Without you I'm nothing par Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot

Without You I’m nothing…

Par Chloeblood

chloeblood@hotmail.fr

Disclaimer: grrrrrrrr ok ca va je le dis encore et encore! Les persos ne

sont pas à moi, ni même l'univers de Smallville ou celui de Métropolis, ba c

la vie on y peu rien!

Genre: On sort du cadre de Smallville, tout se passe à Métropolis et La

Chloé de cette fic n'est pas vraiment celle que nous connaissons

mais encore et toujours CHLEX!!!!!!

Note: cette fic ne correspond à aucune saison en particulier, elle sort du

fruit de mon imagination, alors bonjour les idées tordues!

Chloé avait toujours eu Clark et Lana a ses cotés. Certes ils vivaient dans leur cercle fermé, mais jamais ils ne lui avaient fait faux bon. Peu de gens peuvent prétendre avoir de tels amis. Mais tout cela avait changé, elle avait changé depuis qu’elle n’était plus a Smallville.

Elle voyait Clark, chaque jour que Dieu faisait. Il travaillait avec elle et sa cousine, Lois. Sa cousine était une personne exceptionnelle, elle le savait et voyait depuis quelques temps Clark lui tourner autour ou était ce le contraire ? Le fait est qu’il paressait vivre une idylle secrète. Lana, elle ne l’avait plus vu depuis le dernier jour du lycée, depuis la seconde pluie de météorites. Elle avait joué l’égoïste cette foi la, elle n’avait pas cherché à avoir de nouvelles de son amie, mais elle pensait que c’était mieux comme ça. Elle la savait vivante, résidant à Smaville, point final.

Elle se levait lentement, le soleil pénétrait dans son appartement. Elle se dirigea vers la fenêtre et contempla les grattes-ciel de Métropolis. Elle vit l’enseigne de la LuthorCorp se profiler au loin. Elle était imposante et faisait ombre à celle de son lieu de travail, le Daily Planet. Elle sortait lentement de ses rêves. Elle se frottait les yeux tout en parcourant son appartement, immense pour quelqu’un de son âge. Il était clair, les murs blanc, décoré de façon moderne. Les meubles et pavés noir, quelques tableaux, sculptures et autres objets qui auraient pu rappeler le luxe de ces pièces. Son père, avait été promu sous directeur de l’usine de Smallville et ceci c’était fait ressentir sur son compte en banque. Elle disposait de tout ce dont elle avait rêvé alors qu’elle n’aurait jamais pensé cela possible.

Le téléphone sonna. Le bruit envahi l’espace et retentit dans ses oreilles. Elle fermait les yeux et secouait la tête, son esprit encore embrumé par le sommeil. Elle se dirigea vers l’appareil et décrocha enfin.

- Quoi ?

- Bonjour a toi aussi cousine.

- Loïs…

- Perspicace, tu t’es levé du pied gauche ce matin ?

- Si on veut. Pourquoi tu m’appelles alors qu’on va se voir dans moins de deux heures ?

- Pas le temps, Superman a encore frappé ! Il nous faut être les premier sur les lieux !

- Mais de quoi tu parle ?

- La banque Wolfram, ce matin très tôt, tu n’es pas au courant ?

- Non pas du tout.

- Bref grouille, je passe te prendre dans moins d’une demi-heure.

- Mais je…

Elle ne put rien ajouter, sa cousine ne lui en laissant pas le temps.

Elle se trouvait là, au beau milieu du salon, habillé d’un débardeur a bretelle et d’un simple boxer, le téléphone a la main et son air menaçant matinal. Elle se dirigea lentement vers la salle de bain ou elle prit une douche bien fraîche de manière à se remettre les idées en place. Elle revint à sa chambre où elle s’habilla d’un simple pantalon noir, droit, et d’un haut prune à bretelles. Ses longs cheveux blonds, ondulés tombaient en tout sens sans qu’elle ne cherche à les recoiffer. Elle se jeta un dernier coup d’œil dans la porte de son armoire, faisant miroir, et retourna au salon. Elle se munit d’un sac ou elle prit soin d’y enfourner son portable, biper, carnet de notes, agenda, portefeuille et tout autre choses qui aurait pu lui servir. Elle se posa enfin sur le canapé et alluma la télévision, histoire de se mettre au goût du jour. Elle mit la chaîne des informations.

Elle était en mesure de dire qu’elle était comblée. Son père allait pour le mieux. Elle avait pas mal de ressource, le métier dont elle avait toujours rêvé, deux amis très proche ainsi qu’un certain Jimmy, reporter photo pour le journal, qu’elle connaissait depuis peu. Elle aimait beaucoup son patron et sa passion pour Elvis. Elle aimait son appartement, la ville dans laquelle elle habitait et, où elle avait pas mal de relations. Elle avait même un protecteur comme meilleur ami. Clark avait finit par lui avouer son secret, bien qu’elle le connaisse depuis longtemps avant qu’il ne le lui révèle. Elle l’avait même aider à se forger son image de Superman. Mais elle était la seule a le savoir et alla aimait ça. Bref elle avait tout ce qu’elle voulait. Cependant, le même chose persistait. L’envie d’être aimer d’une tout autre façon. Elle voyait les regard que se lançaient Loïs et Clark bien qu’ils ne veuillent l’admettre. Elle voyait des couples partout autour d’elle. Elle sentait cette fameuse solitude le soir, seule devant sa télévision, un pot de glace à la main.

Elle allait sur sa 24ème année. 24ème année de célibat. Elle avait certes eu des petits copain de passage, des flirts d’une soir, mais jamais quelqu’un ne l’avait encore aimé. Même si elle voulait se prouver le contraire, cela lui manquait.

Elle n’eu pas plus le temps de replonger dans ses songes qu’elle entendit quelqu’un s’acharner sur la sonnette. Cela l’énervait. Loïs ne tenait pas en place. C’était une sorte de bombe à retardement. Elle bougeait dans tous les sens sans jamais s’arrêter. La sonnette continuait cette mélodie qui lui déchirait les oreilles et Chloé finit par ouvrir violemment, le regard mauvais :

- Et bien t’en mets un temps.

Loïs poussa sa cousine qui était dans l’embrasure de la porte. *Loïs !!! je vais te tuer ! ce que tu peux m’exaspéré !!!!*

- Bon j’espère que tu es en forme ! on a plusieurs personne a interviewer !

- Quoi ? tu peux rembobiner et reprendre du début s’il te plais ? qu’est ce que cette affaire a de plus que les autres !

Loïs posa les mains sur les épaules de sa cousine et la fit s’asseoir. Comme si c’était elle qui avait besoin de se calmer :

- Et bien cette fois il se trouve que Superman n’a pas réussi a arrêter les voleur, et il est tombé du 32ème étage de la banque et s’est étalé de tout son long devant plusieurs personne.

Chloé restait bouche bée. Qu’avait il bien pu se passer. Loïs comme a son habitude ne pouvait s’empêcher de fouiner. Elle scrutait le salon et vit deux sorte de petites épées. Dorée, pas très grande. Chloé vit qu’elle en prenait une dans les mains et eu pour seule réaction de se lever :

- Ou est Clark ?

- Quel est le rapport, demanda Loïs surprise.

- Et bien euh…

- Il n’est pas avec nous sur cette affaire, sûrement chez lui en train de dormir. Le fait est que les voleur sont partit avec leur butin.

- Qui est ?

- Plusieurs million de dollars et quelque chose.

- Est ce que tu pourrais être plus explicite, je te signale que je viens de me lever.

- Et bien si tu n’était pas une marmotte tu le saurais

- Loïs… *attention je commence a bouillir*

- Et bien on en sais rien.

- Quoi ?

Chloé était exaspérée, elle en avait plus que marre de ce petit jeux avec sa cousine de bon matin. Tout ce qu’elle voulait c’était retourner dans son lit. Elle n’avait pas dormit de la nuit. Mener une double vie était assez épuisant. Personne ne savait. E l’exception d’une personne a qui elle pouvait tout dire désormais, Clark Kent. Lui seul savait ce que Chloé faisait de ses nuit. Deux justiciers, une destinées.

- Tout ce qu’on sait c’était que c’était sous haute garde et que c’était a Lex Luthor, et vu que la banque est a lui depuis peu…

Chloé sursauta. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas entendu ce nom. Ou du moins qu’elle n’y avait plus penser. Certes il était difficile de ne pas entendre parler de Lex Luthor a Métropolis, mais elle ne s’occupait pas de ce genre d’affaires. La dernière foi qu’elle l’avait vu, c’était a Smallville, le jour de la seconde pluie de météorites. Elle l’avait laissé en plan dans la grotte après être sortit a la rescousse de Clark. D’après ce qu’elle avait entendu dire, il avait perdu la mémoire et ne se souvenait que de très peu de choses. Il avait gardé un contact privilégié avec Clark et avait enterré son père il y a maintenant deux ans. Il était encore plus riche et intouchable qu’avant, et sûrement plus machiavélique, bien que Clark pense le contraire.

- Et je suppose qu’on va devoir poser quelque question a Mr Luthor ?

- Tu supposes très bien a 8 heures du matin dis moi.

Pour simple réponse Chloé poussa un grognement. Sa cousine la tira par le bras :

- Allé flémarde, il faut y aller, si nous sommes les premières à arriver a LuthorCorp, on aura une chance.

Chloé voulait se défaire de l’emprise de sa cousine. Une entrevue avec Lex ne lui amènerait sûrement rien de bon. Mais a contre cœur elle se laissa emporter a sa suite.

Elles marchèrent en vitesse dans le couloir jusqu'à arriver a l’ascenseur. Elles s’y engouffrèrent :

- Dis moi, ça fait combien de temps que tu n’as pas vu Lex Luthor ? ce n’était pas un de tes amis avant ?

Ami. Ce mot provoqua chez elle un sourire. Jamais ils n’avaient été ami. Il s’était servit d’elle contre son père et l’avait sauvé pour faire bonne impression devant Clark et ses parent, rien de plus. Des amis… vraiment loin de là. Elle se rappellerai toujours la dernière foi qu’elle l’avait vu. Il l’avait empoigné avec tant de rage en lui qu’elle ne lui pardonnerai pas cette attitude. Mais il avait sûrement du oublier ce jour la, tout comme son existence.

- Euh, amis, on ne peut pas vraiment dire ça, c’était plutôt une connaissance. Je ne l’ai pas revu depuis 6 ans.

- Mais ça remonte à Smallville ça non ?

- Quoi ? tu n’as pas vaporiser cette époque de ta mémoire, celle ou tu traînait dans une ferme et dans une ville aussi pommée.

- J’ai fait tout ce que j’ai pu, mais un traumatisme pareil, ça ne s’oubli pas.

Loïs savait faire rire Chloé comme personne, mis a part peu être Clark qui était lui aussi fort dans ce domaine. Elle sortirent de l’immeuble et entrèrent dans une voiture. Loïs roulait affreusement lentement. Elle avait l’impression d’être en voiture avec Clark. Ce dernier avait beau être invincible, il respectait le code de la route a la lettre. Chloé se demandait parfois si ce n’était pas une déformation professionnelle de super héros. Au bout d’une bonne demie heure de route, alors que le gratte ciel n’était pas si loin, elles arrivèrent enfin a l’immeuble LuthorCorp. Elles prirent la première place qu’elles virent. Chloé sortit de la voiture, et prit dans son sac un paquet de cigarette. Elle en sortit une et l’alluma tranquillement.

- Chloé, mais qu’est ce que tu fais, on a pas le temps ! dépêche toi, et arrête cette cochonnerie, ça te tueras.

- Il faut bien mourir de quelque chose, répondit elle sarcastiquement.

Loïs fonçait comme une furie vers l’entrée du bâtiment, tandis que Chloé marchait derrière elle. La brunette monta quelque marches et s’arrêta en haut, lançant un regard désespéré a sa cousine :

- Tu ne veux même pas faire un petit effort pour…

Chloé montait lentement les marches mais vit sa cousine s’arrêter net et les redescendre de plus bel.

- T’avais qu’a me dire plus tôt de ne pas monter.

Elle se retourna et vit que Loïs se dirigeais vers une Ferrari noire qui venait de se garé. Elle comprit aussitôt de qui il s’agissait mais ne voulu pas laisser ses sentiment prendre le dessus. Elle allait le revoir. Non pas qu’elle tienne a lui, mais il faisait partit de son époque « Smallville », celle qu’elle avait mis tant de mal a effacer. Il éveillait de vieux démons, ceux apparut quand elle travaillait pour son père. Elle tira a nouveau une grande bouffée de fumé et restait là, en haut des quelques marches.

Il sortit de la voiture. Loïs le collait du mieux qu’elle pouvait. Il n’avait pas changé. Il devait pourtant avoir la trentaine, mais gardait ce coté gamin. Il portait un pantalon noir, ainsi qu’une chemise de la même longueur. Il portait sa veste sur le bras, la chaleur commençant a se faire écrasante. Il était aussi séduisant que bien des années auparavant. Cependant ce charme de milliardaire la laissait indifférente. Elle aimait les gens simples, honnête, le cœur sur la main, même si elle n’était rien de tout cela. Elle retrouva cette démarche qu’il arborait fièrement. Ce regard de haut comme s’il dominait la terre entière, et ce rictus si moqueur. Tout refaisait surface.

- Mr Luthor ! s’il vous plais il nous faudrait vous parler juste…

- Je n’ai pas le temps Melle Lane je suis désolé.

- Mais c’est pour le Planet et pour euh… c’est un article pour Clark car il est malade.

Chloé sourit à cet énorme mensonge. Elle savait tout aussi bien qu’elle que Lex ne pouvait rien refuser aujourd’hui encore a Clark. Il était le seul ami qu’il lui restait et faisait tout pour garder ce contact si précieux. Elle avait touché le point sensible. Lex se retourna et fixa Loïs. Il ne savait pas s’il devait accepter ou non, mais si c’était pour Clark, il ne refuserait jamais de lui venir en aide.

- Bon d’accord, mais je vous donne 5 min pas plus.

- Se sera parfait ne vous en faites pas.

- Et qui est la seconde personne.

Chloé ne bougeait pas. Elle avait suivit toute la conversation mais ne bougeait absolument pas. Tout ce dont elle rêvait était d’être dans son lit et ne jamais avoir poser un pied ici.

- Une autre journaliste du Planet, Chloé Sullivan, mais je ne pense pas à avoir à vous la présenter.

Et là, ce qui devait arriver, arriva. Son regard se détourna vers elle. Elle se sentit crouler sous celui ci. Elle avait vraiment changé. Elle était beaucoup plus mince et ne s’habillait plus façon petite fille de toutes les couleurs. Elle était très femme dans cette tenue simple, mais enivrante. Ses cheveux si court autrefois, tombaient en cascade autour d’elle et l’entourait d’or. Un sac a son épaules, une cigarette dans une main, elle se tenait en face de lui, en apparence sure d’elle.

Il monta les marches qui les séparaient sans que ses yeux ne dévient d’elle. Belle, belle était un euphémisme pour la décrire en ce moment même. Angélique, irréelle il ne savait plus que penser de la petite journaliste exaspérante et énervante de Smallville.

Elle se sentait mal sous ce regard si hardent. Il ne devait pas se souvenir d’elle, sinon pourquoi la déshabiller ainsi de ses yeux azur. Elle le vit s’avancer vers lui, mais ne fit aucun geste, rien. Elle aurait juré qu’elle avait vécu cette scène au ralentit.

Loïs les regardait. Elle avait l’impression de ne plus exister. *A bien je comprend maintenant Chloé quand elle est avec Clark et moi, ce que c’est barbant*. Elle levait les yeux en l’air et s’avançait. Elle les attendait, statufié devant la porte d’entrée.

Il se retrouva enfin a sa hauteur. Si près, elle le sentait trop près d’elle. Ses yeux se posèrent sur milles endroits différents, cherchant a fuir les siens, et elle prit un peu de recul. Elle ne savait pas ce qu’elle devait faire. lui dire qu’ils se connaissait de longue date ou… :

- Chloé ?

Son cœur omit un battement. Elle cru recevoir un coup quand elle l’entendit prononcer son nom. Il se souvenait d’elle. Elle ne pensait pas cela possible et avait imaginer toute sorte de scénario possible sauf celui la.

- Lex ?

- Tu… il se reprit, après tout cela faisait 6 ans. Vous avez vraiment changé.

Elle remarqua le vouvoiement. Cela la gênait. Elle se revoyait déjà au bureau de la Torch. Elle le revoyait arriver, l’air coupable après qu’elle soit passer pas la fenêtre. Elle se sentait si gamine a nouveau. Comme si ces 6 années c’était évaporer en quelques secondes. Elle revint vite a la réalité, se redonnant difficilement contenance :

- Euh… et bien… vous non.

*très intelligent et mature ! tu cherches tes mots pendant une heure pour sortir ça ! pitoyable !*

Elle s’était inquiété pour Clark depuis ce que lui avait dit Loïs, mais là, elle ne pensait plus a rien.

- Cela me fait plaisir de vous revoir, entrez je vous en prie.

Timidement, elle le suivit sans vraiment savoir pourquoi. Il passa devant les deux femmes. Loïs lança un regard amusé a Chloé et cette dernière lui envoya un coup de coude. Il avançait sur de lui et leur dit simplement qu’ils iraient dans son bureau.

Ils prirent tout quatre l’ascenseur qui montait au 46ème étages. La tension était palpable. Lex observait toujours Chloé de A à Z, tandis que Loïs s’amusait de voir sa cousine mal à l’ase devant un homme. C’était bien la première foi que sa répartie s’envolait. Chloé quand a elle ne bougeait pas. Elle restait pétrifié sous le regard de Lex. Jamais il ne l’avait regarder de cette manière. Quelque fois elle sentait ce regard sur elle, le nuit alors qu’elle portait sa tenue d’héroïne. Une tenue séduisante, a la limite de la provocation.

L’ascenseur s’ouvrit enfin et ils se dirigèrent vers son bureau. Ils prirent place dans des canapés présent dans la sale. Les deux femmes se trouvaient a coté. Lex leur proposa un café qu’elles acceptèrent.

- Bien, avait vous une idée des personnes qui aurait pu faire cela.

- Je pense que si c’était le cas elle ne serait plus par mis nous, rétorqua Chloé, montrant a Loïs que sa question était particulièrement évidente.

Lex sourit. Elle n’avait pas vu un si beau spectacle depuis longtemps.

- C’est une question comme une autre, se défendit Loïs.

- Et bien choisis en une autre.

Loïs rageait. Elle bouillonnait, mais ne le montra pas. Lex s’amusait a voir les deux jeunes femme se disputer ainsi.

- Bon, on va faire ça autrement. Croyez vous que cette Elektra dont tout le monde parle pourrait en être la cause.

Chloé bu une gorgée de travers. Elle toussa violemment. Elektra. Elle faisait beaucoup parler d’elle. Son costume rouge, ses long cheveux blond, son fin masque rouge. Elle avait essayer de rester anonyme le plus longtemps possible mais personne ne peut tuer le bouche a oreilles. Lex regarda étrangement la jolie blonde, ne comprenant pas sa réaction.

