Entre 2 je! de Elina/SV/NC17/CHLEX/7 chapitres

Entre deux je!




Auteur : Elina elina.024@caramail.com

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi… Wouah qu’est ce que c’est original. Bah oui qu’est ce que vous voulez que je vous mette ? Bon ok Chloé Sullivan, Lex Luthor, Clark Kent et les autres ne sont pas à moi !!!!
Note : fic concours sur le forum Shivers de Lala. Chloé et Lex mariés … dans ses rêves. Lex revient à Smallville après le crash de son avion et croit qu’il est marié à Chloé !
Note 2 : le titre je l’ai trouvé intéressant… le double « je ». Forcément ce titre c’est pour Chloé…


CHAPITRE 1 : le retour

- Chloé ? appela Clark en entrant dans la Torche.
Chloé leva les yeux de son ordinateur. Comme à son habitude, Clark produisait toujours le même effet quand il entrait dans une pièce. Et forcément Chloé était toujours sensible au parfum qu’il dégageait, au regard qu’il lançait. Elle l’avait également assez observé, pour savoir qu’il allait lui annoncer dans les minutes qui venaient que Lex avait été retrouvé sur l’île de Kanioka dans l’océan Pacifique, qu’il était à présent de retour à Smallville dans son manoir.

Bon d’accord, elle le savait parce qu’elle avait eu l’idée « ingénieuse » d’allumer la radio et de lire le journal. Vous croyez réellement qu’un titre écrit en Arial gras, taille 22, en première page de tous les journaux peut passer inaperçu pour Chloé Sullivan ?
Malgré tout ça elle le laissa continuer.
- Chloé, Lex est vivant ! Il a été retrouvé sur une île dans le Pacifique. Ils ont voulu l’hospitaliser plus longtemps mais il a refusé. Il est dans son manoir.
« un tout pile pour Melle Sullivan ! »
- est ce que tu sais si il va bien ? feint-elle de s’inquiéter.
- J’irai le voir après les cours est ce que tu veux venir avec moi ?
- Je ne pourrais sûrement pas rentrer, il va croire que je viens pour une interview. Quoique ça pourrait être intéressant d’en avoir une, pensa t-elle à voix basse. C’est d’accord
- Bien et maintenant je pense qu’on devrait aller en cours.
Elle attrapa son sac de cours, y enfourna son téléphone portable, ses clés et ses notes. Puis l’accrocha à son épaule et suivit Clark.


Il avait juste une douleur à l’arrière de sa tête. Il avait reçu un méchant coup sur le haut de sa nuque lorsque l’avion avait touché le sol. Enfin touché le sol, c’était une manière très optimiste de voir la chose. Il avait alors perdu connaissance. À présent, c’était comme-ci il avait une insolation permanente. Les autorités l’avaient retrouvés cette nuit. Il avait passé toutes sortent d’examens à l’hôpital, et comme les docteurs n’avaient rien détectés, avait préféré être chez lui. Il n’avait cessé de demander des nouvelles de sa femme, mais tous, à chaque fois, prenaient un air désolée et lui disaient que personne n’arrivait à la joindre.
Pour lui ce qui était évident, c’est que connaissant le caractère de sa femme, elle avait du s’activer à le chercher et à faire ce qu’elle pouvait. Peut être avait-elle même menacer son père pour débloquer plus de moyen, d’unité de police… Elle s’en voudrait sûrement de ne pas avoir pu l’accompagner dans son voyage vers le Japon, mais il ne lui en voulait pas du tout. D’un côté il préférait. Si il avait du lui arriver quelque chose, il n’aurait jamais pu surmonter la perte de la deuxième personne qu’il aimait vraiment.
Il se regarda dans le miroir Il avait le visage abîmé par les égratignures, les coups de soleils, les bleus. À part ça, il n’avait rien. Juste une envie insatiable de la voir, de la rassurer et de tout lui raconter.
Il avait juste une chose qu’il ne comprenait pas. Il ne trouvait aucune trace de son numéro de téléphone au manoir. Pas de photos, de vêtements, de bloc note oublié. Comme-ci ils cachaient encore leur relation. À ce bref souvenir, il ne put s’empêcher de sourire. Heureux de se dire qu’aujourd’hui ils pouvaient d’aimer au grand jour. En comptant les 2 mois restés sur l’île, ça faisait 2 mos et deux semaines qu’ils étaient mariés. Il n’avait pas de souvenir de la lune de miel, du repas de noce, des invités, du lieu… mais en regardant son alliance, il sut que c’était la meilleure chose qu’il eut fait dans sa vie. Se marier avec Chloé Sullivan.

CHAPITRE 2 : crise d’angoisse et choc émotionnel.


Ni Chloé, ni Clark avait été très attentif au cours. Clark était heureux que Lex ait été retrouvé vivant. Il n’avait pas réussit à le joindre à la pause de midi, sans doute avait-il débrancher son téléphone pour ne pas être importuné par les journalistes.
Chloé, elle, cherchait déjà intensément les question qu’elle poserait. Les saurait immédiatement ce qu’elle chercherait à faire, mais à moins de ne pas parler, il sortirait bien deux mots.

Lorsque la sonnerie annonçant la fin des cours, retentit, tous les deux se levèrent rapidement et sans même finir de mettre leurs notes dans leur sac, ils sortirent et se dirigèrent vers la voiture de Chloé.

- est ce que tu crois qu’on devrait organiser quelque chose pour fêter son retour ?

Chloé le regarda, incrédule. Comment pouvait-il avoir des idées si … peu adultes ?

- Non ! Clark. Ce n’est pas quelque chose qu’on a l’habitude de faire pour quelqu’un qui revient de l’enfer. Et sûrement pas quelque chose qu’on fait pour Lex Luthor ! Est-ce que tu crois que je peux lui demander comment il compte se venger d’Hélène ? dit elle en prenant la route du manoir et en essayant d’oublier la proposition stupide de Clark.
- Chloé, je te rappelle que tu ne vas pas en tant que journaliste, la sermonna t-il.
- Ha bon ? et quand est ce que tu me l’as dit ?
- Chloé !
- Quoi c’est vrai quoi ! On ne se connaît pas. J’ai du le voir 3 fois. Une fois à la Torche, une fois pour l’interview qui s’est mal passée je te le rappelle… Ce serait d’ailleurs le moment de faire une interview de rattrapage… et une fois à son mariage avec Victoria. Il ne m’a même pas inviter à son mariage avec Helen-je-fais-croire-que-je-l’aime-mais-je-suis-une-craie-psychopathe-Brice. Ha oui et j’oubliais j’ai aussi vu son cercueil vide, fit-elle avec ironie. Alors dis moi, Clark, appuya t-elle avec force, dis moi en tant que quoi je vais rendre visite à ce cher Lex Luthor ?
Clark resta suspicieux. En effet peut être aurait-il du demander à Lana de l’accompagner. Mai leur relation était arrivée à un point qu’il ne savait Même plus si il y avait ce qu’on pouvait appeler une relation.
Le sujet Luthor était bien trop sensible pour en parler à Pete… et allé seul… Pourquoi n’y avait-il pas été tout seul? Pourquoi Chloé ? Clark resta étonné de tout ça.

- Clark ! Clark hey ! cria t-elle
- Quoi ? s’étonna t-il en sortant de ses songes
- Et bien tu comptes rester dans ma voiture toute la journée ?

Il tourna la tête et se rendit compte qu’ils étaient garés à côté de la Porsche grise de Lex.
Chloé ouvrit sa porte, attendit que Clark sorte de la voiture et la ferma.

Alors qu’ils allaient sonner à la porte, celle-ci s’ouvrit sur un homme plutôt grande. Brun, il faisait un peu mafieux. Il portait une mallette noir de … médecin

« C’est dingue même les docteurs font douteux chez les Luthors ! » pensa Chloé fixant de haut en bas l’homme.

- bonjour nous venons voir Lex Luthor
- ho hé bien je crains que vous devriez revenir plus tard.
- Pourquoi que s’est-il passé ? s’inquiéta Clark
- Mr Luthor a fait une crise d’angoisse suivit d’une perte de connaissance, expliqua le médecin
- Mais il a repris conscience non ?
- Oui, mais il reste fragile à tout choc émotionnel. alors je vous conseille de ne pas rester trop longtemps.

Puis se souvenant de quelque chose, le médecin reprit

- Ha oui si quelqu’un pouvait se charger de trouver rapidement sa femme qu’il n’arrête pas de réclamer.

Il les salua et les laissa entrer dans le manoir.

- Euh… Clark ? depuis quand associe t-on le nom de Lex Luthor avec les mots crise d’angoisse et fragile ? s’étonna ouvertement Chloé
- Ouai en tout cas raison de plus pour ne pas l’importuner avec tes questions…

Chloé ne lui répondit pas. Elle se contenta de l fixer pour trouver une porte de sortie. Mais il semblerait qu’elle ne trouvait que des portes coupes feu. C’étaient des portes, oui mais des portes qui ne permettaient pas de s’échapper. Avec ces idées c’était pareil. Elle trouvait des arguments pour poser ces questions, mais elle savait que Clark trouverait une raison pour qu’elle ne les pose pas.

- Très bien, aucune question, capitula t-elle difficilement.

D’un sourire entendu, Clark lui montra le chemin.
Clark ne connaissait pas parfaitement le manoir, mais il se souvenait de la chambre de Lex. Lorsqu’ils passèrent dans le couloir, ils croisèrent un serveur qui sortaient sûrement de la chambre de Lex puisqu’il portait un plateau encore pleins de bon plats, que Chloé ne put s’empêcher de yeuter en passant à côté. Celui-ci leur indiqua gentiment la porte, en leur rappelant qu’ils ne devaient pas rester longtemps pour ne pas le fatiguer.

CHAPITRE 3 : Retrouvailles et découverte

Lex était allongé dans son lit, réveillé mais impossible de dormir à cause de ce maudit mal de crâne. Maintenant il ne voulait plus qu’une chose. Que Chloé entre dans sa chambre, vienne l’embrasser et s’allonger á côté de lui dans le lit et sentir son corps se serrer contre le sien.
Il entendit la poignée se tourner légèrement pour ouvrir la porte. La tê4te de Clark apparu dans l’ouverture.

