Une autre vie par CHloeblood/SV/NC/CHLEX/ 19 chap

Une autre vie

chloeblood@hotmail.fr

disclaimer: Ni les perso ni l'univers de smallville n'est à moi, comme d'hab

quoi

Shippers: vraiment besoin de préciser?

Catégorie: je sais pas trop, y a pas al de rebondissement donc vous verrez

bien

Note: petite dédicace à Elo! qui partage mon gout pour les drâme! et

sixpence aussi

Chapitre 1 : L’amertume de la vérité.

Chloé se trouvait dans le bureau de Lionel Luthor, à Métropolis. Elle regardait les buildings qui se dressaient fièrement devant elle au travers de la baie vitrée. Un sentiment se propageait lentement en elle, un de ces sentiment qui vous dévore de l’intérieur, lentement, cruellement. Elle avait été stupide de réagir si rapidement dès qu’elle avait su pour Clark et Lana. Pourquoi fallait il qu’elle se mette dans des galère bien plus grosse qu’elle. Elle passa machinalement une main dans ses cheveux. Clark ne lui faisait plus confiance, ne lui adressait même plus la parole depuis qu’il connaissait l’existence des recherches de Chloé. Il l’évitait et avait finit par lui dire ses quatre vérités en face. Il était déçu et ne la voyait plus comme la petite journaliste innocente, mais bel et bien comme une traîtresse. Jamais plus ils ne seraient amis, jamais. Elle n’avait pas voulut en savoir plus et avait accouru ici. Pourquoi aller voir Lionel Luthor ? la source de ses problèmes, elle ne le savait pas, mais espérait qu’il finirait par la laisser tranquille voyant qu’elle n’avait plus aucun lien avec ses anciens amis.

Elle restait statufié là, devant cette vue magnifique. Elle entendit le claquement d’un porte et compris que son patron avait finit par entrer. Elle ne prit tout d’abords pas la peine de se retourner. Elle restait là, à contempler la ville qui s’étendait devant elle. Elle le sentit approcher et il dit simplement :

- Melle Sullivan, que me vaut le plaisir de votre visite ? des révélations peu être…

- Pas vraiment non.

Elle fixait toujours ce ciel si bleu qui commençait à s’assombrir par une nuit naissante. Elle angoissait. Que pouvait elle attendre de lui ? sûrement pas de la compassion, il ne la laisserais jamais en paix s’il n’obtenait pas ce qu’il voulait.

- Je venais simplement vous dire que je n’aurais plus grand renseignements a vous procurer au sujet de Clark.

- Et pourrais je savoir la nature de ce retournement de situation ?

- Il ne veut plus me parler, tout comme les autres. Je crois que notre longue et fructueuse amitié a pris fin il y a déjà bien longtemps, mais ils ne s’en sont rendu compte que récemment.

- Dois-je en être navré ?

- Je ne peux plus tenir mon engagement, je suis désolée Monsieur Luthor.

Elle se retourna et le fixa dans le blanc des yeux. Son impassibilité la fit tressaillir. Elle ne put empêcher une larme de couler de ses yeux. Elle le vit se rapprocher imperceptiblement d’elle.

- Je vais quitter Smallville, je ne sais pas ou je vais bien pouvoir aller, mais cette situation est insupportable, je suis désolé.

- Ne le soyez pas, je me doutais bien que cela finirait un jour ainsi.

- Vous lâchez prise ? demanda elle trop surprise pour comprendre la fond de la situation.

- Je crois que nous avons tous surestimer ce pauvre fermier. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

Il passa une main sur la joue de la jeune fille, effaçant la perle salée qui dégringolait le long de son visage. Elle eu un mouvement de recul. Il reprit aussitôt sa main et prit place à son bureau. Elle restait figée, cherchant une explication logique à tout ce qui pouvait bien se passer là.

- Je peux faire beaucoup pour vous Chloé, vous avez un avenir prometteur et j’espérais un jour vous entendre dire que vous vouliez prendre vos distance de cette ville insignifiante.

Elle frissonna une nouvelle foi et se demanda depuis combien de temps était il passé à l’emploi du prénom. Tout cela la troublait au plus haut point. Elle n’aurait jamais dut revenir ici, elle le savait.

- L’école de journalisme de Métropolis vous ouvrira grand les bras quand je vous aurait recommandé comment étant une élève particulièrement douée. Mais nous savons tous les deux qu’il n’y a pas que le journalisme dans le vie. Plusieurs grandes écoles sont a votre portée.

- Pour…pourquoi vous faites cela pour moi ?

- Je vous l’ai dit, je vois un bel avenir en vous, alors pourquoi tout gâcher ?

Ces mots sonnaient faux elle le savait. Il ne lui proposait pas l’accès au grande école juste pour un avenir. Lionel Luthor était bien au delà de cela. Il avait une idée en tête, mais Chloé aussi. Après tous les jeux dangereux, elle commençait à connaître. Elle n’avait plus peur, mais surtout plus rien à perdre. Son père serait beaucoup mieux loin d’elle, plus en sécurité. Elle décidait donc de jouer le jeux, n’ayant plus peur de ou cela la mènerait. Elle savait que sans l’appuie d’un homme important, à la sortie de Smallville, les grandes écoles seraient réticentes, mais avec un homme de pouvoir à ses coté, tout lui était disponibles.

