Folie de Weby/SV/PG!DEATH/CHLEX/one shot

Folie





Auteur : Weby

Email : klein.caroline@wanadoo.fr

Disclamer : Rien n’est à moi

Résumé : Lex est à l’asile à la suite de son séjour sur l’île, je sais que d’ordinaire Lex est fort, mais dans cette fic, il est vraiment au fond, alors me dites pas qu’il réagirait pas comme ça, je sais, mais c’est un FANfiction, et en plus, vous comprendrez pourquoi il est a ce point anéanti.

Feedbacks : Si j’en est pas, eh ben, je ne continue pas !na !lol



~*~*~*~



Homme : « Ecoutez, vous devez impérativement nous dire tout ce qui s’est passé durant votre séjour sur cette île, je sais que c’est dur pour vous mais… »



Lex : « Non…Je ne peux pas…Ils…Ils ne veulent pas…Ils me fond trop mal… »



Homme : « Ils ? »



Lex : « oui…Les gens dans ma tête…Ils me parlent…Tout le temps…Ils me parlent… »



Homme : « Et que vous disent-elles ? »



Lex se leva brutalement et se mit à rire, un rire froid, à vous glacer le sang. Un rire de fous.



Lex : « Qu’est ce qu’elles me disent ? QU’EST CE QU’ELLES ME DISENT ?! Elles me supplient, elle me supplient de les épargner, eux et leur famille…Elles ne cessent de crier…Arrêter…STOP !! TAISEZ-VOUS ! LAISSEZ-AISSEZ MOI !!JE NE VOUS AI RIEN FAIT !!!FOUTEZ-OUTEZ MOI LA PAIX !! »



Lex, dans un dernier geste désespéré, se jeta sur l’homme en face de lui et le plaqua contre un mur



Lex : « FAITES LES TAIRE !!FAITES LES TAIRE NOM DE DIEU !!ILS VONT ME TUER ! ILS VONT ME TUER »



Homme : « Docteur !!DOCTEUR IL Y A UN PROBLEME ! »



Une équipe de trois hommes arriva, deux d’entre eux saisit violemment Lex par les épaules pendant que le troisième lui administrait un calmant



Lex : « Mais vous ne comprenez donc rien ! Ils vont me tuer…Arrêter…Aidez-moi…Je…Je vous en supplie…Aidez- moi… »



Avant de sortir de la cellule, l’homme croisa une dernière fois le regarde embrumer de Lex, un regard tinté de folie et de douleur, mais, surtout, un regard empli de désespoir. Il fut profondément troublé par ses yeux. Jamais, tout au long de sa vie, il n’avait vu un homme si abattu, brisé. Jamais.





Lex était recroquevillé dans un coin de la cellule. Après la séance de la matinée, il avait été mis en isolement. De toute façon il avait toujours été seul, alors pourquoi cela changerait-il ? Ça ne changerait jamais, il en avait la conviction.



Il tenait sa tête entre ses mains, de peur qu’elle n’explose, et se balançait d’avant en arrière, murmurant sans cesse des choses incompressible.



Puis il se leva difficilement et se plaça en face du mur, puis, brutalement, il le frappa avec son poing, encore et encore, ne parvenant pas à faire la moindre trace, puis au bout d’une dizaine de minutes, il contempla sa main, ensanglantée. Il regarda le mur, plein de sang a l’endroit où il avait frappé et s’effondra, agité de spasme. Les battements de son cœur s’accélérèrent dangereusement, puis il se sentit brûler de l’intérieur, et poussa un cri à vous figer sur place, un cri ou se mêlait douleur, désespoir et folie. Puis, plus rien. Même les voix avaient cessées, remplacées par un silence, lourd, pesant, tout aussi infernal que les pleures et les cris. Il ouvrit alors les yeux et se vu, lui, il portait un gant sur une des mains, et tenait une arme dans l’autre, visant un homme, visiblement effrayé, le suppliant de le laisser, disant qu’il avait des enfants et une femme. Il connaissait cet homme. Lui aussi était dans sa tête. Lui aussi criait tout le temps. Puis il entendit un coup de feu. Venant de sa propre main. Et un cri, puis plus rien, il s’effondra à nouveau, les voix dans sa tête reprirent leur douloureux chant, lex était à nouveau dans la réalité, mais il était attaché, une camisole. Il regarda autour de lui, il était dans une pièce capitonnée.