- Salut on te dérange ? demanda t-il avant de prendre ses aise
- Non entre je t’en prie.
- Je suis venue avec Chloé, dit-il en ouvrant plus grand la porte de la chambre.

Il la vit, elle était magnifique.

- Chloé ! s’exclama t-il avec un grand sourire,.
- Bonjour Lex, répondit-elle en leva la main ouverte timidement.
- Lex tu vas bien= ? On a croisé le médecin qui nous a dit ce qui t’était arrivé.
- C’est rien Clark.

Puis comme si Clark n’existait pas vraiment il tourna le regard vers sa bien aimée.

- Chloé j’ai essayé de te joindre ! mais il semblerait que personne n’arrivait à te trouver
- M-moi ? J-je j’étais au lycée mais euh…vous êtes sûre que vous allez bien ?

Lex resta une demi seconde interloqué par l vouvoiement, mais il se reprit rapidement conscient que le choc de le revoir, et surtout dans l’état peut présentable qu’il était devait être assez éprouvant pour sa toute jeune femme.

- Je sais que 2 mois c’est long, mais quand tu me vouvoies, j’ai l’impression de nous revoir avant notre mariage.
- Oui. Hein ?? quoi ?? notre mariage ? s’écria t-elle.

Clark percuta en moins de temps qu’il ne faut pour le dire (et dieu sait si c’est dur pour Clark de prononcer le mot percuter) et les mots du médecin lui revinrent à l’esprit « choc émotionnel »

- Oui …CHLOÉ V-O-T-R-E M-A-R-I-A-G-E, hacha t-il lettre à lettre pour qu’elle comprenne aussitôt qu’elle devait rentrer dans son jeu. En fait elle avait éteint son portable parce que qu’elle a.. elle a perdu l’alliance et…
- Clark ! tu veux arrêter, je n’ai pas perdu mon alliance parce que…

Elle s’arrêta lorsqu’elle sentit le pincement que Clark lui fit.

- Tu devrais jouer le rôle, ce serait le moyen de faire l’interview deta vie tu ne crois pas ? chuchota t-il à l’oreille de Chloé en mettant le plus de conviction possible dans sa voix.

Chloé réfléchit. Clark n’avait pas tord, mais quand même sa femme… !
Et si Helen revenait, si Lionel se montrait? Et Pete ? Que dirait-il ?
Elle regarda Lex, il paraissait ne pas comprendre pourquoi elle hésitait. Il leva un sourcil en signe d’attente.

- B-bien, et bien en fait je n’ai pas perdu l’alliance parce qu’elle est par ici je veux dire dans le manoir, mais tu sais comment je suis distraite et incapable de me retrouver dans ce manoir. Les plans tu y as jamais pensé ? Avec le gros point rouge qui indique « vous êtes ici » finit-elle sur une pointe d’humour pour détendre l’atmosphère.
- Chloé ce n’est rien je t’en offrirait une autre, dit-il en prenant sa main.

Clark se sentit inutile et Chloé le lui ferait payé assez cher et surtout assez tôt, alors autant profiter de ces derniers instant en tant que vivant et prendre la fille de l’air.

- Bien je vais vous laisser vous retrouver, dit-il en s’éloignant à reculons
- Mais non ! Clark ! reste tu sais bien que je vais profiter de Lex plus que toi alors… dit-elle en serrant les dents.
- En fait, commença Lex, j’avais pensé qu’on passerait une soirée calme tous les deux. Ce n’est pas contre toi Clark c’est juste que…
- Ne t’inquiète pas je comprends. Moi je vais allé prévenir Mr Sullivan… il s’inquiétait tant pour son gendre préféré.

Chloé comprit sur le moment que Clark pensait réellement qu’elle allait passer la nuit avec Lex, mais pour qui la prenait-elle ?

- Allé au revoir Mr et Mme Luthor, s’amusa t-il le sourire aux lèvres.

Il s’enfuit rapidement lorsqu’il vit le regard de Chloé lui lancer des éclairs… Chloé voulut se lever pour courir après Clark, mais Lex la retint par la main et l’attira à lui pour la serrer dans ses bras. Chloé resta pétrifié. Croyant qu’elle était sa femme c’était tout à fait normal qu’il est un comportement si tendre envers elle, mais elle, elle était plus que mal à l’aise et n’osa pas faire ni un mouvement.

- Tu m’as tellement manqué ma Chlo, susurra t-il à son oreille.
- Ho..heu… moi aussi, hésita t-elle

Sentant qu’elle avait l’air ennuyée de la situation, Lex s’écarta et la regarda fixement dans les yeux. Un souvenir lui vint immédiatement à l’esprit. La première fois qu’ils s’étaient vu, ses yeux l’avait tout de suite hypnotisés. D’abord ses yeux, puis ses cheveux son naturel, son professionnalisme quand elle enquêtait ou qu’elle menait une interview, son dévouement pour ses amis. Il avait oublié beaucoup de choses. Il n’avait aucun souvenir des activités qu’il avait fait avec elle. Mais la première fois qu’il l’avait vu, la première impression qu’il avait eu d’elle… et sans doute le premier coup de foudre. Ridicule de dire qu’il a connu son premier coup de foudre à 23 ans. Mais il savait ce que c’était réellement. C’était presque comme douloureux. À se sentir nerveux, à avoir ses fameux papillons dans le ventre. Sauf que pour lui, il avait plus l’impression que les papillons voulaient sortirent et que les pauvres se cognaient aux « parois » de son intestin. Il ne montrait rien, sans doute pour son nom, mais à l’intérieur il se sentait comme un adolescent à chaque fois qu’il la voyait. Et aujourd’hui encore, alors qu’elle était à ses côtés, il se sentait bien, heureux.

- Chloé est ce que tu es sûre que ça va ? ne put-il s’empêcher de lui demander en voyant toujours son mal aise.

Celle-ci se releva précipitamment, plus que gênée. Elle devait trouver une idée, et vite.

- oui je vais bien… mais je dois dire que c’est un choc de te voir. Je… ce matin j’allume la radio et j’apprends que mon… mari, hésita t-elle, a été helicoptroyé à Métropolis et…

Elle feignit un instant le pseudo choc, et fit son possible pour faire apparaître des larmes au coin de ses yeux. Sur le moment elle se détesta. Comment pouvait-elle faire semblant d’être sa femme, et surtout de se sentir affecter. Pas qu’elle n’en avait rien à faire de son sort, bien au contraire… Elle avait mené sa petite enquête sur Helen, et était sans doute la première à découvrir qui était réellement cette mangeuse d’hommes. Elle avait aussi soutenu Clark à surmonter la disparition de son ami lorsque celui-ci avait réapparu de Métropolis.

Plongée dans ses songes, elle ne vit pas le milliardaire se rapprocher d’elle et elle sursauta lorsqu’il la prit dans ses bras.

- ssshhhuuuttt, je suis là maintenant, et pardonne moi de ne pas avoir été capable de te prévenir avant moi-même.
- Ce n’est rien, le rassura t-elle.

Elle profita de son étreinte quelque instant. Elle ne devrait pas, mais elle avoua qu’elle se sentait plutôt dans ses bras. Elle s’autorisa même à se serrer un peu plus. Après tour elle avait le doit, elle était sa FEMME.

Lex s’écarta un peu et la regarda dans les yeux.
« Mais qu’est ce qu’il a avec mes yeux, et les sien… pourquoi doivent ils être si bleu si profond ? Dis Lex je peux plonger dedans ? » Puis il replaça délicatement une mèche derrière son oreille. Elle adorait qu’on lui caresse les cheveux, et ces petits geste si simple c’est comme-ci il la connaissait réellement.
Tout aussi calmement il approcha ses lèvres des siennes. Il attendait depuis tellement longtemps de retrouver ce contact si doux et sucré, que seules les lèvres de Chloé pouvaient lui offrir. Elle sentit ses lèvres trembler de désir, et sa respiration s’accélérer. Il allait l’embrasser et elle n’arrivait plus à contrôler son corps. Elle allait devoir se laisser faire…Elle devrait faire quelque chose, mais elle était trop près, il avait trop de pouvoir séducteur sur ses pauvres oestrogènes. Il sentait si bon, il était si doux… Tant pis après tout personne ne le saurais et personne ne la verrait en profiter. Et puis Clark n’aurait rien à lui dire, c’est lui qui l’avait embarqué dans cette histoire.

Elle savait que le baiser allait être fort en émotion. Et elle commençait réellement à avoir peur. Mais elle devait être une barre de fer géante et Lex un aimant, ou l’inverse… et tout cas elle se sentait irrémédiablement attirée par ces yeux, son corps, sa voix, son parfum et sa langue…
Pour eux deux c’était leur premier baiser. Réellement. Bien sûre Lex pensait déjà l’avoir embrassé plusieurs fois… voir plus… mais pour lui aussi tout recommençait. Et si elle l’embrassait mal ? Son angoisse s’atténua d’abord doucement jusqu’à disparaître entièrement, lorsqu’elle sentit la douceur de ces lèvres contre les siennes. Un pur bonheur. Elle ferma les yeux. Puis lorsqu’il quémanda le droit de passage pour sa langue, elle se laissa conduire. Un gémissement. Peut être elle, peut être lui. Elle n’aurait pas p deviner, là tout de suite. Personne ne l’avait jamais embrassé comme ça. Ni ces psychopathes prétendants, ni Clark. Elle pouvait sentir son désir. Pour lui c’était les retrouvailles. Pour elle la découverte.

CHAPITRE 4 : Papa-Lex…Lex-Papa !

- Clark ! Ça faisait longtemps que tu n’étais pas venu me rendre visite… ha mais euh… peut être es-tu venu voir Chloé ! dit-il après avoir abandonné le coup du pauvre père à qui personne ne pense jamais. Mais je suis désolée mon garçon, elle n’est pas là.
- Oui je sais. Je venais juste vous dire qu’elle ne rentrerai pas cette nuit, déclara t-il en fixant ces pieds.