- Et que voulez vous en échange ?

- Des éloges sur vous de la part de vos prochains professeurs. Des nouveaux élèves souvent plus jeunes que ceux qui sont déjà inscris, entre dans les grandes écoles, parrainé par des milliardaires, je ne me lance pas dans les bonnes causes loin de là, dit il dans un sourire, mais disons que cela donnerait une meilleure image de moi.

- Donc si je comprends bien, je construis mon avenir et vous redorez votre blason ?

- En quelque sorte.

Toute cette histoire soulevait des questions, certes, mais pourquoi ne pas tenter sa chance ? après tout, combien de fois dans une vie ce genre d’opportunité est offerte ? une peu être deux. Elle savait que faire affaire avec un Luthor, qui plus est le pire, n’était pas recommander mais voyons les chose en face, le danger était sa seconde nature…

Son père n’était pas là. Tant mieux, elle ne voulait pas affronter son regard, ses yeux la suppliant de rester encore près de lui. Elle était dans sa chambre et préparait ses valises. Elle avait finit par accepter le marché de Lionel. Cela faisait une semaine qu’elle avait eu cette conversation avec lui et son appartement l’attendait déjà à Métropolis, non loin de sa future école. Elle pliait ses quelques dernières affaires et les rangeait soigneusement dans le dernière valise qu’elle ferma aussitôt. Elle attacha la veste mauve qu’elle portait et remit ses cheveux en arrière. Elle s’empara de son sac à main qu’elle mit sur son épaule et prit la dernière valise qu’elle descendit dans le rez-de-chaussée.

Elle avait déjà eu cette conversation avec Gabe. Il le voulait pas se résoudre à l’idée de la laissé partir, prenant le prétexte de cette collaboration avec Lionel comme argument majeur. Elle ne voulait pas fuir comme une voleuse, mais n’avait pas vraiment le choix. Elle savait que la seule personne qui pouvait faire la différence était maintenant son père. Ses amis ne comptait plus pour elle. Ils s’étaient défilé dans leur rôle de la soutenir dans les coup dur. Elle ne voulait plus rien savoir.

Elle écrivit quelques mots sur un post-it qu’elle colla sur la porte du réfrigérateur. Elle versa une dernière larme et sortit de la pièce. Certes elle n’allait pas à l’autre bout du monde, mais elle savait qu’avec le travail et la nouvelle vie qu’elle aurait prochainement, il n’y aurait de place pour rien d’autre. Elle allait s’emparait du dernier sac présent dans le salon mais la sonnerie de l’entrée l’en empêcha. Elle soupira et ouvrit la porte d’entrée.

Elle ne s’attendait pas vraiment à cette visite. Elle ne l’avait que rarement rencontré, mais il l’impressionnait chaque fois un peu plus.

- Mr Luthor ? que faites vous là ?

- A vrai dire, je pensais voir ton père, mais apparemment je n’ai pas choisit le bon moment, dit Lex en fixant le sac de voyage près de la porte.

- Euh… il n’est pas là se soir, je ne sais pas vraiment ou vous pourriez le trouver.

Il lui accorda un sourire et elle finit par l’inviter à entrer. Il pénétra dans le salon et elle remarqua à quel point il était élégant dans ce long manteau noir.

- Tu comptais partir ?

- Oui je… je m’en vais.

Il la regarda un instant, la laissant approfondir son idée :

- Je pars vivre à Métropolis. Je n’en peux plus de Smallville, et puis maintenant que je sais ce que pense Clark et les autres de moi, je n’ai plus vraiment le courage d’affronter la vérité en face.

- Tu n’as jamais manqué de courage Chloé, lui assura il d’un voix douce, crois moi, je connaît peu de gens aussi fort que toi.

Tout cela devenait dément. D’abord son père, ensuite lui, mais que se passait il ? un épidémie ou quelque chose qui rendait les gens euphorique ?

- Oui… euh bien merci.

Tout ce qu’elle voulait c’était s’enfuir de cette vie et en découvrir une autre, mais il lui, il la raccrochait à celle ci.

- Tout le monde a peur un jour ou l’autre d’affronter la vérité, mais elle nous poursuit. Ce n’est pas en fuyant que tu arrangeras les chose entre Clark et toi.

Elle se demanda quelques secondes comment il l’avait su, mais elle se maudit de se poser la question. C’était Lex Luthor, le meilleur ami de Clark. Elle devait bien admettre que son sens de la logique était affecté en sa présence.

- Je ne veux pas les arranger, c’est très bien ainsi, je n’ai plus d’illusions. Je suis désolé, mais je doit vraiment aller.

- Avant que ton père rentre ?

Il était vraiment énervant ! comment pouvait il lire en elle ainsi, était elle si transparente ? ou lui si fin psychologue…

- En quelque sorte. Bon et bien… au plaisir de vous revoir peu être un jour.

