Quand un ami nous tend la main de Zabu/SV/PG13/CHLEX/3 chap

Quand un ami nous tend la main





Auteur : zabu

Email : zabufrfr@yahoo.fr

Disclaimer : la série Smallville n’est pas à moi (si c’était le cas, la série serait bien différente, avec quelques changements de distribution des rôles)

Notes : C’est ma première fic. PG-13.

Pairing : Chlex

Résumé : Chloé est alliée avec Lionel et a perdu contact avec Smallville, mais plus pour longtemps.





Chapitre 1


Les hormones se déchaînent,

Et tout s’enchaîne.



Ce serait tellement plus simple de simplement succomber à ces instincts animaux et primaires que je sens monter en moi quand il s’approche. Laisser cours à mes envies en m’évadant de ce carcan d’éducation qui n’a que trop bien remplit son rôle jusqu’ici.

Nous roulons toujours, remarquant mon air pensif, il a ralentit.

L- Tu sembles songeuse, un problème ?

C- On est passer au tutoiement !? Une faveur à me demander Mr Luthor?

L- Excusez-moi, cela ne se reproduira plus. Avez-vous un problème Mlle Sullivan ? Je pourrais peut-être vous aider à le résoudre ?!

C- Un Luthor qui me propose son aide. J’aurais vraiment tout entendu aujourd’hui.

L- Mais je suis sincère..

Un rire s’échappe de ma gorge, un rire amer et cynique, inquiétant chez une personne si jeune.

C- Pitié, vous voulez me faire mourir de rire.

L-…

C- Pourquoi m’aideriez-vous ? Après tout je ne suis qu’un des toutous de votre père comme vous me l’avez si bien rappelé tout à l’heure.

L- Si je vous ai vexé, ce n’était pas mon intention.

C- Bien sûr, que c’était votre intention. Vous vouliez me faire sentir que j’étais au pied…. ou plutôt à la merci de votre père et donc par-là inférieure à vous.

Sa main se pose sur mon bras. Je me raidis, il le sent, tourne la tête vers moi et me sourit (un vrai sourire, pas un des rictus qu’il utilise en temps normal), puis retourne son attention sur la route en remettant sa main sur le volant. J’attends qu’il parle.

L- Ecoutez, tout le monde s’inquiète pour vous, Clarck, Lana, Pete, votre père et moi aussi.

C- Ils courent après quelque chose qui a disparu.

L- Qu’est ce qui a disparu ?

C- Chloé Sullivan

Nous arrivons au manoir. Il me conduit à une chambre d’ami.

L- Ecoutez, vous êtes fatigué, nous reparlerons de tout ceci demain. Ne vous inquiétez pas, vous êtes en sécurité, ici.

C- Très bien, bonne nuit Mr Luthor.

L- Bonne nuit Chloé !

J’entre dans la chambre et ferme la porte derrière moi.

Je sens bien qu’il a délibérément utilisé mon prénom et qu’il est déçu de n’avoir eu aucune réaction. Mais son action n’étais pas passée inaperçue. En me regardant dans le miroir de la salle de bain, je remarque quelque chose de différent sur mon visage, je porte ma main à mes lèvres et sens sous mes doigts la confirmation de ce que je vois, un petit sourire ( un vrai sourire ) qui s’est inconsciemment formé.



Le lendemain, je me réveille vers neuf heures, en ouvrant doucement les yeux, je me sens totalement déboussolée en ne reconnaissant pas ma chambre, puis les évènements de la veille me reviennent en mémoire.

Je m’habille rapidement et descends pour trouver Lex dans son bureau, il est penché sur son ordinateur. Je reste quelques instants appuyé contre le calambre de la porte à le regarder. Je sens monter en moi une envie de me jeter dans ses bras.

Se sentant observé, il relève la tête vers moi et me sourit. Je lui rends involontairement son sourire et il se lève pour s’approcher de moi. Il a vraiment l’air content de me voir.

L- Tu…pardon, vous avez bien dormi ?

C- Vous pouvez me tutoyer. Je suis désolée pour hier, vous m’avez recueilli chez vous et j’ais été désagréable.