Puis il se leva et se débattit de toutes ses forces pour recouvrer sa liberté, je jetant littéralement sur le mur de la pièce. Il ne savait pas que, derrière la vitre tintée, une jeune femme blonde l’observait, une larme coulant sur sa joue. Alors, il était réellement fou ?



~*~*~*~



Quand il ouvrit les yeux, une aveuglante lumière blanche l’éblouit. Il tenta de se lever, mais il était attaché. Il regarda alors autour de lui. Mais où était-il donc ? Il y avait une table a coté de lui, sur laquelle étaient disposé toutes sortes d’instruments chirurgicaux.



La porte de cette étrange salle s’ouvrit, laissant apparaître son père, un sourire maléfique sur le visage



Lionel : « Mon fils, regarde ce que tu es devenu. Ne t’avais-je dont pas prévenu ? Les sentiments nous mènent à notre perte Alexandre. »



Lex : « Vas t’en… »



Lionel : « M’en aller ? Non. D’abord, je vais t’aider à te sortir de là. »



Il saisit le scalpel qui se trouvait le plus proche et s’approcha de son fils. Il riait. D’un rire sans joie. D’un rire froid. D’un rire machiavélique. Le rire de Satan. Au fur et a mesure qu’il avançait, son visage se métamorphosait, se transformant peu a peu en une chose informe et effrayante, le visage du mal a l’état brut. Celui du diable. Le rire n’avait plus rien d’humain. Bien au contraire. Puis, dans un geste empli de haine et de rage, il planta son arme dans le cœur de lex.



Il poussa un cri déchirant. Puis il ouvrit les yeux. Un cauchemar. Un vulgaire cauchemar. Mais il lui avait semblé si…Réel. Et les gens, dans sa tête, qui le traitait de diable, tout le temps. Il n’avait aucun répit. Il n’en aurait jamais. Mais il le savait, il ne vivrait plus bien longtemps avec tout ce monde dans son esprit.



Il n’avait plus de camisole. Il était retourné dans sa cellule.



Lex : « Un cauchemar…Un rêve. Ça n’était qu’un rêve…Taisez-vous…Non…Arrêter…Je ne suis pas le diable…Non…Arrêtez…ARRETER DE PARLER ! TAISEZ-VOUS ! FOUTEZ-OUTEZ MOI LA PAIX NON DE DIEU !!!! »



Il se leva et se plaça contre un mur, il le regarda, de longues minutes, sans ciller, murmurant des choses incompréhensibles. Puis, sans crier gare, il tapa sa tête conte ce mur de béton, de plus en plus fort. Du sang coulait sur son visage maintenant, mais ça n’avait pas d’importance. Rien n’en avait. Seul les faire taire contait. Seul le silence. Enfin.





Lionel : « JE VOUS DIT QUE JE VEUX LE VOIR ! C’EST MON FILS ! ET VOUS N’AVEZ AUCUNEMENT LE DROIT ME M’INTERDIRE DE LE VOIR ! »



Homme : « Ecoutez, votre fils est dangereux, pour lui-même, et pour les autres. Je ne peux pas vous dire quelle sera sa réaction quand il vous verra. Ce matin, il vous a vus vous changer et Satan, et le tuer. »



Lionel : « je n’ai que faire de vos recommandations, je veux voir mon fils, et je le verrais maintenant ! »



