Au delà par Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/ 7 chap

Auteur ; Chloeblood

e-mail : chloeblood@hotmail.fr

Disclaimer : Ni L’univers de smallville ni les personnages sont a moi on connaît la chanson

Shippers : marre de la dire et de ne pas le voir dans la série ! Chlex bon sang !

Genre : je dirait un peu de comique et euh… en fait un mélange de plein de chose !











Chapitre 1 : Fiction ou réalité ?



Le soleil mit un certain temps à transpercer ses paupières. Elle se retourna plusieurs fois dans son lit. Elle remit confortablement l’oreille sous elle et sentit que ce n’était pas le sien. Depuis quand avait elle des draps si doux ? elle ne voulait pas ouvrir les yeux mais sentait qu’elle n’était pas chez elle. Elle se retourna encore et sentit une présence près d’elle. Tout cela n’était pas normal. Que devait elle faire, ne pas ouvrir les paupières et partir en courant ? non c’était une idée parfaitement stupide. Elle sentait le soleil prendre de l’ampleur et commençait à suffoquer sous ces draps.

Elle se hasarda enfin à ouvrir les yeux. Elle ne vit pendant les quelques première seconde des rideaux blanc. Depuis quand avait elle un lit à baldaquin ? elle regarda les draps de soie blanche. Elle sentit qu’on bougeait dans son dos. Que faisait elle ici ? elle se retourna lentement sur elle, ne sachant pas à quoi s’attendre.

Elle ouvrit alors de grand yeux et poussa un cri…



Clark sursauta au bruit du moniteur. Il se leva et s’approcha du corps de Chloé, inerte sur ce lit d’hôpital.

- Chloé ? appela-t-il en vain.

- Elle doit faire un joli rêve, intervint une voix derrière lui.

Clark, surpris, se retourna et le vit. Toujours cet air impassible, même en de telles circonstances.

- Lex, que fais tu ici ?

- Je viens prendre de ses nouvelles.

- Les médecins ne se prononcent pas encore.

Il se rassit lourdement sur sa chaise. Il ne savait plus quoi faire. Cela faisait près de 24 heures qu’il était à son chevet. Elle n’avait pas montré signe de vie. S’il la perdait, il s’en voudrait tout au long de sa vie. Chloé…

- J’ai appris ce qui c’était passé.

- Oui, l’homme est encore en détention provisoire.

Pourquoi n’avait il pas été là ? pourquoi n’était il jamais là pour elle ! cette fois ci il n’y avait pas de grand méchant à combattre, juste un chauffard ayant trop bu. Pourquoi n’avait il pas pu empêcher ce drame…

- Ne t’en veut pas ainsi Clark.

- J’aurais dû être là.

- Tu ne pourra pas toujours être là, il faut te le dire.

- Si je serais là ! désormais je serais toujours là et j’apprendrais à préserver les gens des accidents et de la mort ! hurla il sans s’en rendre compte.

Lex s’approche de lui et posa une main bienveillante sur son épaule. Clark se dégagea et sortit en vitesse de la pièce.

Le milliardaire regarda cette jolie blonde, fragile et sans défense dormir paisiblement. Son visage semblait si angélique. Il prit place près d’elle quelques instants, scrutant ce visage parfait. Elle avait toujours eu le chic de se mettre dans des situations impossible et il en venait à se demander ce que deviendrait Smallville sans elle. Il se rappelait encore de cette interview et de son dénouement si catastrophique. Il la regardait toujours et s’en voulait lui aussi de ne pouvoir rien faire.

Certes il avait contacter tous les médecins de la région, mais son argent ne pouvait pas la ramener. Il passa le dos de sa main sur cette joue rosie. Se disant que rien ne servait de rester là, il se leva et sortit de la pièce. De toute façon elle aurait de la compagnie alors à quoi servait il qu’il reste là. Il reprit prestance, arrangea le col de sa veste et se promit silencieusement de revenir la voir.



Sa surprise l’avait fait violemment tomber du lit. Elle se rendit alors compte qu’elle ne portait pas grand chose, pour ne pas dire qu’elle était nue. Prise d’une panique sans nom, elle cherchait à reprendre son calme. Que faisait elle dans son lit ? qu’avaient ils fait ? elle le vit s’asseoir, se frotter le crâne, comportant une certaine déficience capillaire, et il plongea enfin ses yeux bleu dans les siens.

- Tu es sûre que ça va ?

- Euh … je… qu’est ce que…

Il la regarda, fronçant les sourcil d’incompréhension. Elle, cherchait tant bien que mal à retrouver ses esprit. Comment se faisait il qu’elle se retrouvait dans le lit de Lex Luthor, qui plus est nue et entre ses bras !

- Chloé ?

L’appel de son nom la fit revenir au moment présent. Le soleil inondait la pièce. Elle voulu se lever mais sa nudité la gênait.

- Qu’est ce que je fais là ? arriva elle enfin à demander.

- Je te demande pardon ? tu es sûre que tu va bien ?

Elle se leva, s’emparant au passage du draps présent sur le lit. Ce qu’elle ne calcula pas, c’est que lui aussi ne devait pas être plus habillé qu’elle. elle eu donc le loisir de contempler sa belle anatomie. Rougie de honte, elle lui tourna le dos, se maudissant d’agir constamment sans réfléchir. Elle entendit un rire clair :

- Je peux savoir ce qui t’arrive Chloé ? depuis quand tu joues aux petites filles timides !

- Je euh… j’ai besoin de…

Elle ne dit plus rien et sortit de la chambre, toujours paré du draps de soie pour seul vêtement. Elle se retrouva dans les longs couloirs du manoir. Premier point, elle savait au moins ou elle était. Elle avançait sans pour autant savoir où menait ce chemin. elle tenait fermement le draps prêt d’elle quand elle sentit qu’il s’accrochait à quelque chose. elle regarda alors sa main gauche et eu un haut le cœur. Elle portait une bague de fiançailles, la plus belle qu’elle n’avait jamais et celle dont elle avait toujours rêvé. Mon dieu ! elle était fiancé et trompait son prétendant avec Lex Luthor !! puis soudain une autre vérité vint la frapper, elle était fiancé à lui ! ce n’était pas possible.

Hier soir elle sortait du lycée après avoir bouclé l’édition de la Torche. Dans ses souvenirs elle n’était encore qu’une lycéenne amoureuse de Clark et amatrice de café. Elle passa une porte et se retrouva alors dans le salon. Elle entra nerveusement.

- Chloé ?

Elle sursauta et se retourna. Mais dans quel dimension parallèle pouvait elle bien se trouver. Elle se trouva face à Alicia, tenant la main de Clark.

- Euh… salut.

Alicia s’approcha d’elle et posa une main sur son épaule :

- Tu es sure que ça va tu as l’air déboussolé.

Elle se trouvait stupide, vêtu de la sorte devant eux. Elle remarqua la même au doigt d’Alicia ainsi qu’a celui de Clark. Mais où était elle tombé.

- Vous allez m’expliquer ce qui se passe ! hier soir je sortais de la Torche et je me suis fait percuter par une voiture ! et maintenant me voilà avec une bague au doigt, vous deux ensemble et je ne sais pas qu’est ce que je fais là et…

- Chloé, c’était il y a trois ans.

- Pardon ?

- Ton accident, reprit Clark, c’était il y a trois ans.



Lex et Lana buvaient un café au Talon en compagnie de Clark. Le conversation tournait toujours au tour de leur amie commune.

- Les médecins m’ont dit que son état était stable, mais qu’elle ne se réveillerait pas de si tôt.

Lana se moucha bruyamment. Qu’aurait elle donné pour que la journaliste se trouve parmi eux aujourd’hui.

- Je suis sure qu’elle va s’en sortir, ajouta Clark. C’est une battante vous la connaissez.

- Dans les plus bref délais j’espère, ce serait plus souhaitable pour elle, renchérit Lex.

Il se leva. Toute cette histoire l’affectait plus qu’il ne voulait l’avouer. Cette petite Chloé, vaillante et courageuse se trouvait dans un lit d’hôpital sans pourvoir bouger ni écrire ses articles. Il aurait donné sa fortune pour la voir se lever et parler de nouveau, la voir sourire encore. Il salua ses amis et sortit en vitesse, désirant évacuer tout ce trop plein d’émotion en avalant des kilomètre à une vitesse folle dans sa nouvelle voiture.



- Je reprends, je fais des études de journalisme, je suis chez Lex en vacances car je suis avec lui depuis trois ans, vous êtes marié depuis trois mois car Alicia est revenu le jour ou je suis sortit de l’hôpital, Lana est enceinte de Jason et Pete débute comme juge d’instruction. Et il a trois ans j’ai eu cet accident, ma chambre était couverte de fleurs provenant de Lex car il n’osait pas m’avouer ce qu’il ressentait pour moi ! et c’est quelques jours après que nous avons commencé à sortir ensemble.

- Tu es sure que tout va bien ? redemanda pour la énième fois Alicia.

- Euh… en fait je crois que je me suis cogné et euh… j’ai rêvé de cet accident toute la nuit et euh… je suis un peu perdue.

- Je crois que tu devrais aller t’habiller, tu va attraper froid, lui dit alors Clark.

Elle revint au moment présent et se vit dans cette tenue qui n’était pas en sa faveur. Elle fit un beau sourire forcé et sortit de la pièce. En ouvrant la porte, elle tomba nez à nez avec son futur mari. Elle sursauta et lui s’approcha d’elle, passant une main sur sa joue :

- Chloé, est ce que…

- Oui, je vais bien, dit elle plus perturbée qu’énervée.

Elle se dégagea et partit à l’aventure dans les couloirs, cherchant une chambre où elle pourrait trouver des vêtements. Cette décharge qu’elle avait ressentit à son contact, elle n’aurait su l’expliquer. Elle tenta de reprendre encore et toujours ses esprit. Elle avait deux option, ou elle était victime d’une puissante amnésie, ou elle était dans une chambre d’hôpital et tout ceci n’était qu’un rêve. Elle ne votait pour aucune des deux option. Elle ouvrit une première salle. Ce n’était que celle des armes. Elle ouvrit près d’un milliers de portes avant de retrouver la pièce dans laquelle elle s’était réveillée.

Elle entra et fouilla quelques armoire avant de trouver celle qui semblait être la sienne. Elle jeta plusieurs habits sur le lit. Elle n’en revenait pas. Elle qui ‘était autre fois extravagante et refusait toute marques ne portait désormais que du Dior, Channel, Prada… tout cela semblait chic et pas trop classique. Elle leva les yeux au ciel et mit près d’une demie heure avant de trouver une assortiment valable. Elle entra dans la salle de bain adjacente, mit de l’ordre dans ses cheveux et sortit enfin de la pièce pour revenir au salon.

Arrivée devant la porte elle prit une grande inspiration. Cette situation était invraisemblable. Comment en était elle arrivé là ? elle ne s’était jamais sentie attiré par Lex et cela faisait trois ans de vie commune ! au dire de Clark cela datait d’une semaine après son accident. Mais n’était pas encore amoureuse de lui à cette époque là ? d’ou venait cet engouement pour Lex ? elle ne l’aimait pas et pourtant cela faisait trois ans. pourquoi ne se souvenait elle de rien ? ou était ce un simple rêve ? de toute façon elle devait jouer le jeux jusqu’à trouver le fin mot de l’histoire.

Elle entra, aussi sure d’elle qu’elle le pouvait et les vit tous, les trois assit dans les canapés. Lex se leva et s’approcha d’elle. Que devait elle faire ? jouer le jeux jusqu’au bout ? il y avait quand même des limites. A quelques centimètres d’elle il rapprocha enfin son visage. elle prit peur et détourna les yeux, ce qui eut pour effet que ses lèvres atterrirent sur ses joues. Elle rougit de nouveau. Allait il mal le prendre ? il se recula, surpris. Les sentiments, elle avait toujours estimé que cela ne se jouait pas. Elle ne se donnait pas le droit de jouer avec lui alors qu’elle ne ressentait rien pur lui. Elle se détacha de lui et alla s’asseoir face à ses deux amis.

- Le repas de répétition du mariage aura lieu demain soir. Il y aura naturellement Lana et Jason, Pete et Sandra, Jonathan et Martha, ton père et Miranda, ainsi que tous les autres invités et ils ne reste que vous. Serez vous là ? demanda Alicia.

Chloé ne répondit pas. Elle ne savait pas du tout quoi répondre. Si elle suivait sa logique, Sandra devait être la femme de Pete. Son père ! elle voulait tant voir son père ! la seule personne qu’elle reconnaîtrait dans ce monde de fou mais… sa compagne ? Miranda devait sûrement être la compagne de son père sinon pourquoi les nommer tous les deux. Elle secoua la tête ! tout tournait de nouveau. Lex prit place à coté d’elle :

- Bien sur que nous serons là, répondit il.

- Bien, nous n’allons pas tarder, beaucoup de préparatifs nous attendent, dit Clark en se levant.

Lex les suivit et elle en fit de même, se sachant pas trop ce qu’elle devait faire. elle le vit serrer Clark dans ses bras et lui chuchoter quelque chose. Ils étaient encore plus complice que la dernière fois qu’elle les avait vu ensemble. Elle en fit de même avec Alicia sans trop savoir pourquoi et après s’être tous salué, le couple sortit.

Ce qu’elle redoutait, elle se retrouva seule avec lui. Sans un mot il alla prendre place à son bureau de verre et ouvrit son ordinateur. Que devait elle faire ? il avait été vexé de son attitude mais elle ne pouvait pas jouer le rôle de l’amante alors qu’elle ne l’aimait pas. Elle hésitait à s’approcher ou non. Elle finit par prendre son courage à deux mains.

- Euh… on est quel jour déjà ?

- Samedi, répondit il froidement.

- Oh… alors euh… tu as prévu quelque chose pour euh… enfin je suppose que tu as du travail.