Il ne savait pas encore s’il devait ou non annoncer la vraie raison pour laquelle Chloé était retenue à l’extérieur.

- Encore une enquête je suppose, fit-il déçu.

Ok il ne facilitait pas la tâche, si en plus sans le vouloir il lui fournissait des excuses toutes faites…

- En quelques sortes …oui, renonça t-il.
- Clark ? tu m caches quelque chose ! se rendit-il compte immédiatement.

C’est vrai qu’en matière de menteur, on avait trouvé mieux. Clark c’était depuis toujours le modèle de garçon que tout parents rêvaient un jour d’avoir. Calme, tranquille, protecteur… Et incapable de mentir.

- N-non !mentit-il comme-ci on lui demandait si c’était lui qui avait donner un coup de poing à son petit camarade de classe et qu’il répondait non, alors qu’il avait encore le poing lever et que la marque laisser sur le pauvre visage était l’empreinte parfaite…
- Clark !!! le sermonna t-il gentiment.

Clark sentait ses joues s’empourprer. Comment annoncé à un père qu’il devait jouer le jeu du beau père dont le gendre était tout « simplement » son propre patron.

- En fait vous êtes au courant que Lex Luthor a été retrouvé, non ?
- Oui bien sûre, tous les médias n’arrêtent pas d’en parler depuis ce matin… C’est Chloé la première à me l’avoir appris.

Chloé lui avait menti.

- Ha alors elle le savait ?
- Bien sûre ! … Continue le pressa t-il pour savoir enfin pourquoi sa fille déserterait la maison pour la nuit.
- Et bien … commença t-il gêné, Lex a comme qui dirait un léger trou de mémoire. Quoique ce n’en ai pas vraiment un… c’est plutôt qu’il s’est inventé une partie de sa vie.
- Et Chloé a trouvé le sujet intéressant. Et tu es là pour que j’essaie de lui demander de ne pas l’importuner. Je comprends.

Gabe commença à prendre sa veste tout en continuant, qu’il était vraiment désolé, que des fois Chloé ne savait pas reconnaître quelles priorités étaient vraiment importantes, qu’il allait de ce pas au manoir

- Au fait elle est bien au manoir…

Et sans attendre la réponse de Clark, il ouvrit la porte.

Clark savait à présent d’où venait le tempérament « agir aussi vite que parler… ». C’était un caractère signé Sullivan

- Non attendez, se précipita Clark, c’est pas ça… en fait Lex… Lex…
- Quoi Lex ? s’énerva légèrement Gabe devant l’incompréhension.
- Lex est persuadé qu’il est marié à Chloé, dit-il d’une traite et attendant avec un sourire crispé et légèrement replié sur lui-même que Gabe le frappe, ou agisse violemment.
- Ha !!! ce n’est que ça… se détendit-il.

Clark ne comprit pas sa réaction et, à défaut, relâcha son attention sur la porte, les clés de voitures et tout ce qui pourrait permettre à Gabe de s’enfuir.

- Je vais le tuer, patron ou pas c’est un homme mort !

Le temps que Clark, enlève ses mains de ses oreilles, qu’il avait soigneusement bouchées, Gabe avait franchi la porte et se dirigeait d’un pas énervé vers sa voiture. Clark se lança à sa suite et tendit que Gabe s’installait au volant, Clark prit place à ses côtés.
Bien vite, sur l’allée des Sullivan il ne restait plus qu’un nuage de poussière.
Dans la voiture Clark s’accrochait comme il pouvait. Gabe était plus que furieux et Clark n’osait rien dire, de peur que Gabe décide d’un non commun accord de les tuer. Clark arrivait à distinguer des phrases du type « ma puce », « mon bébé », »pervers » ça, ça devait être pour Lex…

- Écoutez Mr Sullivan, c’est un choc ça va revenir en ordre mais le médecin…tenta t-il de se lancer dans un explication qui s’avéra difficile.
- Comment peut-il croire qu’il est marié à ma fille, il ne la jamais vu !
- En fait si souvenez vous quand Chloé a été hospitalisé après avoir fait un vol planer par une des fenêtres du manoir.

Aïe qu’est ce qu’il n’avait pas été rappelé là !

- H oui en plus il fait du mal à mon bébé, il est HORS DE QUESTION QU’ILS SE MARIENT, cria t-il en serrant son volant. C’est mon bébé, il va lui faire du mal.
- Lex dot se ménager et si vous vous emporter contre lui, il risque une attaque.
- Rien à faire.
- C’est voter patron
- Plus pour longtemps
- Comment ça plus pour longtemps, s’inquiéta Clark subitement
- Parce que les raisons qui m’amènent à lui rendre une visite pas son manoir, ne sont pas des plus honorables ! expliqua t-il plus calmement
- Écoutez je sais que Chloé va trouver une solution, mais faites lui confiance. C’est moi qui l’ai forcé elle ne voulait pas.

Gabe pila brusquement sur la route. Clark quelque peu étranglé par la ceinture la détacha. Gabe l’empoigna violemment par le col de sa super chemise en flanelle toute neuve, acheter il y a à peine deux jours par super maman Martha.

- C’est toi qui a donné ma fille à ce pervers, à cet afficheur de calendrier de top modèle ? à ce patron séducteur, charmeur, et bête sexuel ? Crois moi que tes parents vont en entendre parler ! finit-il en le lâchant

Paniqué, effrayé, vraiment les Sullivan étaient des adversaires qu’il valait mieux avoir dans son camp que contre son camp.

Dans le même nuage de poussière il arrêta la voiture devant les portes du manoir. Il entra sans frapper, suivit d’un Clark qui gardait volontairement ces distances. Ça lui permettait de ne pas mourir étranglé, et surtout d’essayer de trouver une idée.

- Il est où ? cria t-il dans le hall d’entrée. Il est oú que je le tue, que je le castre, que je…
- Je pense plutôt qu’il faut le castrer avant de le tuer, il souffrira plus, lança Clark.
- M’en fout de l’ordre ! ne releva presque pas Gabe.

Ils avaient échangé plusieurs baisers de la même intensité que le premier. Et Chloé arrivait parfaitement à « gérer » la situation. Enfin elle en profitait surtout. Du moment que ça n’allait pas plus loin. Peut être que Lex savait que son corps ne supporterait put être pas tout de suite les plaisirs du désirs, c’est pour quoi il ne s’aventurait pas plus sous les vêtements de la jeune fille. Pourtant ce n’était pas l’envie qui lui manquait.
Ils étaient à présent allongés sur le lit, Chloé confortablement appuyée contre le torse de Lex, et Lex s’amusant à caresser son ventre, ses bras…

- Ha ha je vous tiens, cria Gabe en ouvrant la porte.

Il maintenait encore un des serviteurs de Lex par le coup. Le pauvre avait eu le « choix » de lui montrer la chambre ou de se faire tuer. Gabe le maintenait fermement repliant son bras sous sa jugulaire. Le pauvre avait l’air d’avoir des problèmes à respirer.

- Papa, s’écria horrifiée Chloé.

Elle se releva immédiatement et s’éloigna le plus vite possible des bras de Lex.
Lex regarda inquiet Gabe.

- je peux savoir ce qu’il vous a fait Gabe ?
- Hey ! ho ! je ne vous permets pas de m’appeler par mon prénom !

Lex fit recula d’un pas. Pourtant il n’avait jamais eu de problème avec Gabe pourquoi aujourd’hui ?

- Vous m’avez volé na fille. Mais vous pensez réellement que vous pouvez faire ça ? Me la prendre ?

Lex comprit immédiatement. Gabe passait par la phase, sa petite fille était devenue une femme avait rencontré un homme qu’elle aimait et qu’elle avait épousé : elle avait quitté le foyer et aujourd’hui son père était seul.

- Écoutez Gabe, je vous ais toujours dit que ça ne posait pas de problème si vous vouliez vivre au manoir, je n’ai jamais eu l’intention de couper les ponts entre vous et votre fille, essaya t-il de le calmer.
- VIVRE ! ICI ? non mais ça va pas faut vous faire soigner.

Excédée que personne ne prenne conscience de sa présence, Chloé intervint.

- PAPA, cria t-elle. Je t’interdis de lui parler comme ça. Et lâche ce pauvre malheureux, tu ne vois pas qu’il est légèrement bleu ?

Gabe regarda la tête du serviteur. En effet il n’avait pas bonne tête. Il le lâcha.

- Pardonnez moi mon garçon, fit-il en remettant en ordre ses vêtements.
- Bon papa faut que je te parle ! Ordonna t-elle en lui prenant le bras.

Arrivée dans le couloir, elle le lâcha, et s’appuya contre le mur. Comment allait-elle lui expliquer. Clark avait déjà du tenter et c’est pour ça qu’il était entré en furie dans la chambre. Heureusement qu’elle avait réussit à se contenir et à ne pas aller plus loin avec Lex sinon c’était la crise cardiaque assurée pour les deux. Ça ferait désordre.

- Papa, reprit-elle. Ce n’est que passager. Je reviendrais à la maison, célibataire, mais pour le moment Lex a besoin de mon aide.

- Mais il a une femme, elle est où d’ailleurs ? Et puis sinon y a d’autres femmes, pourquoi toi ?

- Parce que c’est moi qu’il croit qu’il a épousé, expliqua t-elle simplement.

- Mais il va te faire du mal

- Pourquoi tu dis ça ?

- La dernière fois que tu étais avec lui, tu t’es retrouvé à l’hôpital.

- Ce n’étais pas lui !

Peu à peu Gabe baissait la voix. De toute manière elle trouvait réponse à tout.

- Mais moi je dois faire quoi ?
- Jouer au beau père parfait, et surtout présenter tes excuses à Lex, gronda t-elle en riant.
- Bien je crois que je n’ai pas vraiment le choix.

Chloé affirma d’un hochement de tête, en le regardant.

Très bien, alors Lex Luthor est mon gendre, finit-il par accepter.
Toute heureuse Chloé lui sauta dans les bras.

- Ho merci mon papounet.

Gabe prit alors une grande respiration et entra de nouveau dans la chambre.
Clark et Lex étaient en grande discussion.