Sur ceux il ouvrit la porte et pénétra dans la salle capitonnée, ou lex avait été replacé après s’être fait placer un bandage au niveau de ses blessures. Il regardait le plafond. Ou plutôt, il le fixait, mais il semblait regardait dans le vide, un vide infini. Mais lui voyait quelque chose. Chose qu’il était seul à pouvoir discerne. Sa mère était là. Au plafond. Ais dès que Lionel approcha, du sang, son sang, le leur, sortit de sa bouche, des coupures se formèrent sur son corps, puis elle disparu, comme elle était apparue, sous le regard affolé de Lex



Lex : « Non ! reviens ! ne part Pas ! Reste…Je ne veux pas que tu partes… »



Puis son regard se posa sur Lionel, et ses yeux s’emplirent de rage et de haine, il se jeta sur lui et le plaqua au sol



Lex : « TU L’AS TUÉ ! C’EST TOI ! SATAN ! TU LA TUÉ ALORS JE VAIS TE TUER !!! »



Lionel : « Lex calme-toi bon dieu !!!Je ne comprends pas !!!Lex...LEX LACHE MOI !!! »



Lex exerçait maintenant une forte pression sur le coup de son père. Un médecin se précipita vers lui et lui injecta un calmant, non sans effort. Puis il s’endormit, et les gens recommencèrent à crier.





Homme : « Je vous avais prévenu Monsieur, vous… »



Lionel : « je sais !Je n’i pas besoin de vos sarcasmes !! Prévenez- moi dès qu’il y a du nouveau ! »



Homme : « Je ne sais pas si nous pouvons encore l’aider…Au point ou il en est… »



Lionel : « Etes vous médecin monsieur ? »



Homme : « Ou…Oui »



Lionel : « ALORS VOUS L’AIDEREZ !!! »



Sur ce il tourna les talons et sortit de l’hôpital psychiatrique





Chloé jusque la rester silencieuse se leva et se plaça devant la vitre, regardant Lex, étendu sur le sol ; Jamais elle n’avait vu un homme si fort se briser en si peu de temps.



Chloé : « Je l’aiderais. »



Homme : « Quoi ? »



Chloé : « J’ai dit que j’allais l’aider. »



Homme : « Vous ? Mais vous n’avez aucune compétence, et vous avez vu ce qu’il a fait a son père, alors… »



Chloé : « Il ne me fera rien ! Je le sais, et pour ce qui est des compétences, vous êtes censé en avoir, mais tout ce que vous faites pour l’aidez, c’est l’enfermé dans une pièce et l’attachant et en le gavant de médicament !!!si c ‘est ça avoir des compétence, eh bien tout le monde en as ! »



Homme : « Très bien, mais prenez ça. » Dit il en lui tendant une seringue



Chloé hésita une seconde, puis repoussa sa main



Chloé : « Je n’en aurais pas besoin »

Ça faisait maintenant plus de deux heures qu’il était inconscient quand il se réveilla. Sa tête le faisait atrocement souffrir, il essaya de se lever, mais se fut sans succès. Puis, les voix revinrent, mais cette fois, une voix bien distincte couvrait les autres. « Tue les, tue les tous, élimine tout ces traîtres » ne cessait de répéter cette voix qu’il ne connaissait que trop bien. Le diable s’adressait à lui.



Remarquant son malaise, Chloé entra dans la salle et s’avança doucement vers lui. Bien malgré elle, elle ressentait une légère peur, mais elle ne savait pas pourquoi. Elle sentait qu’il ne lui ferait pas de mal, tout du moins, elle l’espérait. Mais elle devait passer outre cette peur. Il l’avait aidé quand elle avait eu besoin de lui, et, aujourd’hui, elle allait lui rendre la pareille. Et, au nom de leur amitié, elle se jura de faire tout ce qui était humainement possible pour le sortir du trou noir dans lequel il tombait chaque jour un peu plus.