- Euh.. désolé… mais Elektra défends la justice, elle est l’amie de Superman, pourquoi volerait elle ?

- Je ne sais pas moi, j’étudie toutes les possibilités, continuait Loïs sur le même ton.

- Je ne pense pas que se soit elle, intervint enfin Lex qui aurait pourtant voulu les observer en plein « crêpage de chignon ».

- Qu’est ce qui vous fait dire ça ? demande Loïs excité, ses sens de journaliste en alerte.

- Comme l’a dit Miss Sullivan, dit il en la dévorant une foi de plus des yeux, elle sert la justice comme Superman, ou du moins une justice qu’ils se créent. Je pense que c’est une femme avec plus de morale que cela. Elle est intelligente et doit pertinemment savoir que s’en prendre a un immeuble appartenant a LuthorCorp a ses conséquences. Nous trouverons les coupables.

- Et en ce qui concerne le butin ? quel est il ?

- Environ 6 millions de dollars en liquide.

- Et l’objet ?

Lex devait l’avouer ces journalistes étaient très fortes, mais il ne laissa rien paraître.

- Un objet ?

- Ne faites pas l’innocent Mr Luthor, nous savons qu’un de vos coffre a été forcé et qu’il renfermait un objet, des plus important.

- Et bien Melle Lane vous m’apprenez quelque chose.

- A d’autres.

Chloé avait dis ça d’un ton si naturel qu’elle les fit sursauter. Un Luthor ne pouvait plus rien lui cachait. L’art de la traîtrise, du mensonge, du meurtre parfait elle connaissait. Elle avait appris tout cela sous le commandement de plus grand, Lionel Luthor. Lex était sans armes devant elle. Il savait qu’il ne pouvait pas lui mentir sans qu’elle le sache mais il essayait tout de même.

- Je sais que vous ne voulez pas nous le dire.

- Qu’est ce qui vos fait dire cela Melle Sullivan ?

Dans une interview, rester professionnel, ne pas employer les prénom ou toute marque de familiarité. Elle lui lança un regard lourd de sous entendu et il compris qu’elle connaissait vraiment tout de lui.

- Une intuition. Et une autre me dit qu’on ne tardera pas a découvrir la vérité.

C’était un défit, et Lex aimait les chalenge. Cette nouvelle Chloé qu’il redécouvrait lui plaisait. Elle n’était pas impressionnée par lui, ou du moins le cachait a merveilles.

- Et bien je vais vous laissez chercher seule alors, je dois y aller, les affaires m’attendent.

Il se leva et ajouta simplement :

- Je ne vous montre pas la sortie.

*Pas très galant* se dit machinalement Loïs qui fondait sur place quand Clark lui ouvrait une porte, ce qui arrivait assez souvent. Et la plupart du temps Chloé les attendait de l’autre coté pendant tout le temps qu’ils se perdaient chacun dans les yeux de l’autre.

Loïs passa la porte devant Chloé et Lex le remarqua. Il s’avança vers elle avant qu’elle ne la passe a son tour et dit simplement :

- Melle Sullivan ?

- Je croyais que c’était Chloé ?

- Nous sommes dans un milieu professionnel.

Elle sourit et cela le remplit soudainement de joie.

- Je me demandais si un repas vous tenterait, histoire de refaire connaissance.

- Je croyais qu’on restait professionnel ?

*touché ! rien qu’a voir sa tête je suis sure qu’il est en train de me maudire !*. elle savait le déstabiliser certes, mais il avait de nombreuse facette.

- Et bien considérons cela comme… extra-professionnel.

- Je suis désolée Mr Luthor, mais mon emploi du temps ne me permet pas d’escapade extra-professionnelle.

Elle adorait ré-utiliser ses mots, elle savait qu’elle l’énervait ainsi. Elle voulait l’éloigner d’elle. Une quelconque liaison ne lui serait que fatale.

- En souvenir de Smallville, rajouta-t-il.

Il n’avait pas tiré la bonne ficelle. Elle se souvenait encore de cette pression sur ces bras quand il l’avait tiré jusqu’à la grotte. Elle revoyait ces bleus orné ses bras fin. Mais il avait apparemment oublier cette journée, et heureusement pour elle. Poussé un milliardaire à s’étaler de tout son long contre un mur ne lui aurait pas été d’un grand secours.

C’était d’ailleurs depuis ce jour là qu’elle s’était trouver ses nouveau dons, qu’elle avait parfait avec le temps.

- J’essais tant bien que mal d’oublier Smallville, alors je décline a nouveau votre offre. Au revoir Mr Luthor.

Elle ne lui laissa pas le temps de riposter et sortit du bureau.

Décidément, cette conquête serai rude, mais il n’avait pas peur des défis, cela ne rend la vie que plus intéressante. Elle lui plaisait et il ne comptait pas en rester là. Le fait qu’elle se refuse a lui, ne lui donnait que l’envie de la séduire davantage.

Une foi dehors, Chloé respira enfin. Elle ne voulait qu’une chose, rentrer chez elle et se longer dans ses penser. Se poser en position bouddha, dans son appartement et parfaire son Kimaghouri. L’art et la maîtrise de prédire les évènements.

Loïs se jeta sur elle a peine la vit elle arriver :

- Alors racontes !! qu’est ce qu’il t’a dit ?

- Rien pourquoi ?

- Tu te fous de moi ?

- Oui.

Elle n’ajouta rien sortit de l’immeuble, le sourire aux lèvres. Sa cousine courait derrière elle et elles montèrent toute deux en voitures en direction de leur lieux de travail.

Chloé s’était presque endormie dans la voiture. On parlait d’Elektra sur tous les toits. Elle devait même rédiger un article sur elle dans la semaine. C’était assez étrange comme idée, de devoir rédiger un article sur soi-même. Elle ne s’était jamais vu en femme d’action, mais depuis qu’elle connaissait Clark et qu’elle avait rencontrer Bruce Wayne, et Peter Parker, elle ne rêvait que d’être elle aussi sur les devant de la scène. C’était chose faite. On parlait tout autant d’elle que du sur-homme, de l’araignée de New York ou encore la chauve souris ambulante de Gotham. Elektra suscitait la peur chez les brigands, et la fascination. Elle était belle, gracieuse, habile de ses deux sabres, vêtu de rouge, pulpeuse et séduisante, alors que Chloé Sullivan était tout ce qu’il y a de plus simple.

Elles descendirent enfin les marches qui menaient a la salle de rédaction du journal. Loïs retrouva sa place tandis que Chloé se précipitait au bureau de Clark. Elle l’y trouva avec une mauvaise mine.

- Clark est ce que ça va ? elle continua plus doucement, j’ai appris pour ce matin, je peux te parler ?

Ils s’éloignèrent dans la salle des photocopies.

- Tu est tombé d’un immeuble ! mais qu’est ce qui t’as pris ?

- Parce que tu crois que je l’ai fait exprès ?

- Mais qu’est ce qui c’est passé ?

- Je ne sais pas. Je suis arrivé sur les lieux et j’ai vu deux hommes. Un portait les sacs avec sûrement les billets et l’autre une sorte de coffre, en plomb je n’ai pas vu ce qu’il cachait.

- Et ??

- Oh, mais laisses moi finir.

Chloé lui sourit de plus bel.

- J’allais donc les arrêté et je ne sais plus trop ce qui c’est passé, un des deux m’a poussé, et à son contact, je n’ai plus rien ressentit. Il m’a fait tomber, mais je n’ai pas pu voler. Je me suis sentit mal d’un coup.

- Kryptonite ?

- Sûrement… ,dit il évasif.

Chloé pensait qu’il était perdu et ne savais plus trop ce qu’il c’était passé. Autant ne pas l’embêter tout de suite avec son histoire de Lex Luthor. Elle retourna donc a son bureau avant que tout le monde n’entende Perry White, le rédacteur en chef, crier a travers toute la salle :

- Lane, Sullivan, dans mon bureau immédiatement.

Les deux femmes se regardèrent et comprirent de quoi il voulait certainement parler. Sans un pot elles le suivirent et entrèrent dans son bureau. Chloé murmura à l’oreille de Loïs :

- Ne me dis pas qu’il va encore nous taper tout un speech sur la carrière du King ! je commence a la connaître.

- Moi aussi, je te jure je commet un meurtre si ça recommence !

Elles s’assirent dans deux fauteuils présent dans la petite pièce. Une salle encombré de mille objet strictement inutile. Des posters, des guitare, un costume d’Elvis, une ceinture façon cow-boy accrochée au mur, des tonnes de paperasse. Bref un vrai petit débarras en apparence.

- Vous êtes allé voir Mr Luthor ce matin comme convenue ?

- Oui Perry, répondit aimablement Loïs qui avait pris pour habitude de l’appeler ainsi.

- Et qu’est ce que ça a donné ?

- Pas grand chose, répondit a son tour Chloé, nous avons un chiffre, l’affirmation qu’il ne connaissait pas les voleurs, mais rien de plus.

- Et bien, comme tout bon journaliste vous allez me faire un bon article avec quelque « affirmation » de Mr Luthor en plus.

Les filles sourirent, elles savaient que le Planet n’était pas un de ces journaux a scandale qui rapporte un tissu de mensonge mais des petit rajout par ci par la ne faisait pas vraiment de mal. Elles sortirent sans plus rien dire.

Chacune à son bureau. Clark regardait Loïs par dessus l’écran de son ordinateur et cela faisait rire Chloé. Elle les trouvait si mignon. Elle avait toujours voulu une relation basé sur la confiance, l’honnêteté, avec une personne des plus normale. Mais depuis qu’elle l’avait revu, ses pensée était dirigées vers lui. Lex. L’antithèse même de l’homme dont elle rêvait. Elle ne pouvait pas, pour raison professionnelle et autre, être ne serait ce qu’attirée par lui. Cela lui était impossible.

La matinée passa tranquillement. Alors que midi approchait, Clark rejoignit Chloé accompagné de Loïs.

- Bon tu viens on va manger ?

- C’est bon je suis prête.

Chloé se leva et suivit ses deux amis qui se dévoraient des yeux. Elle avait tant essayer de les rapprocher qu’elle en avait plus qu’assez. Elle les trouvait étrangement gêné pour leur âge respectif.

Une foi devant l’ascenseur, ils étaient toujours perdu l’un dans l’autre. Les porte finirent par s’ouvrir. Les deux amoureux rentrèrent et Chloé ne voulut pas gâcher cet élan qu’ils avaient enfin prit. Elle ne rentra as dans la cage avec eux. Clark, toujours aussi perspicace lui demanda :

- Mais qu’est ce que tu fais rentre.

- Oh et bien je… j’ai oublié un truc, je vous rejoint en bas, dit elle en feignant de redescendre dans la salle de rédaction.

Les portes se refermèrent sur le sourire de Loïs qui elle, avait compris la mise en scène. Chloé restait donc là, seule a imaginer la discussion de Loïs et Clark. Au bout de quelques minutes elle appuya sur le bouton afin que l’ascenseur revienne.

Elle attendait, là, appuyé contre la rambarde. Son sac a la main, de l’autre elle remit ses cheveux en place derrière ses épaules. Une petite lumière verte s’alluma enfin et les portes s’ouvrirent. Elle voulut entrer mais ce qu’elle vit la pétrifia sur place.

Clark ne disait rien, ils venait tout deux de rentrer dans la cafétéria du bâtiment et attendaient Chloé. La tensions prenait de l’ampleur. Ils s’assirent tout deux a une table mais ne disaient toujours rien. Clark dans toute sa maladresse décida enfin de prendre la parole :

- Elle en met un temps Chloé.

Et voilà, la seule chose a ne pas dire il avait mis le pied dedans. Il se doutait que Loïs devait penser qu’il ne se plaisait pas en sa présence.

- Oui, reprit elle simplement.

Un autre silence, angoissant, gênant. Un de ces silence qui nous fait passer pour stupide devant l’autre personne en face de vous. Loïs qui ne savait par quoi commencer dit elle aussi dans toute sa maladresse :

- Et Superman, tu sais s’il va bien ?

- Euh a ma connaissance oui, ça va.

Quelques minutes passèrent encore. Et rien, pas une parole, pas un mot. Ils commandèrent chacun de leur coté et ne se demandait pas pourquoi leur amie n’était toujours pas là.

- Tu fais quoi se soir ? s’aventura Clark, loin d’être sur de lui.

Elle lui sourit et il vit nettement qu’il avait bien commencer.

Il se tenait devant elle, ce regard toujours si supérieur, cette attitude dégagée. Il s’approcha d’elle et dit simplement :

- Melle Sullivan, je vous cherchais justement.

Elle ne su que répondre sur le moment, trop occupé a le scrutait dans les moindres détails. Une foi qu’elle eu reprit contenance et assurance elle répondit d’un ton clair :

- A quel propos Mr Luthor ?

- Au sujet de ce dîner.

- Je vous ai déjà dis ce que j’en pensais.

- Et si je rajoutais une interview spéciale et exclusive a la clé.

Elle avait envie de refuser, mais le fait d’avoir une telle opportunité lui effaçait toute envie de lui renvoyer son invitation par la figure. Elle n’aimait pas les gens avec une trop grande assurance, elle en combattait assez la nuit. Elle refoula son instinct journalistique au plus profond d’elle et reprit :

- Je ne mélange jamais travail et détente.

- Mais c’est une interview.

- Qui devra se passer de dîner alors.

Il ne savait pas vraiment que dire. Il ne s’attendais pas a autant de résistance. Certes il aimait la conquête, bien qu’il n’ai pas souvent besoin de s’évertuer pour une femme, mais là, elle commençait a le frustrer.

Elle l’inondait de ses yeux émeraude. Il se perdait dans ce regard. C’était le cas de le dire, elle le troublait.

Chloé n’aimait pas cette prétention qui faisait le personnage. Cette assurance a tout rompre l’empêchait d’être attiré par un homme pourtant si séduisant. Son air dédaigneux la faisait rager.

- Bien c’est entendu. Mais se sera chez moi.

- Restons professionnel Mr Luthor.

- Mais je le reste.

- Non, pour tout bon article, il faut un terrain neutre.

Il avait envie de lui faire ravaler ce coté attirant, si féminin. Elle ne se laissait pas impressionner, c’était plutôt un mauvais point pour lui. Mais il ne voulait pas se compliquer la vie. Elle était journaliste, ce ne serait que l’histoire d’un soir. Son esprit conquérant l’empêchait d’aller plus loin.

- Il n’y a pas plus neutre.

- Ecoutez Mr Luthor.

- Chloé, arrêtez de donner du « Mr Luthor » a tout va. Nous avons fait connaissance depuis bien longtemps.

- Les temps changent Mr Luthor, elle ne se laissait pas déstabiliser par ce sourire, vous avez besoin de cet article pour redorer votre blason, moi non. Cette interview est donc dans votre intérêt, et de ce fait, sous mes conditions.

- J’ai connu une Chloé Sullivan plus perspicace que ça. Vous me décevez si vous pensez que je suis là uniquement pour l’article.

Elle bouillonnait et sentait qu’elle allait littéralement exploser. Comment osait il faire des allusions aussi… explicite. Elle qui croyait voir en lui un gentleman il y a de cela bien longtemps, elle se fourvoyait.

- Vous n’êtes qu’un… qu’on soit bien clairs sur un point. Je ne suis pas une de vos poupée brune pulpeuse et sans cervelle. Je ne classe pas non plus dans la catégorie psychopathe endurcie ou croqueuse de diamant, de ce fait cette discussion s’arrête là.

Elle la poussa violemment et entra dans l’ascenseur qu’elle avait retenu tant bien que mal. Dans un sourire maléfique il ajouta simplement !

- Je ne lâche jamais prise.

- Et bien il y a une début a tout.

Les portes se refermèrent sur une journaliste rouge de colère et un milliardaire toujours aussi fier de lui.

- Et bien eu… je ne fais rien, répondit Loïs heureuse de cette question.

- Ça te dirais, je ne sais pas moi, un bon ciné ?

- Pourquoi pas ? répondit elle, rayonnante.

Ils se regardaient amoureusement quant ils virent Chloé apparaître dans la petite salle. Elle marchait rapidement et cachait sa rage. Bien qu’elle le fasse a merveilles, ils voyaient tout deux le désordre qui habitait la jeune femme.

Elle s’assit a leur coté et lança le sac qu’elle portait a ses pieds.

- Chloé ? qu’est ce qu’il se passe ? dit lentement Clark, troublé.

- Rien, rétorqua elle fermement.

- L’art et la manière de prendre les gens pour des imbéciles ! merci Chloé.

Elle lança un regard noir à sa cousine, marquant le fait que ce n’était pas le moment de faire de l’humour. Elle baissa les yeux et s’excusa. Chloé reprit, la voix cassé par la colère :

- C’est Lex Luthor.

Clark faillit s’étouffer avec le verre d’eau qu’il était en train de boire tranquillement.

- Qu’est ce qu’il t’as fait ?

- Des avances trop… des avances.

- Et tu lui as dit quoi ? demanda Loïs excité de savoir cela…

- A ton avis ? je l’ai envoyer balader.

- Mais comment Lex pourrais faire ça.

- Merci Clark je ne me savais pas si repoussante, mais la je touche la fond.

Il se racla la gorge et reprit, conscient de ses erreur.

- Ce que je voulais dire c’est que… enfin tu le connais, il ne se permettrait pas ce luxe avec une journaliste.

- Et pourtant ,tu le connais de plus en plus mal on dirait.

Ils finirent de manger sans plus un mot à son sujet.

Elle passa l’après midi à rédiger divers article. Il ne lui tardait que le soir ou elle pourrait sortir se défouler sur les bandit du coin. Elle n’en pouvait plus et elle avait besoin de bagarre. Cette nature ressortait chaque foi qu’elle était frustrée, voir énervée. Elle avait besoin d’action. Remettre son costume rouge flamboyant, son masque, prendre ses deux épées et sortir enfin dans la nuit noire se divertir. Elektra avait une nouvelle cible depuis quelques temps. Un certain William Gates. Un nouveau baron du crime a Métropolis. Elle avait commencé a démanteler son organisation, tuant la plupart des membres. Elle aurait voulu être comme Superman, mais son instinct reprenait le dessus a chaque combat. Elle ne pouvait s’empêcher de tuer. Elle se contentait de se dire que ce n’était que des criminels, mais au fond d’elle, Chloé savait que c’était mal, mais Elektra ne voyait pas les choses de la même façon. Clark savait tout cela, mais qu’aurait il pu faire, elle servait la justice, rien de plus…

La fin de la journée s’annonça. Clark dit a Chloé qu’il devait passer la soirée en compagnie de Loïs. La jeune fille le rassura en lu disant qu’Elektra surveillerais se soir là. Elle les laissa donc partir vers un bon repas en amoureux et une soirée des plus enrichissante.