Il ne répondit rien, sans même lui adresser un regard. Elle comprit aussitôt et fit demie tour. Elle le sentit se lever et marcher vers elle. Elle se stoppa et lui fit face.

- Je peux savoir ce qui t’arrive depuis ce matin ?

- Rien je…j’ai mal dormit.

- Ça pour avoir mal dormit, dit il dans un sourire.

Le gros sous entendu la fit rougir de plus belle. Elle baissa les yeux et elle le sentit encore plus exaspéré.

- Je… j’ai besoin de prendre l’air, je vais boire un café en ville.

Elle allait sortir quand il la rattrapa par le poignet. Elle lui fit de nouveau face.

- Embrasse moi.

Elle ne savait pas ou il voulait en venir mais s’y refusait catégoriquement. Elle allait se dégager de nouveau quand il rapprocha son visage brusquement. Ce contact envoya des décharges dans tout son être. Il posa ses lèvres sur les siennes, un mélange d’agressivité et de douceur. Elle s’était juré de ne pas y répondre mais ses force ne tardèrent pas à l’abandonner. Il passa une main dans son dos, la rapprochant plus encore et la força à s’ouvrir à lui. Elle ouvrit les yeux et reprit ses esprit, elle ne devait pas. Elle se dégagea, s’efforçant de garder le sourire. Il allait parler quand elle s’enfuit à toute vitesse. Elle s’empara du manteau qu’elle trouva dans l’entrée et qui devait être le sien. Elle se trouva bien vite dans la cour.

Son attention se reporta sur une Lamborghini Diabolo d’un noir éclatant. Elle trifouilla dans sa poche et trouva des clé. Il n’y avait aucun doute, c’était sa voiture. Elle qui n’aimait pas le tape à l’œil, elle avait l’air d’avoir bien changé.



Elle eu une mal fou à conduire la voiture mais parvint à se garer devant la Talon. Elle sortit sous les regards. Voilà pourquoi elle n’aimait pas ces voitures. Elle entra dans le petit café et s’assit à la première place libre qu’elle perçue. Elle s’empara du journal le plus proche. 17 mai 2007. Le temps avait bien passé elle se rappelait encore avoir tapé la date sur l’édition de la Torche, avril 2004. Ou tout ce temps avait il pu filé ?

- Chloé ! comment vas tu ?

Elle se retourna et vit Lana, un plateau à la main, un vente plus rond qu’à l’ordinaire.

- Lana ! euh… bonjour.

Son amie s’assit en face d’elle. le petit écriteau sur son chemisier faisait d’elle la patronne.

- Alors, on vous voit demain soir au repas ?

- Euh… bien sur. Mais toi tu… tu ne devrais pas travailler, ça va te fatiguer.

- C’est ce que me dit Jason tout le temps, mais rester assise toute la journée ! je ne peux pas, sourit elle. Alors votre date ?

- Notre date ?

- Bien oui ! la mariage, c’est pour quand ? cela fait près de trois mois que vous êtes fiancés et il n’y a rien de nouveau.

- Ah… et bien euh, on ne sait pas encore, on ne veut pas précipiter les choses.

- Je comprends, mais ne tardez pas trop. Bon j’ai du travail, je te sers un café je suppose ?

- Oui merci.

Elle la vit s’éloigner. Tout allait bien trop vite. Allait elle un jour se réveiller ? ou était ce vraiment sa vie ? dans tous les cas, elle se sentait stupide et restait complètement perdue…



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Chapitre 2 : Repas et dispute



Elle se trouvait dans la chambre. Le soleil était tombé et elle ne savait pas quoi faire. Devrait elle dormir avec lui ? techniquement oui. Elle était pétrifié à l’idée de partager la même couche. Pourquoi ? elle n’aurait su le dire. Enfin si elle le savait, elle ne connaissait rien de lui ! les seuls souvenirs qu’elle avait de commun avec lui était une petite interview qui avait finit lamentablement, en aucun cas plus.

Elle s’assit sur le lit et regardait les étoiles par la fenêtre. Pourquoi ne pas essayer de jouer le jeu ? non ce n’était pas honnête envers lui. Elle devait lui expliquer ce qui se passait en elle, après tout si il l’aimait il essayerais de la comprendre. Elle se leva nerveusement quand elle entendit la porte de la chambre s’ouvrir. Elle le vit apparaître. Son sang se glaça. Elle n’avait plus la force de lui parler et de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Dès le premier pas qu’il fit dans la chambre, elle se leva nerveusement. Il enleva sa veste et elle prit de nouveau peur.

- Euh.. je ne suis pas fatigué, je crois que je vais aller faire un tour.

- A une heure du matin ?

C’était complètement stupide. De toute façon il n’allait pas la manger.

- Il faut vraiment qu’on parle, je veux savoir ce qui t’arrive depuis ce matin.

Quoi lui répondre ? elle ne savait pas mais peu être qu’un éloignement entre eux serait le bien venue, le temps qu’elle reprenne ses esprits.

- Ecoutes, je ne sais pas comment te dire ça.

- Essaies toujours, répondit il agacé.

- Voilà, je ne sais pas trop où n va et j’ai peur. Ce euh… ce n’est plus comme avait et j’ai besoin d’un peu de recul.

Elle remarqua qu’elle l’avait piqué au vif. Dans le fond c’était stupide. la nuit dernière avait sans dut être torride et elle voulait désormais s’éloigner, il ne devait sûrement rien comprendre.

- Je sais que c’est très… euh bref et rapide mais je…

- Je ne comprends rien.

Il s’approcha d’elle, lui faisant face de toute sa hauteur. Il ne fallait pas qu’elle se laisse intimider ainsi, elle devait tenir tête. Il passa une main dans ses cheveux et elle eu le plaisir d’humer son parfum. Elle ferma les yeux. Que faisait elle ? c’était Lex voyons, elle ne ressentait rien pour lui. Elle se dégagea et voulu sortir. Elle entrouvrit la porte et Lex la referma immédiatement.

- Laisses moi sortir.

- Pour aller où ?

- Je n’en sais encore rien.

- Je te laisserais sortir si tu m’explique clairement ce qui se passe. Dis moi ce que j’ai fait !

- Tu n’as rien fait c’est juste moi je, je ne sais pas c’est confus est…

Elle ne put finir sa phrase qu’elle sentait ses lèvres sur les siennes. Elle tenta une fois de plus de s’enfuir mais il se colla à elle, la retenant contre la porte. Il se fit plus entreprenant et fit cédé le barrage de ses dents. Elle n’aurait jamais pensé ressentir ce genre de choses dans un simple baiser. Cela venait il du fait qu’il lui plaisait ou qu’il embrassait divinement bien ? elle ne savait pas trop mais ses pensées divaguaient tandis qu’elle s’abandonnait à lui. Il l’encercla de ses bras et la conduit au lit derrière eux. Il la déposa délicatement sans ôter ses lèvres des siennes et se coucha sur elle. Chloé, qui ne pensait plus à rien, noua ses mains derrière sa nuque, ressentant le besoin d’être au creux de lui. Il sourit, il la retrouvais enfin tandis qu’elle se perdait totalement… il entreprit d’enlever son haut et elle sursauta. Elle se leva, le laissant seul sur le lit :

- Non je ne peux pas…

- Chloé ?

Elle ne dit rien et sortit de la pièce. elle trouverais bien une chambre d’ami ou passer la nuit.



Elle bougea dans le lit pendant près d’un quart d’heure avant de daigner ouvrir les yeux. elle finit pourtant par le faire. Elle se leva lentement et remarqua un peignoir plié sur sa table de nuit. S’il continuait à se faire aussi adorable, il serait possible qu’elle l’aime plus que bien. Elle l’enfila et sortit de la chambre. Elle eu moins de mal cette fois ci à trouver le salon et le vit, assis derrière son ordinateur. Elle s’avança :

- Bonjour, fit elle timidement.

- Prépare toi, nous n’allons pas tarder à aller chez Clark et Alicia.

- Mais je croyais que le repas était se soir ?

- Ils l’ont avancé.

Il était froid, distant. Après tout elle savait bien que les choses seraient différente après la soirée qu’ils avaient passé, chacun dans une chambre. Pour elle c’était tellement nouveau, mais pour lui, cela faisait trois ans… elle n’avait pas le droit de lui faire vivre tout cela. Elle tenta une approche.

- Tu as déjeuné ?

- Non

- Euh… cela te dirais de venir le prendre avec moi.

- Je suis désolé j’ai du travail.

Ok, elle s’adressait à un frigidaire, elle ne tirerais rien de lui et toute cette histoire courait à la rupture.

- Je sais que je suis bizarre en ce moment mais tu n’es pas le seul à avoir des problèmes ! tu pourrais au moins faire des efforts ! pesta elle.

Elle n’en revenait pas, elle se disputait déjà avec lui comme un vrai couple.

- Parce que tu estimes que c’est à moi de faire des efforts ? haussa il en se levant. Je ne te reconnais plus depuis hier, tu ne veux pas que je t’approche, tu semble oublier le plus important et c’est à moi de faire des concessions !

- Je n’ai pas envie de me disputer ce matin, dit elle en lui tournant le dos.

- C’est ça, détourne toi du problème, comme toujours mais je te signale quand même que c’est toi qui a engagé la dispute !

- Moi, toujours moi ! bien sur que c’est moi étant donné que ça ne peux pas être toi ! tu es l’homme parfait c’est bien connu !

Elle lui parlait comme si elle l’avait toujours connu, comme si au fond d’elle, c’était l’homme de sa vie et qu’elle connaissait sa vie dans les moindres détails. Sans avoir envie de continuer cette dispute elle claqua la porte derrière elle, cette nouvelle vie s’annonçait à merveille !



Cela faisait près d’une semaine qu’il était venu la voir chaque jour, passant plus d’une heure à son chevet. Et se soir il ne fit pas exception à la règle. Il s’assit comme toujours près d’elle, caressant de sa main sa douce joue. Elle dormait toujours paisiblement sans aucun signe de vie. Pourquoi ressentait il ce besoin de venir la voir ? lui parler ? il ne savait pas mais c’était vital :

- Bonsoir toi, murmura il.

Il en savais plus quoi lui dire, il avait épuisé son stock de discussion.

- C’est étrange tu sais Miss Sullivan, je ne sais pas d’où me vient ce besoin de venir te parler, mais je le ressens chaque fois que je suis loin de cet endroit. J’espère que loin de ce monde, loin de moi, tu fais de beaux rêves…



Elle était à la réception, seule, une coupe de champagne à la main et regardait de loin Lex parler à Clark. Les gens dansaient tranquillement dans la salle, la musique allait bon train. Les choses ne s’étaient pas arrangées. Ils s’étaient évités toute la journée et s’étaient même rendu au repas séparément, d’où un fond sonore de voix féminine, prête à bondir sur le milliardaire de nouveau en proie aux harpie de la séduction. Elle ne s’était pas décidée à jouer le jeu et savait parfaitement que se serait impossible. Elle ne pouvait pas feindre de l’aimer et se marier avec lui ! elle ne connaissait rien de leur histoire commune, comment aurait elle pu jouer le rôle de l’épouse aimante. Et puis elle n’était pas du genre à se marier. La fête battait son plein et elle sentait infiniment seule. Elle ne connaissait rien de ce monde dans lequel elle avait subitement débarqué et même ses plus proche amis lui semblait horriblement différents.

Elle se sentait mal du haut de ses talons aiguilles. Elle n’était pas vraiment habitué à en porté, mais apparemment elle devait aimé ça vu que toute son armoire à chaussures en était remplie.

Tout le monde parlait et cette solitude commençait à la peser. Elle marcha discrètement en direction de la sortie et sentit enfin le contact de l’air frais. Elle fit un signe au chauffeur garer plus loin et lui demanda de la ramener, lui ordonnant de ne poser aucune question.

Elle arriva une fois de plus dans cette grande demeure si froide soit elle. Elle ne pouvait pas rester là. Elle avait besoin de prendre ses distances, revoir les choses différemment, se remettre à jour sur sa nouvelle vie et apprendre à y prendre goût.

Elle monta en courant à leur chambre ou elle finit par trouver un immense sac. Sans prendre la peine de les plier, elle empilait les affaire qu’elle trouvait. Une larme perla de ses yeux d’ange. Que faisait elle si loin de sa réalité ? qu’avait elle fait pour vivre cela ?

Elle entassait rageusement les affaires et regarda une dernière fois l’armoire, prenant la peine de voir si quelque chose manquait.

- Je ne pensais pas que je te ferais fuir ainsi.

Elle ne se retourna pas. Elle ne voulait pas jouer le rôle de la voleuse prise au dépourvue car ce n’était pas le cas. C’était certes une décision précipitée, mais c’était la meilleure solution. Elle lui fit enfin face et le vit appuyé au montant de la porte, les mains dans les poches. elle savait qu’elle n’avait pas le droit de lui faire cela, mais elle ne pouvait pas vivre cette situation plus longtemps.

- Je suis désolé, je ne sais pas trop ou j’en suis j’ai besoin d’un peu de temps.

- Je me disais aussi…, sourit il durement.

- Quoi ?

- C’était étrange que tu ne m’ai pas encore demandé de temps. Tu as vu Clark et Alicia se soir et ça t’a fait réfléchir sur nous, dit il compatissant.

Comment Lex Luthor pouvait il se montrer attendrissant ? non c’était impossible, elle ne l’avait toujours connu qu’en monstre d’égoïsme… les choses avaient bien changées…

- Euh… oui, répondit elle au hasard.

Il s’approcha et elle se paralysa de nouveau. Il passa une main sur sa joue et déposa un simple baiser sur son front :

- Melle Sullivan, quoi que vous fassiez je vous aime, et j’attendrais le temps qu’il faudra.

Elle le regarda incrédule. Qui était il ? ou était son bon vieux Lex, ironique et assoiffé de pouvoir ? était ce elle qui l’avait changé à ce point ? ou était elle dans un monde parallèle ?