Quand lex yeux de Lex croisèrent le regard de Chloé, la voix retentit encore plus fort dans sa tête. « Tue là ! Elle aussi te trahira !!! Elle ne t’apportera que de la pitié Lex !!! Elle est comme les autres, elle n’en veut qu’a ton argent !!alors débarrasse-toi d’elle !! »



Lex : « Arrête…Tais-toi…Tu ne sais rien de moi…Ni d’elle… »



Un rire satanique retentit alors dans sa tête, et la voix renchérit. « Regarde ses yeux Lex, regarde ses yeux ! »



Lex tourna alors la tête vers la jeune femme blonde. Il scruta profondément son regard. Satan avait donc raison ? Chloé était comme les autres ?



Lex : « Vas t’en…Je ne veux pas de ta pitié »



Chloé : « Lex… »



Lex : « J’AI DIT VAS T’EN !! »



Chloé : « Si tu penses vraiment que tout ce que j’éprouve pour toi soit de la pitié, alors je m’en vais…Tout de suite… »



Chloé le fixa intensément, mais il ne dit pas un mot.



Chloé : « Très bien, dit elle en ce levant, alors je me suis trompé sur toi Lex. Sur nous. »



Lex : « Non…Attends… »



Chloé : « Quoi ? » Malgré ses efforts, elle ne réussit pas à cacher le point d’espoir dans sa voix



Lex : « Je…Je ne veux pas que tu partes…J’ai besoin de toi…C’est lui qui m’a fait dire ça…Je…Pardon »



Chloé : « Lui ? »



Lex : « Le diable Chloé, il est dans ma tête. »



Chloé se rapprocha de lui et lui prit la main



Chloé : « Et nous le ferons sortir ensemble. Mais tu dois me dire ce qui s’est passé Lex. S’il te plait. »



Lex : « Je…Je vais essayer…Ça faisait maintenant plusieurs jours, peut être plusieurs semaines que j’étais sur cette foutue île, avec comme seule compagnie Louis, quand on m’a trouvé. Mais juste avant, Louis était devenu fou, il m’a poursuivi et a failli me tuer a plusieurs reprises…Alors je l’ai tué…Mais je ne voulais pas…C’était pour me défendre… Pour me défendre… »



Chloé : « Je te crois Lex. Et après ? »



Lex : « Ensuite il y a eu comme un…flash…J’ai vu des fragments de toute ma vie en une fraction de seconde…C’était trop rapide…Je n’ai rien pu voir…mais je ressentais toutes ses émotions passées…Et…Et futur. Et, maintenant, tous ces gens dans ma tête…ils me font voir des scènes de me vie futur. Eux aussi sont du futur…Et ils me hantent…Pour me faire payer… »



Chloé : « Qu’est ce que tu voies dans ces visions, Lex ? »



Lex : « Je…Je me vois tuer. J’assiste à ces scènes comme un spectateur…mais je ressens tout ce que ressent ma victime…Tu me crois fou à lier n’est-ce pas ? »



Chloé : « Je… »



Lex : « Je comprends…Mais je ne suis pas fou…Je vois réellement toutes ces choses…Tu dois me croire Chloé… » »



Chloé : « Je te crois Lex, je te crois… »



Lex s’avança doucement vers elle et la jeune femme le prit dans ses bras, à cet instant, les mots étaient inutiles, alors ils restèrent ainsi, en silence, seules les voix dans la tête de Lex résonnaient encore, mais seule lui les entendait. Puis elle sentit son chemisier se mouiller, Lex avait craqué, il ne supportait plus toutes ses voix, toutes ces visions ou il se voyait prendre des vies. Après de longes minutes, peut être même des heures, lex ferma les yeux et le sommeil vint le prendre. Et là, dans les bras de Chloé, enfin le silence. Pas un silence pesant comme lors des ces “visions”, non, un silence reposant. Les voix s’étaient tues.



