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| Un épisode de ma vie de Sixpence/SV/NC17/CHLEX/one shot | |
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Admin/LaLa Admin
Nombre de messages : 277 Age : 42 Localisation : Evreux, Haute-Normandie, France Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Un épisode de ma vie de Sixpence/SV/NC17/CHLEX/one shot Mer 10 Jan - 6:09 | |
| Disclamer : pff, c’est vraiment nécessaire ? Bon, les personnages de S….Ville ne sont pas à moi blah blah, ils sont à, Trukmuch et Machinchose et à la CW (dit avec l’accent attenchion !)
Auteur : Sixpence
Shippers : Bah, c’est pas du Blana avec son gland qui se change jamais, sorry !
Catégorie : NC
Note : soudain élan d’inspi’, pas envie de le laisser filer.
Un épisode de ma vie que je vais oublier
Bientôt deux mois, deux longs mois que ma seule distraction hebdomadaire est de déjeuner avec mon oncle Sam Lane à l’écouter pendant des heures me mitrailler littéralement de ses ennuyeux discours de militaire d’élite trois étoiles.
Deux mois que je ne sors plus et que la seule vision qui me soit offerte le matin au réveil est une vaste étendu de champs de tournesols et de maïs.
Deux mois que je suis coupée de tout et de tout le monde, le peu de famille qu’il me reste, mes amis. D’ailleurs, ces interminables journées de solitude en viennes à me faire douter, ais-je encore des amis ? Ont-ils de temps à autres une petite pensée pour moi ? Ou alors est-il possible qu’ils m’aient déjà oublié ?
Qu’en sais-je, je suis même privée de tout moyen de communication et forcée de me faire passer pour une autre que celle que je suis et pour clore le tout, je suis reliée avec bracelet électronique au cas ou je déciderais de me la jouer façon grande évasion.
Deux mois que le café est toujours aussi fade et amer, tout comme l’est devenue ma vie. Tout ça pourquoi ? Pour m’être une fois embarquée dans une affaire dont les enjeux me dépassaient très largement et jamais à aucun moment je ne me suis posée la question de savoir si je tenais vraiment à continuer à avancer sans oser me retourner. Et pourtant, Dieu sait que les occasions se sont montrées nombreuses mais je n’y peux rien, je suis comme ça, j’ai toujours été attirée par le danger et il faut dire que plus d’une fois j’ai été amenée à le côtoyer. Seulement, j’étais loin de m’imaginer dans quel guêpier j’allais me fourrer.
Comment tout cela a-t-il débuté ? Je voudrais pouvoir dire que je ne m’en souviens pas mais ce serait faire le plus gros mensonge de mon existence. C’est tout simplement ce sentiment qui vous met tant à découvert, qui vous affaibli plus que n’importe quoi d’autre et qui détruit cette solide carapace qui, au fil des années vous berce d’illusions en vous faisant penser qu’elle est indestructible.
Oui, l’amour m’a bien conduit là où j’en suis aujourd’hui. C’est d’ailleurs impressionnant de voir les dégâts que l’amour peut provoquer sur une personne. Ce mal qui m’a envahi à réveillé mes plus mauvais instincts, jamais je ne pensais pouvoir descendre si bas, si bas au point de vendre mon âme au diable, oui, et ce n’est en rien une métaphore.
Bien sûr, sur le moment on se sent libéré, on pense être au-dessus de cette souffrance qui nous ronge et que l’on a une chance de la vaincre mais, la chute n’en est que plus dure.
Le temps des remords est arrivé bien plus vite que je ne l’aurais prévu et dans ces moments, ce n’est plus la souffrance et le chagrin et m’a rongé, mais la culpabilité, suivit d’une violente prise de conscience qui m’a fait réaliser à quel point j’avais mal agit. Mais ce genre d’erreur peut-elle être réparée ?
Je m’en suis convaincue, à mes dépends d’ailleurs. Je ne l’ai pas réalisé sur le coup mais mon idée était suicidaire, sans aucune chance d’aboutir mais un nouveau sentiment m’avait envahi et jamais cette question ne m’a traversée l’esprit, oui, j’avais de l’espoir. L’espoir de trouver la et les faiblesses du diable pour m’en servir contre lui. Vous pouvez penser que je fixais la barre très haut mais je n’avais pas le choix, c’était l’unique solution qui s’offrait à moi.
Mais, j’étais très loin de m’attendre à trouver un allié sur ma route.
Et quel allié ! Le fils du diable en personne ! Ho je ne me leurrais pas, s’il avait besoin de moi s’était uniquement pour servir sa cause et atteindre un objectif qui était bien différent du mien mais je ne pouvais pas faire la fine bouche, cet imprévu et je le savais, aurait un impact plus que décisif au combat que je menais.
J’avais raison de garder espoir. Cette lutte acharnée dura des mois et je saute délibérément bons nombres d’épisodes assez tumultueux où je pensais avoir échoué, goûtant avec écoeurement les conséquences que ma défaite aurait provoquées.
