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| Riders on the Storm/SV/PG-13/ChLex/Songfic | |
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alexiel Jedi
Nombre de messages : 101 Age : 43 Localisation : lyon Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Riders on the Storm/SV/PG-13/ChLex/Songfic Lun 1 Jan - 4:52 | |
| Riders on the storm
Fandom : Smallville Auteur : Alexiel Spoilers : la fin de la trois mais avec une fin plus ou moins alternative. Public : PG-13 Disclamer : Les personnages de Smallville ne m'appartiennent pas mais sont la propriété de la WB. note : Ça faisait très longtemps que je voulais faire une fic sur cette chanson qui est sans doute l'une de mes préférés et que j'adore : "Riders on the Storm" des Doors. L'ambiance est un peu particulière à la fois sombre et imprégnée par la culture hippie mais c'est la chanson qui veut ça, d'ailleur il est fortement conseillé de l'écouter en même temps pour ce mettre dans le bain et tant que vous y êtes écoutez l'album en entier. Et si en plus vous lisez cette fic un soir d'orage c'est tout bénef.
Lionel était devenu totalement fou et complètement incontrôlable. La trahison de son fils avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Il avait tout fait pour en faire un héritier digne de ce nom, mais l'influence de Lilian avait été la plus forte et Lex s'était obstiné à vouloir faire ce qui était juste. Bien décidé à éliminé celui qu'il considérait désormais comme son principal problème, son fils Lex, ainsi qu'au passage la jeune Mademoiselle Sullivan, qui aurait mieux de faire sagement ce qu'on lui demandait plutôt que de fourrer son nez là où il ne fallait pas. Décidément cette gamine avait été bien trop intelligente, il l'avait cru plus naïve et cette erreur lui avait coûté cher. Lassé d'attendre que ses multiples menaces fasse effets ou quelqu'un parvienne enfin à réussir le travail, qui, lui semblait-il, n'était pas si compliqué que ça, Lionel avait décidé de prendre les choses en main et de se débarrasser lui même des nuisibles, qui lui gâchait la vie. Il avait débarqué au manoir, un soir, où il savait parfaitement que Lex devait retrouvé cette chère Mademoiselle Sullivan, afin de fomenter leur minable petit complot contre lui. Il était donc arrivé à la tombé de la nuit, armé, accompagné d'une douzaine d'hommes eux aussi armés.
La nuit était orageuse. On était à cet instant où l'air semble se retirer avant de laisse libre cour aux vents. Il flottait dans l'air une sorte de tension, le calme avant la tempête. L'ambiance était tel un fil tendu sur le point de se rompre. Cette tension était partout, excepté dans cette pièce, où régnait le calme d'un cocon protecteur. S'il n'avait pas su de façon sûr, qu'il n'existait rien d'autre, entre Chloé et Lex, qu'une collaboration professionnelle et peut être un début d'amitié, il aurait juré, à la complicité et à l'ambiance presque intime qui existait ce soir là entre les deux jeunes gens, qu'ils étaient amants et peut être même amoureux. Cette situation était ridicule. Décidément son fils était tombé bien bas, il s'était laisser aller aux sentiments.
Et quelle ne fut pas la surprise de Lex, de voir débarquer son père en ce soir d'orage, un sourire sur le visage et la mort dans les yeux. De façon presque prémonitoire, Lex comprit immédiatement les intentions de son père lorsque celui-ci entra dans la pièce, il se précipita instantanément sur Chloé pour la mettre à couvert, il n'avait plus qu'une idée en tête la protéger, comme il avait promis de le faire. À peine une seconde plus tard, Lionel ouvrait le feu. Il fallut un moment à Chloé, pour comprendre la situation, pour comprendre que subitement Lionel était entré dans la pièce et avait tiré dans l'intention de les tuer, elle et Lex, pour comprendre que tous les deux étaient désormais en danger de mort. Dès l'instant où Lionel avait tiré son premier coup de feu, l'orage avait éclaté dehors.
Lex essaye de réfléchir à un moyen de s'en sortir, il y avait deux solutions, s'enfermer dans la "panic room" ou fuir. Il n'eut pas le temps de réfléchir bien longtemps car Chloé l'attira dans la seule solution qui s'offrait à elle, la fuite. Il leur fallu plusieurs minutes pour réussir à sortir du dédale qu'était les couloirs du manoir, en évitant les hommes armés dispersés un pu partout et se jeter dans la première voiture qui se présenta à eux. Lex démarra en trombe et réussi à rejoindre la route sous les coups de feu, qui semblait les éviter. Il se savait poursuivit, en danger de mort, aussi roula-t-il sans but, droit devant lui, mais toujours plus vite, malgré la pluie qui devenait de plus en plus violente et qui diminuait sérieusement son champ de vision. Ils roulèrent durant ce qui leur sembla une éternité. Seulement le réservoir d'essence n'était pas infini et une centaine de kilomètres plus tard, ils se retrouvèrent en panne au milieu de nul part. Tout au long de leur course folle peu de mots avait été échangé, ils étaient encore trop sous le choc pour en parler et leurs esprits concentrés sur une seule chose : fuir. Finalement ce fut Lex qui brisa le silence en premier.