Elle rentra directement chez elle. Elle mangea un morceau et s’assit tranquillement devant la télévision, attendant que le soleil se couche pour libéré sa nature seconde nature. En tailleur, sur la canapé, elle zappait toutes les chaînes. Rien ne l’intéressait. Elle bailla et entendit quelqu’un frapper a la porte. Elle pensa aussitôt au voisin, qui venait souvent lui emprunter des films et dit simplement :

- C’est ouvert.

Elle continuait a zapper. Un cousin poser entre les jambes, les bras reposant dessus, elle se reposait. La calme avant la bataille.

- Vous ne fermez jamais a clé ?

Elle n’eu pas besoin de se retourner pour savoir que ce n’était en aucun cas Mat, son voisin. Certes elle ne prenait pas la peine de fermer quand elle se trouvait dans l’appartement. Elle n’avait plus peur de rien.

- Je n’en vois pas l’intérêt, je sais me défendre.

Elle continuait a l’ignorer et changer de chaînes paisiblement, bien qu’elle fulminait. Il ne disait plus rien. Agacée de ne pas savoir ce qu’il faisait elle reprit :

- Je peux savoir ce que vous faites la ?

- Avez vous oublier l’article ?

- Après les gentillesse que nous nous sommes dites, je vous pensez assez intelligent pour comprendre qu’il ne tenait plus.

- Et bien il faut croire que non, dit il avec une voix des plus envoûtante.

Elle restait insensible a ce charme. Elle n’aimait pas les hommes trop entreprenant. Il était trop sur de lui pour venir jusqu’ici.

Il déambulait et appréciait la décoration, raffinée et moderne. elle lui tournait toujours le dos, continuant de changer de programme, voulant sûrement marquer son indifférence. Mais c’est précisément ce geste qui marquait sa nervosité.

- Je suis désolé de vous jeter a la porte mais j’ai pas mal de chose a faire.

- Dans le genre.

Cette fois ci elle se leva et lui fit face. Elle portait un simple pantalon blanc, lâche, et un débardeur de la même couleur, a fine bretelle. Ses cheveux toujours détaché ne la rendait que plus belle. Il la voulait, la maintenant, sans plus attendre.

- Dans le genre ça ne vous regarde pas.

Il s’approchait lentement et sensuellement d’elle. Chloé ne cillait pas. Elle ne voulait pas reculer, ce qui aurait marqué sa victoire. Arrivé à quelques centimètre de la jeune femme il approcha une main de son visage. Elle avait vu le geste venir et le trouvait des plus audacieux. Elle le saisit par le poigné, ne retenant plus sa force dévastatrice, et écarta son bras d’elle :

- Ne me touchez pas.

- Qu’est ce que j’ai fais pour que vous me vouez une telle haine ?

- Ais je besoin de tout citer ? dit elle en se détournant de lui.

- Dites toujours.

- Vous êtes prétentieux, vous vous croyez tout permis, arrogant, calculateur, machiavélique, et beaucoup trop entreprenant.

- En effet cela fait pas mal, continua il sur le ton de la rigolade.

Elle le fixa quelques secondes. Elle n’arrivait pas à le cerner. Elle avait certes des envie de meurtre, mais quelque part ; l’envie d’en savoir plus sur lui.

- Et si j’arrivais a vous persuader du contraire ?

Un sourire s’imprima sur son visage. Elle le regardait sans plus savoir que penser. Que voulait il au fond ? elle ne le savait plus trop.

- C’est impossible.

- Impossible n’est pas de mon vocabulaire.

Et voilà, l’homme détestable revenait a la charge.

- Vous venez pourtant de le prouver, reprit elle dans un sourire triomphant.

Il comprit aussitôt sa faute. Elle paraissait aimer les gens simples. Il regarda sa montre, son rendez vous l’attendait.

- Demain soir, je passe vous prendre vers 20 heures et vous verrez que je ne suis pas celui que vous croyez.

Il la contemplait de toute sa hauteur. Même si simple, elle était magnifique. Il lui accorda un dernier sourire et sortit de l’appartement. Une foi de plus elle était sur les nerfs. Dans un élan, elle se dirigea a sa chambre, se muni du paquet sous le lit et en sortit son costume rouge, telle une seconde peau qu’elle enfilait pour laisser libre cour à Elektra…

Elle marchait dans les ruelles sombres, sure d’elle. Cette démarche féline, assurée, une arme dans chaque mains. Ses long cheveux blond si ondulait était désormais lisse, parfaitement raide, et tombait sur dos nu. Elle avançait, sentant un complot dans les parages. Elle ne savait pas vraiment ou elle allait.

Elle ferma quelque instant les yeux. Inspira profondément et ses yeux virent tout. une limousine noire, deux asiatique a l’intérieur, armé de mitraillette et elle reconnu les hommes de main de William Gates. La voiture s’arrêta et elle vit une autre limousine tout aussi sombre en face de celle devant la quelle ses yeux se tenait. Elle reconnu les docks. L’arrivée des marchandises apportées par les poids lourds.

Elle rouvrit les yeux et se mit a courir…

Lex sortit d’une des voitures. Quatre hommes se postaient derrière lui et l’encadraient. Il fit face aux deux asiatiques qui semblait parer l’homme avec lequel il devait traiter, contre toute attaque.

- Vous avez ce que je vous ai demandé ? dit lentement et sombrement Lex.

- Oui.

- J’espère que vous ne re-commettrait pas l’erreur de venir dans mes locaux Mr Gates.

L’homme ne répondit pas et un de ses « molosses » sortit une sorte de coffre de l’arrière de la voiture. La caisse se tenait désormais entre les deux groupe d’hommes. Lex s’avança et l’ouvrit quelques secondes. Il se leva et fit signe a ses gardes. Sans plus attendre ils abattirent les deux hommes demains de Gates sans qu’il n’ai eu le temps de réagir.

- Je sais reconnaître mon œuvre, ne me prenez pas pour un imbécile, c’est une copie. Ou est l’original ?

L’homme ne disait rien.

- Croyez moi ma patiente a des limites, et celle de mes gardes aussi.

Lex s’approcha de celui ci. Il ne laissait transparaître sa rage, mais n’en ressentait pas moins.

- Bien puisque vous n’êtes pas très bavard…

Il revint sur ces pas et fit un signe de la main a ses hommes. Ils sortirent tous quatre leur armes et les pointèrent sur le baron du crime. Lex s’adossa a sa voiture, ne voulant pas louper le spectacle :

- Avec ou sans vous, je le retrouverai.

Les hommes armèrent leur fusils… l’un d’eux fut transpercé au cou par une sorte d’épée, finie et dorée. Les trois autres se retournèrent vers lui. Il s’écroula a terre. Aussitôt une ombre sauta d’une des caisses présentes autour d’eux. Elle frappa un des hommes derrière le genoux, ce qui eu pour effet de le faire vaciller, et alors qu’il se retrouvait a quatre pattes, elle passa son sabre fin sous la gorge de ce dernier. Tout avec des geste lent, calculé et souple elle fit tomber a terre un autre homme le temps de reprendre sa seconde épée dans le cou d’un des cadavres et fit enfin face aux deux hommes. Elle tenait fermement ses deux épées d’une air menaçant. L’un d’eux s’approcha, arme tendu, d’un coup de pied calculé elle bloqua sa main au sol et envoya son autre pied dans la figure de l’homme qui s’écroula.

Lex restait là, stoïque, regardant la scène qui se tramer devant lui. Il la trouvait fascinante dans ses moindre mouvements. Il avait entendu parler de cette femme, mais n’avait jamais eu l’occasion de la voir. la souplesse qu’elle mettait dans ces mouvements, la grâce avec laquelle elle enchaînait les coups, la provocation de ce costume, la sensualité qu’elle dégageait de ce combat, tout lui plaisait.

Elle évita d’un mouvement un coup de poing du dernier homme, fit une roulade évitant les balles qu’il tirait pour enfin se retrouver face à lui. Elle lui attribua un coup de genoux entre les jambes et un foi qu’il fut a genoux, un coup de pied retourner en plein figure. Un des quatre gorilles qui avait reprit ses esprit se rua sur elle, venant de derrière. Elle le fit basculer devant elle, et une foi a terre, l’acheva d’un coup d’épée au niveau du cœur.

Le dernier homme se leva, tant bien que mal et lui fit face, ne tenant plus très bien sur ces jambes. Lex vit le sourire maléfique qui se dessinait sur le visage de cette justicière pour le moins particulière. Un sourire sadique et avide de sang. Il ne le connaissait que trop bien.

Elle avançait vers lui, avec un déhanchement a en faire frémir plus d’un. Elle ressortit rapidement ses sabres d’on ne sais ou. Elle n’était qu’a quelque centimètre de lui quand elle remarqua qu’il lâcha l’arme dont il s’était muni. Il recula.

Lex attendait avec impatience la réaction de la jeune femme. On aurait dit un enfant attendant de voir le cadeau qu’il attendait. Allait elle le tuer impitoyablement, froidement, sans plus un remord comme il l’aurait fait ? ou allait elle l’épargner sans plus aucune considération.

- Je suis du genre rancunière, dit elle à l’homme sensuellement.

Elle s’approcha un peu plus, retint le poing qu’il venait de lever sur elle en guise de défense. Elle lui attribua un cou de coude au visage, et pour finir, enfonça délicatement, en prenant son temps, une de ses petite épées dans l’abdomen de l’homme. Il la regardait, des yeux grand ouvert, souffrant de tout son être. Elle fit alors de même avec sa deuxième armes et laissa sa dépouille tomber au sol.

Lex la regardait, un sourire triomphant au lèvres. Il avait rarement vu quelqu’un d’aussi cruel. Elektra se retourna au son d’un des limousine qui démarrait en trombe. Celle de Gates qui avait, dans l’élan, prit le coffre avec lui. Rageuse, elle se détourna vers Lex ; ce qui eu pour effet de faire voleter ses cheveux. Elle se tenait devant lui.

- Qu’y avait il dans ce coffre ?

- Je ne savais pas qu’on pouvait prendre tant de plaisir a tuer… Elektra ? si je ne m’abuse ?

Visiblement il ne répondrait en rien a sa question, mais maintenant qu’elle savait qu’il cachait quelque chose, elle ne se gênerait pas pour le suivre.

- Il y a pire que le mort.

- Qu’en savez vous, demanda il toujours plus excité par le vue de cette femme si irréelle.

Elle détourna le yeux vers les 6 cadavres derrière elle. Il en fit de même, mais quand ses yeux voulurent se reposer sur la délicieuse créature, il remarqua qu’en un millième de seconde elle s’était approché très, très près de lui.

Tout en effleurant sa joue de la sienne, elle approcha sa bouche de son oreille et murmura :

- J’ai déjà été morte…

Il se sentit malgré lui frémir. Elle était si proche. Il senti sa peau si douce contre la sienne, son parfum, ses cheveux blond voleter tout contre lui. Il ne savait plus vraiment ou il était, trop occuper a penser a la créature qui se tenait tout contre lui…

Elle lui asséna un coup au visage et il tomba à terre. Elle disparu dans l’obscurité de la nuit…

Elle courait, elle était poursuivit depuis maintenant quelque minutes quand elle reconnut le quartier chinois de Métropolis autour d’elle. Elle s’engouffra dans une ruelle des plus sombre. Des poubelles renversée, des flaques d’eau sale, des bouffé de fumée s’échappant des sortie d’égout… elle courait toujours. Elle arriva à un cul de sac. Elle voulut chercher une cachette, mais les deux hommes se tenait maintenant devant elle. L’un tenait un Kanata, l‘autre un simple pistolet. Elle était pétrifiait et était littéralement colée au mur quand l’ombre au sabre s’approcha d’elle. Il traça une fine entaille le long de son décolleté. Sa poitrine se levait et s’abaissait à un rythme déchaîné. Elle ressentait la plus grande peur de toute sa vie et était pétrifié par elle.

- Tu n’aurais pas du, dit simplement l’homme.

Il descendit l’arme qu’il tenait jusqu'à sa poitrine et d’un coup rapide, calculé, enfonça la lames dans la cage thoracique de la jeune fille.

Elle ouvrit vivement les yeux. Elle était allongée dans son lit, sur le coté, le regard dans le vide. Une main reposant sur le coussin près de son visage. Elle mit un certain temps a prendre conscience de ce qui se trouvait autour d’elle. Elle s’assit dans son lit. Ses souvenirs la hantaient, elle en rêvait chaque nuit. Le réveil se déclencha à ce moment. C’était la radio, une station info. Elle repoussa d’un trait la couette sur elle et se leva. Elle se dirigea a la salle de bain, ou elle vit ses armes, encore rougit par le sang de ses victimes. Elle se regarda un moment dans la glace avant de revenir dans sa chambre entendant les information de la matinée :

« Hier soir ,près des docks, la police nous confirme le meurtre de six hommes de mains du plus grand réseau de crime de la ville. Selon les dire des autorité, ses assassinant seraient perpétré par notre nouvelle justicière, Elek… »

Elle éteint la radio d’un geste violent avant d’entendre davantage.

Elle alla dans la cuisine ou elle ouvrit le frigo pour voir ce qui lui restait a manger. Il était plein comme a son habitude. Elle ne mangeait que très peu ces derniers temps. Elle avait mal à la tête. Elle se souvenait en détail des faits de la veille. Elle revoyait Lex. Elle se demandait ce qu’il pouvait bien faire avec un homme tel que William Gates. C’était sûrement lui le responsable du vol, et Lex tenait a récupéré cet « objet » qu’il lui avait été dérobé. Tout ce bousculait, elle avait besoin de parler à Clark. Elle prit son téléphone dans une mains, alors qu’elle mangeait un morceau de bacon de l’autre.

- Clark ?

- Non c’est la pape, dit il d’une voix endormie.

- Je te réveille ?

- A ton avis… il est bientôt six heures, tu ne peux pas dormir comme les gens normaux.

- Bon j’ai besoin de te voir, de toute urgence, passe à l’appartement.

- Chloé qu’est ce qu’il c’est passé enc…

Elle lui raccrocha fermement a la figure. elle ne voulait pas entendre ce qu’il avait a dire. Elle avait fait quelque chose de mal elle en était consciente.

Elle l’attendit, pris une douche, s’habilla simplement. Au bout d’un certain moment, quelqu’un finit enfin par toquer a la porte. Elle se précipita pour voir Clark apparaître.

- Chloé ça va ? j’ai appris pour cette nuit. Six hommes ça fait beaucoup cette foi.

- Je vais tout t’expliquer, mais promets moi de ne pas m’interrompre.

Il acquiesça simplement et ils allèrent s’asseoir sur la canapé blanc du salon. Elle inspira profondément et commença son long récit :

- Voilà, hier quand je suis arrivé, j’ai vu William Gates, et deux hommes mort a terre, ce n’était pas moi, et j’ai vu Lex.

- Quoi ?

- Laisse moi finir. Ses hommes de mains venait d’abattre ceux de Gates. Alors je suis intervenu avant qu’il ne le tue lui aussi. Je ne te le cache pas j’ai tué quatre hommes, mais c’était eux ou moi.

- En es tu sure Chloé ? disait il suspicieusement.

Elle ferma les yeux et secoua la tête.

- Je suis du genre rancunière.

Elle reprit contenance, malgré le fait que ces image de l’homme sans défense lui revenait en tête :

- Oui.

- Tu ne me mentirais pas, disait il alors qu’il ne connaissait que trop bien Chloé, et surtout Elektra.

Elle se leva, et une larme coula le long de sa joue. Elle retint tant bien que mal le flot qui suivit celle ci.

- Le fait est que, quand je suis Elektra, Chloé n’existe plus. Ce n’est pas vraiment moi Clark, et j’ai peur d’elle.

Il se leva et la prit doucement dans ses bras. Elle était a la dérive, il le savait, mais ne pensais pas que cela irai si loin.

- Ecoutes, je pense que se soir, Superman se chargera du tour de garde, lui confia il avec un sourire.

Elle se dégagea et sécha ses larmes.

- Lex était la hier soir Clark, et je suis sure que c’est Gates qui a pilier la banque, c’est pour ça que Lex était la, pour retrouver ce qu’il a perdu, et crois moi c’est de taille.

- Je sais que Lex n’est pas un modèle de vertu mais…

- Clark, je pense qu’il serait temps que tu vois qu’il n’est plus le Lex que tu as connu.

- Chloé, je continu a me dire qu’il y a un espoir pour lui, je ne peux pas m’en empêcher.

- Comment je vais faire ?

- Pardon ?

- Je dois dîner avec lui se soir.

- Je croyais que…

- C’est professionnel.

Elle vit qu’il était contrarier, il n’aimait pas la tournure que prenait les choses :

- Fais attention a toi, il a beau être mon ami, je sais comment il se comporte avec le femmes.

- Tu as une criminelle en face de toi et tu pense plus a moi qu’a ton ami.

- Tu n’es pas une criminelle, dit il avec plus d’insistance dans la voix.

Elle lui offrit son plus beau sourire. elle savait qu’elle pouvait compter sur lui quoi qu’il arrive. Elle savait que c’était donné a peu de monde une amitié telle que celle la. Elle l’aimait beaucoup pour ça, car elle savait qu’il était lui aussi honnête envers elle.

- Bon je suppose que tu n’as pas déjeuner ? lui demanda elle.

Lex était dans sa chambre, simplement allongé sur son grand lit, si vide… il passa une main sur la pansement a son arcade. Nuit mouvementée. Il n’avait pensé qu’à elle depuis qu’il s’était éveillé, a terre, devant sa limousine. Elle hantait ses pensées, mais il n’aurait su dire pourquoi, chaque foi qu’il voyait cette femme, il repensait à Chloé. Les longs cheveux blond sûrement, cette démarche, ce corps parfait… ces deux femmes accaparait ses pensées. Ne sachant que très peu de choses sur Elektra, il allait s’occuper de Chloé, et il verrait ensuite ce qu’il ferait. Sa seule certitude était que la créature de cette nuit ne lui échapperait pas une seconde foi.

Chloé sortit enfin de l’appartement, a la suite de Clark et le ferma derrière elle. Elle n’avait pas vraiment envie d’aller travailler mais elle se le devait.

A peine arrivé au journal, Perry envoya ses trois meilleur journaliste sur les lieux de l’exploit d’Elektra. C’est ainsi que Chloé, Loïs et Clark se retrouvèrent sur les docks.

Chloé avait peine a écrire un article sur elle même. Clark le voyait mais ne pouvait pas faire grand chose. Loïs elle courait en tout sens, et interrogeait chaque policier qu’elle croisait. Chloé en avait assez d’être sur les lieux de son œuvre des plus sordide. Elle avait vu en détail les photo des cadavres, la façon dont il avaient été tué. Elle se souvenait de tout, et même du plaisir qu’elle avait ressentit. Même si elle se dégoûtait, elle ne pouvait se retenir.

- Chloé ! ce ne serait pas Lex Luthor là bas ? mais qu’est ce qu’il fait là ? demanda Loïs.

Chloé accorda un regard a Clark qui la compris tout de suite. Il venait admirer ses dégâts. Elle remit en place ses cheveux, prit un air distant et supérieur et dit simplement :

- T’en fais pas cousine, je m’en charge.