Et je suis allée de surprises en surprises. Si je suis parvenue à garder pied si longtemps, c’est en grande partie grâce au soutien moral que mon allié inattendu m’a apporté durant toutes ces semaines.
A nous deux nous avons déjoué les plans de mon bourreau et avons fait en sorte qu’il ne puisse plus nuire à personne, enfin, c’était ce qu’on espérait.
Imprudente, j’ai relâché ma garde, je pensais le cauchemar terminé et je ne me suis inquiétée de rien.
Heureusement pour moi mon allié lui, était resté prudent, il savait à qui il avait à faire après tout, il s’agissait de son père.
Le démon n’avait pas encore abattu sa dernière carte et si je suis encore en vie pour en parler, c’est grâce à la clairvoyance et à la rapidité dont a fait preuve mon sauveur.
Oui cela sonne trop héroïque pour le personnage mais c’est pourtant ce qui s’est passé bien qu’il ai agit par intérêt.
Voilà mon histoire, tous ces souvenirs remontent à ma mémoire, il est un peu plus de 17h, il fait plus de 35° depuis une semaine et je suis là, devant la fenêtre de ma chambre en train d’ingurgiter difficilement mon énième café de la journée, mais bon café ou mauvais café, c’est bien la seule chose dont je ne puisse pas me passer.
Depuis plus d’une semaine, une idée presque aussi folle que celle qui m’a amené ici m’a traversé l’esprit et ce qui était au départ un simple souhait irréalisable s’est peu à peu transformé en véritable obsession.
J’ai beau tenter par tous les moyens de la faire taire mais la tâche devient plus ardue à chaque tentative, sois je suis complètement dérangée sois je suis à la recherche constante du danger, je dois souffrir d’une déficience en adrénaline, peut-être dû à ma consommation un peu trop excessive de caféine enfin peu importe, je ne peux pas rester là sans rien faire, autant agir.
Je sais que dans très exactement 13 minutes deux des trois gorilles qui encerclent la propriété se relais, ce qui, par conséquent, me laisse seule en charmante compagnie pendant environ 5 minutes.
Mon plan, c’est simple, je crois que je vais faire une crise de claustrophobie si je ne fais rien donc, mon plan consiste tout simplement à aller prendre un peu de bon temps le plus loin possible de cette prison.
Au début, un problème s’est rapidement posé, comment être sûre que je ne suis pas au milieu de nulle part et que je suis perdue au milieu de centaines de kilomètres de plantations ?
Encore heureux que ces gorilles là savent causer, ça peut être très utile de temps à autres et il y a une ville à 10 kilomètres. Je dois avouer que je me suis rapidement découragée, ça fait long quand même et puis après une bonne bouffée d’optimisme je me suis dis que ça devait être ça la rançon de la gloire, enfin de la liberté dans mon cas.
Le second problème qui s’est posé était ma sécurité, oui je n’allais pas demander innocemment à l’un de ces charmants messieurs de me prêter leur flingue pendants quelques heures seulement Lex a été prévoyant. Je n’ai absolument rien trouvé dans cette baraque qui ressemble de prêt ou de loin à un objet susceptible d’assurer ma protection. J’avais pensé à prendre un couteau mais ce sont de vrais couverts de dînette, mais il pensait quoi le milliardaire ? Que j’allais dans un accès de solitude essayer d’en finir en m’ouvrant les veines ?
Quoi qu’il en soit j’ai quand même trouvé des substitues d’armes de défense, mon aérosol ainsi que mes bombes pour cheveux, le classique trousseau de clés et heu oui, moins glorieux déjà, le encore plus classique rouleau à pâtisserie, il ne l’a pas enlevé celui-là, il avait pas peur que je m’assomme avec.
Après il faut savoir que c’est bien encombrant quand on doit se taper 10 kilomètres à pieds mais dans la vie, il faut savoir ce qu’on veut.
Passons à la tenue. Rien de trop déshabiller, je ne m’attend pas à trouver une boite non plus donc un jean, un top noir et ma veste en velours violette et le tour est joué, enfin il le sera quand je serais sortie de mon périmètre de sécurité à ne pas dépasser et je remarque que je suis déjà toute excitée à l’idée d’enfreindre les règles.
Le sac sur l’épaule, je suis maintenant planquée derrière le comptoir du bar de la cuisine d’où j’ai un super panorama sur l’entrée et mon pass pour la liberté devrait bientôt s’enclencher.
Je regarde ma montre et à peine ais-je le temps de relever le nez que l’un des hommes de mains de « mon sauveur » a disparu de mon champ visuel. L’excitation monte et me voilà en train d’injurier celui qui n’est pas encore parti, bordel ils ont toute la journée pour pipeletter.
Enfin, avec deux minutes de retard sur mon planning d’une précision qui résulte de longues heures d’observation de ces curieux spécimens, je me faufile à travers la salle pour ouvrir la baie vitrée.