L- Oublie çà !! Tu veux un petit déjeuner, du café ?

C- Je veux bien du café.

Il retourne vers son bureau pour passer commande, puis revenant vers moi, me dirige vers le canapé et s’assit près de moi. Il ne dit rien, se contentant de me regarder, l’air gentil. Et je crois que c’est cela qui me fait tout à coup craquer, cet air gentil.

Je me lève et me dirige doucement vers la porte.

C- appelez-moi un taxi.

L- Je croyais que tu voulais qu’on se tutoie.

Devant mon silence, il se lève à son tour et se rapproche de moi.

L- Attends un peu, on va t’apporter du café et tu te sentiras mieux après. J’ais appelé Clarck……

C- Clarck, mais bien sûr………c’est pour lui que tu te donne tout ce mal, recueillir le toutou de ton père, que tu es gentil avec moi.

L- Je…

C- Tout ceci me donne envie de vomir, je n’ais pas besoin de ta pitié, je n’ais pas besoin de cette gentillesse forcée qui ne te ressemble pas du tout…….

L- De quoi as-tu besoin, alors ?

C- Que tu me donnes ou au moins propose une solution pour que je ne finisse pas tuée par ton père, qui me crois déserteuse. Je dois retourner à Métropolis.

Je me dirige vers la porte, il me retient par le bras.

L-Tu as besoin de te reposer. Pour mon père, je m’en occupe, je vais lui dire que tu es avec moi pour quelques jours, le temps que tu ailles mieux.

C- Je ne sais pas.

L- Restes !!

C- C’est un ordre ?!

L- S’il te plaît, le temps qu’on trouve comment arranger ce qui se passe avec mon père.

Tout à coup, je sens toutes mes forces me quitter et les larmes monter à mes yeux. Mes jambes se mettent à trembler et les larmes à couler sans que je puisse rien y faire.

C- J’en ais tellement marre de tout ceci, de savoir qui dit vrai, qui fait bien, qui…..

J’éclate en sanglot, sentant mes genoux se dérober sous moi. Je sens deux bras s’envelopper autour de moi et Lex me prendre contre lui. Il me murmure à l’oreille que tout ira bien, qu’il s’occupera de moi, qu’il ne laissera personne me faire du mal, tout ceci avec une main caressant doucement mes cheveux, l’autre traçant des cercles réconfortants dans mon dos. Et je me prends à croire à ce qu’il dit et à me sentir en sécurité avec lui, dans ses bras. Je me calme doucement, après un moment je sens l’envie du jour précedent remonter en moi, cette envie de le serrer plus fort contre moi et de sentir ses lèvres sur ma peau. Je relève doucement la tête vers lui, trouve sa bouche et y dépose un baiser. Il recule un peu sa tête, les sourcils (si, si il en a) arqué, surpris. Je me penche à nouveau vers lui et dépose un autre baiser sur ses lèvres, je le sens trembler quand il répond à mon baiser, me serrant pus fort contre lui, ses mains montant et descendant le long de mon dos.

Sa langue vient écarter doucement mes lèvres, au début récitante, je finis par lui ouvrir ma bouche. Nous nous séparons à bout de souffle. Il pose son front contre le mien.

L- Je….

Secrétaire- Mr, votre père est au téléphone, ligne3.

La porte s’ouve, je m’éloigne rapidement de Lex, pas trop sûre de ce qui viens d’arriver entre nous. Je tourne la tête vers lui et vis une étincelle, de surprise et de tristesse dans ses yeux, qu’il cache très vite.

L- Je vais le prendre, merci.

Il se dirige vers son bureau et décroche le téléphone.

L- Papa, que se passe-t-il ?

L- Chloé Sullivan, tu dis, je l’ais croisé hier, mais……

L- Tu veux lui parler ?!……..

Il se tourne vers moi, m’interrogeant du regard, je hoche affirmativement la tête. Il me donne le téléphone et sort de la pièce.

C- Mr Luthor ……..

Li- Mlle Sullivan, à ce que je vois tout se déroule selon notre plan.