~*~*~*~



Ça faisait maintenant plusieurs mois que Chloé rendait visite a lex, tous les jours, et durant de longues heures, elle l’écoutait. Il se confiait à elle comme jamais il ne s’était confié. À personne. Il lui avait parlé de sa mère, du souvenir de ses parents, ensemble, puis de ce qu’il avait ressenti à la mort de celle-ci, personne n’avait été là pour lui à cet instant, alors il s’était enfoncé dans la solitude, jusqu'à en devenir totalement associable pendant ses années d’adolescence, puis son père l’avait envoyé a Smallville, la seule chose bénéfique qu’il ait jamais fait pour lui, et c’est sur ce pont que sa vie avait pris un tournant différent, et totalement inattendu. Un jeune garçon de ferme lui avait sauvé la vie, et l’avait aidé à redevenir “humain”. Mais, lui aussi l’avait déçus, car aujourd’hui il n’était pas là. Ce n’était pas lui qui l’écoutait et qui le soutenait chaque jour. Autrefois il avait su l’aider, mais il n’en était plus capable, la seule qui pouvait encore quelque chose pour lui était Chloé. Les voix le laissait en paix quand elle était là, et il ressentait pour elle bien plus que de l’amitié, il le savait, mais il avait peur. Peur de la faire souffrir, peur de le décevoir, mais surtout, il avait peur de perdre ce à quoi il tenait le plus au monde : sa confiance.



Chloé : « Je dois partir Lex, mon père m’attend, je lui ai promis. »



Elle se leva et se dirigea vers la sortit, lex la suivit et la rattrapa par le bras. Il n’en pouvait plus, il en avait assez de faire semblant, de feindre l’amitié, il devait lui dire.



Lex : « atteint…Je…Il faut que je te parle…Maintenant. »



Chloé : « Vas y… »



Il s’approcha d’elle, et scruta son regard, espérant qu’elle comprenne, et presque sans s’en rendre contre, il franchit la dernière distance qui le séparait et l’embrassa, il guetta tout signe de réticence de la part de Chloé, mais celle-ci l’encouragea, lex intensifia leur baiser. Gabe attendrait.



***



Le soir même


Chloé avait été profondément troublée par ce baiser, elle y avait senti tant de désir et de…Désespoir. Oui, un désespoir comme jamais elle n’en avait vu, chez personne. Elle devait l’aider, quoi qu’il arrive. Quoi qu’elle doive faire, elle le ferait, pour lui…Pour eux.



***



Il avait encore une de ses “vision”, mais cette fois, il n’était pas spectateur, il était acteur, et dieu seul sait comme il aurait aimé ne pas jouer ce rôle. En face de lui se trouvait une femme blonde. Chloé. Elle était couverte d’hématomes. Une forte odeur d’alcool flottait dans l’air, c’est à cet instant qu’il remarqua l’arme qu’il tenait dans sa main, pointé sur Chloé. Mais elle ne le suppliait pas, elle ne parlait pas, et se contentait de le regarder, dans les yeux. Puis le coup de feu retentit, et la balle frappa Chloé en plein cœur.



Il se réveilla plein de sueur. Qu’allais t’il faire ? Pourquoi ? Il n’attendrait pas de le savoir. Il l’aimait trop. Il savait tout de sa vie future… Tous ses crimes effroyables, toute cette souffrance, mais cette fois, il avait vécu la scène, il avait pris une vie…Celle de Chloé…Et il y avait pris du plaisir. Il se dégoûtait. Au plus haut point. Il devait mettre fin à ce supplice, avant qu’il ne passe vraiment a l’acte. Personne ne l’aiderait plus, c’était trop tard, Il le savait. Le monde se porterait mieux sans lui.



On lui avait retiré sa camisole, mais il était resté dans la salle capitonnée, il s’approcha de la vitre teintée et posa sa main dessus. Il recula doucement et se jeta au travers. Chloé lui avait dit qu’elle pouvait l’observé de l’autre coté. Une fois dehors, il coura. Tout droit. Toujours tout droit. Ses pas l’amenèrent là où tout aurait pu finir. Là où tout aurait dû finir.