Comme par hasard il faut que cette foutue porte en verre ce mette à couiner alors qu’il me faut encore quelques centimètres pour passer, moi et mon gros baluchon.
Evitons de laisser traîner des indices et refermons la vitre, qui bien sûr me refait le même cirque que tout à l’heure, d’où les grimaces sur mon visage, si près du but j’aurais vraiment la haine d’avoir tout gâché pour ça.
Pourtant, le plus dur reste à faire, il me faut traverser le jardin en courant droit devant moi sur une bonne vingtaine de mètre pour atteindre les champs et la liberté et pour cela il va me falloir attendre que le dernier garde tourne le dos de l’autre côté.
A peine une minute plus tard, je crois être bénie des Dieux. Le téléphone sonne et il rentre carrément à l’intérieur pour parler. La voie est libre et tout sourire aux lèvres, je trottine jusqu’au champs et écarte deux plans de maïs avant de commencer ma traversée.
Je me sens tellement bien que je sifflerais volontiers seulement je suis encore très près de la maison et je ne dois en aucun cas baisser ma garde cette fois, j’ai bien appris ma leçon la dernière fois.
Mon but pour le moment est de restée assez près pour voir au travers des plantations et retrouver ainsi la route pour n’avoir plus qu’à la suivre.
Je m’éloigne assez vite en fin de compte et soudain, un étrange sentiment m’envahie. Je me retourne et réalise seulement maintenant que je suis peut-être en train de ruiner tous les efforts de celui qui m’a sauvé la vie. C’est plus qu’une trahison, je suis sur le point de briser l’espoir qu’il misait sur moi de mettre son père à l’ombre pour le restant de ses jours et je suis en train d’écraser cet espoir.
J’ai des remords c’est vrai mais peut-être aussi suis-je aveuglée par ces fausses bonnes actions que le fils a exécuté. La personne qu’il est en réalité m’a totalement échappé. Pourquoi me soumettrais-je à mon tour je suis encore maîtresse de mes actes si je ne m’abuse ? Je voudrais bien le voir à ma place, il n’aura pas tenu trois jours.
Après ce bref arrêt, je me remit en marche et trouva la route au bout de l’allée de la maison, six cent mètres plus bas.
Nouvel obstacle, par où aller ? Et oui je ne pouvais pas penser à tout, je pensais honnêtement me faire prendre avant de pouvoir franchir les murs de cette maison c’est dire !
Bon je ne vais pas rester là toute la nuit il n’y a pas trente six mille choix c’est à droite ou à gauche.
C’est décidé, la première voiture que je vois passer je la suis, de toute façon elle me mènera forcément à la civilisation.
Après une quinzaine de minutes, le temps pour moi de ressasser encore une fois le pourquoi du comment du pourquoi je suis là à attendre un signe qui n’aurait jamais pu venir, je vois passer un pic up rouge. Dès fois quand je vois à quel point je suis paumée j’en viens à me demander si j’ai vraiment quitté ma brousse Smallvillienne. Ce serait un fin stratagème digne de Luthor même ! Faire croire à tous que je suis morte et sans doute enterrée et me faire croire à moi que je suis à des milliers des kilomètres de mon cher Kansas, ouai, c’est du domaine du plausible.
Une heure plus tard, je suis toujours aux bords des champs à suivre cette maudite route qui ne semble menée à rien bien qu’une autre voiture ai roulé dans le même sens de la précédente mais il y a quand même de quoi avoir des doutes, il y avait une heure d’intervalle entre les deux véhicules. Non non, la dernière chose à faire est de désespérer, j’ai tout ce que je veux, j’ai quitté ce taudis, je n’ai plus personne sur le dos et le best, j’aurais peut-être le droit à un café comestible à l’arrivée, ça, ce serait vraiment un rêve.
Encore une heure plus tard, toujours aucune ville à l’horizon et pas non plus d’indications et pas le moindre panneau, charmant ! C’est tout à fait légitime maintenant que je me pose la question de savoir dans quel trou du cul du monde Luthor m’a bazardé sans ménagement !
Du calme, le café n’est pas loin, je le sens.
Je souffle un bon coup, remet sur mon épaule mon sac que je commence à trouver très pensant à titre d’information et je continue sans m’arrêter.
Alors que je commence à vraiment sentir mes pieds enfler sous la chaleur et l’effort, je crois voir plusieurs halos de lumières pas loin de moi.
Pour la première fois, je me met à découvert et me met sur le trottoir. En effet, à partir de cet endroit précis, à intervalles réguliers des lignées de lampadaires sont encore allumés et, comme si c’était la première fois que j’en voyais tout en sachant que j’allais bientôt pouvoir m’asseoir quelque part, je les suivis, restant toujours sur mes gardes cependant.