C- De quoi parlez-vous, quel plan ?

Li- Ah parce que vous avez cru que j’allais vous faire tuer, conversation que mon fils a entendu par totale inadvertance naturellement ?!

C- Quelles sont vos intentions ?

Li- C’est très simple, vous restez chez Lex en gagnant sa confiance, utilisez un peu de votre charme et vous me rapportez tout ce que vous trouvez sur les activités de mon fils.

C- Qu’est ce qui vous fait croire qu’il va me faire confiance ?

Li- La manière dont il vous regarde, et puis n’a-t-il immédiatement couru à votre secours quand il vous a cru menacée. J’attends votre premier rapport pour dans une semaine.

C- Pourquoi ferais je cela ?

Li- Voyons vous savez bien que votre père serait dévastez de perdre son travail.

C- Sous quel prétexte je reste au manoir ?

Li- Demander lui de vous prendre sous son aile, il n’attend que cela. N’oubliez pas, une semaine.

Je raccroche, à la fois furieuse et désespérée, comment m’en sortir ? Occupée par mes pensée, je n’entends pas Lex rentrer dans la pièce.

L- Que vous voulais mon cher père ?!

C- Je croyais que nous étions tomber d’accords sur le tutoiement.

L- Que te voulais mon cher père ?

C- Il voulait prendre de mes nouvelles et me signifier que j’ai un tas de dossier qui m’attendent à Métropolis. Oh, et aussi que je ne devais certainement pas me risquer à te demander de me prendre sous ton aile.

L- Chloé, tu l’es déjà et il le sait, sinon tu ne serais pas là. Ecoute, pourquoi ne vas-tu pas te détendre. Je veux m’occuper de quelques dossiers. Ensuite, nous irons faire un tour.

C- En ville ?

L- Ce n’est pas ce que j’avais en tête, mais si tu veux faire un tour au Talon……

C- Non pas pour le moment, je ne sais pas si je pourrais me retrouver face à Clarck, Lana ou Pete…ou mon père.

L- Ne t’inquiètes pas, je connais d’autres endroits pour boire un bon café.

Je me dirige vers la porte, arrivée à la porte je me retourne et lui sourie.

C- Merci, Lex.

Il me rend mon sourire en allant s’asseoir à son bureau.

L- De rien Chloé, de rien.

Chapitre 2


Qu’est ce que tu crois

Qu’il t’attend toi



Rêve pas

Il ne t’attend pas



Non ne rêve pas

Il n’attend pas toi



Non il ne rêve pas de toi







Je monte dans ma chambre et me laisse tomber sur le lit. Que vais je bien pouvoir faire ? Trahir Lex me semble étrangement plus difficile que de trahir Clarck. Lex est si gentil avec moi, presque trop pour ce que je connais de lui, jouait-il un jeu ? Peut-être que c’est un test de Lionel et que Lex est au courant, ou qu’il est le jury ? Pourtant il avait l’air sincèrement inquiet pour ma sécurité hier, presque personnellement impliqué ! Qu’est ce que je raconte, les Luthors ne s’inquiète pour et de personne à part d’eux-mêmes. Et puis ce baiser, que signifiait-il ? Pas que je le regrette, Lex embrasse vraiment très bien et j’avais une folle envie de faire ceci depuis presque aussi longtemps que je le connaissais. Quoi qu’il en soit je dois rester sur mes gardes.

Sur ces bonnes paroles je sors mon ordinateur portable et me met à travailler sur différents dossiers en cours.

Environ 4 heures plus tard, quelqu’un frappe à ma porte, j’éteins l’ordinateur, le cache dans la penderie avant d’aller ouvrir la porte.

L- Il est 13 heures, j’ais penser que nous pourrions manger ici et ensuite allez boire le café à l’extérieur.

C- Très bien, je te suis.

Il me tend sa main, d’abord surprise, j’hésite, puis je finis par la prendre. Nous descendons les escaliers jusqu’à la salle à manger. N’étant venue que quelques fois et n’étant jamais allé plus loin que le bureau de Lex, je me sens tout à coup, toute petite devant cette immense demeure. Une fois assis, le maître d’hôtel entre.

