle avait finit par l’oublier. Il lui avait fait croire qu’elle valait mieux que l’idée qu’elle se faisait d’elle même, quel beau parleur. Ce n’était qu’un menteur, un beau salaud, il n’avait fait que cacher la vérité. Elle resterait toujours cette garce qu’il avait connu. Elle se leva et hurla. Elle arracha le rideau de sa chambre, elle lança sa chaîne HI-FI contre le mur, elle s’empara des cadre où trônaient des photos de lui et elle les écrasa au sol, elle arrachait tous les vêtement de sa penderie. Elle criait sans plus pouvoir s’arrêtait. Elle voulait crier sa détresse au monde, mais qui l’aurait écouter ? elle brisa d’un coup de poing le miroir et s’ouvrit la main. Elle fit tomber la télé à terre, l’écran se brisant sous le choc. Elle était prise d’une déferlante de sentiments d’un amour qu’elle voulait haïr.
Epuisée, ses membres chancelants, ses yeux ne cessant de pleurer, elle se laissa tomber au beau milieu de tout ces débris d’un vie qu’elle s’était forgée mais qu’elle commençait à détester. Elle pleura, assise dans ce bordel. Sa main tacha de sang ses vêtement sans qu’elle ne s’en rende compte. Se cheveux sur le visage, flottant dans cet air malsain elle continuait de pleurer sans relâche.
Elle entendit son portable sonner. Elle se saisit de son sac près d’elle et regarda le nom du correspondant. Elle vit s’afficher ces trois lettres si offensantes « Lex ». Il l’avait fait aimé, il l’avait fait plonger dans un flot de sentiment dont elle ne voulait plus rien savoir. Il souriait béatement en la voyant plongé dans cette dépendance de lui. Il avait brisé la carapace qu’elle s’était ériger, pourquoi ? pourquoi avait il tant voulu atteindre son cœur, pourquoi l’aimait il ? elle ne le méritait pas. Elle ne méritait l’amour de personne et encore moins le sien. Elle ne voulait pas être aimer, elle ne voulait pas aimer. Toute cette vie là, les petits oiseaux gazouillant, les sourires aux coin des lèvres, les petits baiser amoureux, les nuits passé entre les bras de l’autre, tout cela n’était pas pour elle. Elle ne savait pas la valeur de l’amour, elle n’en voyait pas l’intérêt. Dans un cri qui surpassa cette sonnerie ridicule elle jeta le portable contre le mur et il ne tarda pas à partir en morceaux.
Elle logea son visage dans ses mains et se laissa tomber dans ce débarras. Recroquevillée sur elle même, elle se maudissait de s’être fait approché de si près, elle se détestait d’avoir goûté à un bonheur que jamais plus elle ne connaîtrait. La nature hideuse de ce monde était gravé trop profondément en elle et quoi qu’elle vive, ces signature indélébile reprendrait toujours le dessus.
Elle était profondément ce qu’elle était et personne ne pourrait le changer. On n’oublies pas sa nature. Elle avait lentement sentit les dégâts de la routine peser sur elle. La fête, la drogue, la sueurs des autres corps, la débauche lui manquait. Elle se dégoûtait de manquer de cela, mais c’était ce qu’elle était. Elle l’aimait, depuis le premier jour, mais elle n’était pas assez stable pour lui. Il était trop parfait et elle se sentait sale devant lui.
Elle resta prostrée au sol pendant des heures, pleurant à n’en plus pouvoir tandis qu’elle sentait les morceaux de son cœur s’éparpiller de façon à ce que plus jamais elle ne puisse les recoller.
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:52

Chapitre 8 : Car un jour on s’est aimé, car un jour on a vécu, que la vie est passé, que le passé n’est plus

Elle se trouvait chez lui, cela faisait près d’une heure qu’elle n’avait pas ouvert la bouche se prostrant dans un silence qu’elle ne voulait pourtant pas. Elle sentait ses yeux sur lui, elle devinait ce regard glacial qui la recouvrait. Assis sur le canapé, devant un film qu’ils ne regardaient même pas, il faisait chacun bande à part. Cependant, elle le sentit se rapprocher d’elle.
- Chlo, qu’est ce qu’il y a ?
- J’en ai marre de ne rien faire ! tu ne vois pas qu’on deviens un vieux couple lamentable.
- Je croyais que tu aimais ne plus rien avoir à faire dans ces soirées.
- Et bien tu penses mal.
- Qu’est ce que tu veux ?
- Je veux sortir et aller au Club Zéro, revoir Tamara et les autres.
- Tu sais que je ne vais pas venir avec toi.
Elle se leva furieusement. Depuis quand il contrôlait sa vie ? elle était encore maîtresse d’elle au dernières nouvelles ! elle s’empara de son sac et le toisa
- J’ai pas besoin de toi pour sortir.
- Mais j’ai bien peur que tu ai besoin de moi pour le retour, dit il amèrement.
- Parce que tu crois vraiment que je vais rentrer ?
Elle se dirigeait bien décidée vers l’entrée et elle l’entendit se lever et la suivre. Elle ferma les yeux, elle n’avait vraiment pas besoin d’une scène de ménage se soir là. Elle crispa les main sur son sac quand elle le vit refermer la porte devant elle. Il semblait emplit de rage, il n’allait tout de même pas l’obliger à rester sagement ici !
- Je peux savoir ce que tu as d’un coup ?
- Je te l’ai dit j’en ai marre de cette routine, ça me tue et tu ne t’en rend même pas compte.
- Tu veux quoi ? aller dans des clubs d’échangistes ? dans des boites et se shooter encore jusqu’à n’en plus pouvoir ? te remettre à faire la pute ?
Ni une ni deux, elle le gifla violemment. Il détourna le visage et n’eu pas l’audace de la fixer. Elle tremblait. Pourquoi fallait il qu’il rende la chose plus dure encore ? elle n’avait pas envie d’être loin de lui mais ce désir de liberté la tiraillait. Elle ne pouvait pas l’ignorer elle en était totalement incapable.
- Et toi alors, si moi je faisait la pute, toi tu étais quoi ? et tu te permet de me juger ! laisse moi sortir.
- Je viens avec toi, dit il en s’emparant de son manteau.
Elle avait besoin de liberté, de nouveau, peu être que s’il était à ses cotés tout se passerait bien ? elle n’avait aucune idée de ce dans quoi elle s’embarquait mais le saurait bien vite. Elle ne dit rien et tout deux roulèrent à une vitesse folle à travers les rues de Métropolis pour enfin arriver au Club Zéro.