Quelques mètres plus loin, je m’arrête pour la première fois, me retrouvant tout proche de plusieurs bâtiments, des commerces en réalité, épicerie, quincaillerie, boulangerie, garagiste et j’en passe mais le seule endroit qui m’intéresse et que je sais encore ouvert c’est celui qui sert des boissons chaudes jusqu’à pas d’heures.
Après avoir traversé quelques patés de maisons, me sentant tout de suite moins seule, j’atteins enfin mon but, le café ! Enfin il a plus le profil d’un bar mais est tout de même un établissement assez grand, plus que le Talon d’ailleurs. Je m’approche alors des écriteaux et remarque alors qu’il fait également salle de jeux et hôtel B&B.
Sans plus attendre, je passe les portes et me réjouis déjà de l’ambiance assez festive qui y règne. Je sens de cet endroit une certaine convivialité déjà. Des sièges recouvert de velours couleur bordeaux et le mobilier en bois ciré et vernis. Autant dire que je m’attendais plus à trouver là des ivrognes des dernières heures, ce qui me laissais assez sceptique mais il n’en était rien.
Je prend place au bar sur un tabouret sur lequel j’ai peine à m’installer et observe un peu autour de moi et c’est dingue comme les vieilles habitudes reviennent au galop, je sens déjà l’inspiration me monter pour un article sur ce petit village.
Il y a derrière moi, assis sur une banquette un couple âgé autour d’un Perrier. Plus loin une femme d’une trentaine d’années qui a le tique de faire remonter ses lunettes sur son nez, perdue dans un roman dont je ne connais pas l’auteur mais le plus intéressant ne se joue pas ici. Les bruits sonores des flippeurs, des queues de billards frappant les boules et les quilles se renversants au contact violant de la boule de bowling, une fois le café avalé, la soirée continuera là bas. | |
| | | Admin/LaLa Admin
Nombre de messages : 277 Age : 42 Localisation : Evreux, Haute-Normandie, France Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: suite car trop long Mer 10 Jan - 6:11 | |
| Je soupire d’aise en humant ce délicieux parfum et en fermant les yeux, je porte la tasse à mes lèvres et savoure l’instant, le prix à payer était honorable comparé à cet instant de plaisir.
Ne pouvant me détourner de ce bruit constant à l’autre bout de la salle, je me lève, payant rapidement le barman et me dirige vers les jeux.
La salle est grande et comme je m’y attendais, occupée par une vingtaine de personnes n’ayant pas au-delà de 25 ans.
Soudain, je me retrouve en pleine hésitation, mon envie de m’amuser jusqu’au bout de la nuit est très forte et je me sens déjà entraînée par le rythme de la techno mais en même temps, je vois une cabine dans le coin de la salle. Il n’y a pas trente six personnes avec qui j’ai besoin de parler, juste une, celle qui a causé ma descente aux enfers.
J’ai tellement envi d’entendre sa voix et l’entendre me dire une fois encore qu’il ne m’en veux pas, qu’il pense à moi et qu’il ne m’a pas oublié.
Mais suis-je prête à m’exposer à ce point ? Monter des plans d’évasion et parvenir à ses fins c’est une chose mais je sais par expérience qu’il y a des frontières à ne pas franchir et je sens mon alarme intérieure me dire stop, ne vas pas plus loin et profites de la soirée qui t’est offerte.
Soirée ? Autant poussé le bouchon le plus loin possible, je suis là pour un moment et je n’ai pas l’intention de partir dans l’heure, loin de moi l’envi de faire souffrir mes pieds davantage.
Je veux vraiment m’amuser, et si je trouvais un joli garçon par là j’aurais peut-être aussi la nuit pour moi.
Justement, je vois deux jeunes hommes finir leur billard et ne semblent pas pressés de partir.
Pour la première fois depuis des mois, je change de statut, mettant celui de fugitive dans les chaussures, avec tous les problèmes qui vont avec et enclenche le mode séduction, qui, réflexion faite n’avait pas servit depuis ce mec du Planet, Jimmy, je ne sais plus comment.
D’un pas assuré, je leur demande s’ils sont pressés et j’en profite pour ouvrir ma veste, laissant apparaître mon haut finalement assez décolleté, à en voir l’expression de leurs visages.
L’un revient sur ses pas, queue en main, enclenchant le même mode que moi, comprenant l’invitation tandis que l’autre s’en va chercher des boissons.
Je me retrouve alors avec un mètre quatre-vingts, des yeux verts très profonds, un sourire charmeur et des cheveux blonds en batailles, un intrus qui aurait davantage sa place en tongues sur une plage à mon avis mais je ne compte pas l’y expédier.
Se rapprochant de moi, il me sourit et me tend une canne, effleurant ma main au passage, geste auquel je réagis en me mordant malicieusement la lèvre inférieure.
Toujours seuls, nous prenons place chacun de notre côté autour de la table et lui met en place le jeu, réalisant à quel point connaître son nom m’est dérisoire.
Une fois les boules en place, il se positionne pour casser le jeu et se baisse sur la table, me fixant du regard.
