Silent night de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/song fic drame

Silent Night
chloeblood@hotmail.fr


Disclaimer: Ni les perso ni l'univers de smallville n'est à moi, comme
d'hab quoi
Catégorie: fic song du mois de décembre pour shivers
Genre; encore un tit drame pour changer:
Note; alors euh pour ce qui est de la chanson c'est un chant de noyel chanté
par des pitits nenfants! voilou






Silent night
Holy night
All is calm
All is bright
'Round yon virgin Mother and Child
Holy infant so tender and mild
Sleep in heavenly peace
Sleep in heavenly peace



Il faisait froid dehors. La neige faisait rage tandis qu’elle recouvrait d’une couche blanche la petite ville. Le talon était bondé se soir là. Chacun tenant une tasse de café fumante. Les comptines de Noël résonnaient dans la salle. Un sapin magnifiquement décoré trônait au milieu de la salle tandis que des cadeaux ornaient son tronc. L’ambiance était chaleureuse. Clark et Lana pensaient déjà à la date de leur mariage, oubliant les gens qui pouvaient se trouver autour d’eux.

Chloé n’avait jamais vraiment aimé ces fêtes de fin d’année, ne les ayant que trop souvent passer seule. Mais cette année là, elle se sentait plus seule que jamais. Elle travaillait seule à Métropolis, loin de la ville de son adolescence. Clark et Lana lui manquaient. Elle avait été, dans le fond, seule toute sa vie. Sauf avec lui. Bien que son obsession de conquérir le monde l’accaparait, il avait toujours su être la pour elle, l’aimer. Elle était pourtant partit. Elle l’avait vu lentement sombrer et ne pouvait plus supporter ce coté obscur qu’elle n’avait pas su réfréner en lui. Il détestait tout le monde, voulait asservir l’Amérique et se faire le chef des autres contrées. Elle avait fait ce qu’il fallait, elle était partit sans rien dire, loin de lui avant que son coté diabolique ne l’envahissent elle aussi.

Certes il avait toujours attentif, l’avait paré des plus beaux bijoux, lui avait offert un monde dont jamais elle n’aurait soupçonner l’existence. Elle avait appris à vivre, à ses cotés, et jamais personne ne pourrait la faire de nouveau sourire ou même pleurer comme lui l’avait fait. Elle détestait ce diction, mais elle le trouvait maintenant si vrai. « Le plus grand des chagrins est de savoir que la seule personne pouvant nous faire pleurer peut elle seule nous consoler ».

Elle restait assise, sa tasse à la main, écoutant ces chants de Noël qu’elle trouvait soudain si dérisoire. Quelle silencieuse nuit en effet. Sans lui elle n’était que l’ombre d’elle même elle le savait, mais avec lui elle serait devenue bien pire. Il était devenu le monstre qu’il avait tant combattu.



Silent night
Holy night
Son of God
Oh love's pure light
Radiant beams from
Thy holy face
With the dawn of redeeming grace
Jesus lord at thy birth
Oh Jesus lord at thy birth



Elle bu une longue gorgée de ce café fumant. Elle regarda alors sa main gauche qui avait arboré quelques jours plutôt une si belle bague. Une larme perla au coin de ses yeux. Elle dévala sa joue pour s’évanouir au creux de ses lèvres. Elle n’avait plus la force de retenir ses larmes. Elle était fatiguée de se montrer forte et n’aspirait plus qu’à être seule. Elle se demandait maintenant pourquoi elle avait accepter l’invitation de Clark. La foule ne lui ferait que plu de mal, lui rappelant sa soudaine solitude. Elle mit quelques secondes à se rendre compte que le brouhaha de la salle avait cessé. Elle leva les yeux et vit des regards figés. Elle inspira profondément. Pourquoi fallait il qu’il s’accroche ! Elle le vit s’approcher d’elle et ne prit pas le temps de le voir de plus près. Elle se leva, s’empara de son manteau et de son sac et sortit. Sous les regards étonnés des autres personnes présentes il voulut la suivre quand il fut retenu par le bras :

- Laisses la, elle n’a pas besoin de toi.

De toute sa hauteur, il foudroya du regard Clark qui osait s’imposer entre eux. Le jeune garçon fut désarçonné par ces yeux si froid et hostile. La fureur mêlée à la folie… il n’était plus Lex Luthor, le jeune milliardaire débordant d’énergie et d’amitié. Clark le lâcha, paralysé par ce regard qu’il ne reconnu même pas. Toujours fier, il remit sa veste en place, jeta un regard général à la salle sur laquelle il avait jeté un froid glacial. Il sourit, fier de l’effet produit et sortit se perdre dans les flocons blanc.