Elle ne prit pas le temps de réfléchir plus et se détourna de lui, fermant promptement son sac. Elle le mit sur roulettes et le tira jusque dans l’entrée, refusant l’aide de Lex. Elle trouvait cela de mauvais goût, l’homme qui porte le sac de la femme qui le quitte. Il le mit tout de même dans le coffre de la voiture et il la retint par le bras avant qu’elle n’entre :

- Je n’ai même pas droit à un petit au revoir ?

- Je… désolé, mais tu me ferait changé d’avis et pour que tout soit clair entre nous, je doit vraiment m’éloigner.

Etrangement, l’envie subite lui prenait de vouloir se sentir au creux de ses bras. Elle s’était sentie si bien, la veuille dans son lit que plus rien n’avait compté à ce moment là. Mais elle n’y avait plus pensé jusqu’à maintenant. Peu être que dans le fond, les sentiments enfouit en elle commençait à se manifester. Elle l’aimait peu être vraiment et cela avait toujours été le cas. Elle ne savait pas trop et préféra pénétrer dans le véhicule.

Elle le regarda dans le rétroviseur avant de démarrer et l’envie d’être près de lui ne la quitta pas. Elle sentit vraiment et pour la première fois la morsure de la solitude quand elle passa les grilles de la propriété.



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Chapitre 3 : Flash back



Tandis que le pluie battait plus fort, elle roulait, ne sachant vraiment ou elle allait. Son père avait une nouvelle vie loin d’elle et elle ne se sentait pas en droit de tout chambouler. Peu être l’appartement au dessus du Talon serait libre ? mais jusque là il faudrait qu’elle trouve une chambre d’hôtel. Ne faisait elle pas ses études à Métropolis ? pourquoi ne pas partir la bas ? non il valait mieux rester dans le coin le temps de se remettre de cette nouvelle situation. Une larme coula de ses yeux le long de sa joue pour s’échouer à la commissure de ses lèvres. Peu être n’aurait elle jamais du quitter le manoir ? Lex était dans le fond, le seul sur qui elle pouvait compter.



Clark arriva dans la pièce et vit Lex endormie près de son amie. Il ne savait pas encore pourquoi mais appréciait voir Lex montrer un brin d’humanité en venant la voir. Chloé l’avait adoucie en moins de deux, et apparemment réconcilié avec les hôpitaux. Il s’approcha de la belle endormie au coté de son prince charmant et vit une larme coulé de ses paupières close. Son rêve n’était peu être pas si beau que cela. Il vit Lex esquisser un mouvement et sortit de la pièce sans plus un bruit, ne voulant en aucun cas déchirer cette nouvelle intimité entre eux.



Arrivée en ville, elle s’arrêta au premier hôtel qu’elle vit, ne sachant que c’était en autre le plus luxueux de la petite ville.

Elle entra naturellement et s’avança vers l’accueil :

- Bonjour, Chloé Sullivan je…

- Melle Sullivan, votre suite vous attends comme toujours.

Surprise, elle n’ajouta rien et prit la carte d’entrée qu’on lui tendait. Comment se faisait il qu’elle possédait sa propre suite dans un hôtel de Smallville ? elle pénétra dans l’ascenseur sans un mot et arriva enfin à son étage. Elle remercia l’homme portant ses bagages et entra dans la suite.

Elle ne pu trouver aucun mot. elle ne se rappelait que de sa petite chambre, et non du luxe dans lequel elle avait du vivre ces dernières années.

Elle s’assit enfin dans le canapé du salon, feuilletant les magazines qu’elle trouvait à porter de main. Vogue, Vogue et encore Vogue. Qu’était elle devenue ? elle ne se reconnaissait pas. Elle s’empara d’un carnet d’adresse près du téléphone et une nouvelle vérité vint la frapper. Il ne contenait que des numéro d’homme. Cette chambre était celle ou elle devait tromper Lex chaque fois que l’envie lui prenait. Ne s’en était il jamais aperçu ? elle s’écœurait, jamais elle n’aurait pensé devenir une de ces femmes détestables que l’on ne voit que dans les films. Elle jeta le carnet dans la poubelle la plus proche et en fit de même avec les magazine d mode, il était temps qu’elle révolutionne cette vie là et qu’elle cesse de penser à Lex.

Depuis qu’elle avait quitté le manoir, il n’était pas sortit de son esprit une seule seconde. Ce n’était décidément pas normal. Dès le lendemain, elle changerait les choses à sa façon.

Elle se coucha sans même prendre la peine de se changer dans l’immense lit et s’endormit, l’image de celui qu’elle était censé aimer dans la tête.



Elle entendit frapper et ce bruit infernal la réveilla. Elle s’assit, secoua un moment ses cheveux et sortit du lit, remarquant qu’elle ne s’était pas changée. Sans prendre la peine de prendre conscience du désastre dans un miroir, elle alla ouvrir. Elle fut surprise de voir Clark à une heure si matinale :

- Clark ?

- J’ai appris pour Lex et toi.

- C’est lui qui t’en a parlé ?

- Indirectement, tu le connais.

Si seulement je le connaissait, pensa elle.

- Entre je t’en pries. Comment tu m’a trouvé ?

- Tu oublies que c’est Lex qui t’a réservé cette chambre pour une durée indéterminée. Il savait bien qu’un de ces jours tu ne pourrais plus le supporter.

Tout cela devenait confus, de bon matin elle n’avait pas besoin de tant de révélation. Elle lui proposa du café qu’il prit volontiers.

- Comment tu as su qu’Alicia était la bonne personne ? demanda Chloé.

- Je ne sais pas trop, c’était en moi, je le savais, je ne saurais rien te dire de plus. Je sais que tu dois avoir peur, tu m’as toujours dit que tu ne te marierais jamais mais crois moi, Lex est quelqu’un de formidable, peut être un peu sombre mais je sais que vous êtes fait l’un pour l’autre.

- Moi j’en doute. J’ai parfois l’impression… que je ne sais rien de lui.

- Et c’est cette part de mystère qui fait que votre relation tient, sans ça, elle ne serais que monotonie.

Clark le fin psychique ? c’était une dimension parallèle ou alors ces dernières années avaient vraiment du être enrichissantes.

- En tout cas je suis ravie pour vous, reprit elle, je sens que ce mariage va être mémorable.

- Je le crois aussi.

Elle regardait Clark douloureusement. Elle se rappelait encore être sortie du lycée. Elle voyait cette voiture arriver et elle avait pensé à lui, à ce qu’elle n’avait pas osé lui avouer, à son amour incommensurable pour lui. Il n’avait pas changé, semblait plus mûr, mais restait son amour d’adolescente, celui que l’on oubli jamais.

La porte s’ouvrit brusquement. Ils sursautèrent tous les deux et virent entrer Lex, en rage. Elle ne comprit pas tout, mais vit Clark se faire petit. Il s’avança jusqu’à eux et d’un regard noir s’adressa durement à son ami :

- Clark, dehors.

- Lex je…

- Dehors, imposa il.

Le jeune brun ne dit plus un mot et sortit de la pièce. Chloé, ahurie, ne comprenait rien à la situation. Elle se leva et surprise de cet élan de rage tenta de comprendre :

- Lex…

- Je t’avais dit plus jamais.

- Quoi ?

- Tu te fiches de moi ? rugit il. J’ai voulu le tuer une première fois mais je n’ai pas pu et tu recommences ?

- Mais de quoi tu parle enfin !

- Ne fais pas l’innocente, je t’ai connu plus franche et plus vicieuse du plaisir que tu prenais à me voir souffrir.

Elle allait poser une autre question quand elle sentit un vertige et sa vue se brouilla.

Elle regardait cette scène là de l’extérieur. Elle se voyait debout dans la grand salon du manoir, Lex complètement désorienté devant elle.

- Comment as tu pu me faire ça ? avec Clark !

- Je suis désolé Lex, je te l’ai déjà dit tu ne crois pas que je vais m’excuser pendant encore cent ans ?

- Tu n’as aucun remords ? pas l’ombre d’une honte ?

- C’est toi qui as fait de moi ce que je suis et tu oses m’en blâmer ? il faut t’y faire, je suis ce que tu as fait de moi.

Elle se vit sourire et sortir de la pièce. C’était vraiment elle ? la Chloé qu’elle était devenue ?elle vit Lex se laisser tomber dans le canapé, la tête entre les mains. elle cru entendre un sanglot lui échapper. Elle l’avait vraiment rendue fou d’elle tout cela pourquoi ? le plaisir de la faire chuter ? elle posa une main sur son cœur. Elle était immonde. Comment avait elle pu le tromper avec Clark ? certes elle l’avait toujours aimé, mais de là à s’en servir pour ce genre de fins, jamais de la vie. Elle voulu s’approcher de Lex, le prendre dans ses bras, mais tout redevint flou.



- Je ne sais plus quoi faire, je veux m’éloigner de toi, mais je ne peux pas, dit il la voix meurtrie.

Chloé réalisa qu’elle était de nouveau dans la réalité. Elle avait eu une flash de sa vie passée qui apparemment n’était pas si belle que cela. Elle vit les yeux de Lex s’égarer dans le vague. Il l’aimait tant que cela ? au point de la détester mais de ne pas pouvoir la quitter par amour. Elle ne voulait plus de tout cela, elle allait changer, il méritait une vie auprès de quelqu’un qui se rendrait compte à quel point il est formidable.

- Il ne s’est rien passé, il est simplement venue me voir a propos d’hier soir rien de plus.



Lex arriva dans la chambre ou il vit Gabe endormit sur le lit de sa fille. Il déposa l’énième bouquet dans la chambre. Il avait remplie cette salle de fleurs. Il posa une main sur l’épaule de Gabe et le réveilla doucement. Il faisait nuit, la pluie battait contre les vitres de la chambre.

- Monsieur Luthor ?

- Rentrez chez vous, je vous donne votre journée demain pour venir la voir, mais il se fait tard vous devriez vous reposer.

- Je ne sais pas trop quoi vous dire.

Qu’est ce que sa fille avait bien pu faire à ce bourreaux du travail ? le charmer alors qu’elle était dans le coma ? elle en était bien capable. Il ne voulu rien dire de plus et sortit de la pièce. Lex pouvait rêver de sa fille, cela n’en serait plus ainsi quand elle sortirait de cette chambre…

Il prit la chaise qu’il déposa près d’elle et comme chaque soir regarda ce visage d’ange. C’était absurde de venir la voir alors qu’ils n’étaient même pas censé être ami. Il savait pertinemment que quand elle se réveillerait, ce jeu prendrait fin. Il resterait simplement là, à apprécier cette discussion à sens unique jusqu’à ce qu’enfin elle sorte de cet état léthargique. Que ferait il quand tout cela prendrait fin ? il ne pourrait pas retourner à son train-train habituel, la voyant chaque jour au Talon et ne même pas lui adresser la parole. C’était inconcevable. En quelque jour il avait pu s’ouvrir à quelqu’un. Il s’était vu changer à ce contact si futile. Il passa une main sur son visage, écartant cette cascade dorée. Il ne savait plus très bien ce qu’il faisait mais se sentait inévitablement attiré vers elle. Il s’approcha d’elle et recouvrit délicatement sa bouche de la sienne.



Elle se desserra de son emprise. Il l’avait prit naturellement dans ses bras alors qu’elle se croyait dans une autre dimension. Il l’aimait et elle sentait bien en elle monter cette tendresse qu’elle n’avait jamais connu, mais de la à la qualifier d’amour, il y avait de la marge. Elle lui tourna les talons. Elle ne voulait pas qu’il s’accroche trop à elle alors qu’elle ne savait pas ou elle en était.



Elle était dans son salon et entendit quelques coups à la porte. Elle vit son double, ou plutôt elle trois ans auparavant descendre les marches qui menaient à l’entrée. Elle était comme à son habitude en tee-shirt et short, ses grosses pantoufles violet flou. Elle ne pu s’empêcher de rire, son père avait raison elle était vraiment ridicule. Elle se vit ouvrir la porte. C’était Lex. Voulant se délecter de la situation qui allait suivre, elle prit place sur le canapé.

- Lex… je veux dire Mr Luthor ?

Elle retint, depuis quand l’appelait elle Lex ?vu les blessures sur son visage elle devait sûrement sortir de l’hôpital, hors à cette époque là, elle ne connaissait pas Lex, et la reprise le confirmait. Avait elle alors, il y a trois ans de cela, vu son futur quand elle était dans le coma. Cela expliquerais tout. le fait qu’elle ne se souvienne de rien. Peut être était elle dans le coma et elle vivait son futur comme son double avait eu l’air de le faire. elle ne comprenait rien mais suivit la scène avec attention.

- Bonsoir Chloé. Je suis désolé de te déranger ainsi.

- Pas du tout, entrez, mon père n’est pas là si…

- C’est toi que je cherchais.

- Moi ?

- Je ne sais pas vraiment comment te dire cela. Depuis que tu es sortit de l’hôpital, je n’ai pas voulu venir te parler, mais maintenant cela s’impose.

- Je…

- Laisse moi finir. Je me suis montré distant, je sais qu’on ne se connaît que très peu, mais j’ai l’impression d’en savoir long sur toi. Je suis venu te voir quand tu étais dans le coma et grâce à toi, j’ai découvert beaucoup sur moi, notamment la fait que je n’étais pas de marbre comme je le pensais.

Elle vit Chloé ne pas le laisser finir sa phrase et s’accrocher à lui, l’embrassant à tout rompre. Il ne réfléchis plus et répondit à cette étreinte inattendue. Elle n’avait plus de doute, si elle n’avais pas vu son avenir alors qu’elle était dans le coma, jamais elle n’aurait oser faire quelque chose comme cela et surtout à cette époque là, elle n’était pas amoureuse de Lex. Mais son futur qu’elle avait eu l’occasion de vivre avait apparemment tout changé.