Je me penche à mon tour et écoute ce qu’il est sur le point de me dire.
Il me demande quel est l’enjeu et je ne m’étonne qu’à moitié de lui répondre « ce que tu veux ».
Il me réponds à son tour qu’il habite juste en face et je comprend alors que je peux avoir un toit pour la nuit, jubilant de la colère dans laquelle je dois déjà mettre ces gorilles en lunettes de soleil.
A peine ais-je le temps de sortir de mes pensées que je vois mon partenaire changer littéralement de comportement et surtout d’expression. Il est vraiment gêné, comme si mon petit copain venait de débarqué en retroussant déjà ses manches seulement c’est le scénario le plus invraisemblable qui puisse arriver, et pourtant.
_Si ça ne te gênes pas je vais prendre ta place, tu devrais rentrer je pense !
Cette voix. Je ferme les yeux quelques secondes le temps de me remettre du choc et me mords même la lèvre, histoire de ne pas éclater d’un rire nerveux, ne pouvant me sentir plus ridicule en cet instant.
Malgré la musique, je l’entends se rapprocher et se positionner là où se trouvait le blondinet qui n’avait mis longtemps à déguerpir et empoigne la canne.
_Alors, quel est l’enjeu ?
J’hallucinais. Je n’avais pas encore tourné la tête vers lui mais je remarquais qu’il était très calme. Bon en même temps ça n’aurait pas été très discret de débarquer ici comme une furie en m’empoignant par les cheveux, il y avait plus discret comme sortie.
_L’enjeu s’était de me défouler, prendre du bon temps au moins quelques instants avant de retourner dans ta baraque pourri. Répondis-je le plus calmement du monde, entrant dans son jeu.
_Très bien, voyons donc de quoi tu es capable et je jugerais ensuite de la suite des événements. Dit-il en cassant le jeu.
Je ne saisissais rien. De quoi parlait-il au juste ? De ma situation que je trouvais pour le moins précaire et du fait qu’il fallait bien évidemment qu’on discute, ou bien…..nan nan nan, ça c’était impossible, il n’a pas entendu ce qu’à dit l’autre tout à l’heure, je délire, j’ai pas eu ma dose de caféine.
Et pendant que je tourne des trucs complètement dingues dans ma tête, je le vois rentrer trois boules et j’en suis certaine, fait exprès de rater la quatrième histoire de me laisser jouer alors que je sais qu’il sait que je suis une brèle au billard.
Alors que je tire bien à côté pire que si j’avais oublié mes verres progressifs, le film de mon évasion me reviens en tête et je ne peux m’empêcher de faire le lien entre le coup de fil du gorille-pingouin et l’arrivée de Lex dans ce bar et je n’y peux rien, la question me brûle les lèvres.
_Depuis quand mon bracelet t’a fait savoir que je m’étais tirée ?
_A peu près au moment où tu as quitté le perron.
D’accord. Je pouvais d’hors et déjà remballer ma fierté de les avoir tous bernés. Il le savait depuis le début et m’avait laissé attraper des ampoules, *vengeance !*
_Et tu étais où pour débarquer aussi vite ?
_J’étais dans le coin.
_Tu pourrais être un peu moins vague et me donner un indice sur l’endroit où on est ?
_Non je regrette je ne peux pas. Dit-il catégoriquement en mettant sa septième boule.
_Pourquoi ? Me risquais-je quand même.
_Parce que tu m’as prouvé que tu n’étais pas vraiment un modèle de confiance et aussi une personne d’une irresponsabilité assez alarmante.
_Je voudrais te voir à ma place en train de tourner en rond toute la journée et ne pas avoir une minute de répit avec tes gardes chiots.
_Et qu’est-ce que tu as contre eux au juste ?
_Les respects de la vie privée ils connaissent pas beaucoup, l’épisode de la salle de bain le mois dernier je ne vais pas y revenir ! Même pas un quart d’heure de tranquillité et les voilà qui débarque, ça me gène qu’ils m’aient vu quasiment nue, oui !
_Chloé, on ne joue plus là ! Le procès à lieux dans un mois et je fais face à des menaces de plus en plus sérieuses de la part de mon père et ça ne m’amuse pas non plus de devoir mentir à tout le monde surtout à Clark. Et puisque tu veux tout savoir sache que notre amitié est passée à la trappe il n’en reste rien mais pour l’instant le plus important c’est ta sécurité ! Mais tu n’as pas l’air très concernée.
Et ça y est la culpabilité revenait à grands pas. Il n’y avait que lui pour trouver les mots qui réveilleraient ce sentiment alors que je pensais pouvoir le contrer cette fois mais c’était peine perdue, j’étais bien irresponsable et je n’aurais pas eu le moindre scrupule à passer la nuit avec un parfait inconnu. Qu’est-ce que je peux me dégoûter quand je me comporte comme ça.