-Ça va ?
Chloé releva un regard hagard vers Lex, mais ne répondit pas. Il n'y avait rien à dire. Un homme qu'elle savait pourtant dangereux venait de tenter de la tuer, de les tuer, alors qu'elle se croyait en sécurité. L'orage faisait toujours rage dehors et malgré la pluie violente, Lex sortit de la voiture. Deux secondes plus tard, il ouvrait la portière de Chloé.
-Viens, nous ne pouvons pas rester là, nous allons marcher jusqu'à ce que nous trouvions un endroit où nous puissions nous reposer un peu. Avec un peu de chance nous croiserons une voiture qui pourra nous conduire jusqu'à la prochaine ville.
Mécaniquement, le regard dans le vide, Chloé prit la main que Lex lui tendait et sortit de la voiture. Elle n'avait toujours pas dit un mot. Elle semblait désormais subir les éléments extérieurs, sans plus chercher à les contrôler. Lex se serait sans doute inquiété de son état presque catatonique, s'il n'avait pas eu en tête de plus grandes raisons d'avoir peur.
Après plusieurs kilomètres, ils marchaient toujours, droit devant eux, sans vraiment savoir où aller, trempés jusqu'aux os. La tempête les enveloppait, à tel point qu'ils ne semblaient même plus la percevoir. Ils en étaient devenu un élément à part entière. Seulement le vent et la pluie faisaient un tel bruit qu'ils n'entendirent pas la voiture. En fait de voiture, ce fut un van aux couleurs bariolées et aux dessins psychédéliques qui s'arrêta quasiment devant eux. L'une des portes latérales s'ouvrit brusquement, laissant apparaître une femme, d'un certain âge, aux cheveux longs et frisés, à la chemise aux motifs indiens, aux lunettes rondes. Elle avait l'air tout droit sortie de Woodstock. Elle leur parut presque irréelle. Avec son air inquiet, malgré le sourire qui ornait son visage.
-Grimpez vite !!!
Il y avait peu de chance que se soient des tueurs à la solde de son père ou alors celui-ci avait vraiment perdu la raison, aussi Lex entraîna Chloé à l'intérieur du van. Un homme conduisait l'engin, il devait avoir approximativement le même âge que la femme et lui aussi semblait tout droit sorti des années soixante/soixante-dix. On aurait dit John Lennon en plus vieux. À peine étaient-ils à bord que la vieille femme passa une serviette autour des épaules de Chloé. Il flottait dans l'air une odeur d'herbe et d'encens, une odeur bizarrement apaisante.
-Mon dieu, mes pauvres chéris, mais qu'est-ce qu'il vous est arrivé ? Que faisiez-vous dehors à marcher, par ce temps, au milieu de nul part ?
-Notre voiture est tombé en panne un peu plus loin. Nous essayions de rejoindre un village ou autre chose pour passer la nuit.
L'homme au volant prit alors la parole :
-Une chance que nous passions par là alors, il n'y a pas un habitant à trente kilomètres à la ronde, vous auriez pu marcher encore longtemps.
-C'est très gentil à vous de vous être arrêté.
-C'est normal petit !
Petit ? Personne n'avait jamais appelé Lex, petit, jamais ils n'auraient osé. Visiblement ces gens n'avaient pas la moindre idée de qui il était, pas vraiment étonnant vu qu'ils semblaient vivre encore dans les années soixante-dix et qu'ils étaient vraisemblablement leur genre de personne à rejeter le genre de vie que lui menait. C'était une chance d'une certaine façon, au moins ils ne risquaient pas de les dénoncer. Lex sursauta légèrement lorsque la vieille femme posa une autre serviette sur ses épaules.
-N'est pas peur petit, c'est juste pour te réchauffer un peu.
-Merci.
-Vous vous êtes blessé au bras ?
Lex porta les yeux à son bras et constata que la manche était tachée de sang.
-Je... je n'avais pas remarqué.
C'est alors que Chloé s'effondra en larmes, dans une série de sanglots incontrôlables. La vieille femme la prit instantanément dans ses bras pour l'apaiser, en cet instant, elle avait l'air si petite, si fragile. Mais d'un autre côté le fait qu'elle réagisse enfin rassura Lex.
-Mais qu'est-ce qu'il se passe petite ?