- Lex, fiston… commença t-il
- Oui bah n’en fait pas trop tout de même, fit Chloé gênée doucement

Un simple regard pour lui montrer qu’il voulait tout de même un minimum de choix.

- Lex je tien à m’excuser, tu sais ce que c’est, j’ai pas vu ma fille grandir, et maintenant la voilà Mme Luthor… dit-il en secouant la tête accablé par ce qu’il venait de dire.
- Ne t’inquiète pas, et mon offre pour vivre au manoir tient toujours, fit-il conciliant.
- Non ça ira, je crois que je vais me faire une petite vie de célibataire. Mais que ça ne vous empêche pas de venir me voir, et prendre le petit déjeuner à la maison.

Chloé regarda son père. Elle en était fière. Combien de père pouvaient être aussi ouvert d’esprit pour prêter leur fille le temps qu’un homme découvre la vérité sur sa vraie vie.

Gabe regarda sa fille. Elle paraissait si fière d’elle et en même temps elle était si courageuse. Se sacrifié pour ne pas briser la vie d’un homme. Et lorsqu’il jeta un coup d’œil à Lex. Il fut surpris d’y lire plus que ce qu’il n’avait jamais lu en 2 ans. Il rêvait oú il voyait une lueur, que seul les personnes amoureuses avaient dans les yeux.

- Euh… au fait vous ne comptez me faire des petits enfants trop tôt quand même, paniqua Gabe.
- Papaaaaaaa, s’insurgea Chloé.

CHAPITRE 5 : déclaration et conseil : du n’importe quoi ! Surtout quand on ajoute le piment !



Finalement sont père et Clark avait fini par partir. Sur le moment elle se sentait légèrement honteuse de ce qui se passait juste avant que son père n’entre dans la chambre. À y réfléchir, elle avait tout de même embrassé Lex Luthor ce qui n’était pas rien pour une fille de 17 ans. Ils avaient ensuite rejoint le salon pour s’y installer. Lex avait voulu se remettre au boulot, mais Chloé le lui avait strictement interdit. Alors il avait demandé qu’on leur apporte du café, et ils s’étaient installés dans le grand canapé noir. Chloé n’avait pas osée retrouver le confort de son torse. Alors elle s’était juste installée confortablement. Les pieds repliés sous ses cuisses, la tasse de café bien entourée de ses mains et le regard plongé dans les yeux de son « mari ».



Lex avait l’impression que jamais il n’avait eu la chance d’avoir un regard lui portant tant d’intérêt et le rendant si important. Pourtant si ils étaient mariés c’est bien que Chloé l’avait déjà regardé de cette manière. Si ce n’était pas le cas, alors il la redemanderait en mariage.



- je te dois la vie Chloé.



Chloé écarquilla les yeux. Pou-pourquoi ? À elle pourquoi la vie ?



- Pardon, ne comprit-elle pas



Lex se leva et se dirigea immédiatement vers la fenêtre. Lui tournant le dos il commença alors sa déclaration, comme si ça devait être encore une fois la seule qu’il ne lui ait jamais faite. Encore étrange.



- Sur l’île… j’ai pensé à toi. Tu es le seul visage qui au long de ces deux mois m’est resté gravé dans la tête. Alors que celui de Clark, Lana, les Kent ou même encore celui de mon père certains détails commençaient à devenir flous… le tien non. Je peux me souvenir de chaque vêtements que tu as mis, de chaque parfum que tu as porté… la couleur de ta peau, sa douceur, la tendresse de tes baisers. Mais tu ne m’as pas sauvé que sur l’île. Bien avant. Je le savais mais je n’ai jamais osé te le dire, parce que je sais que ce genre de déclaration peut faire peur.

- Je, voulu l’interrompre la jeune fille visiblement émue par la dite déclaration

- Non ! laisse moi continuer, je veux te le dire.



Quelques secondes, pour reprendre du cran, et du courage.



- Je sais que je ne suis pas forcément le type le plus honnête, ni le plus juste. Je sais aussi que ce n’est peut être pas l’amour qui va me faire devenir meilleur. Mais je suis sûr d’une chose… C’est que tu es intervenue pour changer mon destin… notre destin. Il a toujours manqué quelque chose dans la vie des plus grands méchants des films, des livres… C’est l’amour. Et moi j’ai le tien.



Il se retourna finalement pour découvrir Chloé en pleur.

Elle avait écouté bien attentivement tout son discours. Mais le problème c’est que le remord la rattrapait. Elle s’en voulait. Ce n’était pas à elle qu’était destiné ce discours, mais à Helen. Il lui offrait son amour. Son véritable amour. L’amour que tout le monde cherche dams la vie, qui offre la sécurité, le bien être et la famille. Et elle en retour elle n’était pas honnête.



Il s’approcha d’elle doucement. Son comportement lui paraissait vraiment étrange depuis qu’il l’avait revu pour la première fois.



- Chloé je ne pensais pas que…



Il s’arrêta net lorsqu’il la vit réellement fondre en larmes. Il devait vraiment du l’avoir effrayé avec sa déclaration. Il fronça les sourcils, car cependant il était persuadé que la vérité et le dialogue étaient les deux principes les plus importants du mariage.

Chloé se retourna ne pouvant continuer à croiser son regard. Elle ferma les yeux et exerça un point de force sur ces paupières. C’était sa manière à elle de faire le point quand tout allait de travers. Mais il s’avéra que pour une fois cette méthode ne marcha pas. Sans doute parce que ces paroles et surtout les dernières, avaient plus d’impacte sur elle que ce qu’elle pensait. Lex posa délicatement ses mains sur le haut de ses épaules pour tenter de la réconforter ou au moins essayer de la comprendre. Chloé, elle, se dégagea rapidement de cette impression de douce chaleur, qu’il avait fait apparaître quasi immédiatement et matcha rapidement jusqu’à la porte. Sans se retourner elle quitta le bureau, et le manoir. Lex resta presque humilié au milieu du bureau, debout.



Dans sa voiture Chloé ne maintenait plus le flot de larmes qui s’abattait sur ses joues. Elle se sentait si mal. Les autres pensaient que c’était un jeu, mais maintenant Chloé pouvait affirmer que ce n’en était pas un. Lex mettait réellement ses sentiments en jeu. Elle ne pouvait pas en faire autant. Elle ne l’aimait même pas. D’ailleurs elle n’avait jamais pris le temps de penser à lui. Ils s’étaient trop peu vu, trop peu parler, trop peu regarder pour qu’elle pense à y penser. Elle essuyait énergiquement mais avec rage ses larmes. Le problème c’est qu’elle ne se sentait pas à la hauteur de l’amour qu’il lui destinait et qui n’était pas pour elle. En plus de ce sentiment d’incapacité à aimer quelqu’un, elle savait qu’elle allait décevoir son père et Clark.

Elle descendit de sa voiture, ouvrit la porte de chez elle, la claqua sous le regard inquiet de son père et monta en courant les marches des escaliers qui menaient à sa chambre et s’enferma. Son père qui s’était lancé à sa suite, entra dans la chambre de sa fille. Il eut son cœur qui se pinça lorsqu’il la vit allongée sur son lit, sa tête enfouie dans sa montagne de coussin, et son corps agité de sanglots.



- Chloé, ma puce, qu’est ce qui se passe ? S’inquiéta t-il Est-ce que Lex t’as fait du mal ? Il t’a forcé à faire quelque chose que tu ne voulais pas faire et qui fait que je serai sûrement un jour grand père ? Non parce que tu sais ce n’est toujours qu’un rôle t’es pas aujourd’hui d’appliqué la loi de …



- Papââââ , se plaignit-elle en pleurant



- D’accord mais pourquoi tu pleures alors ?



Chloé se redressa et s’assit en tailleur en prenant dans ses bras une peluche qui traînait sur son lit.



- c’est moi qui ne suis pas digne de lui.



- allons, allons qu’est ce que tu dis là ! Toi tu es la personne la plus digne que je connaisse.



- Papa t’es pas objectif t’es mon père, lui fit elle remarquer avant de continuer. Il m’a fait la plus belle déclaration d’amour qu’un homme peut faire à sa femme. Tu vois c’est comme-ci il m’avait demandé une seconde fois en mariage. Mais tu comprends cette déclaration, elle n’est pas pour moi.



Gabe hocha la tête pour montrer qu’il avait compris.



- et je ne sais pas quoi faire, je ne peux pas lui dire que je l’aime, parce que je ne veux pas lui mentir, c’est au dessus de mes forces. Tu me diras c’est ironique ce que je viens de dire parce que depuis qu’il est revenu je n’arrête pas de lui mentir, mais là je veux pas lui mentir pour ça. Tu ne peux pas imaginer ce que j’ai vu dans ces yeux, quand il s’est retourné. Et en plus je ne l’ai jamais fait……….. finit elle en pleurant.



- tu n’as jamais fait quoi ?



- je n’ai jamais je t’aime à quiconque.



- C’est à toi de voir, personne ne peut t’obliger à jouer ce jeu plus longtemps si tu ne le désires pas, fit-il trop heureux que ce jeu finisse enfin.



- Je vais appeler Clark. Il me dira quoi faire.



Gabe fit une grimace, parce qu’il se rendit compte que son avis n’était plus l’avis suprême, qu’elle préférait ceux de ses amis. Il fut blessé. Chloé ne le remarqua pas mais le savait.



- Papa, ce n’est pas contre toi, c’est pour essayer d’avoir un avis plus…



- objectif, je sais, termina son père.



Chloé lui fit un sourire en coin.



- Bien alors je vais te laisser parler avec Clark de tes problèmes puisque je ne suis plus la personne adéquate, lança t-il théâtralement avant de sortir de la pièce.



Chloé leva les yeux au ciel. Des fois son père avait vraiment le comportement d’un père qui a peur de perdre sa fille unique… Ridicule !



Elle entra quelques minutes dans la salle de bain pour se rafraîchir le visage puis retourna s’asseoir sur son lit. Attrapa le combiner posé sur sa table de chevet. Dur à croire qu’elle était mariée, lorsqu’on regardait tout ce qui trônait sur sa table de nuit. Des bagues, des bracelets, un montres, une lampe de chevet en Winnie L’ourson (elle l’avait depuis qu’elle avait deux ans). Elle avait l’impression d’avoir atteint la quarantaine en seulement 1 semaine.