Les heures avaient défilé à une vitesse folle, elle était entrée main dans la main avec lui mais n’avait plus aucune idée de l’endroit où il pouvait bien se trouver. Elle riait en compagnie des filles qu’elle n’avait pas vu depuis si longtemps. Elle lui posèrent tout un tas de question auxquelles elle ne prit pas la peine de répondre, trop occupé à récupéré le temps perdu loin de ses lieux de débauche. Elle buvait à n’en plus pouvoir. Elle se leva en titubant et rejoins la piste de danse. Elle commença à se dandiner quand elle vit Lex dans les bras d’un espèce de brune. Elle s’avança vers eux, furieuse, l’alcool ne faisait que décupler sa colère. Ce n’était pas parce qu’elle mesurait près d’un mètre quatre vingt, qu’elle avait des jambes divine et le plus beau visage des états unis qu’elle allait lui piquer son mec à elle !elle s’avança et tira la brune par le bras tandis qu’elle embrassait Lex à pleine bouche. Elle la poussa dans la foule sans prendre la peine de remarquer sur qui elle atterrirait.
- Je te conseille de déguerpir pouffiasse ! hurla elle.
Elle tourna des yeux sombres vers un Lex plus tout a fait maître de lui. Il riait et ses yeux, si vitreux soit il, reflétait la dose de drogue qui devait couler dans son sang. Sans réfléchir, il la saisit par la taille et la plaqua contre lui, logeant son visage dans son cou. Elle sourit et fit de même.
Ils dansèrent pendant plusieurs chanson ainsi, l’un contre l’autre. Elle finit par sentir une main sur son ventre et un corps se presser dans son dos. Elle ne voyait plus clairement, seule la transpiration, la chaleur ambiante, les cris lui parvenaient. Lex regarda l’homme qui se profilait derrière elle et sourit bêtement :
- Vas y mon pote, dit il en s’éloignant.
Chloé sentit que l’homme resserrait son étaux. Elle se tourna vers lui et sans plus réfléchir l’embrassa.

Elle se réveilla lentement. Elle ne tarda pas à ouvrir les yeux et la clarté la percutant, elle ressentit ce mal de tête qu’elle avait oublié. Elle se retourna et fut surprise de ne pas se rappeler de la soirée de la veille. Ça pour une reprise… elle passa sa main sur le torse de Lex. Elle allait se blottir contre lui, les yeux fermés quand elle sentit que ce torse là n’était pas imberbe. Celui de Lex l’avait toujours été pourtant. Elle ouvrit les yeux et sursauta quand elle vit les cheveux bruns de l’homme apparaître. Elle se leva effarée du lit dans lequel elle se trouvait nue. Elle ne reconnaissait pas l’endroit, elle ne reconnaissait pas cet homme. Il grogna et finit lui aussi par entrouvrir les paupières.
- Qu’est ce qu’il y a poupée? Tu trouves pas le chemin de la sortie ?
Elle passa une main tremblante dans ses cheveux, tenant le seul vêtement qu’elle avait trouvé près d’elle. que faisait elle là ? ce qu’elle avait fait… elle le savait très bien, elle avait voulu retrouver ses vieilles habitudes c’était fait ! elle regarda l’homme devant elle et fut écœurée. Comment avait elle pu ? mais si elle était là, avec qui pouvait bien se trouver Lex ? une jalousie l’empara et elle chercha ses affaires dans l’appartement avant de courir au dehors, prendre le premier taxi qu’elle trouva.

Elle marchait dans le couloir qui menait chez lui et vit une fille sortir en sous-vêtements dans le couloir. Des habits lui furent balancés à la figure tandis qu’elle pleurait :
- Va prendre des cours, après on en reparlera.
Elle vit cette jolie rousse partir en courant et elle entendit la porte claquer. C’était bien la voix de Lex, aucun doute. Si elle était redevenue la débauché d’antan, il avait réouvert son coté beau salaud, mais à qui la faute ? cette nuit allait elle marquer la fin de leur histoire ? sûrement… elle ne savait pas que faire. Elle se trouvait devant cette porte et hésitait à entrer. Elle se décida allumant au passage une cigarette et toqua.
- Je t’ai dit que je voulais plus te voir, entendit elle de l’autre coté de la porte..
Elle inspira profondément et entra. Elle le vit, assit sur le canapé, en caleçon, un verre à la main. Il croisa ses yeux et ne prit pas la peine de se lever. Elle était confuse, que devait elle lui dire ? maintenant qu’elle avait retrouvé le bonheur de ses nuits, elle ne pourrait plus s’en passer, mais elle ne savait pas s’il était prêt à la suivre ou non…
- Bonjour, dit elle d’une petite voix.
- Non pas très bon jour, non, dit il sans lui prêter attention. Que viens tu faire là ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Je croyais que tu serais resté une matinée encore avec ce cher garçon.
- C’est toi qui m’a laissé seule avec lui hier.
- J’étais complètement à l’ouest, dit il en buvant une autre gorgée.
- A qui la faute ? cracha elle.
- Mais à toi ! à toi Chloé !
Elle tiqua à la mention de son nom complet. Comment pouvait elle lui faire porter la responsabilité de son ivresse ? il n’en avait tout bonnement pas le droit, mais apparemment l’audace. Elle regarda un long moment le sol, cherchant à dissiper sa haine. Il n’avait pas entièrement tort. Ils étaient sortit à cause d’elle, elle lui avait fait prendre ces petit cachet tout comme elle lui avait promit que tout sniffer arrangerait la soirée. Elle s’en voulait mais ne voulait pas qu’il le voit. Après tout que demander de plus elle avait retrouvé sa liberté non ?
- Je ne veux plus de cette histoire s’il est question de te partager tous les soirs. Je préfère me taper toutes les femmes de la ville et t’oublier avec ce dans quoi tu m’a fait replonger plutôt que de te voir te farcir tous les mecs d’une soirée alors que moi je t’attends.
- Tu m’attends ? tu m’a attendu hier peu être quand je t’ai trouvé dans les bras de miss monde !
- Soit tu choisit soit je met fin à cette histoire.
- Choisir quoi ? la fête ou l’ennuie ? tu crois que c’est un choix ?
- Tu trouve que l’on c’est vraiment ennuyé.
- Tu étais trop occupé à ton petit bonheur pour voir que cela me tuait un petit peu plus chaque jour.
- Et tu crois que ça ne m’a pas tué moi que tu aille te faire avorter sans m’en parler ?
Elle allait répondre mais fut trop surprise par cet aveux. Il l’avait su ? elle ne voulait même pas savoir comment, elle restait juste choquée et sur le point de s’effondrer. Tout cela n’aurait jamais dû prendre fin ainsi. Elle voulait courir loin d’ici, ne plus jamais le voir, mais que serait elle devenue sans lui ? jamais elle ne le lui avouerais, elle avait une image à entretenir.
- Je suis comme ça, c’est à prendre ou à laisser.
- Alors je laisse, dit il en la fixant gravement.
Elle avait espéré qu’il dise que jamais il ne la laisserait seule au milieu de ces harpies, que plus jamais elle ne se sentirait seule et cette affirmation l’atteints directement au cœur. Les cartes étaient tirées, le jeu prenait fin. Son monde s’effondra en trois mots seulement. Elle recula sous le choc de la révélation. Il resta stoïque, les yeux se perdant dans son verre.
C’est drôle comme tout peu basculer en une seconde. Une seconde pendant laquelle elle avait fait face à leur vie commune et à l’ennui pourtant inexistant qu’elle faisait naître en elle. Cette seconde là venait de faire changer le cour de leur vie, pas seulement la sienne, mais celle du seul homme qu’elle ai jamais aimé. Qu’aurait elle été capable de faire à ce moment là ? se jeter par la fenêtre, s’ouvrir furieusement les veines, se cracher en voiture, tout lui était permit maintenant qu’elle n’avait plus de vie. Elle se sentit défaillir. Elle ne remarqua pas qu’elle restait là, stupidement debout au milieu du salon. Une larme perla et roula sur sa joue. Elle mit promptement son sac sur son épaule et sortit de la pièce sans oublier au passage de claquer la porte…
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:56