C’était une jolie déclaration. Elle revint à la réalité. Ils étaient tout deux dans le salon du manoir, la radio allumée passait une chanson qu’elle aimait tant mais qui dramatisait encore plus l’instant qu’ils allaient vivre.

Did I disappoint you or let you down?
Should I be feeling guilty or let the judges frown?
'Cause I saw the end before we'd begun,
Yes I saw you were blinded and I knew I had won.
So I took what's mine by eternal right.
Took your soul out into the night.
It may be over but it won't stop there,
I am here for you if you'd only care.
You touched my heart you touched my soul.
You changed my life and all my goals.
And love is blind and that I knew when,
My heart was blinded by you.
I've kissed your lips and held your head.
Shared your dreams and shared your bed.
I know you well, I know your smell.
I've been addicted to you.

Elle se leva du canapé sur lequel elle était assise à ses cotés. Elle sentit qu’il la regardait. Elle ne pouvait pas continuer ainsi. Il l’aimait, elle non, même dans la vraie vie, la vrai Chloé qui faisait partie de ce monde ne l’aimait pas. Il méritait quelque chose de mieux, de plus formidable. :

- Lex, je ne sais pas comment te le dire, mais je dois m’en aller, ça ne peut plus continuer.

Il ne dit rien, se contentant de fixer le sol. Elle n’aimait pas cela, mais était bien obligé de faire quelque chose. il était adorable et avait une femme épouvantable. Elle devait le quitter, elle en aurait moins sur la conscience.

- Je ne te mérite pas. Tu as droit à quelque chose de mieux, quelqu’un qui verrait la personne fantastique que tu es.

- Tu sais très bien que je ne veux personne d’autre.

- Bon sang mais tu vois bien que ça ne peut pas continuer ! je suis horrible avec toi et tu refuse d’ouvrir les yeux !

- Je n’ai jamais gardé les yeux fermé, mais je préfère ne pas t’avoir entièrement que pas du tout.

- Non ! moi je ne veux pas ! et je ne peux pas continuer comme ça ! je suis désolé mais..

- Reste.

- Tu le fais exprès ! je ne t’aime pas, fais toi une raison !

Il la regarda droit dans les yeux. elle sentit son cœur battre à tout rompre. Elle y était allé plus fort qu’elle ne l’aurait pensé. Elle ne voulait pas lui faire mal mais savait que c’était le seul moyen afin qu’il ai une vie meilleure loin de la personne ignoble quelle était devenue.


Goodbye my lover.
Goodbye my friend.
You have been the one.
You have been the one for me.

Une larme perla et elle l’essuya d’un trait. Il se leva et s’approcha d’elle, posant le creux de sa main sur sa joue. Il attira son visage près de lui et elle laissa reposer sa tête près de son cœur qui tambourinait lui aussi dans sa poitrine. Elle pleura plus fort. Elle déversa le flot qui s’était entassé en elle depuis qu’elle était ici. il la serra plus fort et elle pleura encore et encore. elle se sentait proche d’un homme dont elle ne connaissait rien mais qu’elle ne demandait qu’à aimer. Pourquoi partait elle au juste ? elle ne le savait même plus. Elle se dégagea enfin de lui, planta ses yeux dans les siens :

- Je suis désolé, je dois y aller.

- Chloé, s’il te plais.

- Tu sais que ça ne peut pas continuer.

- Il y a toujours quelque chose à sauver, c’est toi qui me l’a appris.

- Pas cette fois ci.


I am a dreamer but when I wake,
You can't break my spirit - it's my dreams you take.
And as you move on, remember me,
Remember us and all we used to be
I've seen you cry, I've seen you smile.
I've watched you sleeping for a while.
I'd be the father of your child.
I'd spend a lifetime with you.
I know your fears and you know mine.
We've had our doubts but now we're fine,
And I love you, I swear that's true.
I cannot live without you.

Goodbye my lover.
Goodbye my friend.
You have been the one.
You have been the one for me.

Elle lui tourna le dos. Ça y est, elle allait partir, non pas vivre dans cet appartement affreux, témoin de nombreuses tromperies. Elle retournerait chez son père, elle y trouverais le réconfort. Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux. Elle regarda une dernière fois Lex, debout au milieu de son monde qui s’effondrait lentement. Elle lui adressa un maigre sourire, lui promettant silencieusement qu’il trouverait un jour la femme dont il avait toujours rêvé, celle qu’il aimerait plus que tout au monde. Elle laissa s’échapper une dernière larme et sortit de la pièce, se jurant de ne lus le voir, évitant le plus possible la souffrance qui referait surface à leur prochaine rencontre…

And I still hold your hand in mine.
In mine when I'm asleep.
And I will bear my soul in time,
When I'm kneeling at your feet.
Goodbye my lover.
Goodbye my friend.
You have been the one.
You have been the one for me.
I'm so hollow, baby, I'm so hollow.
I'm so, I'm so, I'm so hollow.





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Chapitre 4: Retour aux sources.



- A un stade si avancé, il ne lui reste plus grande chance de se réveiller, je suis navré.

La nouvelle provoqua un silence de mort. Lana s’effondra en larme tandis que Lex et Clark tentait de garder le peu de prestance qu’il leur restait. Ce fut dur à entendre. Clark soutint Lana du mieux qu’il pouvait, l’empêchant de s’effondrer au sol.

Cela faisait bientôt trois mois qu’elle était dans cet état, trois mois qu’il était venu la voir chaque jour pour apprendre qu’au final elle ne se réveillerait pas. Il connaissait parfaitement la procédure qui allait s’en suivre, il faudrait la débranché, lui dire adieu… la rage l’envahit, il ne resta pas en place une seconde de plus et sortit de l’hôpital.



Le temps avait passé et elle était toujours dans cette vie là. Elle avait finit par se dire qu’elle finirait les jours dans cet univers si différent du siens. Deux mois était passé depuis qu’elle avait quitté le manoir. Elle vivait à Métropolis en semaine, continuant ses études, et à Smallville le week-end. Elle ne vivait plus de l’argent de Lex mais de celui que son père lui donnait. Il avait été si heureux qu’elle ne soit plus avec ce milliardaire trop plein d’ambition qu’il avait tout voulu lui donner.

Elle avait donc un appartement à Métropolis et cela faisait maintenant près de trois semaines qu’elle entretenait une relation avec un professeur de son établissement, Mathew. Il approchait dangereusement les trente neuf ans mais elle s’en fichait. Il s’occupait des secondes années. C’était également un écrivain, une âme d’artiste, un inconditionnel parfaitement utopiste et révolutionnaire. Il était bien plus grand qu’elle, un ténébreux aux yeux noir, au cheveux long et brun et à la barbe indomptable. Un certain âge les séparait mais elle n’y accordait aucune attention.

Pourquoi elle était partie de Smallville ? elle ne voulait plus le revoir. Elle ne savait pas e qu’ils avaient vécu ensemble et il n’aurait certainement pas comprit si elle lui avait expliqué la chose. son âme de journaliste d’investigation l’avait poussé à chercher le pourquoi du comment, mais la vérité c’était qu’il n’y en avait tout simplement pas. Elle préférait vivre sans plus se poser du question et profiter de cette vie qu’elle pensait n’avoir que rêvé mais qui semblait être plus réelle chaque jour.

Il faisait soleil et elle sortait de l’amphithéâtre où elle venait de suivre un cour fastidieux de plus de trois heures. La chaleur des rayons atteignait déjà son visage. Elle respirait enfin loin de cette ville champêtre, loin de Smallville et ses habitants, mais elle savait que tôt ou tard elle y retournerait. Une force qu’elle n’aurait pas su qualifier la poussait à monter dans son véhicule et roulait vers le manoir, se blottir dans les bras d’un certain milliardaire. Pourquoi ? elle n’en avait aucune idée. Peu être aurait elle du rester auprès de lui, elle aurait alors su pourquoi elle se trouvait là et aurait pu retourner dans sa vraie vie.

« Tu divagues, c’est ici ta vraie vie, il n’y en a jamais eu d’autre… » pensa elle. Elle s’arrêta dans un tabac-presse ou elle s’empara du Daily. Elle y tenait toujours sa rubrique. Elle remarqua alors en première page la photo de celui qui envahissait ses pensées. Elle s’assit au café d’en face, commanda un café et commença à lire l’article.

« Lex Luthor, digne fils de son père ».

Elle fut surprise par ce titre si accrocheur et à la fois si faux, ou du moins elle le pensait. L’article racontait entre autre leur rupture. Après l’avoir quitté, il serait devenu mauvais. Aux dernières nouvelles, il fermait l’usine de Smallville, causant plus d’une centaine de chômeurs. Il avait racheté quelques entreprises à Métropolis et ses environs qu’il avait ensuite tout simplement démantelé. Des rumeurs le soupçonner d’être un des caïd des différentes mafias de Métropolis. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle lisait. Ce n’était tout bonnement pas possible, pas lui. Il lui avait semblé si sensible, si humain…

- On prend des nouvelles de ses amis ?

Surprise, elle leva les lunettes de soleil de son nez et le regarda droit dans les yeux. Elle le trouvait toujours aussi beau. Elle le vit passer une main dans ses cheveux et s’asseoir en face d’elle.

- Pour tout t’avouer je t’attendais.

- Mais je n’en doute pas, sourit il. Je suis désolé du retard, mon dernier cour à traîné en longueur…

- Laissant le temps à une de tes étudiantes d’approfondir son objet d’étude, dit elle au dessus de ses lunettes qu’elle avait remise.

- Chloé, soupira il.

- Je rigole ! que comptes tu faire demain ?

- Demain samedi ? a vrai dire je n’en sais trop rien, musée, écriture…

- Je te propose une sortie pédagogique à Smallville.

- Pédagogique ?

- Oui, comment survivre loin de la civilisation et au milieux des bovins pendant près d’un week-end.

- Présenté comme cela, je peux refuser poliment ?

- Tu me laisserais y aller toute seule ?

- Tout dépens qui tu y verra là bas. Si tu y va pour parler pendant deux jours à tes amis les bêtes…

- Je croyais que les artiste avait l’esprit ouvert ?

- Qui t’as dit que j’étais un artiste ?

- Alors c’est ça !

- Quoi ?

- Tu l’es quand ça t’arrange, tu joues les philosophe dans les conversations, mais en fait que des clous !

Il rit franchement et lui prit la main, l’incitant à se lever. Il l’embrassa sans lui demander la permission et elle se serrait davantage. Il passa une main dans ses cheveux et la glissa au creux de sa main. il l’entraîna à sa suite.



Ils entrèrent tous les deux dans le petit café. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venue au Talon. Subir les questions de ses amis sur le pourquoi et le comment de cette rupture, elle n’aurait pas supporté. Ils entrèrent tous les deux pour voir Clark et Lana qui parlaient. Elle se demandait comment ces deux là avaient pu devenir les meilleurs amis après tout ce qu’il y avait eu entre eux.

- Salut vous !

- Chloé ! dirent ils en même temps.

- Comment allez vous ?

- Bien et toi ? dit Clark.

- Ça fait longtemps qu’on ne t’as pas vu.

- Je sais mais je…

Elle entendit un de ces toussotement qui sonnait trop faux et elle se retourna vers l’homme qui partageait désormais sa vie :

- Je suis désolé, sourit elle, je vous présente Mathew Portman. Mat, voici Clark Kent et Lana Lang, mes meilleurs amis depuis le lycée.

- Enchanté Mathew, s’avança Lana.

- Mat, je préfère, Mathew me vieillit, déjà qu’un certain âge nous sépare, autant ne pas en rajouter, sourit il.

Chloé se sentait soudain bien dans cette nouvelle ambiance. Le fait qu’il soit ici avec elle changeait toute sa vision des choses. Ils s’assirent tout quatre à une table.

- Mathew Portman, l’écrivain ? demanda Clark.

- Entre autre.

- Il est aussi prof à l’école de journalisme de Métropolis, continua elle fière de son homme.

- Je te l’avais dit Chloé, il te faut des fortes têtes, suivit Lana.

Chloé pensa alors à Lex. Elle allait sûrement le croiser dans les heures à venir. Elle l’avait tout de même quitter au bout de trois ans de vie commune et elle ne se donnait pas le droit de lui présenter un autre homme au bout de seulement deux mois. Ce qu’il ne pouvait pas comprendre c’était qu’elle ne le connaissait que depuis deux jours et de ce fait elle avait été obligée de le quitter, que faire d’autre ? elle n’aurait jamais pu faire semblant.

- Je suis vraiment désolé de ne pas être venue au mariage Clark, mais le revoir, je ne pouvait pas.

- Je comprends ne t’en fais pas, et Alicia l’a comprit aussi.

- A ce propos comment va elle ?

- Bien, c’est une jeune mariée pleine d’enthousiasme.

- Et Jason ? demanda elle à Lana.

- Il stresse de plus en plus pour le bébé. Il répète chaque jour les geste qu’il fera le jour de l’accouchement, sourit elle.

- Et que devient…il ?

Ses deux amis comprirent instantanément de qui elle parlait alors. Un seul regard et rien n’avait changé entre eux trois, malgré les trois années de blanc.

- Il n’est plus le même, répondit Clark. Il s’assombrit de jour en jour. Il ne sort plus trop maintenant du manoir, si ce n’est pour des soirées à Métropolis.

- Il passe me voir ici, continua Lana, mais son regard est différent, il est ailleurs. C’est lui, mais ce n’est plus lui. Il ne s’en est toujours pas remit tu sais…

- Je crois que j’ai loupé un épisode.

Chloé sursauta. Elle avait l’impression qu’elle était dans un film ou ils parlaient d’un déjanté qui avait vécu des événement atroces. Elle en avait totalement oublié l’homme à ses cotés. Que devait elle faire ? partir avant qu’il n’arrive, l’éviter le temps qu’ils resteraient à Smallville. Il ne fallait pas réveiller les vieux démons, ils devaient resté où ils étaient.

- C’est euh… quelqu’un que j’ai aimé.