- Jonathan Kent à l’appareil, répondit la voix de l’autre côté du combiné.



- B-bonjour Mr Kent, balbutia t-elle légèrement s’attendant à ce que ce soit Clark qui décroche comme à son habitude. C’est Chloé est ce que Clark est là ?



- Ha bonjour Chloé ! Oui deux secondes je te le passe.



Elle entendit le grésillement de l’appareil qui annonce qu’il change de main.



- allô ?



- Clark, c’est moi j’ai besoin de ton aide.



- Tu es au manoir ?



- Non je suis chez moi, c’est important tu pourrais venir ?



Elle savait que Clark souffrait pas mal de plus en plus du syndrome du sauveur, il ne refuserait pas.



- d’accord j’arrive ne bouge pas.







Clark n’avait pas mis longtemps à arriver au manoir. Il avait immédiatement vu qu’elle n’allait pas bien, les yeux gonflés, sans compter sur l’aide de Gabe qui dès qu’il était entré dans la maison lui avait fait savoir que Chloé ne voulait plus jouer à ce jeu dangereux. De pus il voyait bien que si il prononçait les mots fatals « est ce que ça va ? » il déclencherait sûrement un nouveau torrent de larmes.



- est ce que je peux faire quelque chose pour toi ?



- oui,il faut que tu me sortes de ce pétrin. Je ne veux plus mentir. Il… tu peux pas savoir ce que c’est que de recevoir une déclaration d’amour dans les plus belles règles de l’art, sans aucune faille, rien qui manque la musique, les fleurs, les mots doux, la danse… et finalement te rendre compte que tout ça c’est comme-ci c’était un rêve. Rien d’autre qu’un rêve.



- Il a vraiment fait tout ça ? fit-il surprit.



- Non mais on en n’était pas loin. Je sais plus quoi faire, aide moi je t’en supplie.



- Euh………….. Chloé tu vois qui tu as en face de toi ? je suis Clark Kent celui qui mets plus d’un ans pour osé embrasser Lana, celui qui a un secret aussi lourd que le monde que porte ………………….l’autre là ! Alors tu crois vraiment que je suis le bon expert ?



- Clark j’ai fait appel à toi parce que je pensais que tu allais m’aider



- Très bien alors voyons voir, nous avons un Lex amoureux qui risque la mort si on lui apprend que la femme qui l’aime n’est en vérité pas sa femme. Que sa vraie femme est entrain de dépenser son argent dans toutes les villes les plus grandes d’Europe et que quand elle va revenir elle va sûrement essayer de l’assassiner une autre fois. Et de l’autre côté on a Chloé Sullivan, en manque d’amour depuis toujours qui tombe amoureuse soit de psychopathes, soit de sauveur de l’univers, soi moi ! ajouta-il en en faisant un signe des pouces en direction de lui-même ; qui a enfin l’opportunité d’être heureuse un moment, de profiter….



- Clark stop ça suffit, j’ai l’impression que tu ne veux vraiment pas m’aider. Tu te rends compte de ce que tu es entrain de dire ?



- Oui au moi tu sais pour ce que compte mon avis ! J’avais dit l’année à ma mère de ne pas jeter le reste de poulet au curry sinon papa allait se mettre en colère. Résultat elle l’a quand même fait, il s’est quand même fâché et moi après je suis arrivé avec mon air vainqueur à la « je vous l’avais bien dit ! ». Bref maintenant tu fais ce que tu veux mais moi je serais toi j’en profiterai, conclu t-il fière qu’elle l’ai écouter attentivement.



Chloé se demandait sur quelle planète elle avait atterrie. Clark avait l’air de débiter des phrases qui n’avait pas de sens. Surtout la prochaine fois qu’elle devait demander conseil, valait mieux qu’elle demande à Pete, ou mieux qu’elle se contente de l’avis suprême.



Après avoir écouter pendant une autre demi heure les hallucinations de Clark, elle coupa court à la conversation, prétextant qu’elle allait s’expliquer avec Lex. Mais à vrai dire elle n’avait toujours pas la moindre idée de ce qu’elle allait faire. De plus si elle continuait de jouer le jeu, il fallait encore qu’elle trouve une excuse digne de son comportement.





Finalement elle ne sait pas très bien comment elle en vint à cette conclusion toujours est-il qu’elle décida de continuer son rôle de Mme Luthor.

Lorsqu’elle arriva au manoir, une voiture qu’elle ne connaissait pas était garée devant l’entrée. Peut être que Lex avait été atteint de la fièvre acheteuse et qu’il s’était mis à acheter des nouveau bolides pour compléter sa superbe collection d’attire « poulette ». Tout simplement parce qu’elle ne lui avait pas dit qu’elle l’aimait elle aussi.



Elle entra dans le manoir, un calme impressionnant. Un calme…………..comme un calme avant la tempête ! Pas normal, et surtout pas bon !

Direction son bureau, de toute façon lorsqu’il se passait des mauvaises choses, c’était toujours dans les bureaux luxueux qu’on atteignait le moment de tension.

Lorsqu’elle ouvrit la porte elle sut qu’alors les choses allaient sûrement être d’un coup beaucoup plus compliquées. Le piment vous connaissez ? Sur le moment ça fait rien mais après on mets des heures à s’en remettre… vous croyez que c’est un signe ?

Chapitre 6: quand la vérité éclate



Une jeune femme brune se tenait devant Lex. Elle paraissait comme bloquée debout. Elle portait une longue tenue rouge, des talons aiguilles parfaitement pointus.

Lex paraissait hautain avec elle, style elle était l`pour essayer de lui soutirer de l’argent…. Quelle chance quand elle y pensait. Parce qu’elle, elle aurait sûrement droit au spécial regard de la mort, celui qui dit : comment tu as pu me mentir tant de temps, me faire croire qu’on était marié………………. Ho là une minute ! C’est toi qui voulais bien le croire, alors on se calme.

Cependant au lieu de se montrée surprise ou décontenancer par la situation, elle pris une longue bouffée d’air et se dirigea vers le couple.



Lex la remarqua et se leva du fauteuil pour aller la rejoindre. Helen qui n’avait pas entendu la troisième personne entrer dans le bureau, se retourna. Elle ne connaissait pas Chloé et puis elle se dit qu’elle ne devait pas être importante parce qu’elle ne l’avait pas vu à son mariage avec Lex.



- Chloé, chérie, j’ai besoin de ton aide.



À cette appellation plus que romantique, Helen haussa les sourcils. Peut être que finalement elle était quand même importante. Mais elle resta interloquée lorsqu’elle vit que Lex déposa un léger baiser sur les lèvres de la jeune lycéenne.

Ça ne faisait que 5 minutes qu’elle était arrivée et d’abord Lex ne l’avait pas reconnu. Ça encore c’était compréhensible. C’est ce qu’on lui avait expliqué par téléphone.



Flash-back 2 jours avant



Une jeune femme se promenait dans les rues de Lisbonne. Elle avait déjà dévalisée la moitié des grands magasins de Luxe de Paris, et en comparaison Lisbonne était bien trop calme. Pas très intéressant. Elle ne ressentait que du mépris pour ces portugais. Elle avait l’impression qu’ils ne savaient pas comment faire vivre une capitale. Tout trop propre, trop calme, pas beaucoup de magasins de Luxe. Elle ne restera pas longtemps. C’était décidé.



L’heure du déjeuner arrivait, elle préférait rentrer à son hôtel 5 étoiles pour manger elle n’aimait pas les restaurants. Lorsqu’elle arriva dans le hall de l’hôtel, le responsable de l’accueil lui appris qu’elle avait reçu 3 messages d’Amérique. Il lui tendit la note pour qu’elle puisse voir les numéros et aussi les messages á proprement dit.

Les trois mêmes numéros qui venaient de son avocat. Ça devait être par rapport à l’héritage. Il voudrait encore discuter des pourcentages de la part qu’il disait lui « revenir de droit », pour l’avoir aider dans sa combine. Il était chaque fois plus gourmand. Mais il disait qu ce qu’il faisait c’était contre la lois et que i il se faisait prendre il serait rayé du barreau alors autant protéger ces arrières.

Elle se dirigea vers sa chambre et composa le numéro qui apparaissait sur la liste.



- Maître Westy, quelle bonne nouvelle m’apportez vous ?, quelques millions en plus sur mon compte en banque, se mit-elle à rire.



N’entendant pas de réaction, elle sut tout de suite que ce n’était pas une bonne nouvelle qui l’attendait.



- Qu’est ce qui se passe ?



- Votre mari a été retrouvé… vivant.



Elle lâcha un rire nerveux.



- Non …enfin je veux dire c’est pas possible, on ne survit pas à un crash d’un jet privée ! Paniqua t-elle en commençant à faire de nouveaux ces valises direction Smallville.



- Il semblerait qu’il soit plutôt de constitution résistante votre mari, défunt, rit-il sadiquement.



- OH ! vous la ferme ! si moi je ne suis plus veuve vous pouvez dire adieu vous aussi à votre commission.



- Oui mais vous me devez quand même mes honoraires ! je gagne sûrement plus que vous !



Helen raccrocha rageusement le téléphone. Elle devait vite rentrer et surtout trouver une explication valable. Pourquoi n’était-elle pas au manoir gentiment entrain de pleurer sur son pauvre sort………………….. Ha oui ! Parce qu’elle faisait les magasins. Non mauvaise réponse.

C’est dans cet état d’esprit qu’elle quitta l’Europe. Lorsqu’elle arriva à Métropolis, son avocat l’attendait.



- je n’ai pas fini de vous expliquer.



- m’expliquer quoi ? que je suis une femme finie que ma réputation en tant que docteur ne s’en remettra pas ?



- Non ! ce que je voulais vous dire c’est Mr Luthor à perdu la mémoire.



Helen s’arrêta net. Puis un sourire sadique se dessina sur ces lèvres. Ce qui effraya l’avocat.