Chapitre 9 : Et loin de l’inhumain on redeviens faux

Cela faisait près de trois jours qu’elle n’avait plus de nouvelles de lui. Elle n’avait pas cessé de boire pendant ce laps de temps, oubliant la détresse qui l’envahissait de nouveau. Elle en était au stade ou elle le haïssait, Elle ne voulait plus jamais le voir. elle aurait tout donné pour qu’il ne soit qu’un mauvais souvenir mais il restait présent dans son passé, dans sa tête.

- Tu m’aimes ?
- Tu m’aimes ?
- Tu m’aimes ?


Elle ne cessait de tourner en rond dans sa chambre tandis que ses souvenirs lui obstruait la vue. Elle se tirait les cheveux, fermait fort les yeux, frappait du poing sur les murs sans que cela ne fasse disparaître son image.

- Ma voiture est juste là je peux vous raccompagnez si…
- Non merci. Ca ira, c’était très gentil.(/]

Pourquoi fallait il qu’elle se soit montrée si odieuse avec lui ? elle se frappait le front contre le mur. Elle ne voulait plus rêver de lui, elle ne voulait plus le voir dès qu’elle fermait les yeux, elle voulait retrouver sa folle inconscience. Elle n’avait couché avec personne depuis cette matinée dans son appartement. Tout contact lui donnait envie de vomir, toutes mains lui semblaient vulgaire, tout parfum immonde… il était là, présent dans son esprit sans qu’elle ne puisse s’en débarrasser.

[i]- C’est quoi ton nom ?
- Veux tu vraiment le savoir ?
- C’est si terrible ?
- Tu pourrais ne pas aimer.
- J’aime tous les prénom,
- Lex


Elle poussa un grognement et voyant que le soleil était tombé, ferma la porte de sa chambre sur ces instants commun qui la hantait et partie en direction d’une nouvelle soirée.

Elle avait décidé avec Tamara que se soir là, elles feraient partie de la soirée mousse organisé dans une immense cuve dans une des salle du Zoo. Elle entrèrent dans l’immense pièce où, en contre plongé se trouvait une cuve d’acier dans laquelle la mousse arrivait jusqu’aux épaules des gens qu’y s’y déhanchaient.
Une soirée, mousse, se serait parfait pour passer à autre chose, elle n’aurait pas pu rêver mieux. Elle s’empara d’un premier verre qu’elle vida et vit dans un coin reculé de la salle des banquettes où trônait Kévin, Lana, Mike et Yann. Elles s’approchèrent et Chloé prit place à la gauche de Mike :
- Alors princesse, ça faisait longtemps qu’on ne t’avait pas vu sur le circuit.
Elle cacha la mine déconfite qu’elle rêvait de faire et le gratifia d’un immense sourire. le plus important était de sauver les apparences, elle s’était toujours fichu de ce souci primaire de ses parents mais se rendait compte que dans le fond, c’était bien le plus important.
- Je prenais des vacances, c’est bon pour le teint, rit elle.
- On m’a parlé d’un certain Lex… dit il malicieusement.
- Rien d’actuel en tout cas, se força elle à rire de plus bel.
Il lui sourit et lui tandis ce qu’elle reconnu être un bon vieux joint. Elle sourit et le prit avec gaieté. Elle l’alluma et profita des première volutes de fumée. Elle se cala plus confortablement sur la banquette et commença son ascension vers un mode plus beau.