Je ne jouais plus, je le regardais mettre toutes les boules, réalisant mon erreur souhaitant être à six pieds sous terre.
Je voulais m’amuser et surtout, seulement même, oublier toute cette horreur et il me ramenait durement à la réalité, il avait toujours été plus responsable que moi et c’était peut-être tant mieux seulement un détail me chiffonnait. Il se permettait de venir me faire la leçon mais ça fait combien de temps que je ne l’avais pas vu ? Un mois si mes calculs étaient bons ! Je sais que je ne suis pas sa priorité mais j’estime avoir quand même le droit à un peu plus d’attention, ou de compassion même s’il préfère mais au moins que j’existe un peu, qu’il n’oublie pas que sans moi son père serait encore en liberté.
Chacun était redevable envers l’autre en quelque sorte et Lex le faisait en me protégeant et je devais me montrer docile et ne rien dire mais ce n’était pas dans ma nature.
_Je me suis inquiété pour toi. Dit-il en mettant la dernière boule alors que je fixais mes pieds que je suis sûre pouvaient encore trouver la force de me faire quitter cet endroit mais je n’en faisait rien, je restais lamentablement là, à l’écouter débiter un tissu de mensonge pour mieux me ramener au bercail. Il se trompait lourdement s’il pensait que j’accordais le moindre crédit à ses mots. Pourtant, le ton employé était très convaincant, n’importe qui serait tombé dans le panneau et peut-être tentait-il de se persuader lui même de ce qu’il disait, s’en était ahurissant.
Il s’était arrêté de jouer, je ne l’entendais plus bouger mais je n’osais pas lever la tête mais l’envie était trop forte.
Je tentais maladroitement de rester indifférente mais j’étais loin de m’attendre à cette expression qu’il affichait. Il se tenait droit, les mains appuyées sur le bord de la table, me regardant profondément et avec insistance. | |
| | | Admin/LaLa Admin
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| Sujet: suite et fin Mer 10 Jan - 6:12 | |
| Je voyais ce genre de regard pour la première fois, ça n’avait rien à voir avec ceux qu’ils avaient pu me lancer quand il m’avait promis qu’il assurerait ma sécurité ou quand il rassurait dans des moments de doutes.
Nan ! Alors ça c’est pas légal ! Ce petit sourire si bien calculé qui ferait fondre n’importe qui.
Je crois savoir où il veut en venir mais c’est tout simplement inconcevable, les répercutions seraient trop lourdes.
Bien sûr je ne parle pas du fait que je n’ai pas atteins la majorité, j’ai dépassé ce stade et ce n’est pas non plus notre différence d’âge qui me préoccupe mais plutôt la nature de nos rapports.
Nous sommes liés avec l’affaire de son père, c’est en quelque sorte professionnel mais jamais il ne m’était venu en tête que ça pourrait aller plus loin même pour une simple nuit.
Ce regard m’est insupportable et je ne peux faire autrement que de m’en détourner une nouvelle fois, le mettant en position de force alors que je sens lentement le contrôle de la situation m’échapper, sentant mon cœur faire des bonds impressionnant. Pas par peur soyons d’accord, si ce n’était pas lui ça aurait été ce beachboy, non, cette panique est dû à la tournure des événements qui n’était pas vraiment prévue au programme et je le sens se rapprocher dangereusement de moi.
Je suis à la limite de perdre tous mes moyens et j’ai soudainement envie de me jeter sous une table. Bientôt, sa main sur mon épaule me fait prendre conscience d’une chose, il a finalement réussit, ho l’espace de quelques minutes, à me déstabiliser, c’était très bien joué il fallait le reconnaître. A présent je vois exactement où il veut en venir, il ne fait rien d’autre que s’amuser avec moi alors, pourquoi ne pas rentrer dans son jeu et oublier ce soir qui nous sommes et pourquoi nous en sommes là ? S’il veut aller jusqu’au bout.
Je l’ai dit, ma seule envie était de m’amuser, autant profiter de la belle proie qui cherche en ce moment même ma nuque pour y déposer un baiser.
Au contact de ses lèvres, j’ouvre pleinement les yeux et je remarque seulement maintenant que la salle s’est presque entièrement vidée, sans doute depuis l’arrivée de ce cher Lex.
Je sens alors l’une de ses mains descendre plus bas et se placer sous mon sein et je me mords automatiquement la lèvre mais il est hors de question que je perde pied, ce serait trop facile.
_Tu es sûr de vouloir faire ça ?
Je voulais qu’il comprenne qu’il était pour moi, ce soir du moins, un homme comme un autre qui avait le pouvoir de me faire oublier quelques instants tous mes problèmes et que lui pouvait avoir beaucoup mieux et qu’il jouait à un jeu assez malsain si on tenait compte des circonstances actuelles.
_Ce n’est pas toi qui viens de me reprocher de ne pas être assez présent ? Ce soir je le suis et j’ai même la possibilité de t’accorder ce qui tu veux.