- et bien en plus miss nature me facilite la tâche… qu’est ce que je peux dire de plus ? C’est parfait, finit-elle en riant ouvertement.



Fin flash back



- Chloé, est ce que c’est toi qui engagé un nouveau médecin pour qu’elle s’occupe de moi ? Parce que voici Docteur Brice.



- Non je ne sais pas ce qu’elle fait là, mais peut être est-elle venue pour profiter de ta perte de mémoire pour te faire croire n’importe quoi…



Chloé était vraiment satisfaite de cette idée qui lui avait sauté dessus en moins de deux minutes. Ça l’excusait, et puis au moins elle savait que Lex la croirait elle.



Elle ne sut pas d’où venait ce sentiment de jalousie, mais elle se resserra contre Lex, en lui déposant des baisers dans le cou, puis sans plus prendre garde à Helen, ils s’embrassèrent.

Chloé était au ange, c’est vraiment à elle qu’il tenait, vu la passion du baiser. Et Lex lui aussi était vraiment heureux, parce que dans ce baiser il avait senti que Chloé était jalouse de cette femme. Il ne la trouvait même pas très intéressante. Il préférait la blancheur de Chloé, les cheveux blonds, les yeux pleins de malice… bref, il aimait sa femme.



- Je peux savoir ce qu’il se passe ici ? s’écria Helen, vexée que Lex l’ai remplacé par une jeunette, et par le fait qu’il ne la reconnaisse pas.



- et moi je peux vous retourner la question, docteur, lança froidement Lex déranger dans l’exploration buccale de sa femme. Vous n’êtes pas chez vous ici, alors si vous voulez bien nous laissez, Richard va vous raccompagner.



- Mais Lex, commença t-elle



Mais elle fut vite interrompue par Lex qui commençait à perdre patience.



- Sortez s’il vous plait.



- Mais c’est moi ta femme, Helen Brice ! cria t-elle hors d’elle.



- Tu vois, n’importe quoi ! c’est ce que je te disais. Vous n’avez pas honte de dire des bêtises de ce genre ! s’amusa Chloé.



- Ho vous la ferme !



- Hey je ne vous permets de parler à ma femme sur ce ton !



- Ta femme ?



Helen fit passer son regard de Lex à Chloé et de Chloé à Lex. Puis elle se mit à rire.



- Mon pauvre t’es vraiment attend. Tu veux que je te dise qui elle est vraiment ?



Lex voulut répondre mais Helen ne lui en laissa pas le temps et commença la réplique qui allait sûrement faire des ravages autant chez Lex que chez Chloé.



- ce n’est qu’une étudiante, elle s’appelle Chloé Sullivan, elle est la meilleure amie de Clark et voue des sentiments unidirectionnels vers cet étudiant. Elle n’a jamais eu de chance en amour, ces parents enfin son père est un des tes employé sans avenir, elle te connais très peu tu la connais encore moins. Vous n’avez que un ami en commun, Clark… Elle était même pas à notre mariage.



Au fur et à mesure de LA réplique cinglante, bien plus que ce qu’elle avait imaginé. Elle avait serré les poings pour ne pas lui sauter. Parce que sinon Lex se serrait rendu compte que Helen disait peut être la vérité.



Mais Lex fou de rage, empoigna Helen par le bras et la vira royalement de son manoir avec interdiction de remettre ne serait-ce qu’un seul pied.

Lorsqu’il revint Chloé était assise sur le canapé, les yeux dans le vague.

Lex ferma délicatement la porte derrière lui, et s’approcha. S’accroupie devant elle, et lui prit les mains, pour déposer de petits baisers dans sa paume et sur le dos de sa main. Il savait qu’elle adorait quand il lui faisait et de plus ça la réconfortait.

Chloé ne savait pas vraiment ce qui l’avait le plus blesser, qu’on dise du mal de son père où qu’on lui fasse remarqué qu’ils n’étaient rien l’un pour l’autre.



- Chloé ne fait pas attention à ce qu’elle a dit. Je sais pas d’où elle sort, mais crois moi je vais faire en sorte pour qu’elle y soi enfermée de nouveau et qu’elle ne puisse plus communiquer avec l’extérieur.



Chloé éclata en sanglots. Elle en avait marre de tant de mensonges, tout ça, ça ne faisait qu’augmenter la pression et elle ne le supportait plus.



- elle a raison.



Lex ne comprit pas.



- Chloé je te dis elle…



- Non elle a raison c’est elle ta femme ce n’est pas moi. Comme elle dit nous ne sommes rien l’un pour l’autre. Je n’étais pas à ton mariage…..ho Lex……



Elle se remit à pleurer. Pendant que Lex restait idiot accroupi en face d’elle. C’était son tour cette fois-ci d’avoir les yeux dans le vague.



- Chloé pourtant je me souviens….



Il s’arrêta net. Non à vrai dire il n’avait aucun souvenir de son mariage. Il avait juste des impressions. Des impressions de lui appartenir, de la tenir dans ces bras, de l’entendre lui dire des mots gentils.



- Lex ?



À sa tête Chloé comprit que petit à petit il se rendait compte qu’il lui manquait plusieurs éléments, et que d’autres au contraire lui faisait comprendre que ce que disait Chloé était vrai.

Il tomba assis sur ces fesses. Trop de pression pour lui aussi.



- Lex je t’en supplie dis quelque chose.



- qu’est ce que tu veux que je te dise ? fit-il froidement.



Chloé b’osa rien dire, elle aurait fuit si elle le pouvait mais elle préférait rester au cas où il est vraiment du mal à encaisser et qu’il lui fasse un petit malaise, ou pire qu’il meurt.



- c’était quoi ? un jeu, un pari ?



Chloé mit du temps à se rendre compte que cette voix si froide, si distante si peu sécurisante appartenait au même homme que celui qui 5 minutes avant tenait ces mains dans les siennes et la réconfortait.



- n-non ! Lex ce n’est pas du tout ça. En fait tu étais persuadé d’être marié avec moi, et pour éviter un choque émotionnel, on a préféré parler dans ton sens tu comprends ?



- Chloé je ne suis pas si fragile que ça.



- Non mais c’est que… ce n’est pas tout.



- Vas-y j’attends de toute manière j’ai l’impression que je vais une fois de plus devoir remercier mon père de savoir me débrouiller seul.



- Je t’interdis de dire ça…



- Tu ne m’interdit rien du tout, cria t-il.- Tu es qui au juste pour me dire ce que je dois faire, penser ou même accepter. Tu n’es rien pour moi ! alors dis moi ce que tu as à me dire et ensuite part de chez moi, finit-il en se relevant et en se dirigeant vers son bar.



- Helen a essayé de te tuer, elle avait payé le commandant, qui était en fait son avocat, pour que tu t’écrases sur l’île. J’ai voulu te dire tout ça des milliers de fois, mais à chaque fois j’avais peur de ta réaction.



- C’est sûre d’attendre et de t’enfoncer dans le mensonge, c’est toujours plus facile, n’est ce pas mademoiselle Sullivan.



L’écho de l’utilisation de son nom, la fit frissonner. Elle ne se sentait plus en sécurité, elle fuirai, changerai de ville, de nom…



- Mais vu que vous m’avez avouer ce que Helen Brice à fait je vous épargnerai vous et votre père, mais je vais être dans l’obligation de le virer, vous comprendrez ma décision, je pense.



Cette fois-ci s’en était trop ça faisait deux fois qu’on touchait à son père en moins de 30 minutes, elle n’allait pas se laisser faire.



- Non je ne la comprends pas, s’insurgea t-elle. C’est moi qui est mentis pas lui ! C’est à moi que vous en voulez. Mais en fait je suis sûre que si vous me menacez c’est parce que vous vos sentez blesser. SI je ne vous avais rien dit, vos auriez toujours des sentiments pour moi !



- Faux ! je n’ai aucun sentiment pour vous ! affirma t-il.



- Vous en êtes sûre ?



Elle s’approcha alors vers lui et l’embrassa. Elle l’embrassa comme-ci toute sa vie en dépendait. Bien sûre c’était un peu le cas, elle et celle de son père, mais elle voulait surtout se rassurer que après ce baiser elle ne serait pas dans l’optique avoir des sentiments pour quelqu’un qui ne désire que la bannir de sa vie. Puis se retira doucement attendant la réponse.



- je n’ai aucun sentiment pour vous.

CHAPITRE 7 : Princesse à collectionner



- je peux savoir qu’est ce que tu fais ?



Gabe voyait sa fille s’agiter dans tous les sens dans sa chambre, une valise ouverte sur le lit. Elle fouillait énergiquement dans son linge, dans les tiroi5rs et emmagasinait une montagne de vric à vrac.



- est ce que tu crois que j’en ai la moindre idée ? fit elle en le regardant fixement dans les yeux.



Et de nouveau elle s’agitait. Empilant magazine, vêtements, produits de beauté, shampoing « chevelure de princesses brune »



- attends, ça c’est pas à moi…



Sans qu’elle ne s’en aperçoive son père s’était rapproché d’elle. Il lui attrapa les main.



- Est-ce que u pourrais au moins m’expliquer ce qu’il s’est passé ce qu’il s’est passé au manoir ? une mauvaise nouvelle ?...



Chloé le regarda. D’un seul coup toutes ces forces la quittèrent. Elle était entrain de fuir. Tout simplement. Fuir parce que à présent sa vie allait être un cauchemar, sa vie et celle des on père. Tout ça à cause des caprices d’un milliardaire à se souvenir de qui il était l’époux ou non.



- c’est pire que ça, dit-elle résignée en s’asseyant sur le luit.



Son père prit place à ses côtés.



- Papa, on a tout perdu. Toi tu n’as plus de travail, moi j’ai plus de mari , plus de vie p, plus rien.



Gabe voulut réagir tout de suite quant il entendit la première phrase, mais la suite fit qu’il se rendit compte qu’encore une fois Chloé souffrait à cause d’un homme. Mais surtout et avant tout, elle s’était laisser prendre au jeu, et avait développé des sentiments pour Lex Luthor.



- Ma chérie, est ce que tu lui a dit la vérité ?