Elle avançait vers lui et vit ce sourire si agaçant sur son visage quand il l’aperçu.

Elle s’avançait vers lui, l’air triomphant, il se demandait bien pourquoi. Il la trouvait aussi ravissante que la veille, et ce déhanchement quand elle marchait lui rappelait parfaitement…

- Alors mon instinct journalistique ne c’était pas trompé.

- Bonjour a vous aussi Melle Sullivan. De quoi parlez vous ?

- Un coupable revient toujours sur les lieux de son œuvre.

Il rit avec retenu. Son sourire radieux la déstabilisa quelque peu.

- Je croyais qu’Elektra était responsable de ce carnage ?

- Qu’est ce qui vous fait dire cela ?

- La façon dont on était tué les hommes.

- Moi je suis sure que vous en savez plus que vous ne dites.

- Qu’est ce qui vous fait dire cela ?

- Le fait que quatre de ces hommes n’appartienne pas au baron du crime de cette ville, et que vous arborez un beau pansement que je n’ai pas vu hier sur vous.

- Observatrice.

- Je fait rapidement le lien logique entre diverse informations.

- La logique ne vous sauvera pas cette foi, si je suis en faute, exposez moi votre théorie.

- Deux des hommes ont été tué par balle, et sont asiatique. Je pense donc qu’une personne, disons A, et ses quatre molosses sont arrivé dans une voiture je pense. Les deux autre cadavre devaient protéger une troisième personne, admettons B, arrivé en voiture aussi, car a les voir ce ne sont que des hommes de mains. La personne A à tué les garde de la personne B, et admettons que Elektra soit apparue pour sauver la personne B. Là elle tue les quatre garde et n’a pas le temps d’arrêter A et B qui s’enfuient déjà en voiture.

- Que de détail. A croire que vous y étiez.

Peu être s’était elle trop emporté et était elle découverte. Elle avait eu une envie folle de faire taire une bonne foi pour toute ce Luthor, mais c’était a ses dépends.

- Pas vraiment, mais pourquoi cette lueur dans vos yeux dit que je suis sur la bonne voie ?

Elle savait renversé la situation. Quelques seconde plutôt il était en position de force et désormais ce n’était plus vraiment la cas. Mais comment avait elle retracer l’histoire a la perfection, sans omettre un détail. Enfin si un, et pas des moindres, le coffre…

- Ne jouez pas à ce jeux là Melle Sullivan, vous savez comme moi que je n’étais pas la hier soir.

- Et pourtant vous êtes étrangement partit de chez moi avant que cela ne se passe.

- A oui ? et quel rôle aurais je jouer dans cette affaire ? Monsieur B ?

- Je dirais A, je suis sure que les quatre homme était a vous, jamais assez prudent…

Elle avait touché le point sensible. Elle l’avait découvert, mais comment faisait elle pour faire le lien aussi rapidement et avec une telle aisance. Le tout était de nier du mieux possible et de changer de sujet.

- Et bien, vu que vous n’êtes pas prête a lâcher vos idée saugrenue, tout ce que je peux vous dire maintenant c’est a se soir Melle Sullivan.

- Vous n’allez pas vous débarrasser de moi comme ça.

Elle voulu le suivre, mais il passa a travers la foule de policier pour aller sur les lieux du crime. Quand à elle tout s’arrêtait la, les représentant de l’autorité l’interdirent de passer, et une foi de plus, elle était pleine de rage…

- La soirée d’hier était géniale, merci Clark.

Loïs et Clark était tout deux dans un coin reculé des docks. Il parlaient de leur soirée de la veille. Un simple repas et une toile, rien de plus.

- J’ai trouver aussi.

Les visage se rapprochaient lentement, si lentement qu’il fallait obligatoirement que quelque chose interrompe cet élan tant attendu.

- Clark ! Loïs je…

Chloé s’arrêta dans son élan quand elle vit leur deux visage si proche.

- Bon, ok, faites comme si je n’était jamais venu interrompre votre… enfin vous voyez ! continuez !

Pour une foi, elle se sentait fautive. Clark ne trouvait déjà pas d’occasion et en plus elle s’y mettait. Elle tourna les talons pour partir quand elle entendit sa cousine :

- Ca va Chloé, qu’est ce qu’il y a ?

Elle revint vers eux et vit la distance qu’ils avaient mis entre eux. Elle envoya un regard désolé a Clark et reprit de plus bel :

- Je suis sure que Lex est dans le coup !

- Quoi ? interrompu Loïs, tout aussi étonné.

- Tu verras, je vais lui faire cracher le morceau se soir…

Elle retourna vers la voiture, un sourire triomphant, tandis que Loïs, les sourcil froncer, se tournait vers Clark

- Qu’est ce qu’il y a se soir.

Il sourit leva les yeux et suivit Chloé.

- Mais c’est vrai quoi ! je ne sais jamais rien ! allé dites moi !

Chloé était dans la sale de bain. Elle réajustait sa robe. Un robe noire, échancrée, tombant en un tourbillon obscur sur ses genoux. Elle se donna une dernière touche de maquillage et se trouva si stupide de faire tant de chi-chi pour une simple soirée. Elle voulu sortir de cette sale, mais son attention se reporta sur ses deux armes, toujours recouverte de sang. Elle se décida a les nettoyer et boucha la sortie d’eau de l’évier. Elle les trempa dans l’eau qui rougit aussitôt. Elle regardaient ses armes. La nuit était tombé, mais elle ne voulait pas qu’Elektra se manifeste, pas se soir. Elle s’éloigna donc de ses deux épée reluisante sous l’eau et ferma la porte. Elle revint au salon, alluma la télévision et entendit qu’on frappait à la porte. Ce devait être Lex. Elle inspira profondément et se dirigea vers l’entrée, elle ouvrit la porte et :

- Bonsoir Chloé, je me demandais si je pouvais te ré-emprunter le film de lundi dernier ?

C’était Mat. Elle ne comprit pas tout de suite. Elle s’attendais tellement a avoir affaire a Lex, qu’elle était partit ailleurs en voyant le visage de son voisin.

- Ecoutes je ne sais pas si…

- Allez, dis oui !

Elle lui accorda un faux sourire, alla chercher le dvd en question et referma la porte. Elle se rassit dans le canapé de son salon. Elle s’énervait elle même d’être aussi tendu pour un simple repas avec une personne qu’elle se plaisait à détester. Elle éteignit la télé. Elle se trouvait debout, dans son salon, si stupide a ne pas savoir que faire. elle alluma la radio. Une chanson d’amour, encore et encore… elle reconnu la douce voix de Sarah McLachlan. Elle se repositionna sur le sofa. Elle se perdit dans cette musique et fit un bon, six an en arrière…

Elle était là, au Talon te écoutait cette chanson. Full of grace, de Sarah McLachlan. Elle était seule devant son café et repensait a la façon dont elle avait lamentablement perdu la confiance de Clark. Travailler pour Lionel était la pire chose qu’elle ai fait de sa vie. Des larmes coulaient sur son visage, marquant un chemin noir sur ses joues. Elle ne vit pas tout de suite la personne s’asseoir en face d’elle. Elle ne voulait pas lui prêter attention mais le reconnu a cette voix si familière :

- Chloé, qu’est ce qui ne va pas ?

Lex Luthor. Elle ne s’attendait vraiment pas a ce qu’il se préoccupe des problème d’une lycéenne. Mais peu être se trompait elle a son sujet…

- Rien qui vous intéresse.

- J’ai bien peur que tout ce qui te met dans cet état ne m’intéresse…

Ses yeux, vert, plongèrent dans les siens. Il se tenait en face d’elle et venait explicitement de lui dire qu’elle ne représentait pas simplement l’amie de Clark à ses yeux.

- En fait je…

Elle sorti de ses pensées quand elle entendit a nouveau frapper a la porte. Elle avait une envie de meurtre. Elle n’avait pas remarqué que quelques larmes avait humidifier son visage. elle ouvrit brutalement la porte :

- Quoi encore !

Elle relâcha cet air menaçant quand elle vit une toute autre silhouette que celle de Mat se profiler devant elle.

- Je ne m’attendais pas à ce genre d’accueil, mais on peut faire pire, enfin je crois…

- Oh, Mr Luthor, je ne savais pas que… je pensais que… je croyais que c’était encore mon voisin.

- Un voisin entreprenant a ce que je comprend, fit il dans un sourire malicieux.

Elle ne prit pas vraiment la peine de lui sourire et ouvrit la porte, l’invitant a entrer. La chanson n’avait pas cesser, et elle avait une envie irrésistible de pleurer. Elle ne faisait pas vraiment attention a la personne présente, sentant sa seconde nature voulant se manifester. Elle en avait assez d’Elektra, et de temps a autre voulait vivre sa propre vie… nocturne.

- Je n’ai pas vraiment eu l’occasion hier de vous dire que j’appréciait vos goûts en matière de décoration.

- Merci…

Elle semblait nostalgique, il le remarqua tout de suite. Le chemin d’une larme marquait encore son visage. Il ne la cernait pas. Elle semblait si pleine de vie a chaque foi qu’il la voyait, et se soir, elle paraissait si triste.

- Melle Sullivan quelque chose ne va pas ?

- Rien qui ne puisse vous intéresser…

Elle fronça les sourcil, impression de déjà vu… la même musique tournait toujours.

- J’ai bien peur que tout ce qui vous met dans cet état ne m’intéresse…

Elle se retourna vers lui. Il comprit aussi, entendant la chanson qui défilait. Il s’approcha d’elle et dit simplement, d’une voix douce et rassurante :

- Je me demandais aussi si c’était possible de vivre une seconde foi dans sa vie la même situation.

Il n’avait pas oublié ? elle s’étonna de ce détails. Comment avait il pu garder en mémoire des moment aussi futiles que celui la. Il s’approcha encore, et effleura délicatement la joue de la jeune femme de sa main. Il effaça lentement le chemin laissé par cette perle salé, sans pour autant que ce contact ne fut réel. Leur yeux ne se quittait plus, la chanson les transportait toujours.

Elle le détestait toujours autant. Elle savait qu’il n’était plus Lex, plus celui qu’elle avait connu a Smallville, ses trois mariage en témoignant. Elle savait qu’il n’était plus celui qui avait voulu la protéger contre son père. Il était a part entière celui qui l’avait tiré brutalement se soir la dans cette grotte, lui laissant des bleus a chaque bras. Elle lui en voulait et aurait voulu le frapper. Mais en même temps, elle voulait se perdre dans cette chaleur, si proche d’elle. Elle voulait qu’elle le prenne dans ses bras et qu’il lui fasse oublier l’espace d’un instant qu’elle était un monstre.

Lex au fond de lui pensait exactement la même chose. elle était la seule chose à ce jour, qui refoulait ce coté obscur et dévastateur qu’il avait en lui. Sa présence savait l’apaiser comme rien d’autre. Il voulait être avec elle, pas la prendre vulgairement au lit, non, juste être près d’elle, près de ce corps qu’il voulait protéger. Mais il restait la, sa main parcourant son visage.

La chanson s’arrêta trop brutalement. Violent retour a la réalité. Elle reprit ses esprit et lui accorda un sourire tout en s’éloignant.

Lex posa une main sur son arcade. Il se demanda pourquoi elle recommençait soudainement a saigner a travers la pansement, qui lui devenait rouge. Chloé le remarqua en prenant son sac et dit simplement :

- Blessure de guerre…

- En quelque sorte.

- Il y a des pansement dans la sale de bain.

Il lui accorda un regard qu’elle su parfaitement décrypté et il se dirigea vers la pièce d’a coté. Elle voulut se poster devant l’entrée en l’attendant mais se rappela tout de suite de ses deux arme en train de tremper dans l’eau, en plein évidence dans l’évier. Elle courut le rejoindre et ferma brutalement la porte qu’il venait d’ouvrir. Il l’interrogea du regard :

- Euh… attends moi dans le salon, tu ne les trouvera pas.

- Tu sous estime mon talent pour avoir ce que je veux.

Elle souligna le sous entendu, lui fit un sourire forcé et entra, prenant soin de refermer derrière elle. Elle prit les deux épées qui barbotaient dans l’eau désormais rouge et les enfourna dans la première armoire qu’elle trouva. Elle ouvrit la trousse a pharmacie et en sortit ce qu’elle cherchait.

Il l’attendait dans le salon, assis sur le canapé. Elle s’approcha de lui nerveusement et laissa ses mains s’aventurer a enlever le premier pansement. Il en le quittait pas des yeux et se laissait faire. elle entreprit de le mettre le second. Son regard s’attarda dans le sien et elle perdait une nouvelle foi pied. Une foi sa tache finit, elle oubliait encore qui elle était et ou elle se trouvait. Il était 20h30 et une horloge dans le salon sonna cette heure, ce qui les ramena malgré eux a la réalité :

- Je crois qu’on devrait y aller, dit Chloé d’une voix tremblante.

- Il vous tarde que ce soit finit ?

Elle était contente de voir qu’il ré-attaquait pour qu’elle soit plus a l’aise. Il avait finit par comprendre sa manière de fonctionner et se félicita quand il vit un nouveau sourire :

- De plus en plus perspicace…

Superman volait au dessus de la ville. Les événements de la veille l’avait contrarié. Il savait que Chloé plongeait aveuglement. Elektra s’emparait d’elle. Ou peu être était elle réellement comme ça ? peu être qu’Elektra n’était qu’une image que donnait Chloé, une excuse pour faire croire que ce n’était pas vraiment elle… non il ne voulait pas croire ça d’elle. Elle était quelqu’un de bien, juste un peu égarée…

Ils étaient tout deux a une des tables d’un des restaurant chic de Métropolis. Chloé se sentait mal à l’aise. Il ne la quittait pas des yeux. Alors qu’elle commençait enfin a manger elle finit par lui dire :

- On ne vous a jamais dit que c’était impoli de regarder quelqu’un manger ?

Il fut surpris de cette remarque et ne sut pas vraiment que répondre. Il se contenta de lui sourire, sachant que cela la déstabilisait tout autant même si elle s’évertuait a la cacher.

Elle se sentait mal. Elektra reprenait lentement le dessus. Elle avait une envie folle de tout envoyer valser dans le restaurant. Envie de faire cracher ce que savait la personne en face d’elle. Elle réprimait difficilement cet élan de rage et recommençait a manger.

- Qu’avez vous fait hier soir après que je soit parti ?

Elle faillit s’étouffer, mais la cacha promptement. Se doutait il de quelque chose ? l’avait il reconnu l’autre soir ?

Il la regardait toujours. Elle semblait si distante depuis le début du repas…

- Pourquoi cette question ?

- Pour engager une discussion.

- Ne me dites pas que vous n’avez pas une idée derrière la tête ?

Un sourire en coin. Elle détestait ça, et commençait vraiment a avoir peur qu’il l’ai démasqué.

- Je… j’ai regardé un film.

- Quel genre de film ?

- Ça tourne plus a l’interrogatoire qu’a la discussion.

- C’est vrai…

Elle fronça les sourcils, marquant son incompréhension, mais elle continuai sans faillir :

- Et vous ? qu’avez vous fait ?

- Je suis rentrer, travailler sur quelque dossier.

*oh le gros mensonge !*

- Et quel genre de dossier ?

- Je croyais que vous ne mélangiez jamais détente et travail ?

- Les femmes sont assez contradictoire.

- La dessus je ne peux qu’être d’accord.

*et voilà le macho revient au galop ! il ne peut pas être agréable plus de 5 secondes !*. dans un petit sourire machiavélique, elle continuait a attaquer :

- Ah oui j’avais oublier ! vous n’avais que 3 mariage a votre compte.

- Il vous arrive d’être agréable plus de 5 seconde ?

Alors la elle tombait vraiment de haut ! depuis quand il lisait ses pensée ! ou pire, depuis quand étaient ils sur la même longueur d’ondes ?

- Je pourrais vous retourner la question.

- Alors cela nous fait un autre point commun.

- Parce qu’il y en a d’autre ?

- Belle répartie, fort caractère, ambition, curio…

- Sauf que pour a part je n’ai pas un ego de la taille des Etats Unis, je ne suis pas hautaine, nombriliste ou encore blessante !

Il ne voulait pas l’admettre mais ce qu’elle venait de dire l’avait malgré lui atteint plus qu’autre chose.

- Vous n’êtes pas blessante vous êtes sure ?

Elle comprit vite qu’elle était allée trop loin. Elle s’était emporté et n’aurait peu être pas du dire tout cela aussi brutalement. Cependant, s’excuser, jamais de la vie…

Ils venaient de finir le dessert et Chloé sentait l’envie de s’échapper grandir en elle.

- Et bien… euh merci pour ce repas et euh… il se fait tard je crois que je vais y aller.

- Je vais vous raccompagner, dit il en se levant de table a sa suite.

- Non ça ira, je… je vais prendre un taxis.

- Vous voulez me fâcher ?

- Se serait tentant, continua elle dans un sourire des plus malicieux.

Il posa une main au bas de son dos. Elle se sentit mal sous ce geste, un geste marquant la possession, mais elle ne fit rien.

Ils sortirent tout deux de l’ascenseur pour arriver devant la porte de son appartement. Il ne voulait pas entrer, il n’avait pas vraiment le temps. Il se posta devant elle, la contemplant dans toute sa beauté. Elle déverrouilla sa porte et se retourna vers lui pour remarqué sa proximité. Il s’approcha encore d’elle, tel un prédateur guettant sa proie, et finit par la bloqué entre la porte et lui. Ses respiration s’accélérait, il sentait sa poitrine se soulever violemment sous lui. Elle voulait se débattre, le repousser, mais son assurance lui empêcha toute résistance. Se resserrant encore contre elle, il fit glisser une de ses bras le long du bras si fragile de la jeune femme. Sa peau était douce. Il approchait lentement son visage du sien, lui laissant le loisir d’arrêter ce qui se tramait. Sa main glissait toujours de son bras, tandis que l’autre d’aventurait sur ses hanches. Il effleura une première foi ses lèvres des siennes. Elle ferma les yeux. Elektra, qui s’évertuait a se manifester, s’éteignit, en une seconde. Il ne restait plus que Chloé, qui appréciait ce moment. Il sentit son parfum, la douceur de sa peau, et crut un instant avoir la créature de la veille avec lui. Mais cette pensée dut bien vite dissipé quand il décida de sceller ce baiser. Il se resserrait plus étroitement contre elle. Lex força le dernier barrage qu’elle mettait entre eux pour enfin frissonner de cet élan de passion qui les envahissait. Elle glissa une main le long de son torse alors que l’autre s’aventurait sur sa nuque. Ce ne fut plus une question de temps, rien ne comptait plus, seul ce contact physique…

Au bout d’un certain moment, ils reposèrent, les yeux fermé, front à front. D’une voix rauque, grave mais tout aussi sensuelle, il dit lentement :

- Dis moi que tu n’aimes pas ça et j’arrête.