Ma d’H- Mr, Mr Clarck Kent vient d’arriver, il vous attend dans votre bureau.

L- Merci Charles, dites-lui que j’arrive.

Le maître d’hôtel sort de la pièce et Lex se tourne vers moi.

L- C’est moi qui l’ais appelé, il se fait beaucoup de soucis pour toi. Tu veux le voir ?

C- Il fallait bien que cela arrive un jour.

Il se lève, s’approche de moi et me tend à nouveau sa main que je prends cette fois sans hésitation. Arrivé devant son bureau il s’arrête et se tourne vers moi.

L- Tu veux y aller seule ?

Cl- Lex, tu es là ?

Clarck poussait la porte derrière laquelle nous étions.

Cl- Chloé, qu’est ce que tu fais chez Lex ?

L- Clarck, je crois que je vais vous laisser entre vous.

Cl- Lex, restes……

C- Il a raison, il vaut mieux qu’il y ait un témoin.

L- Bien, allons nous asseoir.

Lex alla s’asseoir sur le canapé, je m’assit à côté de lui et Clarck sur un fauteuil en face de nous.

Après cinq bonnes minutes de silence.

L- Qui commence ?

Cl- Chloé, je ne sais pas quoi te dire.

C- Alors ne dit rien.

Cl- Si tu le prends comme çà ! A bientôt Lex, Chloé.

Il se lève.

L- Je t’accompagne

Une fois dans le couloir.

L- Ecoute Clarck, elle a besoin de temps loin de l’influence de mon père pour redevenir notre Chloé.

Cl- Tu as probablement raison. Je reviendrais dans quelques jours.

Il se dirige vers la porte, puis soudain se retourne.

Cl- Lex ?

L- Oui.

Cl- Pourquoi tu fais çà pour elle ? Parce qu’elle est mon amie ?

L- Je ne sais pas. Clarck, ne dis pas à son père qu’elle est ici, je ne suis pas sûre qu’elle puisse le voir pour le moment. Ce serait même mieux que tu ne le dises à personne, elle le fera elle-même quand elle sera prête.

Cl- Ok, occupe-toi bien d’elle.

L- Promis, je te donnerais des nouvelles. A bientôt Clarck.

Cl- A plus.



Ils sont sortit de la pièce, me laissant seule. Revoir Clarck avait été effrayant. Je me demande si j’ais pris la bonne décision en allant travailler pour Lionel Luthor et comment vais-je me sortir de ce piège ? Lex m’aiderait sûrement si je le lui demandait et c’est probablement le seul qui puisse me protéger de l’influence de son père. Lex, je ne sais pas quoi penser de lui, de l’attirance presque animale que je ressens pour lui et de ce baiser auquel il a répondu. Je sens mes doutes prendre de plus en plus de place et mes convictions s’effritées doucement sous mes pieds. Je m’allonge sur le canapé et ferme les yeux.

Lex rentre dans la pièce et s’accroupit devant moi. Je sens sa main repousser une mèche de cheveux de mon visage. Je sur le point d’ouvrir les yeux, quand il commence à parler.

L- Qu’est ce qui t’es arrivé, ma Chlo ? Je m’en veux tellement d’avoir été tant occupé par ma vengeance d’Hélène et de t’avoir laissé tomber sous la coupe de mon père. C’est quand tu n’as plus été là, que j’ais réalisé à quel point ta présence me manquait. Si Clarck avait été moins idiot peut être que tout ceci ne serait pas arrivé.

Sa main est posée sur ma joue, son souffle caresse doucement mon visage et je ne comprends plus rien, je me sens tomber dans un gouffre sans fin. Il me prends dans ses bras et me monte dans ma chambre. Au moment où il se lève pour partir, j’attrape sa main. Il se tourne vers moi.

C- Restes !

L- Je ne sais pas si c’est une bonne idée.

C- J’ais juste besoin d’une présence.

L-…

C- S’il te plait.

