Admin/LaLa Admin
Nombre de messages : 277 Age : 42 Localisation : Evreux, Haute-Normandie, France Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Intensément de Pretender/Veronica Mars/PG/LoVe/Drabble Lun 8 Jan - 13:17 | |
| TITRE : Intensément
NOTE DE L’AUTEUR : tellement court ke c presk un drabble, juste un petit tour dans les pensées de Logan après une réflexion que je me suis faite sur le personnage : vous avez remarqué à quel point il prend toujours tout à cœur ? Et à quel point l’acteur rend bien ses émotions ? Et à quel point un simple baiser devient HOT avec lui (pas que j’ai testé, mais wouha, qu’est-ce que j’aimerais ! lol) ? C du LoVe hein, évidemment, quoi d’autre ?
SPOILERS : elle peut se passer à peu près à n’importe quel moment ou ils sont ensemble, franchement, g eu du mal à suivre dans la saison un (pas tant que ça, mais c vrai que c pa simple lol) avec le nombre de fois ou ils ont cassé en 2 ou 3 épi lol remarquez ça pt osi ê o début ou à la fin de la 2 en fait… enfin ouais, c qd vous voulez, mais partez du principe qu’ils sont déjà ensemble… et maintenant je v arrêter avant ke mes commentaires soient plu longs ke la fic… oups, trop tard ! J
*
Il avait toujours été du genre à ressentir intensément les choses. Quelles qu’elles soient. Culpabilité, amour, haine, amitié, tristesse, loyauté, douleur, joie, trahison… Tout le monde ressentait ces émotions au moins une fois dans sa vie, mais lui… lui avait eu plus que sa part. L’impression d’avoir le triple de son âge le hantait parfois. Il avait vécu plus en 18 ans que la plupart des gens en toute une vie. Mais ce n’étaient pas tellement les événements qui le vieillissaient. Après tout, qui n’avait pas à faire face à des pertes ? Qui n’avait jamais connu un moment de bonheur ? Non, ce qui l’épuisait tellement, c’était la façon dont il les ressentait. Quoi que ce soit. Il avait aimé Lilly, intensément. Il haïssait son père, intensément. Il souffrait de la perte de sa mère, intensément. Un regard, ou même une simple posture, devenaient intenses chez lui. Il le savait à la façon dont la plupart des gens étaient mal à l’aise face à lui. Tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il vivait, semblait prendre une importance capitale dans son existence.
Pourtant rien de ce qu’il avait connu jusque là ne pouvait se comparer à ça.
Certaines mauvaises langues prétendraient sans doute que cela virait carrément à l’obsession, ils auraient tort… du moins il l’espérait. Un amour profond, sans faille, protecteur, dévorant. Sans jeu du chat et de la souris, plus maintenant en tout cas. Juste… la satisfaction de savoir à quel point il tenait à elle, mêlée à cette crainte qu’il ne parvenait pas à étouffer. La crainte que la flamme devienne brasier et le consume. La crainte qu’elle décide un jour qu’il n’était plus rien pour elle.
Quoi que ‘rien’ n’était sans doute pas un terme approprié. Ils avaient toujours été… quelque chose. Même durant cette période où ils s’étaient efforcés de s’éviter, il y avait toujours eu des sentiments entre eux. Pas forcément positifs : pendant longtemps il l’avait détestée – intensément – et elle le lui avait rendu. Mais c’était quelque chose. L’indifférence n’avait jamais été une option pour eux. Ca devait venir de lui. Après tout, elle parvenait parfaitement à ignorer ceux à qui elle ne voulait pas avoir affaire, pourquoi n’avait-elle pas réussi avec lui ? Si elle lui posait la question, il répondrait sur le ton de la plaisanterie qu’elle ne pouvait simplement pas résister à son charme naturel. En réalité, il soupçonnait cette intensité, positive ou négative, qu’il avait toujours portée en lui, qui faisait ressortir le meilleur ou le pire, selon la situation du jour. Amis, puis ennemis, puis petits amis, enfin amants… tout ce qu’ils avaient fait, ils l’avaient fait à fond.
Quand ils étaient amis, ils étaient plus complices que n’importe qui. Ennemis, ils se haïssaient plus que deux êtres humains peuvent décemment se haïr. Petits amis, ils avaient été parfaits. Quant à amants… disons seulement que la double épaisseur de mur dans sa chambre était une vraie bénédiction.
- A quoi tu penses si intensément ?
Revenant à la réalité, il secoua brièvement la tête et posa sur Veronica un regard tendre assorti d’un sourire.
- A rien… rien d’important.
Elle le pinça pour le mensonge, plus par jeu qu’autre chose, et il laissa échapper un rire en déposant un baiser – intense, naturellement – sur ses lèvres.
- T’es en train d’essayer de me distraire, lui reprocha-t-elle.
- Ca marche ?
Elle fit mine d’hésiter une seconde avant de lâcher :
- Hmm… essaie encore, pour voir.
Il sourit et l’attira à lui alors qu’il s’allongeait sur le canapé. La sonnerie lointaine de son portable retentit, mais il avait mieux à faire, aussi laissa-t-il le répondeur s’en charger. Salut, c’est Logan, et voici ma pensée du jour : « la vie, pour être supportable, doit être intensément vécue. » Giovanni Papini.
FIN | |
|