- j’en avais pas l’intention, dit elle plaines de remords, mais c’est Helen Brice qui ma quelque peu forcée la main.



- Le docteur Brice est revenue ? et Lex a retrouvé la mémoire ?



- Non pas tout à fait. Le docteur Brice est revenue et a commencé à raconter exactement qui était qui dans l’histoire.



- Oh, s’exclama t-il simplement.



- C’est pas tout. Après que Lex l’ait royalement éjecté du manoir, sourit-elle, j’ai pas pu lui mentir plus quand une fois de plus il a su me réconforter.



Bien sûre la jeune fille passa sous silence, le chapitre d’insultations. Celui là elle ne l’avait toujours pas digérée.

Son père ne posa pas la question de savoir comment il l’avais pris, il savait que vu son état, ça n’avais pas du être la grande crise de fou rire.



- Papa, commença t-elle avec une petit voix qui annonçait la crise de larmes……… il m’aîîîîîme pâââââs !



Le piège de l’amour. C’était ça. Son bébé, sa petite princesse était amoureuse d’un homme qui n’avait absolument rien à faire d’elle. Mais son credo c’était qu’on ne traitait pas un Sullivan de cette manière. Au pire qu’est ce que qu’il risquait… Pas de réponse s’il vous plait !

Il se leva, prit la valise et la déposa au sol. Puis il fit s’allonger sa fille.



- Dors ma puce, la calma t-il. Tu vas en avoir besoin avant d’enchaîner les nuits à pleurer.



Chloé ne répondit pas, s’emmitoufla sous sa couette et ferma les yeux.



Gabe ferma la porte de la chambre avec le plus de douceur et la plus grande discrétion. Puis il se mit à courir dans les escaliers, attrapa en deux temps trois mouvements ses clés, sa veste et dans le même empressement ouvrit la porte. Lorsqu’il le va les yeux il rencontra ceux de son patron.



- Si vous venez me dire que je suis viré, je le sais déjà, dit-il froidement. Ma fille qui, en ce moment a de plus en plus de mal de reprendre sa respiration entre deux sanglots, m’a dit quel genre de mari vous étiez.



- vous savez très bien que je ne suis `pas son matri, alors arrêter avec cette stupide comédie, s’énerva t-il.



- Et ce n’est pas plus mal comme ça, affirma t-il. Mais j’aimerai vous dire quelque chose. Chloé a sûrement été la plus honnête de nous tous. Combien de fois on l’a empêché vous dire la vérité. Jour après jour elle s’enfonçait dans le mensonge et se détestait. Elle savait que ce que vous lui disiez n’était pas destiné pour elle, mais pour une fois que quelqu’un prenait vraiment le temps de l’aimer… et ne me dit pas que vous ne l’aimez pas, le coupa t-il avant que Lex ne prononce une seule parole, sinon qu’est ce que vous seriez venir faire ici ?



- Vous dire que vous étiez viré, répondit-il simplement.



Gabe resta interdit. Il était là pour ça, toute la tirade, d’ailleurs c’était sûrement la discussion la plus longue qu’il n’est jamais eu avec son patron, sur le malheur et le bonheur de sa fille n’avait servi à rien. Il regarda sans les yeux son patron et se sentit gêné.



- C’est pas faux.



- Vous allez quelque part ?demanda t-il en désignant la veste.



- Oui, à vrai dire j’allais chez vous pour vous expliquer ma façon de penser, dit-il presque en s’excusant.



Lex le regarda de travers. Il savait d’où venait ce caractère d’adversité de Chloé. À la différence que Chloé ne s’excusait pas.

Un silence s’installa.

Lorsque Chloé avait quitté le manoir, il était resté avec sa colère un bon moment. Bien sûre il avait mentit. Il ressentait bien plus que des sentiments pour la petite blonde, Il l’aimait. Oui mais il ne voulait pas …Il en voulait plus. Pourquoi fallait-il chaque fois qu’on le manipule. Mais il ne cessait de repenser au regard qu’elle lui avait jeté en sortant du manoir. Et plus l’heure tournait,, plus il voulait lui donner une autre chance de s’excuser.



- Est-ce que je pourrai voir Chloé ?



Finalement peut être que le plan de Gabe avait marché. Il ne lui dit rien, se contenta de désigner les escaliers du regard.

Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il allait lui dire, ni comment elle allait réagir, et quand il monta les marches il eut l’impression qu’il avait encore moins d’idées. « Allé un peu de courage ! » se dit-il à lui-même arrêté devant la porte.

Il frappa. Pas de réponse. Il réessaya. Toujours rien. Il n’allait quand même pas entrer dans sa chambre sans y être inviter. C’était carrément du suicide. Tant pis, trop tard car sa main, comme-ci il ne la contrôlait plus, avait tourné la poignée. Il poussa la porte. Elle était allongée dans son lit, dans la position du fœtus. Il n’osa pas bouger. Il resta dans l’encadrement de la porte pendant quelques minutes. Puis une fois sortit de sa contemplation « amoureuse », il sut ce qu’il devait faire. Il ferma la porte derrière lui, enleva sa veste et ses chaussures et s’allongea sur le lit avec discrétion, sachant parfaitement qu’elle dormait. Il s’approcha de son corps et comme-ci il n’avait jamais su que Chloé n’était pas sa femme, il la prit dans ses bras.

Elle sentait sa tête lourde, d’avoir trop pleuré. Elle avait rêvé mais même dans son rêve elle pleurait, ce qui ne lui avait pas vraiment permis de se reposer. Mais alors pourquoi d’un seul coup se sentait-elle mieux ? C’est comme ci rien ne s’était passé. Comme-ci elle retrouvait sa `place. En quoi le fait d’être de nouveau seule, d’être de nouveau cette journaliste fouineuse la réconfortait tant ?

Elle se replia un peu plus c’est à ce moment là qu’elle sentit deux bras l’entourer. Elle baissa le regard. Ce n’était pas dans l’habitude de son père de venir la serrer dans ses bras lorsqu’elle dormait. Mais peut être qu’il avait eu beaucoup de peine à la voir souffrir. En plus d’être célibataire, maintenant il devait faire face à sa fille qui tombait dans la dépression. Ces yeux s’attardèrent plus sur sa main gauche. Plusieurs détails la laissèrent perplexe. Déjà depuis quand son père avait-il des mains si jolies ? Elle devait avouer qu’elle faisait souvent attention aux mains des hommes, elle adorait les belles mains. Et là vraiment ces mains étaient parfaites. Il restait autre chose. Puis soudain elle comprit. Comment son père, qui était célibataire avait-il une alliance ? Serait-il ce genre d’homme à cacher à sa fille qu’il avait rencontré quelqu’un et qu’il s’était remarié ?



- Papa… chuchota t-elle en secouant sa main.



Il se serra encore plus près de son corps, déposant sa bouche dans son cou. Là ça devenait vraiment gênant, et si son père la confondait avec sa nouvelle femme ?



- Papa ! dit elle plus fort en se détachant gênée.



C’est alors qu’elle se retourna légèrement.



- Lex !!!????? aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhh…………………



Lex se réveilla en sursaut. Quelqu’un avait crié. Mais qui ? il était seul dans la chambre. Puis il vit une main surgir sur le bord du lit. Il s’approcha et pencha la tète vers le sol pour voir à qui appartenait cette jolie main.



- Chloé je peux savoir ce que tu fais allongée sur le sol ? demanda t-il avec une envie de sourire.



- rien je me disait que peut être je devrais coller des étoiles fluorescentes à mon plafond, répondit-elle d’un air détaché.



Puis se relevant d’un seul coup, elle le regarda étonnée. Les mains, l’alliance… ce n’était pas son père.



- Et toi qu’est ce que tu fais dans ma maison, dans ma chambre, dans mon lit ?



- sur ton lit !



- Le !



- Je voulais juste profiter une dernière fois de mon statut de pseudo mari.



Il ne sut pas d’où vinrent ces phrases, mais trop tard pour les retenir elles étaient sorties.

La bouche de Chloé s’ouvrit formant un « O » puis un « A », mai bizarrement aucun son ne sortit.

De nouveau, prise de panique elle recommença son manège.

Lex resta assis sur le lit, à la regarder s’agiter.



- qu’est ce que tu fais ?



- Mais vous avez fini de me poser cette question ! J’en ai pas la moindre idée, s’énerva t-elle.



Elle prit ces pulls un par un en fit des boules et les jeta dans sa valise.



- Qu’est ce que tu veux ? fit-elle aux bords des larmes.



- je ne sais pas moi non plus.



Chloé soupira.



- Pourtant tu as été très clair, lui reprocha t-elle ouvertement en se retournant pour l’affronter.



- J’avais mes raisons.



- Et moi ! Qu’est ce que tu crois moi aussi j’avais mes raisons pour te mentir.



- Bien alors qu’est ce qu’on fait ?



Chloé baissa les bras et lâcha les derniers pulls qu’elle avait dans la main, et vint s’asseoir sur le bord du lit, les yeux rivés sur le sol.



- Je ne sais pas.



- Chloé regarde moi !



- Non je ne peux pas, tu m’as fait du mal et…. Les larmes se remirent à couler. Je ne sais pas si j’aurai la force d’affronter de nouveau ton regard.



- Et s’il changeait ?



Pour seule réponse elle haussa les épaules et poussa un soupir de plus.



- Chloé, l’appela t-il en lui prenant les mains, je sais que je n’ai pas été honnête avec toi. Et puisque toi aussi tu as su me dire la vérité, je crois que tu as le droit d’entendre la tienne.



Chloé releva alors le regard, elle savait que le moment était important et sans lâcher ses mains elle l’écouta.



- À vrai dire j’ai bien plus que des sentiments pour toi. Je savais que bien avant mon accident, j’avais une attirance pour toi et c’est sans doute pour ça que j’avais l’impression d’avoir vécu des choses avec toi. Et j’ai accepté d’épouser Helen par simplicité. Sur ce coup là je dois dire que je n’ai pas été très courageux, rit-il gêné, j’ai préféré faire ma vie avec une femme que je n’aimais pas, plutôt que d’affronter un amour interdit. Je suis désolé, finit-il en remontant ses yeux qui étaient restés fixés sur les mains liées pendant toute la déclaration.