Il caressa son visage d’une main, mais ce fut a ses dépends. Chloé revint a la dure réalité. Elle avait Lex Luthor devant elle. Une personne qu’elle détestait, ou du moins qu’elle se forçait a haïr. Elle secoua légèrement la tête tout en le repoussant doucement.

- Euh désolé mais je… il est tard et j’ai du travail demain.

Bien que déçu, il était plutôt content de l’effet qu’il produisait sur elle, elle ne savait plus très bien ce qu’elle disait.

- Chloé, demain c’est dimanche.

Une foi de plus elle en perdait son latin. Comment pouvait il lui faire autant d’effet. Elle rougit, mais le cacha bien vite en disparaissant derrière la porte :

- Merci pour cette soirée, bon soir.

Elle ferma la porte et s’appuya aussitôt contre celle ci. Elle ferma les yeux un instant. Inspira profondément, et quand elle les rouvrit, ses pupilles se dilatèrent, ses prunelles devenant rouge vive. Sa respiration s’accéléra. Les battement de son cœur martelaient sa poitrine. Elle défit d’un trait ses cheveux soigneusement attaché et couru a sa chambre ou elle ressortit son costume de cuir rouge. Elle l’enfila et regarda longuement ses deux armes, sortit d’un placard. Elle les scruta un bon moment, relisant les inscription sur les lames. D’un mouvement maîtriser, elle les fit disparaître derrière ses avant bras. Elle leva les yeux toujours aussi pourpre vers la porte vitrée et vit les grattes ciel devant elle. La pleine lune donnait un aspect irréel a la ville endormie. Elle referma ses paupière un moment, se plongeant dans l’esprit de sa proie.

Il sortit de l’immeuble et entra dans sa limousine. Il remit sa veste en place et dit simplement :

- Immeuble LuthorCorp.

Le chauffeur acquiesça et la voiture quitta la place devant le bâtiment.

Elle rouvrit vivement les yeux, un mauvais sourire se dessina sur ses lèvres, rouge sang. Ses yeux pétillaient. Son visage fut une dernière foi éclairé par la pleine lune avant qu’elle ne disparaisse dans l’obscurité.

Superman volait toujours au dessus de Métropolis quand il vit une limousine noire se garer devant l’immeuble LuthorCorp. Il vit Lex en sortir, sûrement en direction de son bureau. Il se demandait ce que pouvait bien venir faire son ami a une heure pareille. Il voulu aller plus loin quand il aperçu une ombre, fine, discrète, imperceptible a la vue d’un quelconque humain se faufiler derrière Lex. Il voulu voir plus en détail, mais elle avait déjà disparu.

- Chloé, je t’avais dit de ne pas sortir se soir.

Il s’inquiétait pour elle. Il ne savait trop quoi faire. sachant pertinemment que Lex n’aimait pas vraiment la compagnie de Superman ,il n’allait pourtant pas le laisser aux griffes, ou plutôt aux lames d’Elektra…

Lex entra dans son bureau. Il se dirigea vers le canapé et ne vit pas l’ombre qui se glissait à l’intérieur avant que la porte ne se ferme. Il enleva sa veste et la posa a ses coté.

Elektra savait être invisible au regard des gens. Les différentes technique que lui avait appris son maître la rendait invincible devant tout mortel.

Il prit tranquillement place dans le canapé de cuir noir et ouvrit son ordinateur portable sur la petite table en verre en face de lui. Un verre de whisky a la main, il feuilletait les action de son entreprise. Chloé monopolisait encore ses pensées. Il n’arrivait pas à s’extirper ce baiser de la tête.

Il reposa tranquillement son dos sur le dossier du canapé quand il sentit une lame se faufiler dans son cou. Il ne bougea pas et posa simplement le verre qu’il avait a la main. L’arme se resserra un peu plus sur sa gorge :

- Je savais que vous viendriez.

Sans plus de surprise, elle fit encore pression sur lui :

- Qu’y avait il dans la coffre ? dit elle d’une voix emplit de violence.

- Je ne vois vraiment pas de quoi vous…

Elle resserra encore son piège. Son obstination la faisait rager. Elle voulait le tuer, la sur le champs, mais n’aurait pas sa réponse donc elle se résigna.

- Ne me mens pas, je sais très bien que William Gates t’as voler un objet… disons… précieux et que tu veux le récupéré, de quoi s’agit il ?

- Je vois que vous avez vos source comment êtes vous au courant pour Gates ?

Elle ne supportait plus qu’il se fiche d’elle et ne réponde pas a ses question. Elle dirigea dangereusement son autre armes vers son visage :

- Vous allez me le dire que vous le vouliez ou non.

Elle fit glisser la fine lame le long de son torse, tandis que l’autre ne lâchait pas la pression sur son cou. Il ne disait rien mais elle entendait son cœur battre a tout rompre, ce qui trahissait son calme légendaire.

- Alors ?

Elle attendit quelques seconde et voyant qu’il ne disait toujours rien, elle fulmina. Jamais quelqu’un n’avait oser lui résister. De son épée, elle ouvrit la chemise de l’homme.

- Je perds patience.

Il ne bougeait pas sous le pression de l’arme contre sa gorge. Il ne savait pas vraiment jusqu’ou elle allait aller, mais une chose était sure, elle était son égal, une vrai diablesse sans remord apparent.

Elle fit a nouveau glisser la lame le long de son torse, cette foi ci, laissant une coulé de sang sur son passage. L’entaille était profonde. Il retint un cri de douleur, serrait la mâchoire du mieux qu’il pouvait. Le sang commençait a couler abondamment sur son corps. Il la sentit tout contre lui. Elle souriait.

- Toujours rien ? je n’ai pas la soirée.

Elle descendit cette foi l’arme plus bas, beaucoup plus bas, trop bas a son goûts.

- Bien je te le demande une dernière fois. Tu me dis quel est l’objet qu’on t’as volé ou tu fais une croix sur ta descendance.

Cette foi ci, il frissonna. Rien ne pourrait le sauver, mais il ne pouvait rien lui dire. Tout ces plans qu’il avait mit tant de temps a perfectionner, tout ce temps… tout aurait était vain. Il ferma les yeux, serra un peu plus fort les poings. Elle le remarqua et du se résoudre a l’évidence qu’il était plus coriace qu’elle ne le pensait. Après tout il n’était rien pour elle. Elle ne l’aimait pas, le détestait même. Au moment ou elle se décida, un bruit de verre cassé l’arrêta :

- Elektra ça suffit !

Lex ouvrit les yeux pour voir Superman, debout au milieu des débris de verre provenant de la fenêtre qu’il venait d’abattre afin d’entrer. Elle retira ses deux armes du corps du jeune homme, et les fit virevolter en tout sens. Lex aurait pu s’attarder sur cette habilité si naturelle et exceptionnelle s’il n’avait pas cette blessure, lui lacérant le torse. Cependant, le spectacle qu’offraient les eux héros était si exceptionnel que son attention se reporta sur eux. Ils se tenaient l’un devant l’autre, chacun défiant son adversaire. Superman se tenait devant elle, stoïque, les bras croisés, maître de lui, si différent du jeune Clark. Elektra, les armes prête a s’abattre sur son ami, les yeux toujours plus rouge, une attitude sereine, provocante et sensuelle.

- Qui es tu pour me dire ce que je dois faire ?

- Elektra, nous servons la justice, nous ne l’établissons pas.

- Les lois des hommes ne m’atteignent pas.

- Ce que tu fais est contre nature.

- C’est l’interrogatoire banal d’un criminel.

- Qui te prouve que s’en est un ?

- Je t’en pris, tu sais tout comme moi qu’il était avec Gates hier soir, faisant affaire.

Lex s’étonnait de cette femme. Sa voix lui semblait familière, ses formes, ses cheveux mais la scène qui se tramait devant lui l’empêchait d’être objectif et de réfléchir lucidement. La situation était pour le moins inhabituelle. Son ennemi, Superman était en train de prendre son parti, alors que la femme la plus belle et mystérieuse de tous les temps prenait un malin plaisir a le torturer et a faire face au sauveur universel.

- Laisses moi cinq minutes et je te dirais ce qu’il cherche tant a cacher. Tu feras de cette trouvaille la tienne, je m’en fiche de l’image que je peux donner.

- Je ne veux pas la gloire Elektra. Moi aussi je veux connaître la vérité, mais de la à devenir un meurtrier pour la connaître… il faut trouver le juste milieu des choses.

- Tout n’est qu’une question de choix. En ce qui me concerne, j’ai fais le mien. A toi de voir Superman. Ta place est elle vraiment entre la vérité et moi ?

- Ma place est entre les criminels et leur victime.

- Alors tu n’as plus rien a faire ici.

Elle lui tourna la dos et revint vers sa proie. Toute arme dehors, elle ne supportait pas la défaite et voulait plus que tout savoir ce que cachait le milliardaire. Alors qu’elle n’était plus qu’a un mètre de lui, il voyait sa fin se profiler devant lui. Au moment ou elle voulut traverser l’espace qui le séparait de sa victime, elle fut projetée contre un des murs de la salle et retomba a terre, dans les éclats de verre. Lex ne comprit pas tout. Superman venait il vraiment de lui sauver la vie ? dans son costume bleu, il le regarda et lui dit sombrement :

- Appelez la sécurité.

Il se détourna de l’homme qui décrochait son téléphone et s’approcha de ce qui restait de son amie. Il voulu s’accroupir près d’elle, remarquant une entaille sur son bras, mais elle fut plus rapide et écorcha son bras d’un geste habile en se levant. Il n’en revenait pas, il saignait. En quoi était bien faite ces armes ? pourquoi pouvait elle le blesser ?

Elektra sourit de plus belle voyant qu’elle avait trouver un point faible.

- Je te déconseille de continuer cette lutte. Rien ne se mettra entre mon objectif et moi.

- Laisses moi en douter, dit il avec le peu d’assurance qu’il lui restait.

Une foi de plus, elle joua l’intimidation en faisait tournoyer ses armes autour d’elle avec tant de grâce. Ses cheveux se mêlant au rouge de son costume, voletaient, accompagnant le moindre de ses mouvements. Elle se projeta en l’air ou elle tournait sur elle même, bras tendu, lame menaçantes. Superman esquiva du mieux qu’il pouvait. Elle retomba a terre, et se précipita de nouveau sur lui. Il saisit une lames d’une main. Elle planta ses yeux rouges dans les siens et retira l’arme aussitôt, entaillant la pomme de son ami. Il ne savait plus vraiment que faire. En super-vitesse il se positionna derrière elle, mais d’un enchaînement calculé elle lui bloqua un bras dans le dos. Elle brandit une de ses épées au dessus de la nuque du héros prête a frapper, mais fut surprise de l’entrée d’une dizaine de gardes. Superman profita de cet instant d’égarement pour la repousser. Il accorda un dernier regard à Lex qui lui fit un remerciement de la tête, avant de s’envoler par la fenêtre cassée.

Elle se retrouva seule face à la multitude de gardes lui faisant face, armes a la mains. Elle savait que jamais ils ne feraient le poids contre elle. Dans ses déplacements, elle était tout aussi rapide que l’homme d’acier. Elle ré-empoigna ses armes, fit un saut magnifiquement calculer pour se retrouver au milieu de la horde d’hommes. Elle en désarma quatre, avant de se servir de l’un d’eux pour faire basculer les autres. Elle courut vers l’ascenseur aux portes grandes ouvertes, fit disparaître ses sabres derrière ses avants bras et accorda un dernier regard à Lex :

- La partie ne fait que commencer…

Quelques hommes se relevèrent et se ruèrent sur la cage qui se ferma devant eux, sur le visage menaçant de la belle justicières, pour le moins …expéditive.

Son corps reposait sur un lit de soie rouge. Un homme d’une soixantaine d’année, les cheveux grisonnant ,long, coiffé en arrière se tenait près d’elle dans une longue tunique noire. Ses mains se tenait au dessus d’elle, une reposant sur sa tête, l’autre sur son ventre. Il prononçait des paroles incompréhensible, les yeux clos. La pièce était éclairé par une grande porte vitrée donnant sur on magnifique bonzaï. L’homme continuait son mantra. Elle finit par ouvrir les yeux, des yeux d’un rouge vif. Elle prit une grande inspiration avant de regarder l’homme qui se tenait a ses cotés.

- Bonjour…Elektra

- Maîtrises tes peur, ne les laisse pas prendre le pas sur toi.

Elle se tenait seule, sans arme, devant une multitude d’homme en tailleur blanc, muni de sabres. L’un d’un se jeta sur elle, et d’un mouvement rapide et habile elle le fit passer par dessus lui, ramassant son arme, avant qu’une lutte acharné ne commence. Elle ne tarda pas a se retrouver entouré de personnes, a terre, se tortillant de douleur. L’homme aux cheveux blancs s’approcha d’elle, tenant deux épées qu’il ne tarda pas a lui tendre.

- C’est a toi que ceci doit revenir Elektra.

Ses paupières s’ouvrirent violemment. Elle était dans son lit, sur le ventre, les bras de part et d’autre de son corps endormie. Elle reprenait lentement une respiration normale. Tout ce qui s’était passé la veille lui revenait en mémoire. Lex, l’interrogatoire, Superman, les gardes… comme chaque matin elle avait mal à la tête. Elektra prenait de l’ampleur. Elle ne pouvait plus la maîtriser. Elle voulait se convaincre qu’elle était mauvaise, mais au fond, elle voulait juste la vérité…

Elle enleva d’un geste brusque la couverture qui la recouvrait et se leva tout aussi rapidement. Elle passa une main dans ses cheveux qu’elle ébouriffa. Elle se laissa tomber en avant et se rattrapa, se retenant de ses bras. Elle commença une série de pompe au rythme entraînant de la musique que le réveil venait de déclencher. Elle se releva tout aussi élégamment, éteignit son réveil et se dirigea vers la cuisine ou elle alluma la chaîne. Elle avait mal dormi, ses souvenirs la hantaient. Il fallait qu’elle oubli cette vie, celle qu’elle avait avant de renaître. Désormais, elle était habile, dangereuse, mais surtout plus tout a fait Chloé Sullivan.

Elle était habillé d’un simple pantalon de pyjama noir et d’un débardeur, a fine bretelle de la même couleur. Elle secouait encore ses cheveux quand des coups retentirent a la porte. Sûrement Mat qui venait lui rendre son film… elle ne prit pas la peine de mettre une tenue plus saillante et ouvrit la porte. Elle le vit, tenant une café en gobelet dans chaque main. Adorable de si bon matin, mais elle se rappelait qu’elle était sensé le détester :

- Bonjour, dit elle froidement.

- Je ne m’attendais pas à cet accueil mais bonjour, il continua voyant qu’elle ne se dégageait pas de l’entrée, je peux entrer ?

Pourquoi faillait il qu’il joue le rôle de prince charmant a la perfection alors qu’il pouvait être si odieux ! il était parfait. Un air beaucoup moins supérieur, un veste noire, une chemise bleu ciel, légèrement défaite, cravate relâché, le tableau parfait. Elle ouvrit largement la porte sans plus rien dire. Il entra et déposa directement les deux boissons sur la table en verre du salon. Il ne savait trop quoi dire, elle semblait distante, et pas des plus heureuse de le voir :

- C’est moi ou la tension est palpable d’un coup, se força il a dire.

- Ce n’est pas vraiment moi qui ai gâché a soirée d’hier soir !

Alors la il ne savait plus sur quel pied danser :

- Gâché ?

- Oui tout était parfait jusqu'à… ce que vous me raccompagné ! je vous avez dis que je voulais prendre un taxis.

Il nota le vouvoiement qui revenait a la charge, mais ne voulait pas se laisser abattre, il l’aurait… il s’approcha d’elle et remarqua la plaie qu’elle arborait au bras, d’ou pouvait elle provenir, Elektra n’avait elle pas la même l’autre soir ? après qu’elle soit tombé dans le verre cassé ?

- Qu’est ce que tu t’ais fait ? dit il en caressant a nouveau le bras de la jeune fille de sa main.

Elle avait elle remarqué le tutoiement, tout ce qu’il voulait c’était tout simplement l’avoir dans son lit ou se rapprocher d’elle ? Elle voulait se retirait mais appréciait ce contact. Cependant, Elektra l’interdisait d’avoir une quelconque relation avec ce genre de…criminel. Elle se retira pour enfin se jeter sur sa boisson fétiche, la café. Il ne dit rien de cette prise de distance. Il sourit a voir qu’il avait touché un bon point avec le café et s’assit a ses coté sur le canapé, laissant sa veste sur le dossier de celui ci.

- Je ne me rappelle pas.

- Tu devrais mettre un pansement, dit il en se levant vers la sale de bain.

- NON ! rajouta elle en lui barrant la route.

- Mais qu’est ce que tu as avec cette sale de bain ? il y a un mort dedans ou quoi ? rit il.

- Non c’est juste que… il y a des sous vêtement partout ! *super il va croire que je ne lave jamais mes habits !*

- J’en ai vu d’autres, dit il en essayant de forcer le barrage qu’elle formait.

Elle avait les bras écarté et l’empêchait de passer, mais malgré tout il tentait. La situation fut si cocasse qu’elle se surprit a rire. Il ne l’avait jamais vu rire et fut subjugué de la voir si belle. Comment avait il l’avoir toute ces années devant les yeux sans jamais la voir réellement. Certes elle avait été une adolescente bornée et désespérément amoureuse de Clark, mais il n’avait jamais remarqué qu’elle pouvait être bien plus que ça. Involontairement il se mit a rire lui aussi. De ses bras puissants, il plaça ses mains sur la taille de la jeune femme et le souleva lentement, délicatement de façon a l’enlever de son chemin. Elle détestait perdre, mais surtout elle ne voulait pas qu’il voit ce que renfermait la salle de bain, ses armes et son beau costume. Elle plaça un bras devant son cou et, avec un jeux de jambes parfait, il se retrouva au sol. Elle se positionna sur lui, lui bloquant les poignés.

- Alors ? décidé a dressé la drapeau blanc ?

- Pas vraiment…

Dans un petit sourire il la fit basculer et inversa la situation. Elle était a sa merci. Il jubilait. Elle se débattait mais il ne lâchait pas prise loin de la. Désormais Elektra commençait a se réveiller. Dès qu’il s’agissait de lutte, ses instinct reprenaient le dessus, cependant il fit une chose a laquelle elle, ou plutôt Elektra, ne s’attendais pas. Il approcha rapidement son visage du sien et l’embrassa, ne lui laissant aucune autre alternative. La justicière qui se cachait en elle n’était plus q’un lointain souvenir… comment faisait il pour renvoyer le monstre d’ou il venait. Elle voulut répondre a ce baiser mais y renonça, ce n’était pas un bon plan pour l’éloigner de la créature qu’elle était. En un mouvement bien calculé, elle plaça son pied sous son torse et le fit passer au dessus d’elle. Elle s’assit a nouveau sur lui. Elle savait que malgré toutes ses tentatives, elle gagnerait toujours.