Il s’allonge près de moi et me prend dans ses bras. Je m’endors rapidement.

Chapitre 3


Beau yeux, beau yeux

Depuis que je vous admire

Je n’en suis que plus heureux





Beau yeux, beau yeux

Depuis que je vous admire

Je n’en suis pas plus heureux



Quand je me réveille, il me tient toujours dans ses bras, il nous a recouvert d’une couverture. Je me sens si bien, là, simplement dans ses bras, que j’ais peur. Je ne veux plus être dépendante de quelqu’un. Je l’ais déjà été avec Clarck et même avec Lionel. Je refuse de suivre à nouveau le même schéma. Je me redresse doucement, me désengageant des bras de Lex. Il le sent, ouvre les yeux et me retient contre lui.

L- Ne pars pas !

C- Qu’est ce que tu attends de moi ?

L- Que tu redeviennes la journaliste effrontée et fouineuse que tu es toujours au fond de toi.

C- Cette personne a disparu le jour où Clarck a choisit Lana.

L- Tu mérites bien plus que quelqu’un comme Clarck. S’il n’a pas vu ta valeur, je suis sûr qu’elle sautera aux yeux de bien d’autres qui n’auront d’autre choix que de l’honorer.

C-…

Mes yeux se voilèrent de larmes et elles coulèrent.

C- C’est la deuxième fois que je pleure en une seule journée, les leçons d’impassibilité de ton père n’ont pas l’air de marcher sur moi.

Il me sert plus fort contre lui déposant un baiser dans mes cheveux.

L- C’est comme cela qu’on t’aime.

Il se met à déposer de doux baisers dans mes cheveux, puis sur mon visage. Mes larmes se tarissent, je lève la tête vers lui, il remonte ses mains le long de mes bras, jusqu’à mon cou, puis se penche vers moi et pose doucement ses lèvres sur les miennes. Nos bouches s’ouvrent d’un commun accord et nos langues se caressent doucement, il me rapproche de lui, ses mains sur mes hanches, elles passent ensuite sous ma chemise pour sentir ma peau. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale. Il le sent et me dit un sourire dans la voix :

L- Tu as froid ?

C- Non

J’enleve d’un seul mouvement sa chemise que j’ais méthodiquement déboutonnée. Mes mains glissent sur son torse.

L- Chloé…….



Quelques mois plus tôt


Je le voit lentement ouvrir les yeux. Il me fixe, essaye de parler…

C- Bonjour Lex, n’essayer pas de parler, vous êtes encore très faible. Vous vous demandez sûrement ce que je fais là. Je suis ici pour veiller sur vous, mandatée par votre père….

L- Mon père ?

C-….oui, je travaille pour lui, il m’a mis là pour que je gère l’influence que Clarck a sur vous. Je ne suis pas votre infirmière, mais si vous avez un problème je m’en chargerais. Votre médecin devrait arriver pour sa visite du matin. Je vais prévenir votre père de votre réveil.

Lex rit doucement.

C- Un problème, Mr Luthor ?

L- Non, c’est votre ton, froid et cassant.mon père a apparemment fait du bon travail avec vous.

Je sors de la pièce. Les semaines qui suivent sont épuisantes. Je passe mon temps à l’hôpital, on m’a aménagé un espace près de la chambre de Lex. Lex se remet rapidement, mais je sens bien que la seule chose qui le fait avancer est le plan qu’il échafaude pour se venger d’Hélène. Moi, j’essaye de faire mien le masque Luthorien, mais j’ais beaucoup de mal et Lex ne m’y aide pas, il m’appel souvent pour le distraire, m’engageant dans des joutes verbales qui me rappèlent la Chloé que j’essaye de faire disparaître. Je nous surpris même à échanger un vrai sourire à plusieurs reprises.

Un mois après son réveil, je rentre dans la chambre de Lex.

L- Bonjour Chloé.

C- Bonjour Mr Luthor.

L- Vous ne m’appellerez jamais Lex, n’est ce pas?

C- Je viens vous dire au revoir.

L- Vous partez ?!