_Rappelles-moi ce que je veux dans ce cas.
_Ne voulais-tu pas t’amuser ?
Décidément il n’est pas un Luthor pour rien. Il voudrait tellement que je recule parce que c’est lui. Je ne comprend pas d’où lui vient ce besoin de faire naître en moi un sentiment de peur, son père a échoué déjà, il en est ridicule et plus les minutes passent et plus je sens ce besoin irrépressible de vouloir prendre du bon temps disparaître.
Indifféremment, je retire ses mains de sur mon corps et sans un regard, je fais quelques pas, prête à quitter la salle, mettant fin à ce petit jeu puérile qu’il avait mis en place, je n’étais décidément pas d’humeur à ce genre de mascarade.
Je sens alors son bras me traîner violemment vers l’escalier qui mène sans doute vers les chambres et me plaque contre le mur au bas des escaliers et m’embrasse sauvagement, forçant sur la barrière de mes dents avec sa langue.
Ainsi dont il voulait vraiment aller plus loin. J’ignore totalement s’il est dans son état normal pour ainsi avoir envi de moi mais puisqu’il insiste autant je ne vais pas rechigner devant ce corps de rêve qui m’est offert.
J’ouvre dont la bouche et le laisse m’enivrer de ces si extraordinaires sensations de bien-être et d’abandon total. Mais qu’il n’aille pas s’imaginer qu’un quelconque sentiment entre en ligne de compte, nous voulons tous les deux une nuit et ça n’ira jamais plus loin, j’ai déjà suffisamment de mal à m’imaginer que je vais passer la nuit avec Lex Luthor.
Je pose ma main sur sa jugulaire et l’autre ouvre très habilement deux boutons de sa chemise noir, pouvant sentir sous mes doigts la peau si douce de son torse.
Il approfondit encore l’échange, signe qu’il doit apprécié mon initiative mais je sens rapidement l’air me manquer alors qu’il se colle un peu plus contre moi. Il dérive et laisse alors courir sa langue dans mon cou l’encourageant à continuer en caressant la peau de son crâne en fermant les yeux, ne souhaitant pas pour le moment lui faire part du plaisir évident que je prend à être dans ses bras.
_Tu comptes me faire l’amour dans cet escalier où tu as prévu un endroit plus intime ?
_J’ai une chambre à l’étage. Me murmure-t-il.
Cette perspective me réjouis bien sûr mais je ne peux m’empêcher de le traiter de salaud intérieurement, comprenant qu’il doit tout de même venir régulièrement ici, histoire de s’assurer que son témoin clé n’est pas mort sans pour autant dénier venir me tenir compagnie.
Je déteste tenir ce rôle de femme objet qu’il peut manier à sa guise seulement j’ai trop besoin du contact qu’il m’offre pour vouloir le repousser et j’ouvre complètement sa chemise, l’arrachant presque, sentant cette légère colère en moi.
Il reprend mes lèvres une dernière fois avant d’emprisonner ma main et me force presque à le suivre, me broyant la main au passage, sachant que d’une manière ou d’une autre je trouverais le moyen de me venger.
Il me fait entrer et de mon bras libre et valide je claque la porte avant de me retrouver contre la porte, ses lèvres parcourant mon visage. Il me sait capable de le défier et de lui tenir tête, cela expliquerait la violence dont il fait preuve mais il me connaît encore très mal. Je fais tomber son éternel manteau noir qui lui donne tant d’assurance à terre et l’agrippe par les épaules, le faisant reculer et le forçant à s’asseoir sur le lit.
Je le sais impressionné et monte sur ses genoux, m’installant à califourchon sur lui et reprends ses lèvres. Ses mains caressent le bas de mon dos et remontent le long de la colonne vertébrale, agrippant mon vêtement au passage et me faisant sursauter, appréciant énormément la caresse. Comprenant l’effet que provoque ses mains sur moi, il réitère le mouvement et je ne trouve rien de mieux que d’enfouir ma tête dans son cou, lui mordant presque la peau.
L’instant suivant, je sens ma poitrine dénudée et ses mains toujours aussi câlines et fortes pendant que les miennes retirent sa chemise et se montrent plus douces sur son torse et je descend même y déposer quelques baisers.
Comme pour me remercier, il m’embrasse avec plus de passion en y mettant toute la douceur possible et je le force alors à s’allonger sans que nos langues ne se délient pour autant.
Je redescend sur son torse faisant courir ma langue et mes mains sur ce corps magnifique, autant l’avouer et lui a posé ses mains sur mes jambes, les longeant lentement jusqu’à atteindre la fermeture éclair de mon jean. Je soulève un peu mon bassin pour lui faciliter la tâche, lui prouvant encore une fois que sa grande expérience est loin de m’impressionner, je suis même pressée de voir de quoi il est capable. Quand je me met à penser comme ça j’ai tout de même l’impression que mon côté « bad Chloé » n’est pas totalement mort mais ça me surprend encore plus de ne pas m’en inquiéter plus que ça.
