No place for us de Isis/SV/PG/CHLEX/song fic

No place for us



Disclaimer: pas a moi………….
Genre : Fic/song… Ca fait très longtemps que j’ai envie d’écrire une fic/song avec cette chanson, et c maintenant chose faîte. Mais bon, vu le chanson, faut pas s’attendre à quelque chose de gai… Il s’agit de « No place for us » de Saez. Je sais que ça fait un peu répétition, mais je vous conseille très vivement d’écouter la chanson en même temps, l’effet n’est pas du tout le même, je vous le garantis !

Note : Je vous préviens, c’est très court, dsl, mais les profs sont pas indulgents en ce moment, et g pas vraiment le temps d’écrire… Et pour la traduction des quelques paroles en anglais, c’est de moi, m’en voulez pas je suis pas traductrice et ça rend pas très bien en français.

Feedbacks : J’ai vraiment besoin de le préciser ? ok, alors ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii svp… N’hésitez pas à les envoyer à isis111@voilà.fr !












Ils se regardèrent un instant. La peur qu’il vit dans ses yeux l’effraya presque, mais il n’y prit pas garde. Ils ne pouvaient plus revenir en arrière. Derrière eux, ils entendaient déjà les cris de ceux qui venaient les chercher. Quoi qu’ils fassent ils ne s’en sortiraient pas, alors mieux valait en finir ici, ensemble et maintenant.



Rien ne sert de courir
Mon amour tu sais
Il nous rattraperont
Pas la place pour s'aimer
Puisqu'elle est condamnée
Notre génération



Ils n’auraient pas du s’aimer, ils le savaient. Mais avait-ils eut le choix ?



Rien ne sert de rêver
Mon amour tu sais
On est plus des enfants
Puisque ici bas ne tombent
De ce ciel sans merci
Que des larmes de sang



Il avait tout abandonné pour elle. Elle avait renoncé à son rêve pour lui.


Rien ne sert de courir
Mon amour tu sais
Ils ne comprendraient pas
Que nous avons trouvé
A la force d'aimer
Dans nos cœurs un espoir



Ils avaient voulu s’aimer librement, discrètement. Sans interdit et sans tabou, sans compromis et sans limite.


Rien ne sert de pleurer
Tu sais bien mon amour
Que nos larmes sont vaines
Et que la seul chose qui fait battre leur cœur
Est la force et la haine



Mais tout le monde ne pensait pas comme eux. Ils avaient été traqués, par un père dévoré d’ambition, humilié par l’humilité même de son fils.



Nowhere to run

( Nul part où courir)



Nowhere to hide in this world

( Nul part où se cacher dans ce monde )



No dream to have anymore in this world

( Plus de rêve à avoir dans ce monde )



No reason to stay that you can believe in

( Plus de raison de garder ce en quoi tu crois )



No Place For Us

( Il n’y a pas de place pour nous )



Il avait tout mis en oeuvre pour le ramener, mais rien n’avait pu détourner son cœur. Alors, seulement, lorsqu’il accepta la perte définitive de son fils, il décida de le perdre pour de bon.



C'est la fin des poèmes
C'est la fin de nos vies
Mon amour tu le sais
C'est la fin des souffrances
C'est enfin le début de la liberté
Mieux vaut tracer la route
Traverser la lumière vers l'étoile perdue
Que de vivre à moitié
Que de collaborer
Dans leur monde vendu



Et il n’avait pas hésité une seconde avant de les lancer à leur trousse. Jamais il ne vit en ces deux animaux blessés, traqués, son fils et sa belle fille.



Nowhere to run

( Nul part où courir)



Nowhere to hide in this world

( Nul part où se cacher dans ce monde )



No dream to have anymore in this world

( Plus de rêve à avoir dans ce monde )



No reason to stay that you can believe in

( Plus de raison de garder ce en quoi tu crois )



No Place For Us

( Il n’y a pas de place pour nous )





Ces fuites incessantes, ces réveils brutales au beau milieu de la nuit, cette peur collante et étouffante avaient eu raison d’eux. Leur place n’était plus ici, pas plus que leur vie. Leur amour était trop beau, trop pur pour être sans arrêt exposé aux caprices amers de cette terre corrompue.


Mais qu'est ce qu'on attend pour fuir ?



Leurs yeux se croisèrent une fois encore, la dernière. Là où ils allaient, ce n’était pas l’enfer. Ce n’était pas la mort, la solitude et le froid. C’était le paradis, la vie, le bonheur d’être deux et de sentir la chaleur de l’autre près de soi. Le vide qu’ils voyaient sous leur pied n’état qu’une illusion, derrière se cachait le soleil et l’amour. Cette falaise, découverte par hasard lors d’une fuite éperdue, serait leur porte de sortie, leur liberté. Ensemble, ils avaient bravé tous les dangers, et ensemble ils s’en iraient. Souriants, leurs mains tremblantes se lièrent. Il suffisait d’un pas, un seul.



Mais qu’est-ce qu’on attend pour fuir ?



Ce fut ici, sur le versant de cette colline, qu’ensemble ils mirent fin a leurs jours, et qu’ils naquirent pour la seconde fois.





FIN