- Tu ne m’en a jamais parlé.

- Je sais mais je n’en voyais pas l’intérêt c’est tout.

- E cela fait combien de temps que vous n’êtes plus ensemble ? demanda Mat.

- Deux mois.

- Attends, comment s’appelle il ?

- C’est Lex Luthor.

Mat se leva, nerveux. Chloé ne comprit pas tout à la situation.

- Qu’est ce qu’il y a ?

- Rien, cela faisait combien de temps ?

- Environ trois ans.

Il rentra les mains dans ses poches, distrait. Elle ne comprenait plus rien mais le monde s’arrêta très vite. Plus aucun bruit ne lui parvenait, le monde cessa quand elle le vit entrer.

Habillé de noir, les mains dans les poche, le regard d’acier, l’attitude indestructible, il prenait l’espace de son monde. Il entrait dans la pièce tel le maître des lieux. Elle ne su pourquoi mais son regard ne dévia pas de lui. Elle n’entendait alors que son cœur battre plus fort encore dans sa poitrine. Leur regard se croisèrent et plus rien. Le temps n’eu plus d’importance, elle ne le vit même pas s’avancer vers elle, ses yeux trop plongé dans les siens.

Elle reprit conscience quand il fut face à elle, un regard meurtrit mais distant.

- Chloé ?

- Salut Lex, réussit elle enfin à prononcer.

- Que fais tu là ? reprit il avec plus de détachement encore.

- Je euh… en fait je viens passer le week-end à Smallville. Que… comment vas tu ?

Lex cherchait ses mots, elle le savait. Comment cela sa faisait il qu’elle devinait lentement son état s’esprit, ses ressentiments. Peu être le connaissait elle vraiment, et l’aimait elle vraiment, sinon comment expliquer tout ce qui venait se passer en si peu de secondes. Il remarqua enfin qu’il fixait Mat. Elle se tourna vers lui et s’apprêtait à faire les banales introduction :

- Lex voici…

- Mathew Portman, brillant écrivain et parfait journaliste, maître en la matière de remuer les histoires qui font vendre, dit il froid et plus distant que jamais.

- Cela fait longtemps, continua Mat.

- Je dirais dix ans, et c’était très bien ainsi.

- Tu n’as pas mûrit à ce que je vois.

Il eu une sourire narquois de son cru. Un de ces sourires qui rabaisse la personne présente sans même à avoir à la foudroyer du regard.

Chloé sentait la tension monter et tenta tant bien que mal de détendre l’atmosphère. :

- Tu prends un café ?

- Non, je vais y aller, je passais simplement voir Clark.

- Et bien reste alors, continua elle, nous on va y aller.

- Non, je préfère m’en aller, l’hypocrisie est trop palpable par ici.

- C’était très bas, commenta simplement Mat.

- Et c’est pour cela que ça t’as touché mon cher Mat, dit Lex en sortant.

Il ne dit plus rien et se contenta d’allumer une cigarette, rageur :

- Comment tu le connais ?

- Je suis désolé Mat, mais on ne fume pas ici, dit Lana.

- Je t’attends dehors.

Il ne prit pas la peine de répondre à Chloé et sortit en vitesse. La chaleur du soleil eu à peine le temps de l’atteindre qu’il se sentit empoigné par le col. Lex le projeta contre le mur, le maintenant au dessus du sol.

- Ecoutes moi espèce d’ordure, je ne sais pas ce qu’il y a entre vous, mais maintenant que c’est fait, je vais te briser tu entends ? t’anéantir.

- Calmes toi, tu as perdu, ai le courage de l’avouer.

- Tu as écris une fois que je serais comme mon père, et bien j’ai un scoop pour toi, prends note…

Il s’approcha du visage de l’homme qu’il détestait tant et lui murmura doucement à l’oreille :

- Je suis bien pire.

Il le lâcha, recula quelque peu et lui affligea au coup de poing spectaculaire au moment ou Chloé sortit du café. elle accouru vers Mat qui crachait désormais du sang :

- Non mais ça va pas ? tu te prends pour qui ? hurla elle.

- Laisses faire, dit douloureusement Mat.

- Et toi ne joues pas les macho en puissance ! Lex je peux savoir…

Elle n’eu pas le temps de terminer sa phrase que le milliardaire démarrait déjà dans sa Porsche loin d’une quelconque explication.

Cela n’allait pas se terminer ainsi. Elle savait que Mat ne dirait rien, il était sa seule issue, le seul moyen d’assouvir sa curiosité. Elle promit à Mat de repasser dans quelques heures et il ne put l’empêcher de partir à sa poursuite.



Elle entra en rage dans le salon du manoir. Rien n’avait changé comme elle s’y attendait. Elle remarqua vite Lex, assit sur le canapé de cuir noir, un verre à la main, un vieil article de journal devant lui. Elle ne connaîtrait pas le légendaire cœur de pierre d’un Luthor, elle aurait pu jurer avoir vu une larme couler de ses yeux si bleu. Aussitôt sa colère se dissipa. Comme si elle l’avait toujours connu, elle ressentit cette tristesse s’emparer d’elle, elle se confondit dans sa douleur sans savoir de laquelle il s’agissait.

Elle s’approcha de quelques pas et s’apprêtait à tenter de prononcer un mot :

- Tu veux voir le genre de torchon que l’homme de ta vie écrit ? dit il en jetant le journal à ses pied.

Elle fut surprise par la rage qu’elle perçue dans sa voix. Elle s’accroupit et s’empara du papier froisser. Sans même lire les première lignes, elle comprit. La photo représentait la tombe de Lilian Luthor. C’était une interview inventé de toute pièce, faisant parler Lex à l’âge de neuf ou dix ans. elle lu les premiers mot et froissa l’article qu’elle jeta au sol. Elle n’avait besoin de rien de plus. Elle ne comprenait plus rien. Elle sentait de nouveau cette même envie de se jeter dans ses bras. Mais n’aimait elle pas Mat ? cette soudaine haine envers lui justifiait que ce n’était pas le cas. Certes cela faisait dix ans, mais ces quelque mot couchés sur le papier l’avait écœuré.

Elle n’avait pas à réfléchir, elle savait parfaitement que faire pour l’attendrir, le calmer. Elle s’assit près de lui et passa une main dans son dos. Il se contenta de fermer les yeux. prise d’un élan sans nom, elle l’entoura de ses bras et le serra plus fort que jamais contre elle. Il ne voulait pas répondre à cette étreinte, elle le sentait. Elle se mit doucement à le balancer. Cet événement avait été l’un des plus pénible de sa vie, elle le savait et voulait désormais tout faire pour qu’il oubli la souffrance. Elle était prise de l’envie de le protéger, l’aimer jusqu’à la fin des jours. Pour lui ce n’était peu être pas nouveau, mais pour elle… elle ne comprenait plus rien mais savait que quelque chose la retenait près de lui.

Il finit par répondre à cette étreinte et la serra à son tour. Elle sentait qu’il mourrait d’envie de verser une larme, mais son cœur était tari. Elle le serra plus fort encore, déposant quelques baisers dans son cou.

- Je suis là… je suis là, murmura elle doucement à son oreille.

Il ferma les yeux et se laissa aller à sa voix qui le transportait. Elle était de nouveau là. Il avait cru mourir pendant ces deux mois et c’était montré plus fort que jamais, mais elle était revenue et il n’aurait su dire pourquoi, mais elle était différente, et il su à cet instant qu’elle resterait cette fois ci.

Ils stoppèrent enfin cette étreinte. Sans réfléchir, il posa ses lèvres sur les siennes, n’entreprenant rien d’autre, attendant sa réaction.

Ce fut une décharge, un moment intense qu’elle avait redouté, mais attendue plus que tout. elle s’obligea cependant à le repousser utilisant le peu de force qui lui restait. Elle le sentit coller son front au sien :

- Reste.

- Lex je…

- Je ne veux pas que tu parte, je ne plus jamais que tu parte.

- Je ne peux pas rester tu le sais.

- Pourquoi ? Mathew ?

- Ça n’a rien avoir avec lui, c’est… c’est moi.

Il plaqua de nouveau sa bouche sur la sienne, cette fois ci enfournant une main dans ses cheveux pour qu’elle ne parte pas une seconde fois. Il força avec fougue le barrage de ses dents. Il plaça une autre main dans son dos, sous son tee-shirt et le piège était en marche elle ne pouvait plus s’échapper de ce baiser si parfait.

Quelqu’un l’avait il déjà embrasser comme cela ? bien sur que non. elle n’aurait jamais pu ressentir cela avec personne car elle se rendit compte à ce moment là que le fait que son cœur batte la chamade, la moiteur de ses main, la fièvre de son corps, tout cela ne faisait que lui prouver qu’elle l’aimait. Pas cet amour stupide et sans intérêt comme celui qu’elle avait cru partager avec Mathew, c’était un sentiment transcendant, une chaleur brûlante, un impression de ressusciter. Elle était morte chaque jour depuis qu’elle était partit et elle avait désormais l’impression de revoir la vie en couleurs.

Il se desserra enfin d’elle et la regarda dans le blanc des yeux.

- Je t’aime.

Ces mots sortant de la bouche de Lex Luthor était plus que choquant. Certes s’il étaient resté trois ans ensemble il avait déjà du les prononcer, mais les entendre dans les circonstance actuelle, elle succombait.

Elle ne se contrôla pas et l’embrassa dans l’élan de passion qui l’habitait depuis quelque secondes. Il fut surpris, elle le sentit mais répondit ardemment. Elle se détacha encore et n’osant le fixer, se contenta de murmurer :

- Je t’aime Lex Luthor. Je ne m’en étais pas rendue compte et je suis désolé de tout ce que j’ai pu te faire vivre mais tu me connais rien n’est jamais simple avec moi.

- Tu reste ? demanda il dans un sourire.

- A jamais, dit elle avant de l’embrasser de nouveau.

Elle se trouvait devant la voiture de Mat, il rentrait les dernière affaires dans le coffre de la voiture. Il allait pénétrer dans l’habitacle quand elle le retint :

- Je ne sais pas comment te dire que je suis désolé.

- Ne dis rien, je crois que cela vaut mieux.

- Ecoutes…

- Non, je ne veut rien entendre. Tu m’as ouvert les yeux Chloé. Tu m’as ouvert les yeux sur la personne que tu étais. Tu m’a jugé sur un article que j’ai écrit il y a dix ans de cela et tu te permet de me dire que tu es désolé ?

- Ce n’est pas à cause de ça que j’arrête.

- Alors c’est quoi ? tu l’aimais depuis toujours et tu as testé avec moi pour vérifier ?

- Non, disait elle d’une voix plus faible encore.

- Il vaut mieux que j’y aille. J’ai des cours à préparer.

- Peut être que…

- Non, on ne se reverra pas.

Il entra dans le véhicule, ouvrit la fenêtre et se força malgré lui :

- Bonne chance pour la suite, je te souhaite du bonheur Miss Sullivan et j’espère que tu le remettra sur le bon chemin.

Touchée, des larmes coulant des yeux, elle le regarda rouler au loin, loin de cette vie, loin de sa vie…



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Chapitre 5 : Un choix.





Elle avait réaménagé au manoir. Les cours ne lui prenait que peu de temps et elle restait le plus clair de ses journées au manoir, faisant des balades dans la propriété. Tout cela l’inspirait. Elle était toujours dévoré par son besoin d’écrire de nombreux article, mais l’envie de commencer un ouvrage la prenait sincèrement. Elle aurait pu y raconter sa folle histoire qui avait commencé voilà de cela quatre mois. Elle en venait à oublier la vie qu’elle avait mené avant. plus que celle ci ne comptait. Après tout, elle avait tout ce dont elle avait toujours rêvé. Quelqu’un qui l’aimait, qu’elle aimait, des amis fabuleux… rien ne lui manquait. Son père n’avait pas très bien prit le fait qu’elle soit revenu avec Lex, mais il l’avait accepté.

Elle se trouvait là, assise au pied d’un immense platane, plongée dans la passionnante vie d’Alexandre le grand. Elle dévorait le livre sans même s’en rendre compte. Le soleil tapait fortement contre les fenêtre du manoir, l’illuminant de milles feux. Elle était dans l’ombre mais la chaleur se faisait insupportable. Elle tourna une page et bientôt, elle sentit sa tête tourner.





Elle se vit, vêtu de son manteau à fourrure blanche. Cela ne devait pas faire si longtemps que cela après le lycée. Elle entrait en rage dans le salon du manoir, le journal à la main. elle se stoppa devant le bureau de Lex et le lui jeta à la figure. il fut surpris et se leva, observant ce qu’elle venait de lui balancer.

- Comment tu as pu me faire ça ? publiquement ! tu te prends pour qui espèce de…

- Chloé calmes toi, ce n’est rien tu le vois bien.

- Rien ! et tu oses te foutre de moi ouvertement ?

- C’est une amie qu’il y a sur cette photo, rien de plus.

- Oh une amie, bien sur j’avais oublié que c’était de notoriété publique que Lex Luthor avait des amies au sein de la gente féminine.

Il laissa le journal sur le bureau et s’approcha d’elle. Chloé en profita pour s’emparer du journal, c’était bien de se balader dans le passé. 21 octobre 2005. elle se releva et les observa. Il passa une main dans ses cheveux mais elle ne se calmait pas :

- Ne me touche pas !

- Calmes toi s’il te plais.

Elle le laissa la prendre dans ses bras. Chloé regardait cette scène, ahurie. Elle ressentait la haine de son double, son passé, monter en elle. Qu’avait il vraiment fait ce jour là ? personne ne pourrait le dire. Aurait elle dû le croire ? à sa place elle ne l’aurait pas fait et c’était tout a fait normal, d’un point de vue technique c’était elle.

- Je vais rentrer chez moi, je… j’en ai besoin.

- Tu ne reste pas se soir ?

- Non désolé, je reviens demain.