Elle riait toujours plus fort, elle n’avait pas encore osé mettre un pied dans la mousse qui semblait pourtant alléchante. Elle regardait les personnes qui l‘entourait. Pourquoi était elle avec eux ? pur se sentir exister tout simplement. Elle se sentait si pathétique d’avoir besoin des autre pour se rappeler qu’elle aussi avait un cœur qui battait, là, dans le fond de ce corps si usé et utilisé. Elle s’était trop souvent caché derrière l’image qu’elle s’était crée pour en venir à oublier qui elle était vraiment. Avait elle été une fille bien ? avec des principes et des rêves ? ou avait elle toujours été cette garce bercé de désillusions, cette fille totalement désabusé par la vie, blasé par les bassesses de ce monde… dans le fond de son cœur si noir, qui était elle vraiment ? était elle comme tous ces pions minables au point de se laisser influencé par tous les médias toutes les connerie que nous débitait cette télévision stupide. N’était elle devenue qu’un simple consommateur stupide, tel un mouton à qui on inculquerait d’acheter encore et toujours ? elle ne savait plus qui elle était et l’état actuel de son cerveau ne l’aidait pas vraiment.
Elle commençait lentement à reprendre ses esprit quand elle le vit, rire avec une bande d’amis. Elle sentit un couteau transpercer lentement son cœur, prolongeant l souffrance, la faisant atteindre son paroxysme. Elle sentit sa main trembler sans qu’elle ne puisse expliquer ce qui se passait en elle. Elle vit son visage dévier et enfin ses yeux rencontrer les siens. Son souffle se stoppa net. Même avec la distance qui les séparaient, elle devinait le bleu glacial de ses iris. Elle rassembla ses force et se leva, secouant la tête pour y voir plus clair.
Elle titubait et marchait plus vite, fuyant son passé, fuyant ce qu’elle avait perdu. Elle sentit une main sur son bras et eu peur de se retourner. Elle sentit une force la retourner et elle lui fit face. Il était là, à quelques centimètre d’elle. Elle se noya dans ses yeux si limpide. Elle ne savait pas quoi dire, sa simple vue l’aliéna de tout mot. elle ferma les yeux, tenta de remettre ses idées en place. Elle devait sauver les apparences et ne devait en aucun cas lui montrer qu’elle l’aimait encore, c’était finit, elle ne replongerait pas.
- Lâche moi, rugit elle.
- Chlo, il faut que je te parle.
- Je ne veux pas t’entendre.
Elle voulait lui crier que le son de sa voix l’apaisait, que le contact de sa peau faisait battre son cœur. Il saisit son visage entre ses deux main et posa ses lèvres sur les siennes. Elle voulait s’abandonner à lui, trois jours, cela faisait une éternité et elle ne survivrai pas.
Elle le repoussa brusquement :
- Laisse moi !
- Je ne peux pas continuer Chlo, je ne veux que toi. Ne me laisses pas, pas encore.
Une larme coula. Il l’aimait, plus qu’elle ce n’était pas concevable mais il l’aimait… l’envie de se jeter dans ses bras la tiraillait, elle sentait son cœur battre plus fort que jamais, elle sentait tout son corps réagir à sa proximité, mais sa tête… sa tête elle ne voulait rien entendre. Elle détourna les talons et chercha à s’enfuir encore quand elle le sentit une fois de plus la tourner vers elle.
- On est pareil, je sais ce que tu ressens, je sais ce dont tu as peur.
- Tu ne sais rien ! hurla elle tandis que la musique couvrait leur scène de ménage.
- Je sais ce que tu ressens quand je suis là. Je sais que ton cœur bat comme jamais.
Elle voulait dégager son bras mais il la maintenait trop fort. Elle se contentait de laisser des larmes couler.
- Tu ne comprends rien. Je ne t’aime pas ! je ne t’ai jamais aimé.
Ce fut radical, il la lâcha subitement sans demander le change. Elle voyait dans ses yeux qu’elle venait de l’atteindre plus que personne n’aurait pu le faire. elle voulait se punir d’avoir fait cela, elle ne voulait pas lui faire de mal, pas à lui.
- Tu es pitoyable, regarde toi tu cri pour essayer de t’en convaincre.
- J’ai joué avec toi Lex ! pourquoi tu refuses de le voir.
- Parce que je sais que c’est faux, on ne joues pas pendant six mois. C’est en jouant ce rôle stupide que tu te donne maintenant que tu es une bien piètre actrice.
- Laisse moi !
Elle lui tourna les talons et descendit les marches le plus vite qu’elle pouvait. Elle parvint à l’échelle et descendit dans la cuve ou la mousse se faisait plus dense. Elle ne pouvait plus rien entendre. il fallait qu’il comprenne qu’elle n’était pas quelqu’un de bien, pas pour lui. Elle savait que jamais rien ne sortirais de leur relation, elle finirait par succomber d’ennui et lui mourrait d’avoir trop souvent été trompé. Elle fit quelques pas dans la mousse tandis que les corps autour d’elle dansaient frénétiquement…


Chapitre 10 : A nos cœurs qui appellent, et hurlent au secours.

Elle le sentit s’approcher de nouveau d’elle, elle aurait pu reconnaître à des kilomètres son parfum.
- Laisses moi ! hurla elle de nouveau.
Pour toute réponse il la fit reculer dans cette mousse qui atteignait leur épaule jusqu’à ce qu’elle touche le mur de son dos. Il la plaqua violemment et s’empara de ses lèvres sans demander aucune permission. Elle voulu le repousser mais il se fit plus brutal et elle se plia sous cette force qu’elle ne lui connaissait pas. Sans plus réfléchir, une larme coula de ses yeux et elle devint brusque, fuyant les sentiment qui lui grimpaient à la gorge. Elle arracha sa chemise et l’attira à elle. Il la souleva et la plaqua violemment contre le mur de nouveau. Ce baiser se faisait désespéré, animal. Il remonta la jupe qu’elle portait et laissa ses mains parcourir le haut de ses jambes tandis qu’elle s’accrochait à lui. Elle défit rapidement sa ceinture et déboutonna son pantalon. Elle voulait plus, elle voulait s’enfuir, voler au dessus de cette cuve remplit de mousse qui dissimulait leur plus bas instincts. Il fixa ses yeux quelque secondes, des secondes qui l’envahirent d’un vide sans nom. Elle mourrait petit à petit et ce besoin de lui ne faisait que plus la tuer. Elle mordit douloureusement son oreille au moment ou, sans douceur aucune, il entra en elle. Elle gémit mais il ne se fit pas plus attentionné.