- Alors toujours aussi sur de vous ? c’était une très mauvaise idée de…

Il ne répondit pas et elle vit qu’il grimaçait, pas de défaite, mais de douleur. Un filet de sang se dessina sur le chemise du milliardaire. Elle se rappela aussitôt de la torture de la veille. Elle voulut que jamais Elektra n’ai existée, elle s’en voulait a mort.

- Oh mon dieu, excusez moi.

Elle se releva précipitamment et le prit par le bras et passa un bras dans le bas de son dos, l’aidant a marcher jusqu’au canapé. Elle l’y déposa délicatement et s’accroupit près de lui. La tache de sang ne se faisait que plus grande.

- Ce n’est rien, ne t’en fais pas.

- Montrez moi ça.

- Ça ira je…

- Montrez moi ça ! reprit elle sur un ton plus autoritaire.

Il ouvrit lentement sa chemise. Un entaille lacérait tout son torse. Elle se mordit la lèvre si fort qu’elle sentit le goût de sang dans sa bouche. Elle s’en voulait plus que tout. Comment avait elle pu lui faire ça, alors qu’il s’était comporté en gentleman avec elle… elle courut chercher de quoi le soigner et revint tout aussi rapidement. D’abord cette blessure a l’arcade, ensuite ça, mais jusqu’ou allait elle aller ? elle prit un morceau de coton et dit gentiment, montrant des yeux compatissant :

- C’est de l’alcool, ça va faire plutôt mal.

Elle appliqua le coton sur la plaie et vit les trait de son visage se tendre de douleur. Elle avait mal pour lui. Elle devait cesser tout contact avant que ça n’empire. Ou peu être devait elle rester constamment avec lui ? il était le seul a pouvoir stopper sa nature violente…

- Est ce que ça va ?

- Ça va, répondit il simplement.

Elle lui accorda un de ses plus beau sourire :

- Et en version moins macho ça donne… ?

Elle était si… il ne pouvait pas décrire ce qu’il ressentait pour elle mais c’était vraiment fort. Il l’aimait pour ce coté si pétillant et franc. Elle le faisait rire, et il se sentait si bien en sa présence.

- D’accord, ça fait un mal de chien ! finit il les dent toujours serrés.

Elle finit par lui appliquer un simple pansement recouvrant la plaie. Décidément elle n’avais jamais eu plus besoin de cette petite chose que ces temps ci. Elle ne savait plus trop quoi dire désormais :

- Je suis désolé.

- Ce n’est pas ta faute ne t’en fais pas.

Elle leva les yeux au ciel. Jamais il ne c’était douté donc ? elle souffla et s’assit tout près de lui. Elle voulait sentir sa chaleur, son parfum comme la veille.

- Et comment vous vous êtes fais ça ? autant vous le dire l’excuse de « je me suis coupé en faisant la cuisine » ne marchera pas.

- Et pourquoi ça ? dit il toujours plus amusé.

- Premièrement, cela m’étonnerais que vous la fassiez bien souvent, et deuxièmement, ça n’a vraiment rien d’accidentel.

Elle s’amusait a savoir quel nouveau mensonge il allait inventer. Il ne savait pas très bien ce qu’il devait lui dire, mais s’il voulait qu’elle croit en lui il n’avait pas vraiment le choix :

- Disons que c’était un interrogatoire un peu musclé de la nouvelle justicière masqué de cette ville.

Elle en resta bouche bée. Pourquoi le lui disait il ? depuis quand il jouait la carte de l’honnêteté ?

- Mais elle n’est pas sensé être… gentille ?

- Elle crois que quelque chose de capital m’a été dérobé lors du vol de la banque Wolfram.

- Et c’est le cas ? * je sais c’est profiter de la situation mais tant qu’on y est…*

- Pas vraiment non, il n’y avait que l’argent qui m’importais.

*Ok la, pas si sure que se soit sincère, mais c’est déjà un pas en avant, un pas que je ne pourrais jamais faire*.

Elle était bien trop proche de lui, cela tournait a la provocation. Il ne savait plus s’il devait l’embrasser ou au contraire se retenir le temps qu’elle fasse un pas vers lui. Le téléphone portable de Chloé sonna, elle se leva et décrocha :

- Allô ?

- Chloé ?

- Clark ? dit elle en s’éloignant dans la chambre de façon a ce que le conversation reste entre elle et lui, Ca va ?

- Je crois que c’est plutôt a toi de le demander

- Ecoutes je suis vraiment désolé pour hier ! tu vas mieux ?

- C’est bon, c’est partit mais… comment est ce que…

- Ne me demande pas je ne sais pas en quoi sont fait ces sabres !

- Mais qu’est ce qui t’as pris hier soir ?

- Je ne sais pas, je ne pouvais plus rien contrôlé ! je t’en supplies excuse moi pour tout !

- Tu sais que je ne t’en veux pas, ou du moins j’essais mais elle devient trop dangereuse Chloé ! il faut que tu arrête de sortir le soir !

- Je ne peux pas ! elle s’empare de moi !

- Pourquoi tu parles si bas ?

- Lex est chez moi…

- Quoi ?

- Il voulait savoir comment j’allais.

- Il sait ?

- Mais ça va pas ! non c’est juste le dîner hier soir et tout…

- Tout ?

- Ecoutes je te raconte ça en détail demain, là je n’ai pas le temps. Je te promets de faire des effort pour me contenir, mais je ne te garantie rien ! je crois qu’il va falloir coûte que coûte que tu veille sur la ville se soir.

- Ne t’en fais pas je serais là.

- Merci encore Clark

- C’est normal Chloé. Mais je veux que tu saches que la prochaine fois je serait dans l’obligation de l’arrêter, je ne peux pas te , enfin la laisser faire…

- Bon alors a demain, coupa elle brutalement.

- Ou a se soir.

- Ce n’est pas vraiment drôle.

- Je sais allé je te laisse.

- Tchao.

Lex était toujours assis sur le canapé. Il remarqua une trace de sang sur la trousse de secours. Une fine trace, droite, nette. C’était la trace d’une lame il n’y avait pas de doute. Il y avait des absence d’hémoglobine, formant des inscription. Sûrement des gravure dans la lame. Il s’embrouillait. Tout ces éléments… il ne savait plus ou mettre de la tête… il sortit de sa torpeur quand il la vit sortir de la chambre. Elle était songeuse…

- Est ce que ça va ?

- Je crois plutôt que c’est a vous de demander ça.

- Ça va, dit il dans un léger sourire, en s’adossant au canapé.

Elle hésitait. Devait elle lui dire de s’en aller. De toute façon elle n’avait rien a faire. Elle ne savait comment engager la discussion mais il n’allait pas rester la toute la journée à se regarder dans le blanc des yeux :

- Bon et bien euh… vous aviez une idée bien précise en venant ici ?

Il fut surpris de cette demande et elle comprit tout de suite ce qu’elle venait de dire, et les sous entendu que cela comprenait. Elle s’était pourtant jurée de ne plus jamais parler sans réfléchir, mais elle n’avait pas su se contenir. Certes a cette question elle n’avait pas les même idées en tête que lui et imaginait déjà la réponse qu’il allait lui fournir :

- Et bien dis comment ça on penserez que tu as pas mal d’idée en tête… finit il dans un sourire qui en disait long.

- Ce n’est pas ce que je voulais dire… elle voulait l’envoyer promener mais s’en voulait encore pour ce qu’elle lui avait fait la veille au soir. Enfin c’est vrai on ne va pas rester la a rien faire !

Aussitôt ; un idée germa dans son esprit. Elle avait récemment reçu une lettre de Lana. Elle s’en voulait encore de ne pas l’avoir contacté après la pluie de météorite et avait promis a son ancienne amie de venir la voir un de ces jours. C’était l’occasion rêvé. Elle n’était pas retourné a Smallville depuis 6 ans. Elle aurait certes voulu y aller seule mais la perspective de rester chez elle avec Lex ne la réjouissait pas.

- Et bien ne fait je comptais aller faire un tour a Smallville aujourd’hui, j’aimerai revoir Lana depuis tout ce temps…

Cette perspective n’était pas très réjouissante. Bien que cela fasse 6 ans, il commençait a connaître Chloé et savait qu’elle allez encore fouiller dans le dossier du meurtre de Geneviève Teague. Une affaire qu’il avait eu bien du mal à dissimuler pour protéger Lana. Il ne l’avait plus vu d’ailleurs, ne voulant pas mettre son affaire en péril. Mais l’idée de faire un petit retour en arrière avec Chloé ne lui déplaisait pas :

- Pourquoi pas, du moins si je peux m’incruster…

Pourquoi fallait il qu’il soit si craquant. C’était impensable un homme ainsi. Elle ne pu résister a l’envie de lui faire un sourire des plus beau.

Clark venait d’écouter un message de Chloé disant qu’elle allait passer sa journée a Smallville. Mais que pouvait elle bien aller faire là-bas. Soudain un creux s’empara de lui. Il repensait à Lana. Il la revoyait, si belle. Il ne l’avait pas oublier, jamais, mais n’était pas retourner a Smallville depuis bien longtemps. Il avait garder contact avec elle pendant près de deux ans après le lycée, mais ‘loin des yeux loin du cœur’. Ils avait donc perdu chacun la trace de l’autre. Il ne savait pas ce qu’elle était devenu, et comptait bien sur Chloé pour lui raconter son retour en arrière… cependant, Chloé était dangereuse il le savait. Si elle était a proximité de Lex, raison de plus pour jeter un coup d’œil a ce qui pouvait bien se passer. Il savait pertinemment qu’ils passeraient la nuit au manoir. Métropolis se passerait bien de lui pour un soir.

Il faisait beau, comme toujours dans cette petite ville. La Porsche noire ralentie devant le lycée. Chloé tenait fermement son sac. Elle ne savait pourquoi mais quelque chose l’avait poussé a prendre ses armes avec elle ainsi que son costume, elle s’était dit que si Elektra venait a se manifester, autant que Lex ne la reconnaisse pas…

Si rien n’avait changer, même un dimanche le lycée serait ouvert. Chloé sortit de la voiture. Elle eu un souffle au cœur. Elle n’était plus revenu ici depuis tellement longtemps. Elle avait l’impression de redécouvrir les lieux. Involontairement, des larmes coulèrent de ses yeux. Elle passa une main sur son visage voulant les essuyer mais elles tombèrent plus en abondance. Elle était la, devant son lycée, le témoin de son adolescence si tourmenté. Elle se mit a verser plus de larmes encore. Elle sentit alors une main se glisser dans la sienne. Elle ferma les yeux un instant. Ce contact fut tout a fait différent des autres qu’elle avait bien pu avoir avec lui. Il la soutenait. Elle se sentait différente d’un seul coup. Ce simple contact lui fit voir les choses différemment. Elle avait changé. Elle n’était plus cette petite fille qui rêvait de quitter la vie qu’elle avait, elle était devenu quelqu’un, et Lex était avec elle pour le prouver. Elle se tourna vers lui et lui sourit gentiment. Elle voulait se réfugier dans ses bras, mais n’était pas sure que se soit une bonne idée. Lex avait tout de suite compris ce qu’elle ressentait et ne voulait que la soutenir. Il savait en quelque sorte par quoi elle passait. Les souvenirs lui sautaient lui aussi a la gorge. Il venait souvent voir Clark au lycée, ou encore le travail de Chloé. Il ne se souvenait pas du jour de la pluie de météorite, ne savait pas ce qui s’était passé et le regrettait.

Ils parcouraient les couloirs, main dans la main. Elle passa devant son casier. Elle s’approcha, fit son code, et tapa un grand coup sur la porte. Il s’ouvrit, toujours aussi coriace. Elle sourit et sans s’attarder sur les affaire le referma. Lex sourit. Il la vit sourire et cela le remplit d’une nouvelle joie. Elle se figea, apercevant le bureau de la Torch devant elle. Les larmes lui revinrent. Son bébé, son protégé, elle se demandait ce qu’il était devenu entre les mains d’un autres. D’une main tremblante, elle ouvrit la porte et entra. Rien n’avait changé. Les même couleur éclairait la pièce. Le canapé rouge flamboyant, la mascotte peinte au mur, le carrelage jaune et noir, différent articles était étalé sur le mur qui fut celui des bizarreries. Elle prit un exemplaire récent pour en lire quelque ligne. C’était un certain Mat Lewis. Elle du reconnaître qu’il avait gardé l’esprit de ce qu’elle avait entreprit. Elle s’assit sur la banquette rouge, et en silence, pleura encore. Jamais elle n’aurait penser que revenir ici lui ferait si mal. Elle se souvenait de tout. ses années passé a attendre Clark, son engagement envers Lionel, le jour ou Lana avait prit la direction du journal, ses petits amis ayant essayer de la tuer de nombreuse foi. Chaque foi elle s’était réfugié ici. C’était son havre de paix, sa seconde demeure. Elle se voyait encore faisait la connaissance de Lex, lui serrant la main. Le temps avait passé si vite. Elle était ce qu’elle avait toujours rêvé d’être mais elle devait s’avouer que quelque chose lui manquait.

Lex n’était pas entré avec elle dans le bureau, se doutant qu’elle voulait tout redécouvrir toute seule. Il revit encore les couloirs de ce lycée, sans arrêt bondés. Il l’entendit alors pleurer doucement. Il entra et s’assit rapidement près d’elle. Il passa maladroitement une main dans son dos. Elle leva des yeux rouge vers lui, gonflé par les larmes. Il ne savait pas comment réagir a ce débordement. Il détestait ces situations ou il ne savait que faire. il plaça une main sur sa joue et, en silence, l’amena au creux de ses bras. Elle se blottit contre lui sans résistance. Il l’entoura de ses bras et la serra contre lui. Elle avait cesser de pleurer.

- Je crois qu’on devrait y aller. Ça te de manger quelque chose ?

- Il n’est même pas onze heure, rit elle contre lui.

Il sentit son souffle a travers sa chemise, il frissonna et en voulait plus, mais n’en fit rien.

- Bon est bien, je ne sais pas moi… un petit quelque chose au Talon. Maintenant que Lana est propriétaire elle ne devrait pas être débordé…

Elle s’écarta de lui. Elle voulait l’embrasser. Il pouvait être si énervant mais a la foi si simple et… aimant.

Lana servait tranquillement un client. Elle possédait le Talon ainsi que deux magasins a proximité. Elle menait une vie paisible, et avait finit ses études. Elle ne savait pas trop quoi faire le temps de trouver un job convenable alors s’occupait comme elle pouvait. Elle vit les deux portes s’ouvrir et resta bouche bée en voyant deux personnes entrer. Elle tomba son plateau a terre. Les verre vide se brisèrent. En fin de matinée il n’y avait pas grand monde dans le petit café, juste deux voir trois personne. Elle ne se contint et se jeta au cou des deux nouveau arrivant. Elle couru vers Chloé et la prit dans ses bras, les larmes aux yeux :

- Chloé ! ça fait tellement longtemps, je n’arrive pas a y croire !

Chloé fut pour le moins surprise mais répondit activement a cette étreinte. Elle la serait de toute ses forces :

- Ca me fait infiniment plaisir aussi Lana.

Elles ne se lâchaient pas sous le regard amusé de Lex. La jolie brune n’avait pas changé. Elle était telle que dans ses souvenirs. Tout s’embrouillait. Il se souvenait qu’elle était chez lui le dernier jour qu’il l’avait vu, mais ne se rappelait pas de leur discussion.

Elles se séparèrent et Lana remarqua a nouveau Lex. Elle n’avait pas oublié ce qu’il lui avait dit, avant qu’elle ne perde contact avec lui. D’après ce que lui avait Clark, il avait perdu la mémoire et ne se souvenait pas de ce jour là. Bien qu’elle se sente mal à l’aise devant lui, surtout après l’affaire sur les Teague, elle le sera lui aussi dans les bras. Chloé parcourait le café des yeux, rien n’avait changé. Ils prirent place a une table :

- Oua Chloé, ça fait vraiment bizarre ! je ne savais pas que tu venais ici !

- Je croyais que c’était… commença Lex.

Chloé lui accorda un coup de pied sous la table, accompagné d’un regard insistant. *Ok je t’ai menti Luthor et alors* il ne finit pas sa phrase et Lana remarqua une certaine complicité.

- Alors Lana, qu’est ce que tu deviens ?

- Oh et bien je viens de finir mes études et avant de me fixer, et bien je … je fais un break a Smallville, et vous ?

- Nous ? reprit Chloé nerveusement.

- Elle voulait dire toi ou moi, continua Lex qui avait saisi les pensée de Chloé.

- Ah… euh et bien je travaille au Daily Planet avec Loïs et Clark.

- Oua, cela fait longtemps que je ne les ai pas vu eux aussi. Je suis contente de voir que tu fais ce dont tu as toujours rêvé !

Elle repensait à Elektra, pas forcément ce dont elle avait rêvé…

- Et euh… dit Lana, Lex et toi vous…

- Il n’y a pas de nous, coupa elle.

Lana eu un petit sourire qui en dit long, depuis quand faisait elle des sous entendu ? quant à Lex, il n’arrangeait pas vraiment la situation :

- Ou du moins pas encore, fit il avec malice.

- Jamais… disait Chloé.

- Ok changeons de sujet, finit par dire Lex.

Ils parlèrent ainsi toute la matinée, redécouvrant chacun le vie de l’autre. Cette discussion dura jusqu’au soir ou ils dînèrent ensemble. Il faisait beau et le soleil ne se coucherait pas avant un certain temps. Chloé et Lex décidèrent de passer la nuit au manoir.

Ils marchaient dans les rues de Smallville. Elle vit son regard se perdre dans le vide. Même si l’avait détester tant de foi, il avait continué a aimer son père jusqu'à la fin. Sa mort l’avait affecté elle en était sure. Il avait en effet quitté le manoir il y a de cela environ 5 ans, le fermant a toute personne. Après tout elle ne risquait rien a dormir une seule nuit la bas…

Ils arrivèrent donc a la demeure quelques instants plus tard. Rien n’avait bougé. Il l’avait fait entretenir pendant tout ce temps qu’il n’y avait pas passé. Il savait qu’un jour il reviendrait et il voulait que tout soit comme avant. Tout était a sa place. Pas un brin de poussière nulle part. il redécouvrait la demeure qui avait été la sienne. Ses heures sombres qu’il avait passé ici a rager contre son père, a se faire mener en bateau par Helen, ses parties de billard avec Clark, ou encore son interview avec Chloé. Tout revenait subitement. C’était une page de son passé qu’il avait tourné et qui revenait au galop. Chloé vit dans ses yeux les sentiments qu’il ressentit en entrant dans ces lieux, les même qu’elle avait ressentit en début de journée a la vu de son lycée. Elle ne voulait pas gâcher ce moment pour Lex mais décida enfin de prendre la parole, trouvant ce silence gênant :

- C’est étrange comme le temps est passé vite.

- C’est vrai, dit il simplement.

- Dire qu’il y a, à peine six ans, j’était dans ce bureau, intimidé, a faire ma première vraie interview, rit elle.

- Tu ne t’en ai pas mal sortit.