Elle marchait vite jusqu’à sa voiture, pensant qu’elle roulerait jours et nuit s’il le fallait, mais tout ce qu’elle voulait était d’être loin de lui. Elle ne voyait que très peu ou elle allait, la neige se faisant plus dense. Elle accélérait le pas, entendant qu’on approchait. Elle aperçu sa voiture et se jeta sur la serrure ; ce qui fut perspicace. Elle ouvrit sa portière, mais une main la referma. Elle ferma les yeux, trop peureuse pour faire face à cet homme qu’elle aimait encore. La jolie chanson de Noël se faisait entendre dans les rues de Smallville. Chloé tremblait désormais et ne voulait pas voir une fois de plus ses yeux trop froid et inexpressif.

- Laisses moi partir, supplia elle d’une petite voix.

- Pourquoi ? demanda il la voix rauque.

De sa main posée calmement sur sa joue il remonta ses yeux vers les siens. Elle le savait, elle allait de nouveau se perdre dans ce regard qu’elle avait autrefois tant aimé. Elle voulait se jeter dans ses bras et une fois de plus crouler sous sa force.

- Ca ne peut plus continuer comme ça, tu le sais tout aussi bien que moi.

- Tu savais à quoi tu t’engageais quand tout a commencé.

- Non je ne savais pas ! Je ne savais pas que tu deviendrais pire que Lionel après l’avoir tué.

Elle avait bien vu l’étonnement dans ses yeux même s’il lavait caché à merveille :

- Et oui tu vois, je sais beaucoup de choses. Tu n’est pas l’homme que j’ai aimé, il est mort sous ce monstre qui t’habite maintenant et je sais que je ne le retrouverais pas, alors laisses moi partir.

- Je suis le même Chloé, sauf que maintenant je ne joue plus un jeu stupide, je me montre tel que je suis, comme j’ai toujours été.

- Non tu n’es pas Lex ! Tu n’es pas celui que j’ai rencontré il y a cinq ans au journal, tu n’es pas celui que j’ai interviewé au manoir.

Il ne prit pas le temps de l’écouter davantage et s’empara de ses lèvres.



Sleep
Sleep
Sleep in heavenly peace
Sleep in heavenly peace
Sleep in heavenly peace
Peace
Sleep
Sleep
Sleep in heavenly peace



Elle voulu le repousser mais sa chaleur, son parfum qu’elle connaissait trop bien lui empêchait toute résistance. Il maintenait son visage près du sien, resserrait son piège autour d celle qu’il aimait toujours malgré tout. Elle reprit ses esprits et le repoussa. Elle allait ouvrir de nouveau sa portière quand il la referma encore :

- Tu ne peux pas partir.

- Tu n’as aucun droit sur moi.

- Je t’aime Chloé.

Elle ferma de nouveau les yeux. Ses pensées ne firent qu’un tour :

- Pas moi.

Il ragea et sa main s’empara de son cou. Elle fut surprise et ne sentit plus l’air airer ses poumons.

- Non c’est faux, ne dis pas ça, je sais que c’est faux.

De ses petites mains elle n’essayait de le faire céder alors qu’il ne lâchait pas prise. Elle suffoquait et voyait ses yeux refléter la folie de l’amour qui l’habitait. Elle émettait quelques sons, en vain. Elle martela sa poitrine du peu de force qui lui restait tandis que sa haine grandissait.

- Tu ne peux pas me laisser, tu n’en as pas le droit.

- Lex, murmura elle, je…

Elle ne respirait plus et sentait ses tympans qui allaient éclater. Ses poumons la brûlaient et des larmes dégoulinaient de ses yeux. Toute force s’étaient échappée d’elle. Ses yeux se voilèrent. Elle tenta une dernière fois de respirer et vit un dernier flocon de neige se poser sur son visage qu’elle avait autrefois trouvé si angélique. Ses yeux allaient s’éteindre sur la seule personne qu’elle n’avait jamais aimée. C’était donc cela mourir d’amour… elle passa ses doigts fins sur ses lèvres, redécouvrant leur douceur… Ses paupières se fermèrent, ses mains si menues lâchèrent prise.

Dans un dernier élan, Lex reprit ses esprits et lâcha la femme qu’il aimait tant. Son corps inanimé s’étala à ses pieds. Il recula. Il regarda ses cheveux couleurs des blés s’étaler dans ce matelas blanc. Ses paupières closes, sa bouche entrouverte…

- Chloé.

Son murmure cria dans la nuit. Ses mains se mirent à trembler tandis qu’une nouvelle fureur s’emparait de lui. Il lui aurait tout donné, il aurait mit le monde à ses pieds et désormais c’était sous lui qu’elle allait reposer.

La chanson prit fin, les flocons ne tombèrent plus. Le temps c’était figée pour dire adieu au derniers ange que la terre venait de perdre. Sa seule échappatoire… il ferma les poings plus fort, ses yeux ne formant plus que deux orifices menaçantes, des flammes ardente de colère recouvrant le bleu azur de son regard. Les nuages, comme commandé s’écartèrent pour laisser place à une pleine lune dont la lumière vint illuminer ses traits désormais si durs. Il trouva cette nuit bien silencieuse…



Silent night
Silent night