C’est le malaise du moment
L’épidémie qui s’étend
La fête est finie on descend
Les pensées qui glaces la raison
Pour bien baisser le visage gris
Surgissent les fantôme de notre lit
On ouvre le loquet de la grille
Du taudis qu’on appelle maison


Ce n’était plus de l’amour, c’était animal, violent, sauvage. Alors qu’il la plaquait plus brutalement contre le mur, il accélérait le mouvement. Elle voulait frapper, elle voulait crier cette détresse qui l’envahissait. Elle planta furieusement ses ongles dans son dos quand elle sentit les vague d’un plaisir s’immiscer en elle. Elle fermait les yeux, resserrait son étaux autour de ses hanches. La tête en arrière, une larme coula de ses yeux. La musique toujours plus forte couvrit un cris qui s’échappa de sa gorge sans qu’elle ne tente de la retenir. Elle le sentait furieux tout comme elle. Elle logea sa tête dans son cou. Elle voulait le repousser mais elle désirait plus que tout le garder au creux d’elle tandis que leur corps ne faisait plus qu’un. Les corps dansaient autour d’eux. L’odeur de la décadence, du sexe, de la luxure envahissait ses narines tandis qu’elle se laissait totalement envahir.


Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me form what I want
Protect me
Protect me


Elle pleura. Elle s’accrochait éperdument au monde qu’il créait autour d’eux. Elle le haïssait de la faire aimer, elle voulait le tuer de l’envahir ainsi par un amour impur et sans but. Elle ne voulait pas laisser libre cour à ses sentiments et plongea plus profondément ses ongles dans sa chair. Elle sentait ses mains prendre de l’assurance sur elle, sur ce corps qu’il devait maintenant tant connaître. Elle voulait hurler, crier au monde qu’elle l’aimait, mais elle ravalait lourdement son amour avec toute les SOS qu’elle voulait hurler. Elle s’accrochait désespérément à lui, tels son dernier espoir en ce bas monde. La mouses les entourait, cachant aux yeux de la foule ce besoin charnel, ce besoin animal et primaire. Il accélérait toujours le mouvement, le faisait plus violent encore. Elle déferlait sa rancœur, sa colère, cette haine qu’elle se vouait de ne pas pouvoir simplement l’aimer. Elle ne voulait pas succomber à ces pulsions si indécente mais rien n’y faisait. Elle se détestait d’être ce qu’elle était, de vivre dans ce monde fait de coups bas et de désillusions. Il la mordit au niveau du cou et elle laissa échapper un autre cri. Ses lèvres se tordirent en un sourire cruel et obscène. Elle n’aimait pas ce qu’elle faisait mais elle continua jusqu’à ce que le plaisir atteigne son paroxysme. Elle l’entendit pousser un grognement tandis qu’elle ne retenait plus ses cris. Rien ne perduraient… ses cris dissimulé par la musique, leurs actes décadent cacher par la mousse. Elle se dégagea enfin de lui quand les dernière note de la chanson retentirent. Elle le poussa brutalement dans la masse et partit le plus vite possible de l’endroit de sa honte…

Sommes nous les jouets du destins
Souviens toi des moments divins
D’lanneau éclaté au matin
Et maintenant nous sommes tt seul
Perdus le rêve de semer
Le temps n’avait rien fait
Il nous reste toute une vie pour pleurer
Et maintenant nous sommes tout seul


Elle arriva sur le parking de cette boite si vulgaire et se laissa tomber dans le gravier. Elle pleura durant des minutes entière toutes les larmes de son corps. Elle serrait les poins et ne se rendaient pas compte que ses ongles s’y enfonçaient doucement. Elle laissait ce flot s’échapper d’elle, elle laissait sa détresse s’infiltrer dans le sol. Elle tremblait, sa tête tournait. Elle sentit la morsure du vent sur ses jambes dénudée. La nuit était noire et reflétait l’état de son cœur dont elle ne tentait même plus de recoller les morceaux. Elle se vidait de la luxure, de la honte qui l’habitait. Elle l’aimait et cela la plongeait inévitablement dans un monde où elle se savait seule, et où elle le serait toute sa vie. La tête baissé sous le fardeaux de ses sentiments elle cria tant les forces qui lui restait le lui permettaient. Elle avait l’avenir devant elle pour pleurer, pour se détacher de cet amour sans raison d’être. Se rappeler les moments passé avec lui n’avait plus d’importance, elle sentait en elle ce néant que jamais elle ne comblerait loin de lui. Elle ne se supportait pas loin de lui, mais encore moins près de lui. C’était un cercle vicieux et elle aurait toute la vie pour le pleurer…

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me form what I want
Protect me
Protect me



Elle sentait ses yeux se fermer lentement, sa tête lui faisait toujours aussi mal. Elle avait le mal de vivre, c’était le cas de le dire. Elle se laissait aller, ne pleurant même plus. Elle n’avait plus de force et n’essayait même pas de se relever. Elle remarqua qu’elle avait oublié son sac dans la boite. Rien a faire, elle ne rentrerait pas de nouveau, elle n’en avait plus la force. Ses cheveux l’entouraient et elle ne faisait rien pour les enlever de son gloss tandis qu’ils s’y collaient horriblement. Elle leva enfin la tête vers les étoiles dans un ultime effort et les regarda un long moment. Elle se laissa aller dans la contemplation de ces nombreuses astres et s’imagina être l’un d’entre eux, loin de cette vie là. Elle ferma les yeux et ne vit plus ce ciel si beau. Sa tête qui avait trop longtemps tournée se stoppa et elle se coucha sur la gravier grossier et froid. La fatigue prit le dessus et elle ne pu plus se relever.
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:59

Chapitre 11 : Te voilà toi mon frère qui me dit prend ma main, marchons vers la lumière…


Elle sentit du satin sous ses doigts. Elle se tournait et se retournait en tout sens. Elle sentait le soleil sur elle, elle se sentait bien et reconnaissait cette odeur, ce parfum. Elle se tourna encore et finit par se décider à ouvrir les yeux. Elle ne mit que quelques secondes à retrouver où elle était. Elle l’entendit sortir de la salle de bain et referma les yeux tout en rabattant la couverture sur elle. Il était encore la… elle ne voulait pas le voir. Elle imaginait déjà leur regard coincés, leur plates excuses et elle ne voulait pas de ces banales scènes. Elle fermait désespérément les yeux attendant que la porte claque et qu’il s’en aille. Elle ne voulait pas croiser ses yeux si bleu, son visage si expressif ces temps ci. Elle sentit le matelas s’affaisser. Elle sentait sa chaleur près d’elle. elle ne voulait pas ouvrir les yeux et luttait contre ce besoin si primaire de se sentir dans ses bras. Elle sentit la douceur de sa main sur son visage et une larme désespérait de perler au coin de ses yeux, mais elle l’en empêcha. Elle se leva d’un trait et plaqua une main sur son front tandis qu’il se faisait douloureux. Elle ne voulait pas lui parler. Elle s’empara de son pantalon qu’elle trouva sur une chaise et de son sac à main près du fauteuil. Elle ouvrit la porte et entendit sa voix
- Tu pourrais t’enfuir encore plus vite tu sais.
- Je fais un concours de vitesse ça se voit pas.
Il s’approcha à grand pas et ferma la porte devant elle d’un trait.
- Laisses moi sortir.
- Je ne peux pas.
Elle le repoussa et ouvrit de nouveau la porte. Elle mit son sac sur son épaule et avança à grand pas vers l’ascenseur. Elle appuyait machinalement sur le bouton tandis que la cage ne s’ouvrait pas. Les portes s’ouvrirent enfin et elle s’y engouffra. Elle crispa les mains sur son sac et les battants métalliques se stoppèrent, le laissant passer lui aussi, lui permettant d’être plus près d’elle que jamais.