- Excepté la défénestration, conclut elle dans un rire chaleureux.

- Tant de choses se sont passé ici.

- Oui on a du mal a voir a quel point les choses ont changées.

Ils se sentaient tout deux nostalgique et vivaient ensemble un grand moment. Smallville avait marqué leur vie, et ils revisitaient cette époque ensemble :

- Si on m’avait dit que dans six ans je serais journaliste aux coté de Clark et Loïs et que par dessus tout je serais ici avec vous en ce moment, je crois que je me serais fichu de la personne en face de moi !

Lex parcourait le salon. Il faisait glisser sa main le long de la table de billard, parcourait des yeux ses rangées de livre, redécouvrait le confort de ces canapés.

- Si on m’avait dis que je serait ici avec une grande journaliste, qui plus est Chloé Sullivan, a jouer les nostalgique, je ne l’aurais pas cru non plus. Ces lieux me rappellent tant de choses…

- Moi aussi, continua elle sur le même ton.

Il s’approcha de sa chaîne, qui marchait toujours impeccablement bien et mit une musique douce, un slow entraînant.

- Tu sais, je crois que tu es la seule personne avec qui j’aurais pu revenir ici.

Il revenait a la charge. Bien qu’elle se force à l’éloigner d’elle, elle ne pourrait pas l’envoyer balader bien longtemps. Elle l’attirait certes, mais ne devait en aucun cas tomber dans ses bras. Elektra était trop dangereuse. Il ne devait jamais savoir qui elle était vraiment et pour cela ne devait pas se rapprocher d’elle. Malgré le fait que sa tête criait de ne pas répondre a ces avances, son cœur la poussait a fondre dans ses bras. Il s’approcha d’elle et prit lentement une de ses mains dans les siennes. Il planta ses yeux dans les siens, de manière a se perdre en elle et lui glissa a l’oreille :

- M’accordes tu cette danse ?

Elle ne pouvait plus fuir et en aucun cas résister. Que faire face à quelqu’un comme lui. Il s’était fait si détestable les premiers jours, mais elle avait su l’amadouer. Il se montrait plus humain et moins conquérant. Elle lui sourit et fut la première a se rapprocher encore de lui. Il prit sa mai et la déposa sur son cœur, tandis qu’il laissait courir l’autre dans la bas de son dos. Elle monta la sienne le long de son bras, l’autre reposant au creux de la sienne sur son torse. Ils se laissaient allé a la musique qui les portait bien au delà de Smallville, ou même de ce monde. Ils n’étaient plus ici, juste l’un avec l’autre. Elle reposa sa tête sur son épaules tandis qu’il déposait de légers baisers dans ces cheveux. Elle ne pouvait plus fuir. Le soleil se couchait et inévitablement Elektra allait se manifester, mais elle savait que tant qu’il serrait près d’elle, elle ne ferait rien. Quand Lex était là, près d’elle, seule Chloé existait, personne d’autres. Elle redoutait le moment ou elle irait se coucher, seule, et ou sa moitié referait surface. Elle torturerait sûrement Lex a nouveau et elle ne voulait pas de cela. Lui ne se posait aucune question. Il était bien. Il voulait savourer ce moment qu’ils passaient ensemble et qui serait certainement le dernier. Elle ne pouvait pas le suivre, elle contrecarrerait ses plans. Il avait tout prévu depuis longtemps et ne pouvait pas laisser quelqu’un s’interposer. Il savait d’avance qu’elle ne le suivrait pas. Il savait qu’il était devenu bien pire que son père. Il voulait toujours plus… il se rendit compte qu’il n’était pas simplement venu a Smallville pour partager un moment privilégier avec elle, mais parce qu’il savait qu’Elektra le traquait. Ses hommes auraient le temps de récupérer le colis sans qu’elle n’interfère, étant trop occuper a la chercher ici. Il se détestait de s’être servit de Chloé ainsi mais n’avait plus vraiment le choix. Ils se resserraient l’un contre l’autre. La musique finit par s’arrêter. Elle se dégagea de lui. Il la regardait, comme le soir de leur repas devant chez elle. Elle ne voulait pas refaire une erreur, ne voulait pas l’embrasser. Il passa une main sous son menton mais elle détourna la tête, il comprit qu’il ne fallait pas insister plus. Ils parcoururent tout deux les couloirs avant d’arriver a une chambre. Il lui ouvrit la porte, lui disant qu’elle serait la sienne pour une nuit. Il la laissa enfin et elle pu s’étendre sur le lit. Quant à lui il redescendit dans le salon ou il engagea une partie de billard contre soi même.

Elle regardait pas la fenêtre. Le soleil était couché depuis bien longtemps. La lune se dessinait dans ce ciel si clair et dégagé. La nuit… cette nuit noire qui faisait s’éveiller en elle de nouveaux instinct. Elle voulait réprimer cet élan de violence qui s’emparait d’elle. Mais Elektra était plus forte que Chloé. Elle s’appuya de ses deux bras contre le mur et baissa la tête. Elle fermait les yeux, essayant de se contrôler. Mais elle respirait plus fort, plus rapidement, ses muscles se tendaient, ses jambes la picotaient de désir de courir en tout sens… elle releva la tête brusquement et ouvrir les paupières, qui dévoilèrent des yeux toujours plus rouge…

Les plans de Lex tournaient en rond dans sa tête. Et si la justicière ne l’avait pas suivit ? si elle savait ce qu’il s’entêtait a cacher ? comment ferait il si elle avait découvert l’attenta qu’il préparaient. Tout le monde haïrait Lex Luthor. Nil ne pouvait se le permettre. Cependant, téléphoner a ses hommes de mains était aussi dangereux. Il ne savait plus quoi faire. il aurait tant voulu se glisser dans le lit de la jeune reporter, oubliant tout ce qui se passait autour de lui…

Le parquet grinça derrière lui. Il ne se retourna pas. Il y avait deux possibilité, ou Chloé avait besoin de quelque chose et le cherchait ou s’était elle…

Il entendit des objet aiguisé fendre l’air. Il ne se détrompa pas. Elle était là pour lui et était tombée dans son piège. Mais une seule pensée lui vint a l’esprit… Chloé. Qu’allait elle lui faire si elle en finissait avec lui. Voilà pourquoi il ne voulait pas d’attache, pour ne pas a avoir peur pour personne et mener sa barque seul. Il repensait a la blondinette qui devait dormir deux étages plus haut. Qu’adviendrait il d’elle ?

Il posa la queue de billard sur le tapis rouge et leva les yeux au ciel :

- Tu m’excuseras de cette impolitesse, mais je n’ai pas le temps se soir.

Elle avait beau resserrer son étaux autour de ses sabres, les sentiments que Chloé avait pour Lex empêchait Elektra de faire quoi que se soit contre lui. Elle voulait pourtant savoir, et rien ne l’en empêcherait.

- Je n’ai pas vraiment le temps non plus, alors faisons vite. Je ne vais pas recommencer la séance d’hier… tu sais ce que je veux…

- La vérité ? ce n’est pas un peu dépassé de nos jours ?

- C’est vraie, c’est une denrée qui se fait rare. Mais je n’aurai de cesse de la cherche que lorsque je l’aurai trouvé.

- C’est une quête sans fin Elektra. Tu ne comptes pas torturer le monde entier pour arriver a ce que tu désires ?

- S’il faut en passer par là. Maintenant assez parler, quel est l’objet qui est entre les mains de Gates ?

- Tu sais très bien que je ne peux pas te le dire.

- Je suis assez persuasive.

- J’ai eu un aperçu.

- Mais comme tu dis ce n’était qu’un aperçu.

Il lui faisait désormais face, l’inondant de ses yeux bleu. Elle sentit Chloé revenir a la surface, voulant se jeter dans ses bras, mais elle réprima cet élan de tendresse. Elle s’avançait vers lui, de ce déhancher si provocateur, telle une tigresse a l’affût de sa proie. Il était appuyé contre la table de billard et ne bougeait pas. Elle s’approchait près, trop près de lui. Bien qu’il continu a penser a Chloé, il devait avouer que cette mystérieuse personne lui faisait un effet monstre. Elle était désormais si proche de lui qu’il sentait sa chaleur l’envahir. Comment faisait elle pour être aussi séduisante. Elle rapprocha une de ses armes de son visage et laissa la lame glacée descendre la long de sa joue. Il ne bougeait pas, restait stoïque. Elle était déstabilisé. Les yeux de l’homme ne quittait pas les siens. La défiait il ? il allait s’en repentir. Elle n’aimait pas cette assurance mêlé d’arrogance qu’il arborait fièrement face à elle.

- Ne m’oblige pas a abîmer un si jolie visage…

Elle se resserra, gigotant au creux de lui. Il détourna son regard n’arrivant plus a soutenir celui de la créature si belle… son fin masque rouge, recouvrant ses yeux ne donnait que plus d’intensité à ses pupilles émeraudes.

- Tu ne veux toujours rien dire, dit elle dans une moue d’enfant.

Elle se sentit rager. Elle ne supportait plus qu’il se taise. Elle se dégagea de lui et lui tournait le dos. D’un mouvement rapide, imperceptible, elle lui mit son poing a pleine figure, ce qui le fit basculer. Il se retint a la table de billard. Elle resta un moment a le regarder. Toujours rien Elle abattit la dernière carte qu’elle avait en main :

- Et si je te le demandais une dernière foi, au prix de la vie de celle qui dors au troisième étage ?

Cette foi ci, elle fut heureuse de l’effet qu’elle venait de produire. Il se releva brusquement et dit, les yeux noirs :

- Ne le touches pas.

- Alors dis moi ce que je veux savoir.

- Que l’on soit bien clair Elektra, si tu touches ne serait qu’un de ces cheveux, tu verras que je peux être bien plus puissant que j’en ai l’air.

- Tu me fais peur.

Elle lui sourit et se détourna de lui :

- Tu auras sa mort sur la conscience.

- Je croyais que ton rôle était de protéger les innocents ?

- Je t’ai dis, rien ne m’empêchera d’arriver a mes fins. Et puis je suis sure qu’au prix de la vie de cette fille, d’autres seront sauvé.

- C’est un acte de noblesse alors ?

- Loin de là, je ne cherche pas a sauver la veuve et l’orphelin.

- C’est pourtant ce que tu viens de dire.

- Les femmes sont contradictoires.

Lex ouvrit de grands yeux a cette dernière phrase et elle su qu’elle venait de se vendre. Pourquoi Chloé revenait elle au galop c’était dangereux. Il ne savait plus que penser. Il y avait la blessure de Chloé, si semblable a celle d’Elektra, puis le sang dans son appartement, a façon de réagir de la journaliste dès qu’on parlait de la justicière, puis cette phrase, puis le fait qu’elle ai raconter avec tant de détail la soirée des docks, il ne savait plus. Cela ne pouvait pas être possible. il connaissait Chloé, jamais elle ne serait mauvaise ou ne s’en prendrais à quelqu’un comme superman. Elle reprit tant bien que mal :

- Je te donne une dernière chance.

- Fais ce que tu veux de moi mais ne la touche pas.

C’était tentant, mais non, elle voulait savoir :

- A quoi bon, nous savons tous les deux que tu ne parlera pas.

- Parce que nous savons que tu n’ira jamais au bout de tes menaces.

Il devait jouer la carte de la provocation. Il savait que ça la mettait dans tous ses états. Elle n’aimait pas qu’on la sous estime, c’était le seul moyen de sauver la journaliste, si ce n’était pas elle…

- A oui ? en es tu sur ?

Elle se rapprochait de lui, gagné. Elle le tira par la col de sa cravate avant de lui accorder un coup de genoux bien penser, à un endroit stratégique. Il tomba a terre. Elle riait :

- Je t’avais dit que ta descendance en serrait affecté. J’en ai assez de jouer tu m’ennuis.

Elle le retourna et s’assit a califourchon sur lui. Elle rouvrit sa chemise pour voir le pansement, cachant sa signature.

- Je n’y suis pas être pas allé assez for a ton goût ?

- Arrête, parvint il a dire.

- Alors dis moi, tu a un seul mot a prononcé.

Il aurait pu se faire accompagné d’une armée entière, elle l’aurait décimer sans problème. Il savait qu’elle obtiendrai ce qu’elle voulait. Elle fit glisser un sabre le long de son bras et d’un coup sec, l’enfonça dans la pomme de sa main. Il détourna la tête et poussa un grognement de douleur. Qu’allait elle lui faire encore.

- Laisses le, intervint une autre voix.

Cette fois ci elle ne fut pas surprise :

- Que fait un héros loin de sa ville Superman ?

- Il fait ce qu’on attends de lui.

- Tu suis Lex Luthor a la trace maintenant ?

- C’est toi que je suis Elektra, tu es dangereuse.

Elle se leva, laissant Lex au sol, et lui fit face, avec toujours plus d’assurance.

- Je ne suis dangereuse que pour ce qui le sont envers la société. Quand vas tu comprendre qu’il est une menace ?

- Tu vas trop loin. Nous n’avons rien contre lui.

- Moi j’ai quelque chose ! j’ai vu ses hommes assassiner sous ses ordres deux hommes de mains de Gates.

- Et qu’as tu fais avec les siens ? tu les as épargné ?

- C’est différent.

- Non Elektra, tu dois savoir ou est ta place, tu ne dois pas tomber aussi bas que ceux que tu traque.

- Ecoute moi bien, elle baissa les yeux et lança un sabre en sa direction qu’il eu du mal a éviter, mais y parvint. Ne te mets plus sur ma route, lui glissa elle a l’oreille alors qu’elle s’était approché. Sinon je te jures que…

Elle s’écroula de tout son long sur les pavées froids. Superman leva des yeux surpris vers Lex qui venait de l’assommer royalement avec une queue de billard. Il regarda une dernière foi Superman et lui dit froidement :

- On est quitte, je considère que je ne vous doit plus rien. Au revoir.

- Et elle ?

- Je vais m’en charger.

Superman fut pris de panique. Il ne devait pas savoir qui elle était. Chloé serait finit.

Au sol, elle ouvrit un œil, puis l’autre. Elle sentait une douleur derrière la nuque mais elle avait vu bien pire. Que faire… d’un geste calculé elle fit chanceler Superman qui comprit qu’elle voulait s’enfuir. Il entra donc dans son jeu et tomba. Elle se dirigea vers Lex qui fut déçu de la voir si vite remise. Il voulait enlever ce masque et faire disparaître ses soupçons. Elle attrapa la queue de billards qu’il tenait, le brisa en deux sur sa jambe et, d’un coup de pied retourner l’assomma. L’homme d’acier se leva et regarda son amie

- Chloé ?

- Ça va Clark, vas t’en.

Elle vit Lex bouger doucement et reprit :

- Vite !

Il ne dit rien et s’envola. Elle remarqua que sa main saignait. Elle s’en voulait encore mais couru a sa chambre se changer et se mettre au lit.

Il se releva. Il n’y avait plus personne dans la pièce. Sa main lui faisait un mal de chien. Il courut pourtant a la chambre de Chloé. Il ouvrit la porte et la vit, endormie, emmitouflé sous une grosse couette. Il s’avança vers elle, lui déposa un baiser sur le front. *non c’est impossible que se soit elle*. Il ne voulut plus se poser de questions, du moins plus pour se soir. Il ferma les rideaux, la lune éclairant trop la chambre et sortit silencieusement.

- Elektra ton heure est venue, tu dois t’en aller maintenant.

Elle se tenait devant son maître mais ne comprenait pas. Les cheveux blanc, une grande tunique blanche, ornée de signes chinois. Il se tenait devant elle dans toute sa splendeur, u air bienveillant. Son entraînement avait duré près de 7 mois. Aux yeux du monde elle devait être morte.

- Je ne comprends pas, pourquoi.

- Tu dois accomplir ta tâche, embrasser ton destin.

- Quel est il ?

- Cela, c’est a toi de le découvrir, mon enseignement s’arrête ici. Je ne peux rien t’apprendre de plus.

- Mais je n’ai nulle par ou aller, pour tout le monde je suis morte.

- Et bien tu renaîtra. Le Kimaghouri te guideras. C’était toi Elektra, le guerrier. De ta destinée dépendra l’équilibre entre le bien et le mal. De tes choix, dépendra l’avenir de ce monde…

Elle sursauta et s’assit brusquement sur son lit. Elle respirait fort. Ces mots lui revenaient. Le monde avait il vraiment besoin d’elle ? elle semait la terreur désormais. Elektra avait connu le plaisir de tuer. Elle avait fait de mauvais choix, elle avait échouer et rien ne pourrait jamais effacer cela. Le soleil transperçait les rideaux rouge qui donnait une magnifique teinte a la pièce. Elle se dégagea lentement du lit. Ses souvenirs, elle revivaient ses souvenir chaque nuit. Elle entra dans la salle de bain pour remarquer une partie de son costume dépassé de son sac. Elle se rappela la veille… se doutait il de quelque chose ? au point ou elle en était elle ne pouvait pas faire pire. Elle devait fuir, aussi loin que possible, dans les montagnes. Elle devait s’isoler et apprendre a maîtriser Elektra. Elle ne pouvait plus continuer ainsi. Elle sortit de sa chambre pour descendre dans le salon. Lex était assis dans un des canapé, un café à la main :

- Bien dormit ? dit il.

- Oui, on peut le dire, mentit elle. Qu’est ce qui t’es arrivé a la main ?

- En accident dans la cuisine ce matin.

Elle ne voulait pas en savoir plus, pas lui soustraire la vérité et il se demanda pourquoi elle ne posait pas d’autre questions…

- Perry écoutez moi au moins !

- Je ne peux pas Kent ! Sullivan est notre meilleur élément !

- Mais elle est malade ! elle a besoin de repos ! une semaine ! accordez lui une semaine !

- Kent il y a beaucoup trop de travail en ce moment, vous savez que L’Inquisitor ne nous lâchera pas ! il ne nous laissera pas la place !

- Je prendrais tous les dossiers de Chloé en cours, plus les miens.

- Non cela vous ferait un travail monstre !

- Mais si ça peut l’aider ! elle a besoin de repos ça devient urgent.

- Bien, bien, bien, ça va. Dite lui qu’elle a sa semaine, mais je vous préviens je veux deux foi plus de travail de votre par, a vous et Melle Lane.

- Quoi ? intervit enfin Loïs qui n’avait pas dit un mot.

- Vous faites équipe non ?

- Oui mais…

- Alors pas de discussion, au boulot !!!!

Loïs accorda un regard froid a Clark. Ça n’allait pas en s’arrangeant.

Chloé écouta un message sur son portable disant qu’elle avait sa semaine. Elle pensa aussitôt a Clark et se jura de le remercier. Lex se gara enfin devant son immeuble :

- Bon et bien merci pour ces deux jours.

- Tu fais quelque chose demain ?

- Vous ne travaillez jamais ? rit elle.

- A vrai dire…

- Je suis désolé, le coupa elle, mais je ne suis pas libre, au revoir, merci encore.