C- Nous partons, vos médecins estiment que vous pouvez retourner à Smallville et votre père m’a chargé d’une nouvelle mission.

L- Bien, alors au revoir Chloé.

C- Au revoir Mr Luthor.

Je sors de la pièce, rassemble mes affaires et sors de l’hôpital. Bien décidée à tout faire pour devenir aussi sèche que les Luthor, les émotions sont une perte de temps et donc d’argent.





Présent


L- Chloé…

Je relevais la tête vers lui.

L- Nous allons trop vite.

C- Tu n ‘en as pas envi ?

L- Bien sûr que si.

Il ponctue sa phrase en poussant ses hanches contre les miennes, me laissant sentir l’effet que j’ais sur lui.

C- Alors où est le problème ?

Je l’embrasse doucement. Il répond à mon baiser, je laisse mes mains descendre le long de son dos, jusqu’à ses hanches. Il attrape mes poignets.

L- Ca suffit ! J’ais prévu quelque chose pour toi aujourd’hui et on va être en retard.

C- Qu’est-ce que c’est ?

L- Ne fais pas cette moue méfiante, c’est une surprise.

C- Je me méfie des surprises.

L- Allez, en route !

Il prend ma main et me sors du lit. Nous prenons sa voiture et après quelques kilomètres.

C- Une fête foraine. Cela faisait longtemps !!

L- Content que cela te plaise.

Je me tourne vers lui et l’embrasse doucement, laissant nos langues se mêler.

C- Merci.









Le jour précedent



Je l’apperçois de loin, assis près de la réception, en me voyant il se lève.

L- Ah, enfin.

C- Votre père n’a pas le temps de vous recevoir aujourd’hui.

L- Ben voyons, il m’a fait venir jusqu’ici pour rien et ne trouve rien de mieux que de m’envoyer un de ses toutous.

C- Vous pouvez me laisser vos propositions, je les lui transmettrais.

L- Non, je préfère revenir un autre jour.

C- Comme vous voudrez. Au revoir Mr Luthor.

Je tourne les talons. Depuis qu’il a quitté l’hôpital, il y a un peu plus de 8 mois maintenant, je l’ais croisé à plusieurs reprises et à chaque fois, un étrange sentiment s’empare de moi, de la nostalgie peut-être ? Peu importe. Je n’ais pas atteint le fond du couloir que Luthor Senior apparait.

Li- Mlle Sullivan, avez vous vu mon fils ?

C- Oui, il n’a pas voulu laisser ses propositions et vous fait savoir qu’il reviendra un autre jour.

Li- Bien, vous pouvez rentrer chez vous pour aujourd’hui Mlle Sullivan.

C- Bien, au revoir Mr Luthor.

Je récupère mon sac puis prends l’ascenseur jusqu’au parking. Alors que je marche dans la direction de ma voiture, j’entends une voiture ralentir et arriver à ma hauteur.

L-Chloé

Je me retourne, Lex est là penché à la fenêtre de sa voiture. Le sentiment de tout à l’heure me reprennent.

L- Cela vous dirais une tasse de café en ma compagnie ?

C- Pourquoi pas !

J’ais vraiment besoin de me changer les idées, de parler d’autre chose que de boulot et j’ais toujours apprécié mes discussions avec Lex. Notre « verbal judo » selon sa propre expression Je monte à côté de lui. Il démarre et sort du parking.

L- Je vous avais bien dit de ne pas travailler pour mon père.

C- Pardon ?!

L- Je sais que vous allez me dire que ce ne sont pas mes affaires et vous aurez raison mais tant pis. Et puis dans votre situation actuelle je pense que je suis le mieux placé pour vous aider.

C- De quoi parlez-vous ?

L- En repartant, j’ais entendu mon père dire à un de ses hommes de s’occuper de vous avant la fin de la semaine, vu que nous sommes jeudi cela ne vous laisse plus beaucoup de temps.

C-…

L- Je vais vous emmener au manoir, là bas vous serez en sécurité. Je me demande ce que vous avez bien pu faire pour qu’il en arrive à cette extrémité.