Lex décida de leur raconter la vérité, du moins en partie, il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il leur faisait confiance. Ils semblaient vraiment inoffensifs et ils avaient l'air de réellement se préoccupe de leur sort. Ils étaient juste un couple de gentil doux-dingues qui était resté conforme à ses idéaux d'adolescents, de paix et de partage.
-On a essayé de nous tuer. Chloé et moi devions témoigner dans une affaire criminelle et ce soir des hommes sont arrivé à l'endroit où nous nous cachions afin de nous faire taire. J'ai du être blessé dans la fusillade. Notre voiture est tombée en panne alors que nous cherchions à fuir. Chloé a été très choquée, je pense. Il faut dire aussi qu'on ne s'attendait pas à ce qu'ils agissent, ici et maintenant.
Pas vraiment la vérité, mais pas vraiment un mensonge non plus. Mais il se voyait mal leur dire qui il était et que c'était son propre père qui avait tenté de les faire tuer, ils n'auraient pas compris et auraient sans doute pris peur. Ils ne voulaient surtout pas les impliquer dans cette affaire, plus que cela était nécessaire. Il ne voulait surtout pas mettre plus de monde en danger. Et puis lui et son père représentaient tout ce que ces gens méprisaient.
-C'est compréhensible. Venez-là, près d'elle. C'est de vous dont elle a besoin.
Lex se déplaça et s'assit à la place de la vieille femme.
-Prenez-la dans vos bras.
Lex passa son bras valide autour de Chloé, un peu maladroitement. Il n'était pas vraiment habitué à réconforter les gens, il était plus du genre à leur faire peur. Celle-ci se réfugia dans son étreinte et enfouie son visage dans son cou, progressivement ses sanglots s'estompèrent un peu. La présence de Lex la rassurait, elle était heureuse de ne pas se retrouver embarquée toute seule dans cette histoire. S'il n'avait pas un jour promis de la protéger que ce serait-il passé ? Serait-elle déjà morte ? Dans le même temps la vieille femme avait sorti ce qui semblait être une trousse de secours et avait entrepris de soigner le bras de Lex.
-Ce n'est qu'une petite éraflure, la balle n'est pas entrée dans le bras.
Elle désinfecta et pansa son bras.
-Voilà !
-Merci.
-Mais de rien. | |
| | | alexiel Jedi
Nombre de messages : 101 Age : 43 Localisation : lyon Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Re: Riders on the Storm/SV/PG-13/ChLex/Songfic Mer 3 Jan - 10:43 | |
| Un coup de tonnerre ce fit entendre et Chloé sursauta.
-Ne t'inquiète pas petite, ce n'est que Jim. (Morrison le chanteur des Doors ndla)
La vieille femme désigna le vieux radiocassette, d'où provenait effectivement des bruits de tempêtes, qui se confondaient avec ceux de l'extérieur, après quelques secondes ils furent accompagné de musique, puis de la voix (absolument fantastique ndla) du chanteur.
Riders on the storm Passagers dans la tourmente Riders on the storm Passagers dans la tourmente Into this house we're born Dans cette maison nous sommes nés Into this world we're thrown Dans ce monde nous sommes jetés Like a dog without a bone Comme un chien sans son os An actor out alone Comme un acteur de remplacement Riders on the storm Passagers dans la tourmente
En cette nuit troublée, ces paroles avaient une résonance étrange, presque prophétique. Car on pouvait dire que d'une certaine façon que Lex et Chloé étaient des passagers dans la tourmente, une tourmente nommé Lionel. Et le temps semblait s'être habillé aux couleurs de cette tourmente. Lex serra Chloé un peu plus fort pour la rassurer, pour qu'elle sache qu'il était présent à ses côtés, qu'elle n'avait pas été jetée seule dans cette tourmente, que comme promis, il était là pour elle. Elle aussi, tout comme lui, semblait hypnotisée par la chanson. Cette chanson qui était si proche de la réalité.
There's a killer on the road Il y a un tueur sur la route His brain is squirmin' like a toad Son cerveau se convulse comme un crapaud Take a long holiday Prenez de longues vacances Let your children play Laisser jouer vos enfants If ya give this man a ride Si vous emmenez cette homme Sweet family will die La gentille famille mourra Killer on the road, yeah Un tueur sur la route…
Oui un tueur nommé Lionel, tout à fait capable de réduire à néant la gentille famille quelqu'elle soit. Chloé passa, à son tour, un bras autour de Lex et se rapprocha encore de lui. Plus que jamais, elle avait besoin de sa présence, il avait étrangement toujours réussi à la rassurer par sa simple présence. Elle avait confiance en lui. Et il le sentait bien, et ça le terrifiait. Il n'avait pas l'habitude que quelqu'un dépende de lui, surtout quelqu'un à qui il tenait.