Je me retrouve maintenant sur le dos et Lex s’occupe de m’ôter mon pantalon et je le regarde avec malice, ayant encore le droit à son sourire de tombeur.
Il enlève rapidement le sien et reviens vers moi, capturant une fois encore mes lèvres légèrement rougies par ses assauts. Nous retirons le sous-vêtement de l’autre en caressant son intimité, m’autorisant un soupir pour la première fois, l’encourageant à se montrer plus passionné, sentant l’excitation monter encore d’un cran.
Lui aussi n’hésite pas à exprimer son plaisir au contact de mes doigts sur mon membre tendu venant bientôt se frotter contre mon intimité alors que nous nous installons plus confortablement, l’un contre l’autre.
Il m’embrasse passionnément, faisant durer la torture au creux de mes cuisses alors que j’écarte un peu plus les jambes, caressant ses fesses au passage et je le sens enfin bouger, prêt à me donner tout le plaisir dont j’ai besoin.
Je sursaute suite à son intrusion, sentant la chaleur augmenter toujours plus chaque seconde et mon cœur est la limite de faire exploser ma cage thoracique, m’arrachant des halètements incontrôlables.
Et comme pour me torturer davantage, Lex accéléra le rythme pendant un court lapse de temps mais il eu ce qu’il voulait, il m’avait arraché plusieurs gémissements. J’avais définitivement perdue le contrôle et ne pouvait que me laisser aller, resserrant mon étau autour de lui jusqu’à ce que mes mains glissent sur sa peau ruisselante. Le court instant où j’ouvris les yeux, je remarqua que les siens étaient clos et je sentais son souffle chaud et saccadé dans mon cou, sur mon oreille, sur ma bouche, sa langue s’aventurant par moment sur ma peau tremblante et mouillée.
Je ne sais plus vraiment mais il me semble entendre des cris provenant de ma propre bouche, tout tourne autour de moi et je sais que je vais bientôt sombrer alors je me serre une dernière fois dans ses bras avant d’atteindre le sommet du plaisir avec lui.
A peine ais-je le temps de reprendre mes esprits que je sens les douces lèvres de Lex sur mon visage mais déjà, il me semble qu’il fait déjà moins chaud et je reviens plus rapidement que prévu à la réalité.
_Tu n’as pas à me remercier.
Pour toute réponse, il m’embrasse presque aussi sauvagement que la première fois mais après quelques secondes d’échanges, je le repousse lentement et m’assoie sur le bord du lit, me massant les tempes.
_Sentirais-je une pointe de regret ? Dit-il en m’embrassant l’épaule.
_Alors là détrompe toi ! Certaines rumeurs qui courent sur ton compte ne sont certes pas fondées mais je confirme celle qui dit qu’au lit tu es très doué.
_Et après un tel compliment et surtout après avoir obtenu ce que tu voulais, qu’est-ce que tu vas faire ?
_Me rhabiller, déjà, ensuite en gentleman que tu es tu vas avoir l’extrême gentillesse de me ramener auprès des gorilles qui me servent de gardes du corps et ensuite on décidera d’un comme un accord que cette nuit n’a jamais existée, pour toi comme pour moi. Dis-je en me levant.
_Pour ce qui est de ta sécurité tu n’es absolument pas prévoyante ou responsable mais dans d’autres domaines je constate que tu assures beaucoup mieux tes arrières.
_Il vaut mieux pour toi que je prenne ça comme un compliment, tu as de la chance d’avoir le mérite d’avoir calmé mes nerfs pour le mois restant, je vais t’épargner tout ce que tu me fais endurer pour le coup. Dis-je en fermant mon jean.
Il se leva à son tour en ramassant mon haut et me le donna en me volant un baiser au passage.
Il prit rapidement une douche et pour la dernière fois, lorsqu’il réapparu dans la chambre, on s’échangea ce regard complice que j’aime tant pour quitter cette chambre de ma première vraie nuit d’amour.
Comme promis il me raccompagna dans cette maison qui me paraissait si glaciale à côté de la chaleur intime de cette chambre que nous avons partagé.
Au final, je me demande si c’était vraiment moi qu’il fuyait car une heure après m’avoir ramené, il était déjà repartit je ne savais où. Pas le moindre mot n’avait été échangé et pas plus de au revoir, nous savions que notre prochaine rencontre aurait lieu le mois suivant et je me demandais déjà s’il se souviendrait de cette nuit.
Pour ma part je savais d’ors et déjà que cette aventure m’aiderait à tenir le coup ces quatre semaines mais qu’ensuite, je n’aurais aucun mal à l’effacer de ma mémoire, pas uniquement cette nuit, mais ces trois horribles mois de solitude loin de ceux que j’aime. Je compte bien faire tomber le diable une bonne fois pour toute et reprendre par la suite ma vie là où je l’avais laissé.
FIN | |
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