Il déposa un baiser sur son front et elle sortit de la salle. Curieuse, elle la suivit dans ce souvenir. Elle passa la porte et la vit, adossé à un mur du couloir, en pleurs. Elle n’avait pas cru à ce mensonge, à ce nouveau mensonges parmi tant d’autres. Elle s’essuya les yeux, et, les poings serrés :

- Je t’aurais Lex, crois moi, tu va connaître ce que tu me fais subir.

Elle couru vers la sortie et Chloé revint sur ses pas, au salon. Elle se surpris quand elle se vit capable de passer au travers de la porte. Elle fixa Lex, assit dans son canapé au téléphone.

- Oui je sais, mais je t’ai dit aussi que ce n’était l’affaire que d’un soir… je suis désolé Karen, mais non… tu m’ennuis.

Il raccrocha brusquement. Alors c’était cela ? cela qui l’avait fait plongé ? elle comprenait mieux. Il se leva et se servit un verre de Whisky.



- Chloé ? Chloé ?

Elle sortit de sa torpeur en sursaut pour le voir, debout devant elle. Il s’assit à coté d’elle dans la mollesse de l’herbe et elle se sentit gênée. Cette soudain rancœur qu’elle éprouvait l’empêchait d’avoir une attitude normale.

- Où tu étais ?

- Dans des souvenirs.

- De bons souvenirs j’espère, dit il en souriant.

- Pas vraiment non.

- Oh, je peux savoir lesquels ?

- Karen.

- De qui parle tu ?

- Il a deux ans, la belle photo dans le journal.

Il fronça les sourcils, il devait penser qu’avec les temps elle aurait oublié. Mais le temps n’efface rien, ni la rancune ni même les souvenirs.

- Ecoutes, tu sais très bien que…

- Non je ne sais rien.

Elle se contenta de se lever, elle ne voulait pas en entendre plus.

- Tu crois qu’elle se réveillera ? demanda.

- Je ne sais pas, seul l’avenir nous le dira Clark.

Lex et Clark étaient tout deux dans la forteresse de solitude, face aux étoiles, le cœur lourd. Les mains dans les poches, le milliardaire cherchait des réponses à ses questions dans les étoiles les plus lointaines. Clark devait en faire de même. Un silence prit place entre eux. Certains divergence d’opinion les avaient écartés ces temps ci, mais Chloé avait comme par magie ressoudé l’amitié qui les avait toujours habité. Cette fille l’étonnerait toujours.

- Il y a tant de choses que j’aurais aimé lui dire.

- Et tu le pourra, assura Lex. Il ne faut jamais s’avouer vaincu. Chloé se bat chaque jour Clark, nous devons continuer à croire en elle.

- Je sais mais c’est dur. Les choses ne sont plus comme avant. Je ne sais pas ou je vais quand elle n’est pas là, c’est stupide je sais.

Une rage l’emparait. Lex se persuadait que cela n’avait rien à voir avec de la jalousie, mais qu’est ce que cela pouvait être d’autre ? il ferma les yeux quelques secondes pour se contenir et fut soulagé quand il entendit Clark continuer sur sa lancée :

- Elle est ma meilleure amie. Elle a toujours été la pour moi, et je n’ai pas su être là pour elle.

- Je suis sure que là ou elle est, elle n’y pense même pas. Tu ne peux pas être partout.

- Mais je suis sure qu’un jour je pourrais. Ne t’es tu jamais sentit capable d’accomplir de grande choses ?

- Oh si, sourit Lex amèrement. Mais je ne savais pas que tu avais de si grand projet d’avenir.

- Je ne le savais pas non plus, mais Chloé à le chic pour cela, elle m’a ouvert les yeux. Lex, continua il sur le même ton tu as souvent cette impression d’être différent des autre hommes?

- Plus souvent que tu ne le crois!

Un silence s’immisça de nouveau mais Lex reprit :

- Tu sais un écrivain français à écrit un jour « je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vu et j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. » il y a une seule variante que j’y ajouterai à mon propos, je sais que je ne suis fait comme aucun de ceux qui existent.

Il regarda son ami dans les yeux avec une amitié débordante. Il savait que Clark était spécial, le lui avouerait il un jour ? il n’en savait trop rien mais gardait cet espoir si futile :

- Et toi Clark, penses tu également être si différent des autres hommes ?

- A vrai dire je pense que toi et moi sommes les seuls à ne pas nous sentir à notre place sur cette terre, sourit il.

Ils se tournèrent de nouveau vers les astres lumineux. Clark se demandait souvent si malgré tous les défauts de son ami, il resterait encore complice dans bien des années.

- Tu crois qu’avec le temps on restera ami ?

Lex ne répondit rien et se contenta de l’interroger du regard :

- C’est vrai, regarde, la plupart des amis le reste un certain temps avant que l’indifférence ne prenne place, ou même pire, la haine. Je ne veux pas devenir ton ennemi dans dix ans.

- Ce que je pense Clark, c’est qu’il ne faut pas voir aussi loin, les choses seront telles qu’elle devront être et pas autrement.

- Je pensai que tu ne croyais pas en la destinée, que tu t’estimais maître de la tienne ?

- Je pense qu’il y a certaines qu’on peut changer et d’autre auxquelles on ne peut que se soumettre. Le destin a voulut que tu me sauves la vie, me donnant une seconde chance, et même si notre amitié doit un jour se transformer en haine je remercierais toujours le destin de t’avoir mis sur ma route. Je sais que tu deviendra quelqu’un de bien Clark et je te remercierais toujours de m’avoir fais croire que je pouvais aussi l’être. Tu es le seul ami que je n’ai jamais eu, et pour l’instant rien ne compte plus.

Clark fut surpris de cet élan de sincérité. Il n’avait jamais vu Lex sous ce jour. Il se dévoilait et il pensa à ce moment que oui, son ami pouvait être sauvé des griffes de cet avenir qui ne lui ressemblait en rien.

- Toi aussi tu es un véritable ami, et pour ainsi dire, celui qui me connais le plus.

Lex lui sourit. Il restait tout de même des coins d’ombre dans la vie de ce soit disant ami qui restait à éclairer et il y parviendrait. Ils se sourirent et regardèrent une derniers fois les étoiles, leur pensées retournant à celle qui dormait paisiblement.




Chloé entra dans sa chambre et se laissa tomber sur le lit, bras écartés. Elle se sentait fatiguée de toute ces histoires. Elle avait renoué des liens privilégiés avec celui qu’elle aimait depuis peu et il fallait que tout redevienne compliqué avec ces histoires de flash back. Ce qu’elle pouvait en avoir par dessus la tête de tout cela.

- Je sais que c’est difficile à vivre.

Chloé se releva brusquement et poussa un cri en voyant la femme qui se tenait droite en face d’elle alors qu’elle se trouvait elle même assise sur le lit. Elle tenta de se lever, mais dans le foulée elle trébucha et se retrouva lamentablement au sol. Elle remit ses cheveux en arrière et se leva en vitesse, se collant au mur. Elle était grande, minci, brune, les cheveux long et de grands yeux bleu. Elle dégageait une sensibilité et un amour immense, un air maternel. Elle avait déjà vu ce visage quelque part, mais impossible d’y mettre un nom.

- Que… qui êtes vous ? que faites vous ici ?

- Calmes toi Chloé.

- Comment connaissez vous mon nom ?

La jeune femme sourit. Chloé ne tarde pas à remarquer qu’elle ne semblait pas toucher le sol. Elle baignait dans une aura de lumière impressionnante, ce qui la rendait plus belle encore.

- Chloé, je suis là car tu as un choix à faire.

- Vous savez se serait bien plus sympa de vous parler si je savais qui vous étiez !

- Oh, excuse moi, je m’appelle Lilian.

- Comme dans Lilian Luthor ?

- En effet.

Son visage était serin, ses trait décontracté et accueillent.

- Mais vous êtes…

- Morte.

- Je l’aurait dit de façon moins directe, mais oui.

- Et toi, crois tu réellement être dans ton monde ?

- Bien justement cela fait près de quatre mois que j’attends une réponse ! il était temps que vous vous pointiez.

- Je vois maintenant ce qui lui a plu en toi, rit alors Lilian.

- Plus à qui ? qu’est ce que vous avez vous les fantôme à parler de façon toujours aussi énigmatique !! c’est vraiment agaçant.

- A Lex. Je viens pour lui.

- Lui aussi va devenir un fantôme ?

Un silence prit place. Chloé remarqua alors la stupidité de ce qu’elle venait de dire et rougit :

- Euh… oubliez, choc post fantomatique.

Elle sourit de nouveau. C’était vraiment énervant, les Luthor étaient vraiment tous des tops modèles. Lionel ? dans sa jeunesse sûrement.

- Donc reprenons, vous dites que vous venez pour Lex, mais euh… et moi alors, qu’est ce que je fais là ?

- Tu es dans un coma profond depuis maintenant quatre mois. Je suis à l’origine de cette petite visite du futur.

- Pourquoi ?

- Pour te faire voir ce que tu deviendra, mais principalement ce que deviendra Lex. Je me suis efforcé de mon vivant d’affaiblir l’emprise de son père sur lui, mais je suis partie et celle ci à empiré. Lex prend un mauvais chemin, il devient pire chaque jour.

- Et je peux savoir ce que j’ai à voir avec cette descente aux enfers ?

- Toi seule peut le faire changer.

- C’est beaucoup de responsabilité tout ça.

- Il t’aime Chloé, depuis le premier jour ou vous vous êtes rencontré et il est en train de s’en rendre compte.

- Après trois ans de vie commune ? il était temps.

- Non, rit elle sincèrement, pendant que tu es dans le coma.

- Oh… continua Chloé, confuse.

- Je te montre ton avenir avec lui si tu l’accepte. Tu aura plusieurs choix à faire.

- Mais vous venez de dire que je suis dans le coma, je ne vais pas pouvoir faire grand chose.

- L’esprit à de nombreuse faculté Chloé.

Elle se perdait. Elle s’assit confortablement, tout cela risquait d’être long.

- Etant donné que je pense qu’on a le temps avant que Lex n’intervienne je suis toute ouïe. Et euh… pour chaque choix, j’ai droit à voir un petit bout d’avenir ?

- Si cela peut t’aider, sourit elle. Quand tu sortira du coma, tu aura un choix à faire. Ton ami Clark a toujours eu plus de sentiments pour toi que tu ne le pense, il te dira enfin ce que tu veux entendre depuis tout ce temps. Lex en fera de même.

- Vous êtes sure que c’est de moi qu’on parle ? non je vous demande ça parce que les garçon ne se sont jamais pressés sur le pas de ma porte et là, avoir le Milliardaire local et le Héros brun aux yeux bleu, ça fait beaucoup. Je ne suis pas Lana Lang vous savez ? juste Chloé.

- Et c’est juste Chloé qu’ils aiment tout deux.

Tout cela devenait vraiment étrange. Ce n’était pas possible qu’ils l’aiment tous les deux. Elle n’avait jamais eu de chance en amour, alors pourquoi tout cela aurait changé à cause d’un simple accident ?

- Lex ne deviendra rien sans toi, juste ce qu’il était prédestiné à être.

- Un montre ?

- Pire que cela. Si tu choisis Clark, les choses seront bien différents que celle que tu vois aujourd’hui.

Elle allait répliquer, mais elle se sentit transportée. Tout redevint flou. La même sensation que lors des flash back l’envahi et elle se laissa tomber sur le lit.



Elle se promenait dans les rues d’une ville sinistre, où les allées jonchées de papier journaux semblait vide de toute vies. Elle s’empara du premier papier qu’elle trouva à terre. Une simple photo de Lex dans une campagne d’élection.

- L’ascension de Lex Luthor.

Elle jeta le papier et entendit le tonnerre. Elle leva les yeux vers une gratte ciel immense. LexCorp. L’enseigne s’illuminait dans ce tableau si sombre. elle entra dans le bâtiment. Instinctivement et sans pouvoir expliquer pourquoi, elle prit l’ascenseur et monta au derniers étage.

Elle arriva dans un bureau qui la surprit par sa noirceur. La baie vitrée donnait une vision sur le monde, sur son monde. Elle continua et entendit un cri. Elle sursauta, des frissons la parcourant. Elle accouru vers une porte en acier laissé ouverte.

Elle plaqua une main devant sa bouche. Clark se trouvait à terre, entouré d’une roche verte luisante. Il semblait agoniser. Elle voulu s’approcher mais sentie une présence dans son dos. Elle sortie de l’embrasure de la porte et remarqua l’arrivée de Lex.

Il semblait plus froid que d’ordinaire. Une haine sans nom marquait son visage meurtrie et elle remarqua aussitôt qu’un gant de cuir noir recouvrait sa main droite. Il s’approcha de l’homme qui avait été son meilleur ami et le contempla souffrir sans aucun remords.

- Tu l’as tué, gémit Clark d’une voie d’outre tombe.

- Jamais je ne lui aurais fait de mal, dit il impassiblement, sans la moindre once d’un quelconque sentiment humain.

- Ta vanité, ton inhumanité l’ont tué !

- Tais toi, reprit il plus durement. Je ne l’ai pas tué, mais en ce qui te concerne, je ne vais pas ma gêner. Le monde est à moi Clark, et maintenant que tu es à terre, plus rien ne pourra m’arrêter.

Il sortit de la pièce ou Clark était couché.

- N’oublies jamais ce jour super héros, celui ou malgré tout tes pouvoirs, un homme a réussit à te vaincre.

Il le considéra une dernière fois et ferma la porte d’acier sur lui.



Chloé se leva du lit en sursaut. Haletante, elle essayait tant bien que mal de reprendre son souffle. Elle s’éloigna de Lilian, la main sur le cœur. Que venait elle de lui montrer ? qu’était ce, cet avenir si noir, si sombre.

- C’était quoi ça ?

- C’était un de tes choix.

- Alors c’est ça, même si j’aime Clark, je dois choisir Lex sinon il mourra dans cet avenir là !