Girl ya gotta love your man Petite fille, tu dois aimer ton homme Girl ya gotta love your man Petite fille, tu dois aimer ton homme Take him by the hand Prends-le par la main Make him understand Fais-lui comprendre The world on you depends Le monde dépend de toi Our life will never end Jamais notre vie ne finira Gotta love your man, yeah Tu dois aimer ton homme... Wow!
Les paroles de la chanson frappèrent Chloé, elles s'appliquaient parfaitement à la situation et c'est alors que Chloé prit conscience de ses sentiments pour l'homme à ses côtés. Elle se dégagea de l'étreinte de Lex, elle le prit par la main et plongea son regard dans le sien. Lex comprit immédiatement ce qu'elle cherchait à lui faire comprendre. Elle l'aimait, ça ne faisait aucun doute et il prit soudain conscience que lui aussi. Ce sentiment était là depuis un certain temps déjà, il s'était installé sans que n'y l'un, ni l'autre n'y prennent garde, mais maintenant c'était évident. Ils n'avaient plus besoin des mots, les actes étaient bien plus parlant, il déposa alors doucement ses lèvres sur les siennes et il l'entraîna dans un baiser plus parlant que n'importe quel discourt. La vieille femme qui s’était réinstallé devant sur le siège passager, les regardait tous deux, ces deux enfants perdus dans la tourmente, avec un sourire attendri. Puis elle reporta son regard sur la route en posant la tête sur l'épaule de son homme.
Riders on the storm Passagers dans la tourmente Riders on the storm Passagers dans la tourmente Into this house we're born Dans cette maison nous sommes nés Into this world we're thrown Dans ce monde nous sommes jetés Like a dog without a bone Comme un chien sans son os An actor out alone Comme un acteur de remplacement Riders on the storm Passagers dans la tourmente
Ils restèrent un long moment enlacés, partageant baisers et gestes tendres. Puis malgré la tempête, bercés par la musique et par les mouvements du véhicule, ainsi que par l'étrange chaleur qui émanait de leurs sauveurs, ils finirent tout deux par s'endormir, l'un contre l'autre, simplement apaisés par la présence de l'autre. Ils avaient réussit à trouver un peu de calme au cœur de la tourmente.
Riders on the storm Passagers dans la tourmente Riders on the storm Passagers dans la tourmente Riders on the storm Passagers dans la tourmente Riders on the storm Passagers dans la tourmente Riders on the storm Passagers dans la tourmente
Ils passèrent la nuit l'un contre l'autre, sous le regard bienveillant de leurs anges gardiens. Et ce n'est qu'au petit matin qu'ils furent réveillés. Un peu groggy, ils mirent quelques secondes avant de se rappeler où ils se trouvaient et ce qu'il s'était passé la veille, le pire comme le meilleur. Ils échangèrent un sourire.
-On vient d'arriver à Bartlesville.
Ils avaient quitté le Kansas et se trouvaient désormais en Oklahoma, ce qui diminuait un peu l'influence de son père, en espérant qu'il n'ait pas l'idée de venir les chercher si vite, si loin.
-Vous souhaitez que l'on vous dépose à un endroit précis ?
Lex regarda Chloé une seconde. Puis il prit la décision.
-La gare routière si vous le voulez bien.
Il valait mieux qu'ils restent discrets et qu'ils évitent les grands axes, Lex était sûr que son père ne penserait pas aux bus, ou du moins pas tout de suite. Il commencerait par les aéroports, l'avion, étant un moyen de transport plus Luthor. N'a-t-on jamais un Luthor voyager avec la populace ?
Une fois à la gare routière, la vieille femme mit une poignée de billets dans la main de Lex. Ce qui était un peu ridicule sachant qu'il était milliardaire, seulement elle l'ignorait. Cependant il les refusa poliment, bien qu'il n'avait rien eut le temps d'emporter.
-C'est pour le voyage et pas de discussion.
Avant de repartir elle prit Chloé dans ses bras.
-Prend soin de lui, il en a besoin.
Le vieil homme adressa un clin d'œil à Lex avant d'ajouter.
-Elle en vaut la peine, alors laisse te montrer le chemin.
Ils regardèrent le van s'éloigner, Lex pensa à mémoriser la plaque afin que, quand plus tard ils seraient en sécurité, il puisse les remercier, ils avaient bien plus pour eux qu'ils ne pourraient jamais sans douter. Et Lex n'avait pas vraiment l'habitude qu'on l'aide comme ça pour rien, par simple solidarité. Puis Chloé attrapa lui la main et ils se dirigèrent vers la gare.
-On va où ?
-Gotham, il y a là-bas quelqu'un qui pourra nous aider.
FIN | |
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