Chloé n’en croyait pas ses oreilles cette fois-ci c’était bel et bien une déclaration pour elle.



- Est-ce que tu sais que c’est la deuxième fois que tu me fais une déclaration ? rigola t-elle nerveusement. Tu devrais faire attention je vais finir par y prendre goût.



Lex la regarda attendit par les traces de larmes, les cheveux en bataille.



- Mais ça ne veut pas dire que j’accepte quoique ce soit. Comme tu dis c’est une relation interdite. Et moi je n’ai pas envie de me cacher… Quand je suis avec toi, finit-elle en plongeant ces yeux dans les siens.



Erreur Chloé savait que les yeux et les mains de Lex étaient ces premiers trésors…



- Au diable ce que je viens de dire ! Lança t-elle en se jetant sur sa bouche.



Elle l’embrassa avec une force incroyable, ne sentant pas de barrière quand elle voulut approfondir le baiser, elle entra sa langue et caressa langoureusement celle de Lex. Elle glissa sa main sur la nuque de Lex voulant profiter de ce baiser le plus possible. Parce qu’elle savait que Lex savait parfaitement que Chloé n’était pas sa femme, et qu’il restait malgré tout dans sa chambre ! Mais après…



… Ba après il verrait avec le père de Chloé. Parce qu’il l’avait laisser jouer le jeu de la femme, et qu’à présent il était dans la chambre de Chloé c’est bien parce qu’il avait accepté que sa fille sorte avec son patron. Oui amis s’il faisait du bruit ?...



… Elle n’allait quand même pas arrêter ce baiser divin pour aller fermer la porte. De toute manière son père n’entrait jamais sans frapper. Tout était parfait. Elle avait l’homme qu’elle aimait, qui plus est avec de l’expérience en matière de « literie », le lit confortable et grand et… LES PRÉSERVATIFS !!!...



… il en avait dans son portefeuille. Parfait. Oui mais peut être que ça allait trop vite, il attendrait. En même temps lorsqu’il sentait Chloé se cambrer sous les précieuses caresses, il ne pouvait s’empêcher de penser que cette nuit il en ferait sa maîtresse pour longtemps.



Les caresses se firent plus osées, sans pour autant abandonner le côté câlin. Chloé ne savait pas réellement où elle allait, mais visiblement Lex était sa carte, et donc son itinéraire paraissait plus simple. Elle retint difficilement un cri qui voulut sortir en même temps qu’un long gémissement, lorsque les doigts de Lex caressèrent à travers son jean, son entre cuisse. Elle s’écarta, rompant le baiser mais ne lâcha pas son regard pour autant. Puis sans prévenir elle retira son tee-shirt et s’assit à califourchon sur les jambes de Lex. Lui ouvrant largement plus de possibilités. Lex se reput de la vision. Il découvrait peu à peu les formes, et l’audace de la jeune fille. Pas de doute sur son état. Il passa sa langue sur les tétons de Chloé à travers le tissus de son soutien gorge, il vit ceux-ci pointe4r majestueusement et Chloé se serrer un peu plus contre son corps.



Chloé ne put s’empêcher de lui sourire lorsqu’elle sentit le membre de Lex gonflé de volume. Il n’était pas insensible et ce n’était que le début. Elle reprit possession de ses lèvres et de sa bouche. Elle se sentait fondre petit à petit et le seul fait de ne pas sentir ses caresses, la frustrait. Passant ces mains de derrière sa musque à son torse,, elle commença à défaire les boutons de sa chemise. Elle avait toujours rêvé d’arracher une chemise, mais c’était un coup à ce qu’elle parte dans un grand éclat de rire. Ou peut être que Lex vouait un culte à ces chemises, et alors elle recevrait la plus grosse engueulade de sa vie. C’est pourquoi elle se contenta de la défaire avec le plus de sensualité. Elle retint sa respiration lorsque enfin elle pu s’abreuver de ces pectoraux, de ses biceps, de ces abdominaux… même la blancheur de sa peau la mettait au supplice. C’était son Apollon à elle. Comment avec des pectoraux de la sorte ne voyait t-on pas Lex Luthor tous les jours torse nu dans les rues de Smallville ?



Pendant que Lex s’amusait avec les lèvres de Chloé, elle,, essayait tant bien que mal de défaire la boucle de la ceinture. Mais Lex trouvait très drôle le fait de la déstabiliser en exerçant des points de sucions sur sa lèvre inférieure. Lorsque enfin elle put atteindre le bouton du pantalon, il dégrafa son soutien gorge. Chloé n’était pas spécialement fière de sa poitrine, elle plaça donc ces bras en croix pour les cacher.



- Tu n’as pas en avoir honte, elle est magnifique, la rassura t-il-



Elle enleva alors petit à petit ses bras, conservant son regard gêne.



Lex continua à la fixer du regard alors que ces doigts commençaient à jouer avec les petites pontes durcies. Chloé l’embrassa, mais cette fois-ci plus sauvagement et ils finirent par s’allonger complètement sur le it. L’un à côté de l’autre, ils ne cessèrent pas leur caresse.



Il s’arrêtèrent juste quelque secondes lorsqu’ils se retrouvèrent nus.



- Est-ce que tu crois que c’est mal ce qu’on fait ? dit elle en faisant référence au fameux « amour interdit » et à son père.



- Après tout on est marié non ?



Chloé lui sourit et attrapa le préservatif. C’est elle qui le lui mit en usant de douces caresses. Elle ne ressentait pas de gêne à le caresser de la sorte. De plus le fait qu’elle savait qu’il appréciait la rendait encore plus fière. Pendant que ces doigts continuèrent de caresser son membre, elle déposa sa bouche sur son téton droit. Le suçant d’abord gentiment, puis avec de plus en `plus de force arrachant un gémissant mélange du plaisir et du mal.

Il devenait cinglé. Les caresses qu’elle lui faisait subir était à la limite du supportable. Mais il se vengerait dans pas longtemps et alors il n’aurait pas de pitié pour elle. En attendant c’était lui qui était prisonnier sous sa bouche, sous ses mains. Il sentit la ouche de Chloé explorer son corps. Lui, ferma les yeux pour mieux adhérer aux caresses. Elle arriva à son nombril et fit tourner sa langue autour. Il frissonna. Elle descendit encore un peu,, et il put sentir son souffle sur son sexe.



Chloé déposa simplement un baiser sur le out du membre n’osant pas aller plus loin. Elle le sentit tressaillir et remonta donc vers son visage.

Reprenant peu à peu ses esprits, il la renversa et se retrouva au dessus d’elle.

D’abord un baiser langoureux sur les lèvres, puis des petites marques dans le cou. Il adorait sa peu à cet endroit. Si douce. Il puis il savait qu’en plain jour c’était également un endroit qu’il pouvait admirer, caresser, embrasser. Laissant traîner da bouche dans son cou, il plaqua ses mains sur ses seins, pour les masser, les malaxer pendant qu’il frottait son membre sur le haut du sexe de la jeune fille.

Chloé était beaucoup moins maîtresse de ses réactions que Lex. C’est `pourquoi les soupirs, les gémissements et les petite cris se bousculaient dans sa bouche. Cependant lorsqu’elle sentit la bouche de Lex gagner sa poitrine et ses mains descendre plus bas, elle sut qu’elle allait avoir beaucoup de mal à être silencieuse. Son corps se plaisait et se cambrait sous les caresses divines de son amant. Lex descendit encore, jusque sa bouche rencontre le clitoris de Chloé. Il s’amusa d’abord avec sa langue, puis l’emprisonna dans sa bouche jusqu’à ce qu¡’il l’entende atteindre son premier orgasme.

Quand il rejoint sa bouche, elle était essoufflée, mais le dire dans ses yeux se lisait facilement, il sut alors qu’elle était prête à le recevoir. Il entra doucement en elle. Un long soupir lui donna le départ pour commencer le va et vient. D’abord lentement pour qu¡’elle s’habitue, puis irrégulier pour la mettre au bord du précipice, et enfin rapide pour les libérer tous les deux.



Lex retomba essoufflé sur le ventre de Chloé. Celle-ci plaça ses deux mains dur son dos et le caressa doucement. Il était rempli de sueur mais peu importe, une douche câline serait la prochaine étape…



Chloé s’était assoupie et Lex profita de ce moment de répit pour aller chercher à boire. Il s’attendait à trouver Gabe furieux dans la cuisine mais la maison paraissait déserte. Il alla dans la cuisine et trouva des verres et une bouteille d’eau fraîche. Lorsqu’il ferma la porte du frigo, ses yeux s’arrêtèrent sur le dessin d’enfant. Lex avait du mal à distinguer ce que pouvait représenter ce dessin.



- C’est un enfant devant un symbole qui essaye de déchiffrer, c’est si mal dessiner que ça ?



Lex se retourna et se retrouva en face d’une Chloé revêtue de sa chemise à lui légèrement boutonnée, les poings placés sur les hanches.



- Mon père est très nostalgique, il a gardé tous mes dessins et il dit que celui-ci c’est son coup de cœur, il dit aussi que c’est à partir de là que je me suis mise en tête la drôle d’idée de devenir journaliste.



Il regarda la date. 1992.



- Plutôt précoce. Et tu n’as jamais dessiné une maison avec un toit pointu des fenêtres carrées, et une porte rectangulaire ?



- Non, répondit-elle simplement.



- Alors les contes avec le trio princesses, dragon, prince charmant…



- Jamais. Mon livre de chevet à 7 ans c’était « lettres interceptées » et à 15 « défendre l’écriture » on est loin des histoires à l’eau de rose.



Lex la regarda avec tendresses, puis s’approcha pour la prendre dans es bras.



- tu crois que l’histoire d’un homme qui perd la mémoire et qui se croit marié à une autre femme, pourrait avoir du succès ?



- mmmhhh ! réfléchit-elle à voix haute. Rousseau serait sûrement ravi, ainsi que tous les psychologues qui ont étudié les deux parties du moi…. Un best seller sans aucun doute



- et quel serait le titre ?



- Entre deux je…







FIN