Sucker love is heaven sent
L'amour buccal est envoyé par le ciel
You pucker up, our passion's spent
Tu te froisses, notre passion est consommée
My hearts a tart, your body's rent
Mon coeur est une pute, ton corps est loué
My body's broken, yours is spent
Mon corps est cassé, le tien est consommé


Il la fixait tel un fauve qui guettait sa proie. Les première note d’une chanson qu’elle ne connaissait que trop bien résonnèrent dans l’ascenseur. Elle tentait de fuir son regard qui la détaillait. Le tension montait, elle avait envie de se jeter sur lui, sentir une fois de plus l’odeur de sa peau, savoir ses mains sur elle… elle regardait le sol et faisait fit de celui qui se trouvait à coté d’elle. elle serrait son sac plus fort encore. elle ne devait pas céder, elle le détestait à un tel point qu’elle l’aimait plus que tout. elle sursauta quand il prit l’initiative d’appuyer sur le bouton d’arrêt de l’ascenseur. La cage se stoppa brusquement et ils se retrouvèrent, sans issue possible, face à face. Il s’approcha imperceptiblement d’elle et elle eu un mouvement machinal de recul. Qu’allait il faire ? la violer dans un endroit si sordide ? violer… c’était un bien grand mot car dans tous les cas elle savait qu’elle était consentante.
- Ca ne peut pas continuer comme ça Chloé.
Elle sentait le ton sérieux qu’il prenait. Chloé, il n’y avait que ses parents pour l’appeler ainsi…
- De quoi tu parle ? demanda elle indifférente.
- Ne joues pas les innocentes. Tu ne peux pas continuer à mettre ta vie en l’air comme ça.
- Merci mais j’ai des parents pour jouer ce rôle là, dit elle en le fixant arrogamment.
- La preuve.
Ils se fixèrent de longues seconde durant sans qu’un seul bruit ne viennent déchirer leur silence.
- Ecoute Lex, j’ai fait une erreur, je n’aurait pas dû rester tant de temps avec toi, mais c’est fait et on ne pourra pas changer le passé, alors maintenant on pourrait tout simplement se serrer la main et oublier.
- Ne dis pas ça, je sais que c’est aussi impossible pour toi que pour moi.
- Je t’ai dit que je ne t’aimais pas, tu me laisse indifférente, dit elle froidement.
Il la plaqua à l’une des cloison de la cage et pose sauvagement ses lèvres sur les siennes. Il glissa une main entre ses jambes tandis qu’il se plaisait à explorer toujours plus les trésor de sa bouche. elle frémit et se laissa totalement aller. Elle ne pouvait plus rien faire. Il se détacha quelques secondes, son front collé au sien :
- Ne me dis pas que tu m’es indifférente, je sais que c’est faux.


Carve your name into my arm
Grave ton nom sur mon bras
Instead of stressed, I lie here charmed
Au lieu d'être stréssé, je mens ici, envoûté
'Cause there's nothing else to do
Car il n'y a rien d'autre à faire
Every me and every you
Tous les moi et tous les toi


Elle le poussa violemment à son opposé.
- Tu ne sais pas ce que je veux ! personne ne le sais.
- Mais le sais tu toi même ? tu te détruit Chloé.
- Je m’en contre fiche ! je fais ce qui me plait. Regarde toi monsieur le coureur de jupon, et tu te permet de me faire des leçons ? tu es bien pire que moi !
- J’ai toujours su me modéré, toi tu ne sais pas ou sont tes limites.
- Parce que je ne les ai pas encore trouvé, mais je te garantie de tout faire pour y parvenir, maintenant remet cet ascenseur en marche.
- Hors de question, pas avant que je t’ai fait entendre raison et cela prendra le temps qu’il faudra.
- Tu es complètement malade, je te haie ! hurla elle tandis qu’une larme coulait de ses yeux, laisse moi partir !
Sa présence la faisait souffrir plus qu’autre chose. elle ne voulait plus rester près de lui, se sentir si bien, dans une telle sécurité. Elle détestait ce sentiment qui la prenait aux tripes quand elle était près de lui. Elle voulait se défaire de son emprise mais rien n’y faisait. Il était maître du jeux, il pouvait lui faire ce qu’il voudrait elle se soumettrait, elle l’aimait bien trop. Elle détestait cette impuissance qui s’emparait d’elle lorsqu’elle était près de lui. Elle tomba à genoux et se mit à pleurer. Ses larmes couvraient son visage et faisait couler le mascara qui lui piquait désormais les yeux. ses mains tremblaient.
Il s’accroupit près d’elle et posa une main sur son épaule.


Sucker love, a box I choose
L'amour buccal, une boite que je choisis
No other box I choose to use
Je choisis de ne pas en utiliser d'autre
Another love I would abuse
J'abuserais d'un autre amour
No circumstances could excuse
Sans aucune circonstance atténuante


Elle leva les yeux vers lui. Elle redécouvrit ses iris bleu, son teint, sa cicatrice sur la lèvre supérieure, son air « levé du lit mal rasé ». Elle s’enivrait de son parfum qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle ne se tint plus et se jeta sur lui, sa bouche collée à la sienne. Tandis qu’il était assis, adossé à l’une des parois, elle se mit à califourchon sur lui et ne cessa pas de l’embrasser encore et encore.
Ses larmes continuaient à couler de plus bel, elle sentait son cœur se briser en petit morceaux. Elle fermait les yeux plus fort et faisait entrer sa langue en joute avec la siennes. Elle ne tarda pas à lui ôter sa chemise, sentant sa peau plus près de la sienne. Il descendit dans son cou, tandis qu’elle pleurait plus fort encore.
Ce besoin de peau contre la siennes, le seul vrai moment ou son cœur battait, c’était ces contacts. Sentir l’odeur de a transpiration, de l’amour, ce n’était même plus de l’amour à ce stade là ? ou n’était ce au contraire que cela entre eux ? elle ne savait plus et s’abandonnait dans cet ascenseur.


