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Nombre de messages : 277 Age : 42 Localisation : Evreux, Haute-Normandie, France Date d'inscription : 28/12/2006
| Sujet: Révélation de Vortexette/SV/PG/CHLEX/one shot Mer 10 Jan - 9:03 | |
| Révélation
FIC DE : Vortexette
EMAIL : vortexette@caramail.com
DISCLAIMER : comme d'hab, Smallville n'est pas à moi, c'est d'une tristesse désespérante mais on arrive à vivre avec. NOTE DE L'AUTEUR : alors, dsl, je m'excuse plus bas que terre là... je sais que je suis la première à dire que je déteste les drames mais... bon, c 1 happy end mais la fic en elle-même est triste... Lectrices ayant le cafard s'abstenir! DEDICACES : Pret pr m'avoir prêté son ordi (je viens de l'écrire pdt qu'elle est en cours) et Corneille qui m'a donné l'illumination d'écrire cette fic ce matin quand j'ai entendu sa reprise de Dion.
_ Allô ? _ Lex ? C’est Clark. Je ne te réveille pas au moins ? _ Pas du tout, mentit Lex en ne pouvant réprimer un bâillement. Il était 2h30 du matin. Il venait à peine de s’endormir quand le téléphone avait retenti. _ Qu’est-ce qu’il y a ? _ Lex… C’est Chloé… Elle a eu un accident tout à l’heure… Elle est à l’hôpital à Métropolis… J’ai pensé qu’avec ton influence, tu pourrais faire quelque chose, je sais pas moi… Appeler des médecins dignes de ce nom… _ J’arrive ! Ne bouge surtout pas ! Lex raccrocha sans attendre la réponse de son ami au bout du fil. Il se leva rapidement de son grand lit. Tellement rapidement qu’il en oublia d’allumer la lumière et se cogna dans les meubles de sa chambre. _ Et merde ! Affolé. Oui, c’est ça, il était affolé. Qui s’était permis d’attaquer sa Chloé ? SA Chloé ? Oh mon Dieu ! Impossible ! Alors, il craquait pour la jolie rédactrice de la Torche ? Non, ce n’était que de l’inquiétude rien de plus. _ Mais enfin, Luthor… Reprend-toi ! Après s’être une fois encore étalé de tout son long sur le lino, il décida finalement d’appuyer sur le bouton de l’interrupteur. La lumière s’installa dans la pièce et Lex ferma les yeux, l’agression de l’éclairage étant trop forte. Il fallait vite trouver de quoi s’habiller à peu près décemment, le reste, l’élégance et tout le blah blah habituel, c’était le dernier de ses soucis à cet instant précis. Le temps d’enfiler un jean, un tee-shirt déplié au hasard et des chaussures découvertes à l’entrée du long couloir, et il était déjà monté dans sa sublime Porsche. Le moteur mis en marche, il démarra en vitesse, écrasa les plates-bandes que le jardinier avait planté quelques heures auparavant et dérapa devant l’immense grille qui tardait à s’ouvrir. _ Mais c’est pas vrai ! Elle va se grouiller oui ou non ?!!! Une fois celle-ci complètement ouverte, il entama une course folle en direction de Métropolis. Sa voiture était un bolide. C’était un joujou certes, mais pour une fois, sa vitesse servirait à quelque chose. Ayant rapidement atteint les 150 km/h, il leva le pied quand il commença à distinguer les lumières de la grande ville. L’entrée d’agglomération franchie, il ruminait toujours. Perdu dans ses lugubres pensées, il ne vit pas le feu passé au rouge. Il le grilla et se fit klaxonner. Le bruit lui remit les idées en place et le réveilla. _ Magnifique ! Manquerait plus que j’arrive à l’hôpital les pieds devant ! Je suis sûr que Chloé serait ravie d’apprendre tout ce que j’ai entrepris pour la sauver, ironisa-t-il. Il ralentit un peu et se gara face à la porte principale du sinistre bâtiment. L’hôpital ne lui était pas apparu aussi triste depuis la mort de sa nourrice quelques mois plus tôt. Il s’avança vers la réceptionniste. _ Bonsoir. Je… je … viens rendre visite à une amie… Elle a été admise il y a peu de temps… suite à un accident… _ Du calme, Monsieur. Comment s’appelle-t-elle ? _ Chloé. Chloé Sullivan. L’infirmière consulta le livret des admissions de la soirée. _ Ah oui ! Mademoiselle Sullivan est arrivée il y a un peu moins d’une heure. Elle est au deuxième étage, couloir de droite, chambre 27. _ Merci ! Lui cria Lex alors qu’il montait déjà les escaliers. Pas le temps d’attendre un ascenseur qui ne servirait à rien. Il se dépêcha de gravir les marches, manquant d’en rater une à plusieurs reprises. Arrivé à l’étage indiqué par la réceptionniste, il tourna à droite, courut dans le long couloir et percuta Lana de plein fouet. Elle tomba à terre et se reversa sur elle les deux cafés qu’elle était en train de porter. Lex se pencha pour l’aider à se relever. Il lui tendit la main qu’elle prit sans attendre. _ Excuse-moi Lana. Ca va, rien de cassé ? _ Non, non, je crois que je suis en un seul morceau. Tu cherches Chloé, je suppose ? _ Oui. Tu sais où est sa chambre ? _ Bien sûr ! Je t’y emmène. Le cœur de Lex n’en pouvait plus. Ses lèvres brûlaient de poser la question fatale. _ Comment elle va ? _ Pas très bien. Elle est dans le coma. Je croyais que Clark te l’avait dit au