Il avança jusqu'à la rambarde et regarda en bas. Bientôt tout serait terminé. Il passa de l’autre coté et esquissa un mouvement pour sauter



Chloé : « Lex ! Ne fait pas ça…Ne saute pas ! L’asile m’as appelé…Je leur ai dit de ne pas venir… »



Lex : « Chloé…Va t’en, vite ! Tu est en danger !Je dois sauter..Pour toi… »



Chloé : « Pourquoi ? »



Lex : « Je vais te tuer Chloé…Je ne sais ni pourquoi, ni comment…Mais je l’ai vu…Il me l’a monté… »



Chloé avait maintenant les larmes aux yeux. Elle n’était plus sure de rien.



Chloé : « Lex je suis sure que… »



Lex : « NON ! Je sais ce que je vais faire Chloé !!je l’ai vu !! »



Chloé : « Lex…Je…Ne saute pas…Je t’en pris… »



Lex : « Je suis tellement désolé Chloé…Je t’aime… »



Il se tourna et leva les yeux au ciel



Lex : « Félicitation, tu as gagné ! »



Il jeta un dernier regard à Chloé et sauta. C’était mieux ainsi.



Chloé s’effondra sur le béton. Elle n’avait pas su l’aider. Tout était fini. Ses larmes vinrent s’écraser sur le bitume, puis le ciel se mit à pleurer aussi.



Chloé : « Je t’aime aussi Lex… »



~*~*~*~



ÉPILOGUE


« Voilà 5 ans. 5 années que tu as sauté du haut de ce pont. 5 années que j’essaye de survivre sans toi. Mais aujourd’hui je n’ai plus le courage de continuer. Je t’ai haï Lex, oh oui, je t’ai haï comme jamais. Je te tenais pour responsable de ce qui m’arrivait, de la douleur qui me hantait chaque instant, de mon amour pour toi…Mais maintenant je comprends. Je comprends pourquoi tu as choisi la fuite, pourquoi tu n’as pas pu t’en sortir : c’était impossible. Et personne n’y pouvait rien. Je le sais, je le vis Lex. Chaque jour que dieu fait est un calvaire, et chaque jour je m’enfonce un peu plus dans ma solitude. Tous ces gens ne savent rien de ce qu’on a ressenti…Je n’en savais rien non plus. Je n’avais pas idée de ce que tu pouvais ressentir. Je ne connaissais pas le véritable sens du mot souffrance. Ils veulent tous nous aider, ils disent qu’ils sont désolés, qu’ils comprennent. Quelle hypocrisie. Mais l’hypocrisie est dans la nature de l’homme, comme le mensonge. Je leur ai menti…Je me suis menti, je me suis dit que j’arriverais à m’en sortir, à reprendre une vie supportable, mais il n’en fut rien. Je n’ai pas réussi. Je sais que tu aurais voulu que je continue encore, que je persévère, comme je savais le faire au lycée, mais je ne suis plus la même. Je ne suis plus cette jeune fille énergétique. Non. Je ne suis plus qu’une loque qui haire aveuglement dans les rues de cette grande ville. Mais j’ai essayé de redevenir quelqu’un, j’ai essayé de me faire des amis, de sortir, j’ai essayé de tout mon corps et de toute mon âme, mais rien n’y faisait, tu hantes mes pensé, Lex. Tu me hantes. Mon cœur est mort en même temps que toi. Je ne vivais que pour toi, que grâce a toi, alors sans toi, a quoi bon ? Aujourd’hui je vais mettre fin à ça, ma mort n’est que le début d’une autre aventure, j’en suis convaincu. Comme je sais que celle-ci touche a sa fin. Tu as sauté sans me laisser le temps de te le dire, de te dire ce que je ressens pour toi Lex…Tu ne m’a pas laissé le temps de te dire que je t’aime… »



Les larmes coulaient maintenant abondamment sur son visage meurtri par la souffrance et la douleur. Elle déposa une rose rouge sang sur la tombe et sorti une arme de son sac à main.



« Nous nous retrouverons bientôt Lex…Enfin… »



Elle défit le cran de sécurité et tira. La détonation retentie. Elle était partie. Elle allait enfin retrouver Lex. En enfer ou au paradis, peu importait. Car elle avait connu bien pire que l’enfer.



FIN