In the shape of things to come.
Dans la forme des choses à venir
Too much poison come undone
Trop de poison vient détruire
'Cause there's nothing else to do
Car il n'y a rien d'autre à faire
Every me and every you
Tous les moi et tous les toi
Every me and every you
Tous les moi et tous les toi
Every me, me
Tous les moi, moi


Elle n’avait jamais prit son pied dans un ascenseur, et bien c’était chose faite. Elle se leva, reprit ses affaires qu’elle renfila et appuya sur le bouton pour le remettre en marche. Elle levait les yeux au ciel et priait pour qu’il ne dise rien jusqu’à ce que les porte s’ouvrent de nouveau. Ses mains se crispait toujours sur son sac et elle sortit une cigarette qu’elle n’alluma pas encore. elle tremblait, son corps entier était atteint de spasmes qu’elle n’arrivait pas à contrôler. Le sexe ne remplaçait pas la drogue… ses jambes menaçaient de se dérober sous elle.
Les portes s’ouvrirent enfin et elle remercia le ciel. Elle sortit à grand pas et alors même qu’elle sentait l’air frais et le soleil sur sa peau elle sentit une main agripper son bras, l’empêchant d’allumer sa cigarette.
Elle voulait simplement se débarrasser de lui ! n’était ce dont pas possible ? il s’empara de la cigarette qu’elle avait dans la bouche et l’alluma. Il en tira une bouffée qu’il souffla.
- Tu sais ce qu’il en est Chloé, dit il froidement dans la regarder dans les yeux. Demandes le moi le plus sincèrement du monde et je disparaît de ta vie.


Sucker love is known to swing
L'amour buccal est réputé pour le va et vient
Prone to cling and waste these things
Enclin à resté collé et à gaspiller ce genre de choses
Pucker up for heavens sake
Froisse toi pour l'amour du ciel
There's never been so much at stake
Il n'y a jamais eu d'enjeu aussi considérable.


Elle resta interdite quelques secondes. Cela faisait des jours qu’elle tentait de se débarrasser de lui dans la mesure ou elle savait que jamais elle n’y arriverait, il serait toujours là, près d’elle, prêt à l’aider, à l’aimer encore. Voulait elle vraiment dans le fond ne plus jamais le revoir ? elle savait que dans les moment les plus sombres, elle s’en sortait grâce à l’espoir de renouer quelque chose avec lui, sachant qu’il serait toujours là pour elle. Cette demande était brutale, et elle commençait à assez le connaître pour savoir que cette fois ci il ne bluffait pas. Tout serait alors différent. Elle ne pourrait jamais l’oublier, il était le seul qu’elle n’ai jamais aimé. Mais si elle retournait avec lui, les choses empireraient. Elle savait qu’elle étoufferait de nouveau, qu’elle ne se sentirais plus libre et en mesure de sortir à sa guise et que toute cette tension finirait pas la tuer. Cette luxure mêlée à de l’amour profond et sans nom, pourrait elle le retrouver un jour ?
Elle reprit sa cigarette qu’il portait à ses lèvres. Elle sortit des lunettes de soleil de son sac et les mit tandis qu’elle aspirait une bouffée de fumée. Elle fixa un petit moment le sol et d’un air grave finit pas avouer l’inavouable :
- Tu sais que j’aurais toujours besoin de toi.
- On ne fait plus de demi mesure Chloé, toute cette histoire est révolue, on par sur de nouvelles bases ou on stoppe l’affaire.
Voulait elle de la nouvelle vie qu’il lui proposait ? avec celle ci elle se retrouverait certainement à trente ans avec la villa familiale, le monospace, le labrador et les deux gosses à supporter. Elle se força à enlever cette image de sa mémoire mais elle ne la quittait pas.


I serve my head up on a plate
Je sers ma tête sur un plateau
It's only comfort, calling late
C'est seulement du confort, appeler tard
'Cause there's nothing else to do
Car il n'y a rien d'autre à faire
Every me and every you
Tous les moi et tous les toi
Every me and every you
Tous les moi et tous les toi
Every me, me
Tous les moi, moi

Every me and every you,
Tous les moi et tous les toi
Every me, me
Tous les moi, moi


Elle prit une dernière bouffée et remit son sac sur son épaule. Ses mains continuaient à trembler, elle savait parfaitement qu’elle allait faire la plus grosse erreur de toute sa vie, mais qu’en avait elle à faire ? ce ne serait pas la première. Elle leva les yeux vers lui sachant qu’il ne la voyait pas au travers de ses verre tentés. Elle s’approcha de lui et déposa un simple baiser sur sa joue :
- Adieu Lex.
A ses propres paroles, elle sentit son cœur défaillir et ses membres fléchir, mais elle ne montra rien de tout ce qui pouvait bien se passer à l’intérieur d’elle. Il la fixa et passa une main sur sa joue tandis qu’il déposait à son tour un baiser sur le front.
- Adieu.
Il ne lui laissa pas quelque secondes de plus pour graver son image dans sa mémoire et s’en retourna dans l’hôtel.


Like the naked leads the blind
Comme celui qui est nu mène celui qui est aveugle
I know I'm selfish, I'm unkind
Je sais, je suis egoïste, je suis cruel
Sucker love I always find
De l'amour buccal, j'en trouve toujours
Someone to bruise and leave behind
Quelqu'un à contusioner et à abandonner

All alone in space and time
Tout seul dans l'espace et le temps
There's nothing here but what here's mine
Il n'y a rien ici mais ce qui est ici est à moi
Something borrowed, something blue
Quelque chose d'emprunté, quelque chose de bleu


Elle se retrouva seule sur le trottoir devant le gratte ciel, sa fierté et son amour sous le bras.