Elle ne lui laissa pas la temps de répliquer et sortit de la voiture. Elle courut a son appartement. Elle se laissa glisser derrière la porte et fondit en larmes. Elle ne savait plus que faire. cela faisait presque un an qu’elle était Elektra et jamais elle n’avait fait quelque chose de bien. Elle pleurait de plus belle quand elle entendit un bruit. Elle se leva et le vit, sur la canapé. Les cheveux toujours aussi blanc, habillé de noir, un bâton a la main.

- Comment avait vous fait pour me trouver ?

- J’ai toujours su ou tu étais Elektra.

- Ne m’appelez pas comme ça !! je ne veux plus entendre ce nom, pleurait elle plus fort.

- Je sais tout ce que tu as fait, je ne t’ai jamais perdu de vu.

- Alors vous avait pu voir le monstre que je suis devenu ! je n’était pas prête, mais vous m’avez jeté dans la fosse au lions !

- Si tu était prête, plus que jamais. Tous les choix que tu as pu faire, tout ce que tu as fait…

- Etait prévu ? toute les personnes que j’ai tué devait mourir ? je ne crois pas ! je suis une meurtrière ! rien de plus.

- Il est vrai que tu n’as pas choisi la bonne voie, mais il est encore temps de purger tes fautes, tu peux encore changer Elektra, redevenir celle que tu étais.

- Comment ?

Lex était dans on bureau. Tout ce qui c’était passé ces derniers jours… il ressassaient les évènements. Il revoyait Chloé dans ses bras. Il ne pouvait pas tomber amoureux d’elle ce n’était tout bonnement pas possible. il devait s’éloigner d’elle, la fuir comme la peste car il mettait en plus sa vie en danger. Mais il se rendait compte qu’elle lui manquait davantage chaque seconde. Il ne pouvait plus se passer de sa présence, de sa voix, son rire ou même ses larmes. L’enfant de Smallville, l’adolescente amoureuse avait disparu et avait laissé place a une femme sure d’elle, charismatique et intelligente, qui plus est belle comme le jour. Cependant ses idée changèrent quand il remarqua que ses hommes de main lui avait rapporté le colis.

Elle se trouvait sur un ring, entourée de trois hommes, faisant près de deux fois sa taille, en tenue de combat. Elle avait suivit la personne qui avait été son maître. Elle voulait réapprendre a maîtriser la seconde femme qui était en elle. Elle le devait, afin de rétablir l’équilibre entre le bien et le mal. Cette tâche était la sienne. Elle ne devait pas faillir, ne devait en aucun cas prendre partit pour l’un des camps.

- Tout d’abord Elektra, je veux que tu redeviennes toi. Je veux que tu sentes cette haine t’envahir, la haine que tu as eu envers moi quand je t’ai chassé. Quand je t’ai délaissé. Je t’ai abandonné Elektra…

Elle fermait les yeux, voulait tester son contrôle sur elle, mais en entendant les paroles de la personne qu’elle avait considéré comme son père, elle commença a trembler de rage. Elle serrait les poing et ses bras tressaillait. Chloé savait se battre certes, mais C’était Elektra qui la gardait en vie. Elle rouvrit les yeux. Elektra était là. Ses yeux était rouge, elle ne tremblait plus mais fulminait toujours. Elle releva la tête et voulut s’approcher du vieil homme. Une des hommes lui barra la route, elle le poussa, mais en un mouvement simple et rapide il la fit tomber a terre. Elle fut surprise quelque instant mais se releva.

- Maîtrise ta colère, elle ne doit pas guider tes pas ou tu échoueras.

Elle fit face a l’homme. Elle lui envoya un coup de poing. Il attrapa son poignet, et fit de même avec le second poing qu’elle envoyait vers lui. Lui tenant les bras, il lui mit un coup de pied dans le ventre, l’envoyant quelque mètres en arrière. Elle était sur le dos et se tortillait. Elle se releva difficilement et lui fit face, avec moins d’assurance.

- Je veux que tu prenne le dessus sur ta colère. Bien maîtrisé, elle peut t’être d’un grand secours. La colère peu te donner de la force, a condition que se soit toi qui t’en serve pas le contraire.

Elle se jeta a nouveau sur l’homme et ne tarda pas a retomber sous ses coups.

- Elektra représente le mal, Chloé le bien. Ce combat est difficile, surtout quand il déchire le cœur d’une seul être. Fusionnes avec ton autre moitié, ne fais plus qu’un avec elle et tu sera invincible.

Elle se releva lentement, se planta sur ses pied et respirait profondément. Chloé et Elektra menait un combat de titan. Elle fit par rouvrir les yeux, toujours mais rouge, mais une lueur différente les éclairait. Son maître sourit. Elle avait enfin compris. Elle ne mit pas longtemps a mettre enfin K.O les trois hommes. Cependant la rage le dominait encore, elle se rua sur l’homme au cheveux blanc et le martelait de coups, tous plus rapide les un que les autre qu’il stoppait sans la moindre difficulté. Elle continuait, plus rapide encore, plus puissante et il les parait les un après les autres sans un effort quelconque. Il finit par la désarmé et prit son cou dans une de ses mains. Il serra. Elle ne pouvait plus respirer et sentit sa vie s’échapper. Il relâcha au dernier moment. Elle s’étala de tout son long, ventre a terre et reprenait sa respiration se tenant douloureusement la gorge.

- Tu as compris, mais il reste encore beaucoup de chemin, dit il toujours aussi paisible et stoïque.

Le soleil se levait, se couchait. Les heures défilèrent. Le temps ne changeait pas. Six jours passèrent ainsi. Lex et Clark n’eurent aucune nouvelle de Chloé. Ils allaient souvent a son appartement mais personne ne répondaient. Lex mettait au point son plan ultime alors que Superman continuait a sauver le monde. Personne n’avait vu Elektra…

Un matin, Lex entra dans l’appartement de Chloé, prétextant au concierge qu’il avait oublié quelque chose chez elle et accompagnant son mensonges de quelques billets. Il la chercha en vain. Elle ne s’état pas pointé ici depuis maintenant un bon moment. Sa curiosité le poussa à ouvrir la porte de la salle de bain. Il entra et ouvrit les armoire. Rien, des serviettes de bains, des gants, des soins pour la peau. Son attention se reporta sur le sac qu’elle avait emporté a Smallville, il était plein. Il s’en empara et se dirigea vers le salon. Il l’ouvrit et le renversa, faisant tomber tout son contenu. Son cœur sauta un battement. Alors c’était elle. Il vit les deux épées maculées de sang, le costume, le masque. Il se leva brusquement du canapé. Son regard se perdait. Il aimait une femme quoi s’était plus a la torturé. Le fait qu’elle soit mauvaise ne le dérangeait pas, il l’était plus qu’elle, mais elle avait voulu le tuer, à trois reprises, lui avait mentit depuis le début. Il sortit de l’appartement en trombe, refermant derrière lui.

Chloé se retrouva en face de son maître, chacun serrant la gorge de l’autre. Des hommes étaient a terre, autour d’eux. Elle ne serrait pas, lui non plus. Elle finit par le lâcher et il en fit de même. Ils se saluèrent :

- Tu as trouvé ton chemin Elektra. Je n’ai plus rien a t’apprendre, tu es enfin en mesure de réguler seule cette guerre.

- Je ne sais pas si je ne replongerai pas…

- C’est finit, tu as fait la paix avec toi même, tu as compris pourquoi je t’ai fait partir. Tu n’as plus de colère en toi. Tu n’est plus seulement Chloé ou Elektra, vous vivez maintenant cote à cote. Ta tâche commence…

Elle lui sourit. Elle se sentait plus forte et prête a tout, même si elle ne savait pas ce qu’elle devrait affronter. Elle s’approcha de lui :

- Vous êtes trop vieux pour me serrer dans vos bras ?

- Où est passé la respect de l’élève envers son professeur ? rit il en la serrant.

- Jamais il n’a disparu, dit elle en le saluant une dernière foi.

Elle arriva dans son appartement, il faisait noir, la nuit venait de tomber. Elle remarqua son costume en vrac dans le salon, au pied du canapé. Elle ne réagit pas. Elle alla prendre une douche, elle savait que se soir elle aurait beaucoup a faire.

Superman se présenta dans le bureau de Lex Luthor. Clark se demandait ce qu’il pouvait bien vouloir au justicier. Il se tenait face à lui, les bras croisé alors que le milliardaire était assis derrière son bureau. Il ne dégageait rien. Un mauvais sourire se dessinait sur ses lèvres. Que lui voulait il ? il remarqua un carton posé a ses pied, mais il ne porta pas d’importance a ce derniers détail. Il s’avança lentement vers l’amie de Clark, mais l’ennemi de Superman. C’était une situation assez compliqué.

- Pourquoi m’avait vous fait venir ?

- Vous vous rappelez sûrement quand je vous ai dit que nous étions quitte, à Smallville.

- Oui

- J’estime donc que je ne vous doit plus rien.

- Je ne vois pas ou vous voulez en venir Mr Luthor.

- Voyez vous Superman, dans ma vie je n’ai eu qu’un seul but, et vous vous êtes toujours mit sur ma route. Quoi que j’ai pu tenter, le bon samaritain venait le détruire. J’ai beaucoup de respect envers vous sachez le.

- Je ne…

- On trouve une bonne source dans la sécheresse, et on bon ami dans l’adversité. J’ai eu mainte foi l’occasion de vérifier cette affirmation. Alliez vous a moi Superman, a nous deux, rien ne pourrait nous arrêter.

- Que voulez vous ?

- Le monde.

- Vous savez ce que je vais vous répondre.

- Je vous demande de réfléchir.

- Il n’y a pas matière a réflexion, dit il plus fermement.

Comment osait il lui renvoyer son offre en pleine figure. cependant Clark fut surpris de voir Lex toujours aussi sur de lui, mais surtout… il affichait toujours ce sourire.

- Une amitié comme ça ne se refuse pas aussi facilement.

Il était toujours assis et tendit une main vers le carton. Rapidement il en sortit une sorte de revolver. Superman ne faillit pas un instant, croyait il pouvoir le blesser ?

Lex tira sur son ancien ami. Celui ci, une foi que la balla l’atteint, s’effondra. Il était au sol et se tortillait douloureusement. Lex se leva et, debout, a ses coté, disait paisiblement :

- C’est de la kryptonite. Elle va lentement s’insinuer dans tout votre corps, et vous allez… mourir, fit il dans un sourire toujours plus triomphant.

Il le regardait se débattre et lui. Il se resservit un verre et remarqua qu’il ne bougeait plus. Ça y est, Superman était de l’histoire ancienne. Il se rassit dans son fauteuil, contemplant le cadavre dans son bureau.

Il son regards se perdait dans son verre. Il venait de tuer le personne la plus populaire de Métropolis et pensait encore à Chloé, ou Elektra, peu importe qui elle était. Les portes ne tardèrent pas à s’ouvrir sur le corps toujours plus parfait d’Elektra. Elle était là… il la regarda entrer elle lui accorda un regard accusateur et se pencha sur le corps mort de Superman. Des larmes faillirent lui monter aux yeux. Les deux hommes qu’elle aimait était ennemi juré, et l’un venait de tuer l’autre. Alors c’était ça ce qu’il cachait, l’arme pour vaincre un héros ? A ce moment là elle voulut qu’Elektra s’empara totalement d’elle, mais désormais, chacune avait son mot a dire.

- Que lui avez vous fait ?

- Je l’ai tué, ce n’est pas évident ?

- Pourquoi ?

- Ça suffit ce jeu de question réponses, je sais qui tu es. C’est finit Chloé.

Elle restait accroupit. Alors la affaires dans le salon c’était lui… elle se releva. Elle s’avança vers lui. Il savait qu’elle allait le tuer, mais n’arrivait pas a vouloir lui faire du mal. Elle restait Chloé. Il ne bougeait pas. Elle se trouvait entre les deux hommes. Elle comprenait tout désormais. Ce qui avait été si flou s’éclairait enfin. Le bien, le mal, sa place. Elle savait ou elle devait se trouver, sans jamais prendre pour autant la partit de l’un. Elle redécouvrait le sens des mots de son maître. Elle s’approcha du bureau, remarqua le revolver et s’en empara en un mouvement rapide quand elle vit qu’il tentait de s’en servir.

- Tu sais que je devrais te tuer, dit elle.

- Mais tu ne vas pas le faire.

- Qui te le prouve.

- Je te connais Chloé ne l’oubli pas, et ce n’est pas un masque qui changera quoique se soit.

Elle mit le pistolet a sa ceinture. Elle remarqua une ficelle de cuir sur le bureau. Elle se plaça au dessus de lui. Il ne bougeait pas.

- Pourquoi ?

- De quoi tu parle dis elle, le bloquant et entreprenant de lui nouer les bras au siège.

- Tu ne me l’as pas dit ?

- Tu n’as pas joué franc jeux non plus.

Son visage était a quelque centimètre du sien. Il ne pu s’empêcher d’avancer le sien pour retrouver le goût de ses lèvres. Elle sursauta. Il en voulait plus, il la voulait entièrement immédiatement. Elle finit de lui nouer les bras et mit fin a ce baiser qui l’avait mise dans tout ces état. Elle se leva, plus très sure d’elle. Elle s’accroupit près du corps de son meilleur ami, une des seule personne qui comptait pour elle. Elle ne savait pas vraiment que faire. elle se souvint des mouvement de son maître. Elle le retourna, positionna une main sur son torse, l’autre sur sont front. Elle ferma les yeux. Elle respirait lentement. Elle ne savait pas aller la mener ce qu’elle faisait mais rien ne pouvait l’empêcher de le sauver. Elle entra en profond yoga. Elle n’entendait plus rien, ne ressentait plus rien. Tout était paisible. Superman ouvrit les yeux et reprit violemment sa respiration. Lex ouvrit de grands yeux. Ce n’était pas possible, il l’avait pourtant tuer. Il s’empara discrètement d’un cutter sur son bureau et découpa lentement ses liens. Superman se releva, il venait de loin. Elektra en fit de même et se tenait entre les deux hommes. Elle remarqua que le milliardaire c’était détaché. Clark ne comprenait pas tout ce qui lui arrivait et regardait Chloé, maîtresse d’elle.

- Chloé ? dit lentement Lex.

Clark comprit avec horreur qu’il avait décelé le secret qui entourait son amie. Quant à elle, elle savait maintenant ou était sa place. Lex et Clark était trop porche d’elle. Ainsi, elle n’aurait pas une opinion juste et prendrait un jour l’un des partie. Mais non elle ne le devait pas. Elle les regarda alternativement :

- Oubliez que vous m’avez connu.

- Quoi ? dit Clark qui ne comprenait rien.

- J’ai une tâche, de ma destiné dépendra bien d’autres… cette guerre, entre vous, le bien, le mal, je suis la pour la freiner, pour la réguler rien de plus. Je ne pourrait pas m’accomplir en restant auprès d’un de vous. Je serais toujours là, a chaque instant, et je veillerait sur chacun de vous…

Tout était si clair pour elle maintenant. Elle savait ce qu’elle devait faire, elle était fière d’elle, fière d’avoir trouvé la voix. Lex comprenait ce qu’elle disait tout comme son adversaire.

- Tout ne fait que commencer, dit Superman avant de disparaître.

Elle se retrouvait seule face a lui. Il avança vers elle mais elle ne recula pas. Il ne se trouvait qu’a quelque centimètre d’elle, et passa une main sur son visage :

- Je te perds donc encore une fois ?

- Tu ne m’as pas perdu, je serais toujours là.

Dans un élan incontrôlé, il plaqua ses lèvres contres les siennes. Il l’entoura de ses bras avant qu’elle ne se débatte et la serrait. Elle ne voulait pas répondre. Ses mains se posèrent instinctivement sur son torse, elle se perdait en lui. Il resserrait son piège. Elle finit par répondre ce baiser. Ils se fondaient l’un dans l’autre. Le flot de sensation, de leur amour les troublaient. Elle ne pourrait plus jamais être avec lui, et il le savait aussi. Il savourait ces dernières seconde comme si leur vit en dépendaient. Leur baiser se faisait brutal, presque animal. Tout leurs sentiments les brûlait. Ils se serraient l’un contre l’autre jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Au bout d’un certain moment. Elektra finit par le repousser. Elle lui sourit et il la regarda s’éloigner de lui…

Le jour se leva et se recoucha. Il ne vivait plus que la nuit, espérant l’apercevoir. Qu’allait elle faire ? il avait appris qu’elle avait démissionner du Planet. Elle voulait disparaître et c’était chose faite. Il restait seul avec ses souvenirs. La nuit était noire. Il sortit de l’ascenseur et se dirigea vers son appartement. La porte était ouverte. Il entra dans les lieux. Ils étaient vide. Tout avait été déménagé. Il parcouru le salon, ou il avait dansé avec elle, il passa devant la salle de bain ou il l’avait embrassé après leur bagarres. Il remarqua un mot collé par un bout de scotch au mur. Il s’en approcha et lut lentement :

« Lex

Je savait que tu viendrais ici. J’ai aussi des souvenir immuable. J’ai disparu, mais j’aurais toujours un œil sur toi. Je voulais simplement te dire que c’est grâce a toi que j’ai trouvé ma voix, que j’ai enfin pu embrasser ma destiné. Tout ce que je suis maintenant je te le doit, je ne l’oublierais jamais. Je ne dois prendre parti pour aucun des camps, ceci entraînerait ma perte. Je dois donc me détacher de tout et n’êtres plus que celle que j’était destiné a devenir. Je serais toujours là, mais a la foi jamais…

Sans toi je ne suis plus Chloé. Son âme et son cœur sont resté avec toi. Sans toi j’ai conscience de n’être plus rien, mais c’était écrit. Cela devait être ainsi.

Je t’aime Lex mais je te dis adieux

Chloé »

Il resserra le bout de papier dans sa main. Il l’aimait, il le savait maintenant. Mais il s’en était rendu compte peu être trop tard. Pourtant il savait qu’un jour il la reverrait et qu’ils serait ensemble. Il se retourna instinctivement, leva les yeux et la vit, a travers la grande baie vitrée dans l’immeuble d’en face. Avant elle avait une tâche a accomplir comme elle l’avait si bien dit…

Du haut de l’immeuble d’en face, elle l’observait. La pleine lune se dessinait derrière elle. Elle sortit ses armes et les fit virevolter autour d’elle. Elle savait que plus rien ne serait possible entre eux, mais elle continuait a penser qu’un jour peu être, les dieux serait cléments envers elle et elle le retrouverait, dans cette vie ou dans l’autre. Elle lui accorda un dernier regards et couru sur le toit de l’immeuble, fendant l’air. Elle se jeta dans le vide, atterrit sur une petite plate-forme. Jamais plus elle ne serait Chloé, ou même Elektra. Elle était faite des deux. Elle allait veiller sur sa ville, ainsi que sur les ville où la même guerre se déroulait. Jamais cette bataille ancestrale n’aurait de fin, mais elle aurait un juge, impitoyable, neutre, et invincible. Elle refit un plongeons dans le vide vers sa nouvelle vie.

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