- Ce n’est pas ce que j’ai dit.

- Mais c’est ce qui est ! qu’est ce que c’est que ce choix ! cela n’en est pas un ! c’est un ultimatum ! je ne veux pas faire ce choix irraisonnable ! c’est complètement dément ! hurla elle.

Elle mit encore quelque minutes à profit pour se reprendre. Lilian la regarda, respectant son silence.

- C’était de moi qu’ils parlaient ? demanda elle d’une petite voix. C’est moi qui suis morte ?

- Oui, dit elle simplement.

- Qui m’a tué ? Lex ?

- Ceci fait partie d’un avenir que je ne suis pas en mesure de te révélé. Je ne peu que t’apporter des échantillon, rien de plus.

- Alors autant ne rien me montrer ! je ne veux pas de cette vie là ! ni de celle que j’ai maintenant ! et je veux sortir du coma ! et retrouver mon vrai père et mes amis !

- Cette décision n’est pas entre mes mains.

- Alors qu’est ce qu’il faut que je fasse bon dieu !

- Que tu fasses ce choix, si dur soit il.

- Pas question ! cria elle de nouveau.

De nouveau ce silence, si perturbant soit il.

- Je reviendrait quand tu sera en état de continuer, lui annonça elle.

- C’est ça partez je…

Mais avant qu’elle ai finit sa phrase, Lilian s’évapora. Chloé se mit à marcher en rond. Cette histoire devenait horrible. Elle ne comprenait plus rien, ou était ce qu’elle comprenait trop bien ?Elle se laissa tomber sur le lit et ferma les yeux.



Elle se réveilla lentement. L’obscurité envahissait la chambre. Elle regarda au dehors et remarqua bien vite qu’il faisait nuit. Elle avait donc dormit tout l’après midi ? elle sortit lentement de la chambre ou elle était seule.

C’était silencieux, bien trop silencieux pour que tout soit normal. Elle marchait lentement, de peur de ce qu’elle découvrirait. Elle n’avait jamais connu tant de silence dans le manoir. Elle ouvrit les grande portes du salon et entra discrètement. Elle fit quelque pas à l’intérieur avant de crier.

Elle le vit, couché au sol, entouré d’une flaque de sang. Elle couru s’accroupir près de lui en criant son nom. Elle posa instinctivement une main sur la blessure au niveau de la poitrine. Elle saignait encore abondamment. Que c’était il passé ? pourquoi n’avait elle rien entendu ? elle passa une main sur son visage, tentant de la réveiller. Elle le vit ouvrir difficilement les paupières.

- Lex, mon dieu qu’est ce qui c’est passé ?

- Je ne sais pas… je…

Il toussa du sang. Elle se jeta sur le téléphone le plus proche et appela les secours. Elle revint près de lui et il ferma les yeux de nouveau.

- Non je t’en pries, reste avec moi.

- Chloé, murmura il en la regardant. Je suis désolé.

- Chut, gardes tes forces.

- Tu as toujours été la seule.

- Chut… murmura elle en parsemant son front de baiser. Je sais tout ça.

Elle déposa ses lèvres sur les siennes. Elle ne voulait pas le perdre, pas maintenant. Elle s’éloigna de son visage, rouvrit les yeux pour voir que les siens étaient clos. Il ne bougeait plus.

- Lex ! je t’en pries non ! ne me laisse pas, je t’en supplies…

Elle ne pu s’empêcher de crier. Des larmes coulèrent de ses yeux sans qu’elle ne puisse les retenir. Il ne pouvait pas mourir, pas maintenant. Elle se pencha sur lui et colla son visage dans son cou. Elle ne fit pas attention à son débardeur désormais recouvert de sang.

Lilian regardait la scène, debout, droite, triste. Il fallait à tout prit que Chloé choisisse Lex, pour le salut de son fils. Il ne pouvait pas en être autrement. Elle regarda son fils à terre, le corps recouvert par la femme qu’il aimait.





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Chapitre 6 : Tu n’as plus le temps.





Les portes volèrent en éclat et les secours remplirent la pièce. Chloé, à terre, les regarda emporter le corps de Lex. Un des médecins lui demanda si tout allait bien mais elle n’était plus là, elle ne répondit pas. Elle resta seule, assise dans la pièce alors qu’il emportait Lex loin d’elle. Sans plus réfléchir, elle essuya ses larmes et prit les premières clés de voiture qu’elle trouva.



Elle roulait vite, elle ne s’était pas changé et elle sentait partout sur elle l’odeur du sang. Elle pleurait et ses larmes lui brouillait la vue.

- Je sais ce que tu ressens.

Elle poussait un cri et la voiture s’arrêta net au beau milieu de la route. Elle ferma les yeux quelque secondes débarbouilla nerveusement le sang de se bras et se tourna vers elle :

- Non vous ne savez pas ! et je vous demanderais de ne plus faire ça !

- Chloé, crois moi, j’en souffre autant que toi.

- Sortez de cette voiture je ne suis pas d’humeur ! rugit elle d’une voix d’outre tombe.

Lilian n’ajouta rien et disparu du véhicule. Chloé secoua la tête, remettant ses esprits en place et redémarra.



Elle le regardait au travers de la vitre qui les séparait. Il dormait paisiblement. Son état était loin d’être stable d’après ce qu’avait dit les médecins. Elle ne voulait pas entrer, pas s’en approcher de peur qu’il disparaisse. Si sa future vie consistait en cela, elle n’en voulait pas, loin de la. Elle resta immobile devant cette vitre. Elle sentit une présence dans son dos. Elle ferma les yeux et s’apprêtait à la renvoyer d’où elle venait quand une révélation lui vint, les fantôme ne mettent pas de parfum pour homme ? elle se retourna alors en sursaut et le vit, le roi de la traîtrise.

- Bonsoir Melle Sullivan.

- Mr Luthor, dit elle simplement avant de se retourner vers Lex, le fixant toujours dormir.

- Qu’est ce qu’il c’est passé ?

- Je n’en ai aucune idée, je n’étais pas là quand c’est arrivé.

- C’est pourtant vous qui l’avez trouvé chère Chloé.

- Je peux savoir à quoi rime ces questions ? dit elle furieuse en lui faisant face, le visage marqué par les larmes et le sang qui recouvrait également ses vêtements. Allez y dites le que tout le monde l’entende, vous pensez que je lui ai tiré dessus !

- Calmez vous, je n’ai jamais dit que vous l’aviez tué.

- Il n’est pas mort ! hurla elle en larme avant de s’affaisser et s’asseoir au sol.

Il la considéra de haut, sans un mot.



- Mr Sullivan, il faut que vous sachiez que votre fille ne se réveillera pas.

Gabe était dans le bureau des médecins avec Lex et Clark. Lana et Pete attendait au dehors, encore trop fragile pour apprendre la nouvelle en face.

- Comment ça ? elle ne se réveillera plus jamais ? reprit il la voix tremblante.

- Je suis désolé.

- Non ce n’est pas possible…

- Je suis navré de vous parler de telle chose en ces circonstance, mais nous avons besoin de l’entière disponibilité de l’hôpital et cela fait cinq mois qu’elle est dans le coma il serait donc envisageable de…

- Non taisez vous ! je ne débrancherais jamais ma fille vous entendez ! jamais.

Clark ne pu en entendre plus et sortit de la salle. Lex resta interdit quelque seconde. La tuer ? maintenant ? il vit Gabe pleurer pour la première fois et se lever en rage. Il allait sortir mais Lex le retint.

- Mr Sullivan, s’il y a quoi que se soit que je puisse faire.

- Taisez vous ! je ne veux plus vous entendre vous et votre saleté de fric ! je ne veux plus vous voir près de la chambre de ma fille vous entendez ! je ne veux plus…

Sa voix fit dans un tremblement tandis qu’il s’effondra. Lex le rattrapa de peu et il ouvrit de grand yeux quand il sentit le père de la fille qu’il aimait pleurer dans ses bras. Il n’ajouta rien et passa un bras sur ses épaule. Cela faisait cinq mois qu’il n’avait pas versé une larme, pour un père c’était plus dur que tout. Lex avait rarement vu quelqu’un dans cet état là. Il regarda au dehors et vit Lana s’effondrer de la même manière. Même dans le coma Chloé ne cessait de changer son monde. Elle était plus importante pour ses amis qu’elle ne l’aurait jamais pensé il en était sur. Il gagnerait du temps, il n’allait pas la tuer ainsi, si brutalement et cruellement, ils devaient encore croire en elle…



Elle était assise près de lui et tenait sa main dans la sienne, caressant son avant bras. Elle avait cessé de pleurer. Elle le regardait avec un amour débordant. Son choix était fait elle le savait. Jamais elle ne pourrait le quitter et elle savait que quand elle reviendrait dans son monde, elle n’hésiterais pas. Lilian apparue devant elle. elle respecta le silence de Chloé et ne prononça pas un mot, attendant que la jeune fille commence d’elle même. Chloé ferma les yeux et dit d’un faible voix :

- Quel sont mes autres choix ?

- Tu es sure que c’est le moment ? dit tendrement Lilian.

- C’est maintenant ou jamais.

- Très bien. Tu peux choisir Clark, et tu as vu ce que cela allait donné, tu peux choisir Lex ou encore rester dans le coma.

- Si je choisis Lex j’aurais cette vie là ?

- Il y aura des variantes, beaucoup de choses changeront mais le principe restera le même.

- Je veux voir ce qui va m’arriver d’ici, je ne sais pas moi, cinq ans.

- Je ne suis pas sure que se soit un bon choix, tu as déjà un large avant goût.

- S’il vous plait, si je dois le perdre dans cette vie là alors je n’en veux pas.

Lilian lui sourit et s’approcha d’elle, passant une main sur sa joue. Chloé ferma aussitôt les yeux.



Lex se leva et porta un toast à la santé de ses amis les plus proche. Voilà cinq ans qu’Alicia et Clark formait un magnifique couple. Ils trinquèrent et chacun porta la coupe de champagne à ses lèvres. Lex regarda le couple et les larmes lui piquèrent les yeux sans qu’il ne le laisse paraître. Chloé scrutait la salle mais elle ne se voyait pas. Elle ne voyait que ses amis réunis, le sourire tatoué sur le visage. Ils se levèrent tous et Clark s’approcha de Lex. Elle le vit passer un bras sur son épaule et le serrer contre lui. Elle s’approcha :

- Tu veux que je vienne avec toi ? demanda Clark.

- Ça ira, ne t’en fais pas.

- Tu sais que je serais toujours là, tu es comme mon frère.

- Merci Clark, dit Lex en le regardant dans les blanc des yeux, infiniment reconnaissant.

Le milliardaire jeta un dernier coup d’œil à la salle et sortit. Il entra dans sa voiture et démarra loin de la fête qui battait son plein. Chloé ferma les yeux et se retrouva au cimetière. Elle vit Lex poser une bouquet de fleur blanche sur une stèle de la mêle couleur. Elle ne vit les inscriptions qu’une fois qu’elle se fut rapproché et elle plaqua une main sur son cœur :

- Cinq ans aujourd’hui que tu as quitté ma vie. Cinq ans aujourd’hui. Quand je regarde des photos de toi, j’ai l’impression que c’étai hier qu’on se mariait. Tu me manque tu sais. Je ne veux pas voir l’avenir car je sens que je change peu à peu. Tu as toujours voulu effacer ma nature, tu m’as fait croire que j’étais quelqu’un de bien et je t’ai aimé pour tout ce que tu m’as apporté. Mais je me vois changer et je sais que c’était inévitable. Chaque fois que mes pensées sont trop sombre, je m’accroche aux souvenirs qui me reste de toi et je retrouve la lumière, mais mes souvenirs ne sont pas éternels et ils s’estompent. Je voulais que tu saches que jamais je ne t’oublierais. Je t’aime Chloé Sullivan Luthor, ma vie à débuté quand je t’ai rencontré et à terminé quand tu es partie. Tu as foulé cette terre pour faire battre mon cœur. Je te retrouverais un jour…

Il déposa un baiser sur la pierre froide et sourit. Chloé voyait son visage calme, apaisé. Elle avait changé sa vie. Il deviendrait peu être mauvais, mais ne serait jamais le monstre qu’elle avait eu l’occasion de voir, elle l’avait sauvé, au détriment de sa vie à elle.

- Je suis désolé Chloé.

La voix de Lilian la fit revenir à la réalité, ou du moins cette réalité là. Elle le regarda dormir, paisiblement.

- Alors c’est ça mon choix, la mort ou la mort. J’avoues je n’y aurais pas pensé moi même, dit elle amèrement.

- Je sais que ce n’est pas vraiment ce à quoi tu t’attendais.

- N’avoir aucun avenir c’est vrai ça je ne l’avait pas envisagé. Mais est ce que c’est possible que se soit changé ?

- Ce n’est pas une vérité invariable, il est possible que certain événement soit changé en effet.

- Dont ma mort ?

- Je ne sais pas.

- Et si je choisis de rester dans le coma ?

- Alors je ne peux pas te montrer l’avenir de ta vraie vie.

- Pourquoi cela ?

- Tu n’auras pas d’influence sur les événement et de ce fait aucun rôle puisque tu restera dans le coma, je ne peux donc pas te montrer ce qu’il adviendra des autre, mais toi tu restera dans cette vie là, celle que tu mène maintenant.

Etait ce vraiment un choix ? elle n’en était plus si sure. Lilian comprit à ses yeux perdue qu’elle ne devait pas rester plus longtemps. Elle passa une main protectrice dans ces cheveux si blonds et disparue une fois de plus.

Chloé resta immobile, caressant toujours la bras de Lex paisiblement endormi près d’elle. elle posa la tête près de son oreiller te s’endormie avec lui.



Les jours passaient et se ressemblaient affreusement. Il ne se réveillait pas. Il avait subit plusieurs opération et elle restait chaque jour près de lui.