Every me and every you
Tous les moi et tous les toi
Every me and every you
Tous les moi et tous les toi
Every me, me
Tous les moi, moi
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MessageSujet: Re: Dans l'enfer du Paraître... (SV- 12 chap- Chlex)   Dans l'enfer du Paraître...  (SV- 12 chap- Chlex) Icon_minitimeVen 5 Jan - 14:00

Chapitre 12 : Un jour on c’est aimé, et ce jour c’est demain.

Les heures se sont écoulées, les jours sont passé, les semaines ont défilé. Elle s’était conformé à ceux qu’il avait prévu, elle ne l’avait pas revu. Deux mois s’était écoulé. Elle l’avait croisé une fois une autre dans les boites sans qu’il ne la voit. Il se promenait avec sa pouffiasse. Une blonde siliconée avec le QI d’un concombre. Tout était passé si vite. Elle n’avait pas sentit la désolation venir, la solitude. Son cœur s’était emplie d’un vide qu’elle ne comblait plus, que la drogue, que la débauche ne comblait plus.
Il avait eu sa vie entre ses mains et il était partit. Elle était seule se soir là, dans cette boite horriblement pleine à craquer. Elle l’avait croisé la veille dans un bar chic de la ville. Il ne l’avait même pas vu. Elle ne sentait plus son cœur battre, peut être était il trop remplie. Peut être avait il finit par crever de cette maladie que l’on appelle l’amour. L’amour, c’était un si beau mot à entendre, un si terrible à vivre.
Elle n’avait pas cessé de fumer, de coucher à droite et à gauche, pensant qu’elle l’oublierais, mais elle retrouvait son parfum partout. Elle voyait ses yeux dans ceux des autres. Il la hantait et elle savait qu’elle ne pourrait jamais s’en débarrasser. Elle l’aimait encore et toujours, et jamais cela ne prendrait fin. Le fait de savoir qu’il était sûrement bien, loin d’elle avec sa pétasse ne faisait que la tuer un peu plus. Elle ne supportait pas cette idée.
Elle sortit du bar et ouvrit à distance sa voiture. Elle allait entrer quand elle sentit sa poche vibrer. Elle en sortit son portable et lu alors le message qu’elle venait de recevoir. Ses jambes se mirent à trembler et ne tardèrent pas à fléchir sous le poids de ce qui l’assaillait. Elle tomba, au beau milieu de la route, bras ballant, portable à terre. Elle se sentit se vider, son énergie vitale s’éloignant peu à peu. Les larmes envahirent ses yeux, ses cheveux tombèrent en masse sur son visage. elle cria et le son de sa haine contre ce monde, sa détresse résonna dans la rue entière. Elle détestait ce monde, elle voulait tout détruire sur son passage. Tout était finit, il était mort et rien ne changerais cela. Son âme, sa vie, son prince, son essence… elle n’était plus rien. Il était mort. Elle pleurait plus fort encore. comment un simple accident de voiture aurait il pu tuer le détenteur de ses rêves, de son amour.

Elle entra chez elle et vit ses parents, dans le salon, autour d’un verre. Sa mère se leva et lui tendit une enveloppe :
- Tu as du courrier chérie. Tu va bien ?
Chloé ne répondit pas et se dirigea vers les escaliers :
- Où va tu ? demanda elle.
- Me suicider, répondit elle d’une voix d’outre tombe.
Sa mère ne réagit pas, sa fille avait une humour spécial. Chloé quitta ses chaussures et se laissa tomber sur son lit, les yeux taris. Elle s’empara de la lettre et eu le souffle coupé quand elle reconnu l’écriture.

« Je te vois partout. Je ne sais pas si je deviens fou. Je te vois, assise au bar en train de rire, dansant au Club Zéro avec tes amies si stupides.
Je ne sais pas ce que je fou avec cette connasse de blonde. Tu peux me le dire ? je fais des sourires qui ne mènent à rien pour faire croire que tout va bien. Tu sais quoi ? je crois que ce monde est pourrit. Tout le monde est pourri, même s’il le cache. Je ne supporte pas l’idée de te voir sans t’avoir. Tu as l’air heureuse. Peut être que toi aussi ce n’est qu’une façade, mais dans le fond qu’est ce qu’on en a à foutre ?
Je crois que c’est la lettre la plus minable que j’ai jamais écrit. Bref, tout cela pour dire que je crois que je t’aime, que ça à toujours été le cas. Je sais pas trop ce que je vais faire maintenant ? depuis que je suis avec cette blonde, j’ai du me farcir toute les nana du coin, prendre des dose de plus en plus grosse de coke pour oublier qu’elle était trop siliconée quand on baisait. J’ai vécu les plus beaux mois de ma vie avec toi, je te remercie de m’avoir montrer que ce monde n’était finalement pas la merde que j’imaginais. Je sais pas trop ce que je vais faire se soir. J’aime plus sortir, toute les femmes que je rencontre je les ai déjà sauté. Je sais que tu ne veux plus me voir, alors je vais peut être déménager histoire de me farcir une autre ville.
Bref une lettre qui sert à rien, je sais même pas si je vais la poster. Tout ces mots inutiles pour te dire que je t’ai aimé plus que tout, et que c’est toujours le cas.
Lex »


Elle froissa la lettre entre ses doigts et la plaqua contre son cœur. Elle hurla de plus belle tandis que ses larmes coulait en abondance. Pourquoi n’avait elle pas saisit sa chance ? pourquoi n’était elle pas allé lui parlé un jour, dans un de ces cafés ! il était mort maintenant et rien ne changerait la donne. Un stupide accident de voiture ! pourquoi ne roulait il pas moins vite ! Elle avait pioché la mauvaise carte. Elle ne ressentirait jamais cela de nouveau. Elle s’approcha de la fenêtre et ouvrit machinalement les battants. Elle vit les lumières de Métropolis s’étaler devant elle. ici, c’était l’enfer, que pouvait il y avoir après ?
Elle effaça une dernière larmes et escalada le rebord de la fenêtre. Etait cela mourir d’amour ? dans un monde aussi corrompu pouvait on y croire encore ? elle ferma les yeux tandis que les dernières larme coulaient de ses yeux et elle se laissa glisser.
Leur deux noms résiderais à jamais, cote à cote… se soir là, serait le soirs ou leur souffles s’étaient échappé à l’unisson et peut être qu’un meilleur destin les réunirait dans l’après vie…


FIN
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