Il tourne la tête vers moi, je tourne la tête vers le paysage à la fenêtre et ne réponds rien.

L- Il vaut probablement mieux que je ne sache rien.

Il ne dit plus rien et prends la route de Smallville. Je retourne à Smallville, alors que mon père me croit en prépa journalisme à Métropolis, il ne sait pas que je travaille pour Lionel Luthor, en fait personne ne le sait, sauf Lex, je me demande s’il l’a dit à Clarck.

Le sentiment que je ressens, malgré les barrières que je me suis efforcée de construire, me déconcerte. Je ne ressens ce sentiment qu’en sa présence. Peut-être que c’est une bête attirance physique, mon nez dois apprécier ses phérorhormones.





Présent
Je m’amuse comme une petite folle tout l’après-midi, entraînant Lex dans les pires défis de pêche au canard, tir à la carabine, course dans le palais des glaces ou dans la maison du rire. Pour terminer la journée, je l’entraîne sur la grande roue. Arrêter en haut, surplombant la foire, il se tourne vers moi.

L- Tu t’es bien amusée ?

C- Oui et je ne sais pas si toutes les peluches vont tenir dans la voiture.

Il me sourit, prend ma main et plonge son regard dans le mien.

L- J’aime mieux te voir comme çà. Bon, maintenant parlons sérieusement, j’ais une proposition à te faire……

C- Attends, je dois te dire quelque chose avant.

L- Je t’écoute.

C- Je suis en mission pour ton père, je dois t’espionner et lui rapporter le plus de choses possibles sur toi, il m’a donné ses instructions au téléphone l’autre jour, il n’avait jamais rien mentionné à ton sujet avant et quand tu m’as parlé du fait qu’il comptait me tuer, je t’ais cru et ce qui s’est passé entre nous n’a rien de prémédité………

L- Je sais tout ceci.

C- Tu le savais et tu n’as rien fait pour l’empêcher ?!

L- Oui et non……

C- Pardon ?

L- Après que tu sois sortie de l’hôpital, tout allais bien, j’étais occupé à planifier ma vengeance mais une fois celle-ci accomplie, j’ais ressenti un manque, que j’ais mis pas mal de temps à identifier…..

C- Qu ‘est ce qui te manquait ?

L- Toi.

C- Mais…..

L- J’ais pris de tes nouvelles par mes espions à Luthor Corps, car je me doutais bien qu’il faudrait quelque chose d’important pour que tu arrêtes de travailler là bas, quand j’ais entendu la menace de mon père, je ne pouvais qu’intervenir, je suis sûr maintenant que ce n’est pas un hasard si j’ais entendu sa conversation, mais tout ceci n’a plus d’importance, j’ais fait en sorte qu’il ne puisse plus rien faire contre toi ou toute personne qui te sont chères.

C- Pourquoi, tu fais tout çà Lex ?

L- C’est drôle, mais Clarck m’a posé la même question.

C- Et… ?

L- Et je lui ais répondu que je ne savais pas, mais maintenant je sais…Je t’aime Chloé.

C- Je…. Qu’est ce qui te dis que je ne vais pas te trahir comme toutes les autres ?

L- Déjà le fait que tu poses la question…….. et puis aussi tes baisers.

Il se penche vers moi et capture mes lèvres avec les siennes. Nous nous séparons à bout de souffle.

C- Mes baisers ?!

L- Ils sont trop tendres et doux pour être malhonnêtes. J’ais aussi retenu quelque chose de mes malheureuses histoires de cœur. On a beau y croire, cela ne suffit pas, tant qu’il n’y a pas ce truc indéfinissable en plus de l’attirance physique qui te fait comprendre que çà vaut la peine.

C- Et tu penses qu’entre nous, ce truc est présent ?

L- J’en suis persuadé.

Je me penche vers lui et l’embrasse.

C- C’est à ce type de baisers que tu faisais allusion.

L- Hum, Hum.

Il pose son front contre le mien.

L- J’ais la sensation qu’on va former une équipe d’enfer ensemble.

C- Attention, on arrive !!!



FIN