Il faisait beau en ce jour d’octobre. Elle tenait une livre entre les mains qu’elle lui lisait depuis près d’une semaine. Il fallait avouer que la vie d’Alexandre le grand n’étais pas simple. Elle le regardait, son visage d’ange déchu, tout en lisant.

- En regardant son empire, Alexandre pleura…

- Car il n’avait plus de monde à conquérir, dit une voix encore endormie.

Elle abaissa le livre qu’elle tenait devant ses yeux et le vit éveillé. Elle le jeta dans la pièce sans se préoccuper de l’endroit ou il atterrirait et elle se jeta sur lui sans plus réfléchir. Il sourit et l’entoura de ses bras encore faible. Elle voulait crier de joie, mais l’émotion lui brisa le voix. Elle se contenta de savourer sa chaleur qu’elle n’avait plus ressentit depuis trop longtemps.

- Et bien je me serais réveillé plus tôt si j’avais su, dit il en riant.

- Tu te sens bien, s’inquiéta elle. tu veux que j’appelle les infirmières.

- Ma foi, les infirmières, ce n’est pas une si mauvaise idée, dit il dans une fausse réflexion.

- Hé ! dit elle en feignant de la frapper à l’épaule.

- Oui je me sens bien, dit il en caressant sa joue du bout des doigts.



Il était assis près d’elle et ne se lassait pas de lui caresser le bras. Sa présence dans cette chambre n’était certes pas accepté de tous, mais il n’en avait plus rien à faire. Cela faisait six mois. Le mois de décembre débutait et déjà les calendriers en chocolat fusaient de tout coté. Elle ne serait certainement pas la pour ce Noël, ni même ceux a venir, il le savait. Il avait longuement parler à Gabe. Il n’y avait plus aucune chance qu’elle se réveille, alors pourquoi la laisser agoniser. Il serait bien mieux pour elle de la laisser partir, l’accompagner durant son voyage vers les cieux plutôt que de la retenir de force sur cette terre ou sa place avait disparue. La décision avait fait l’unanimité. Gabe était bien trop effondre pour pouvoir le faire et ses amis n’en avait pas le courage. Tous c’étaient tourné vers Lex qui avait accepter. Il assisterait à son dernier souffle et il l’accompagnerais le long de ce chemin sinueux avant de la laisser là ou elle reposerait à jamais…



Elle se réveilla en plein nuit. Elle était dans ses bras. Il étaient revenue au manoir voilà près de deux semaines. L’orage grondait dehors. Elle le regarda et passa une main sur son visage si parfait. Elle le se leva lentement, s’éloignant de son emprise et elle fit face à la fenêtre, voyant des éclairs zébrer le ciel.

- Tu as fais ton choix ?

- Je ne sais pas si c’est le bon.

- Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix Chloé, dit Lilian en posant une main sur son épaule tandis que la jeune fille n’avait pas quitté le ciel des yeux.

- J’ai le temps de lu dire au revoir ?

- Dépêches toi, dit Lilian qui semblait regarder ailleurs.

Chloé s’éloigna d’elle et revint près du lit où Lex dormait.



Il avait la main sur le moniteur. Il n’avait qu’un bouton à presser et elle s’en irait. Il était seul dans cette chambre avec elle et voyait les gens dans le couloirs mener leur vie simple tandis qu’ici se passait une grande épreuve.

- Je suis désolé Chloé, mais il le faut. Tu sera bien mieux là ou tu iras.



Lilian semblait tourmentée, elle regarda Chloé réveiller lentement Lex et la somma encore :

- Chloé tu n’as plus le temps.



- Je t’aime Chloé, je sais que tu m’entends et je veux que mes paroles te portent loin d’ici.

Il caressa le visage de la jeune fille. Une perla roula le long de sa joue, allant s’écraser sur la main de Chloé. Cette unique larme portait en elle tout un passé inavoué. Il ferma les yeux et prit sa main dans la sienne. Elle devait s’en aller et s’il l’aimait il devait le faire, pour elle.





Lex se réveilla doucement et la regarda.

- Chloé ?

- Laisse moi parler. Je veux que tu saches que je t’aime Lex. J’ai vécu des jours merveilleux avec toi, et j’en vivrais encore d’autres. C’est toi mon choix, ça l’a toujours été mais je ne le savais pas.

- Mais de quoi tu parles ? demanda il encore dans les brumes du sommeil.

Elle ne se retint plus et l’embrassa passionnément. Leurs amour s’entremêlaient, ils ne faisaient plus qu’un. Elle laissa échapper une larme tandis qu’elle l’embrassait toujours plus fougueusement.

- Chloé, tu n’as vraiment plus le temps, il va être trop tard, dit Lilian.

- N’oublies jamais que je t’aime, dit elle en s’échappant de son emprise.

Elle recula de quelque pas, voyant son visage incompréhensif et elle ferma les yeux.

- Vous savez quel est mon choix, dit elle à Lilian sans ouvrir les paupières.

- Oui Chloé, dit Lilian un immense sourire aux lèvres.



Il ferma les yeux, il ne voulait pas se voir lui donner le coup de grâce. Sa main sur le moniteur hésita quelques secondes. De son autre main, il serra plus fort celle de la jeune fille et lui dit silencieusement un dernier adieux. Il ouvrit les paupière et regarda une dernière fois ce visage d’ange. Il se retourna vers le moniteur et allait appuyer sur le bouton quand quelque chose retint son attention.

Il se tourna vers elle. Il sentait une infime pression sur la main qui tenait celle de la jeune fille. Il y prêta plus d’attention et vit son bras bouger. Il n’y croyait pas, cela devait être une divagation de son imagination. Il vit ses paupières bouger lentement et s’ouvrir peu à peu.

Elle perçu quelque forme assez flou. Elle mit quelque minutes à se rendre compte qu’elle était allongée et qu’une main serrait la sienne. Elle bougea la tête, essayant de deviner ou elle se trouvait et tout devint lentement plus clair. Elle vit le visage de Lex se dessiner devant elle et sentit sa main dans la sienne. Son corps était endormi mais elle réunit toute ses forces pour parler :

- Lex ?

- Chloé ? dit il ahuri.

Ils devaient se souvenir qu’avant tout cela, chacun était un étranger pour l’autre, rien ne devait transparaître, ni chez elle, ni chez lui.

- Mon dieu Chloé, ne bouges pas je vais appeler les médecins.

- Non, dit elle faiblement, retenant sa main.

Il revint se rasseoir près d’elle.

- Reste s’il te plais.

- Comment tu te sens ?

- Comme si j’avais dormit pendant une éternité. Cela fait combien de temps ?

- Six mois.

Elle sursauta intérieurement à cette nouvelle. Six mois… elle le regardait et ne pouvait s’enlever ces images de la tête. Tout ce qu’elle avait vécu. Elle le voyait couché au sol, une balle dans la poitrine, elle le fixait en train de torturer Clark en haut de sa tour, elle se contemplait encore jaloux de Mat. L’eau avait coulé sous les pont et elle revenait au point de départ, à sa vraie vie. Elle avait fait un choix, elle l’avait choisit lui et il ne le savait pas.

- Que fait tu là ?

- Les explications seraient bien trop longue et tu as besoin de repos.

- Je n’ai fait que ça pendant six mois, sourit elle.

- Ne bouge pas, je te promet de revenir, dit il en déposant un baiser sur son front.

Tout cela l’aurait bien étonné si elle n’avait jamais vécu toute cette histoire. Un baiser venant d’une homme intouchable qu’elle ne connaissait pas… mais elle sourit et savait que sa promesse n’était pas dans le vent. elle le regarda sortir de la pièce.

Elle allait refermer les yeux, heureuse de se retrouver dans sa vie à elle, mais Lilian apparue. Sans vraiment comprendre elle lui demanda :

- Que faites vous là ? je ne suis pas dans ma vraie vie ?

- Si Chloé, mais je suis dans ton esprit, tu ne peux tout de même pas m’oublier si facilement.

- Pourtant avec tout ce que j’ai vécu grâce à vous j’aimerais bien, sourit elle.

- Je suis là uniquement pour te dire que ton choix était le meilleur.

- Il n’en reste pas moins que je mourrais.

- Tu as choisit Lex malgré la mort, c’était une preuve d’amour magnifique.

- De toute façon dans les deux cas je mourrais, rit elle amèrement.

Lilian sourit, elle savait de quoi elle parlait et Chloé n’avait certainement pas explorer toute les possibilité mais elle avait choisit son fils.

- Ton avenir ne sera peu être pas aussi néfaste qu’il n’y parait.

- Que voulez vous dire ?

- Que tu mourras à l’hiver de ta vie, à ses cotés.

- Mais, et la vision du futur alors ?

- L’avenir ne tient qu’à nous Chloé.

Lilian s’approcha et passa une main protectrice sur la visage de Chloé. Entouré d’un soudain halo de lumière, et vêtu de blanc elle lui dit d’une vois irréelle :

- Repose toi maintenant, de grandes choses t’attendent, et je serais là pour y veiller.

Malgré elle, Chloé ferma les yeux sur cet apparition divine et sombra dans un sommeil lourd, sans rêve aucun.



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Chapitre 7 : La boucle est bouclée.



Cela faisait près d’une semaine qu’elle était sortie du coma. Elle avait appris récemment la retour miracle d’Alicia à Smallville et pensait sans relâche au mariage qu’elle avait eu l’occasion de préparer dans un futur, pourtant passé.

Elle n’avait pas revu Lex. Il s’était enfuit de l’hôpital en lui souhaitant un bon rétablissement, rien de plus. Que pouvait elle faire de ces paroles là ? absolument rien. Elle devait bien avouer qu’elle ne savait plus où elle en était. Peut être que toute cette histoire n’avait été qu’une divagation de son esprit, ou était ce bien réel ?

Elle était dans son salon, assise devant sa télévision. Elle se sentait terriblement seule alors que son père travaillait. Elle faisait le point sur les six mois qu’elle avait vécu dans l’avenir et elle entendit la sonnette d’entrée retentir. Sans vraiment se poser de questions, elle se leva et ouvrit la porte pour voir apparaître l’homme de ses pensées.

- Lex ?… je veux dire Monsieur Luthor.

Elle eu un déclic et se rappela parfaitement le souvenir qu’elle avait eu de cette soirée la quand elle était dans le coma, le soir ou Lex avait enfin décidé de tout lui dire. Elle sentit son sang bouillir.

- Bonsoir Chloé. Je suis désolé de te déranger ainsi.

- Pas du tout, entrez, mon père n’est pas là si…

- C’est toi que je cherchais.

- Moi ?

- Je ne sais pas vraiment comment te dire cela. Depuis que tu es sortit de l’hôpital, je n’ai pas voulu venir te parler, mais maintenant cela s’impose.

- Je…

Elle se sentait plus mal que d’habitude. Elle savait ce qui allait suivre mais sa réaction… que pouvait elle faire ? elle avait terriblement peur de son avenir et de ce qui pourrait bien se passer.

- Laisse moi finir. Je me suis montré distant, je sais qu’on ne se connaît que très peu, mais j’ai l’impression d’en savoir long sur toi. Je suis venu te voir quand tu étais dans le coma et grâce à toi, j’ai découvert beaucoup sur moi, notamment la fait que je n’étais pas de marbre comme je le pensais.

Elle le regardait et les larmes lui montaient aux yeux sans qu’elle ne puisse rien faire contre cela. Sans plus réfléchir elle se jeta dans ses bras, plaquant ses lèvres aux siennes. Elle le serrait plus fort et son cœur s’emballa quand elle sentit ses bras dans son dos. Heureuse ? c’était sûrement le mot le plus approprié. Il la serra davantage et elle jubilait. Elle l’aimait il n’y avait pas de doute. Tout ce qu’elle avait pu vivre n’avait fait que renforcer ce sentiment. A bout de souffle, elle a bout de force, il se lâchèrent et il la fit asseoir sur le canapé voyant qu’elle se fatiguait :

- Excuse moi, je n’aurait pas du te brusquer.

- Tu n’es pas le seul fautif, sourit elle.

Elle reprenait lentement sa respiration. Elle ne pouvait pas dévier ses yeux de lui, de son visage, de ses iris. Elle s’approcha encore et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Elle avait l’impression de revivre. Tout ceci n’avait semblé être qu’un rêve et elle arrivait désormais à le saisir et a le vivre pleinement. Il passa une main sur sa joue et lui sourit. Elle cru fondre, ce sourire la déstabilisait toujours autant.

- Je doit t’avouer que je n’envisageais pas cette réaction.

- Disons que j’ai eu pas mal de révélation qui ont pu façonner ma vision des choses.

- Quel genre de révélations ?

- Si je te le disais tu me prendrais pour une folle.

- Prends le risque.

- Je nous ai vu marié.

Il ne dis rien et se contenta de la fixer sans ciller. Elle prit peur, se demandant si elle lui avait fait peur, si le fait de lui avoir révélé ce qu’elle avait vu l’aurait enfin de compte fait changé d’avis et elle se mordit aussitôt la langue. Elle le regardait elle aussi fixement, cherchant une moindre émotions, signe qu’il voulait encore d’elle et sans prévenir il fondit sur ses lèvres. Elle noua ses bras autour de son cou et il l’allongea lentement sur le canapé. Elle se laissa faire et savoura pleinement le moment. A contre cœur il finit par se séparer d’elle, sachant que son père ne tarderais pas. Le plus dur était fait, il ne leur restait que le plaisir.

Elle l’accompagna jusqu’au la porte ou elle l’embrassa une dernière fois.

- Demain je serais là a la fin des cours, lui murmura il.

- Alors je sortirais en vitesse, lui sourit elle.

Il l’embrassa de nouveau et déposa un baiser sur son front.

- A demain.

Lui tenant la main, il ne la lâcha qu’au dernier moment et entra dans son véhicule. Elle le regarda s’éloigner et sourit. Ils auraient un bel avenir, elle le savait et elle n’hésiterais plus… la boucle était bouclée…