téléphone. _ J’aurais dû y penser. Il m’a demandé de passer pour voir si je pouvais jouer de mes relations pour aider Chloé. Il essaya de ne pas faire paraître son état de détresse absolue. Il avait envie de crier, de pleurer. Il voulait supplier Dieu qu’on ne lui enlève pas cette femme. Ils se retrouvèrent devant une vitre. De l’autre côté, on pouvait voir la journaliste sous respirateur, avec des fils partout. Clark était assis sur une chaise, la tête plongée dans les draps du lit de la jeune fille. Il lui tenait la main. Lex toqua à la fenêtre et demanda à son ami s’il pouvait entrer. Clark se leva et sortit de la chambre. _ Tu as appelé des médecins, des spécialistes ? _ Euh… non. Je voulais voir dans quel état elle était avant de faire quoi que ce soit. Mais j’y vais tout de suite. Il chercha des yeux une issue de secours pour pouvoir téléphoner de son portable. Il vit une porte au fond du couloir. Il s’y dirigea, l’entrouvrit et prit son cellulaire. Il composa les numéros de quelques médecins réputés qu’il connaissait et leur expliqua la situation. Cinq d’entre eux acceptèrent de faire le déplacement immédiatement, moyennant une somme conséquente en dédommagement. Il revint ensuite vers ses deux amis. _ Cinq médecins débarquent dans l’heure qui arrive. _ Merci Lex, dit Clark. Désolé de t’avoir bousculé tout à l’heure. _ C’est rien. Tu t’inquiétais. C’est oublié. Des nouvelles du docteur qui la suit ? _ Il vient de passer, répondit Lana. Son état est stationnaire mais il a peur qu’elle fasse une réaction aux médicaments qu’il lui a prescrit. Il faut juste qu’elle passe les douze prochaines heures et elle sera tirée d’affaires normalement. _ Mais je suis sûr qu’elle tiendra le coup. Je la connais, ma Chlo. Elle va se battre pour vivre, essaya de se réconforter Clark. _ Quelqu’un a appelé son père ? _ Je l’ai appelé tout à l’heure, répondit le jeune fermier. Il ne devrait pas tarder. En effet, il arriva quelques minutes plus tard. Il était blanc, inquiet, perdu. Il alla la voir, lui parla puis revint dans le couloir. Lex s’avança vers lui. _ Je suis désolé, Gabe. Sachez que j’ai appelé les médecins les plus doués de la profession pour la soigner. _ Merci Lex. Je vais aller voir si je trouve son médecin. Il se dirigea vers le bureau des infirmières puis se retourna. _ Quelqu’un sait ce qui s’est passé ? _ Elle a été renversée par un chauffard quand on sortait du Talon. Il a pris la fuite mais j’ai réussi à retenir la plaque d’immatriculation. Je l’ai signalé à la police. _ Merci Clark, répondit le père de Chloé en baissant les yeux. Puis il partit parler au médecin. Lex s’approcha de son ami. _ Tu crois que je peux entrer une minute ? _ Bien sûr, Lex. Tu peux même lui parler si tu veux, le docteur a dit qu’il y avait des chances pour qu’elle nous entende. Lex acquiesça et poussa la porte de la chambre. Il s’arrêta plusieurs minutes pour se remettre de ce qu’il voyait. Son état était vraiment critique. Il se rapprocha du lit de la jeune fille et lui prit la main à son tour. Elle était froide et sans vie. Il eut un choc, il avait toujours vu la journaliste pleine d’enthousiasme. La voir étendue sur un lit d’hôpital l’accablait. Soudain, il sentit une légère pression sur sa main. Il releva la tête et regarda le visage de Chloé. Ses yeux s’étaient à peine entrouverts. Elle essayait de dire quelque chose mais la fatigue l’en empêchait. _ Ne parle pas Chloé. Garde tes forces, lui dit-il en souriant faiblement. _ Lex… _ Arrête. Il faut que tu te reposes. Tu nous diras tout ce que tu voudras demain, quand tu seras remise. Elle tenta d’enlever son masque mais le milliardaire l’en dissuada. Elle murmura des mots incompréhensibles. Lex céda et souleva légèrement le masque. _ Lex… Je vais mourir… _ Mais non, tu ne vas pas mourir… _ Ne mens pas. _ Je vais t’expliquer pourquoi tu ne vas pas mourir. Parce que tu n’as pas le droit de me laisser. Pas maintenant que je me suis rendu compte à quel point tu es importante pour moi. Je ne peux pas vivre sans toi dans ma vie, Chloé. Je ne m’en étais pas aperçu jusqu’à aujourd’hui… La vie sans toi n’est plus la vie… Il baissa la tête et ferma les yeux. Il prit une profonde inspiration. _ Je t’aime, Chloé. Je t’aime plus que je n’ai jamais aimé personne. Une larme coula sur le visage du milliardaire. _ Je t’aime, Lex. Il la regarda et elle ferma les yeux. Son oscilloscope fit un bruit aigu et la ligne significative s’aplanit. Elle s’en était allée.
Soudain, une sonnerie retentit et Lex sursauta. Il était assis dans son lit, au manoir. Ses draps étaient trempés, les oreillers avaient été jetés au sol et il était lui-même en sueur. Il se recoucha et se rendormit en sachant exactement ce qu’il allait faire le lendemain matin en se levant : passer à la Torche et dire à la femme de sa vie qu’il l’aimait.
FIN | |
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