Il lui sourit mais n’ajouta rien. Il sortit et se tourna vers elle une dernière foi.

- Plus tôt que tu ne le penses Chloé, murmura il.

Elle le vit entrer dans sa voiture et leva les yeux au ciel. Elle aurait juré que cette conversation avait duré des heures. Enfin si on pouvait considérer trois mots échangé comme une conversation.

Elle regarda une dernière foi le salon, passa une main sur un cadre protégeant une photo d’elle et de son père. Il larme fila sur sa joue. Elle l’essaya rageusement et sortit de la maison qu’elle prit soin de fermer avant de s’engouffrer dans sa voiture. Elle démarra et alluma la radio. Quelle chance elle avait, pour son départ une chanson déprimante couronnait le tout. elle roulait à travers la petite ville qu’elle voyait sûrement pour la dernière foi. Elle avait envie de s’arrêter au Talon, de prendre un dernier café autour d’une table avec Clark et Lana, leur expliquant qu’elle s’en allait mais en quoi cela l’aurait avancé ? primo ils ne voulait plus d’elle, et deuxièmement, ils n’en auraient probablement rien a faire qu’elle s’en aille. Elle passa devant le petit café et ne put s’empêcher de ralentir. Elle avait passé tellement de temps ici, trop de souvenir étaient présent en ces lieux, elle savait qu’elle ne pouvait plus reste, plus maintenant. Elle accéléra pour ensuite se trouver confronter à son lycée.

Une nouvelle vie s’annonçait à elle certes, mais elle savait que l’ancienne la rongerait encore et toujours. « Tout le monde a peur un jour ou l’autre d’affronter la vérité, mais elle nous poursuit. ». Lex paroles de Lex résonnaient en elle, elle savait qu’il avait raison. Jamais elle ne serait en paix, mais la ou elle allait, elle n’aurait plus de vérité a voir en face.

Rien n’est pire qu’un vérité que l’on a toujours redouté et qui vous arrive en pleine figure sans crier gare. Clark n’y était pas allé de main morte avec elle. Plein de rage, il lui avait déballé son sac trop brutalement, trop soudainement. Il ne l’aimait pas, ne l’avait jamais aimé, fin de la discussion. Elle aperçu une lumière dans le bureau de la Torch. En temps normal elle se serait demandé qui pouvait bien être la haut, mais qu’en avait elle a faire maintenant. Elle avait formaté son disque dur. Tout était effacé, les photos, les dossiers, les météorites. Elle changeait de vie et n’avait pas besoin de s’encombrer de choses inutiles. Tout ce qu’elle voulait c’était oublié.

Elle sécha une foi de plus ses larmes et accéléra. Elle passa enfin le panneau de Smallville qui indiquait clairement « Capitale des météorites ». C’est a ce moment qu’elle se rendit compte qu’elle était partit pour de bon…

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Chapitre 2 : Un Nouveau départ.

Le réveil sonna bruyamment et elle mit un certain temps à ouvrir les yeux. Elle allait encore devoir affronter Lana, la si parfaite Lana. Son père allait recommencer son sermon sur la café de bon matin et…

Elle ouvrit les yeux. Elle n’était pas chez elle, pas dans sa chambre. Elle se prit la tête dans les main, se remémorant qu’elle venait de déménager. Elle se trouvait dans un lit immense, si grand qu’il aurait contenu quatre personne à lui seul. La chambre était blanche. Lionel s’était occupé de meubler l’appartement avant l’arriver de la jeune fille. Tout était neuf, moderne, dans des tons noir et blanc, bref incroyablement impersonnel. Elle passa une main dans ses cheveux, les ébouriffants machinalement.

Son premier jour… elle avait voulu opter pour une école de journalisme, mais une grande école polyvalente et bien plus prestigieuse l’amènerais plus vite à ses fin. Au lieu de commencer pigistes, elle serait rapidement promut au rang de reporter international.

Elle se leva et parcourut la chambre jusqu’à arriver au salon ainsi qu’a la cuisine. Elle ne commençait que dans deux heure. Elle alluma la télévision et s’assit devant les informations, un pot de Nutella dans les mains, une cuillère déjà à la bouche. Rien de bien intéressant. Elle se leva et se décida enfin à s’habiller.

Elle arriva devant le grand bâtiment. Cela ressemblait plus à une demeure immense et ancestrale qu’à une école. Un grand parc faisait le tour de la battisse, parfaitement entretenu. Elle fut d’abord impressionné mais finit par continuer son chemin. Elle passa les grandes portes principale pour découvrir un gigantesque hall d’entré. Une pièce circulaire, d’ou on pouvait apercevoir les huit étage. Un grand escalier de bois s’imposait au milieu de la pièce. Elle se croyait dans un château, si bien qu’elle n’entendit pas une secrétaire l’appeler. Elle finit par se tourner vers la porte devant laquelle celle ci se trouvait.

- Mademoiselle Sullivan je suppose ?

- Euh…oui.

Elle avait manqué les deux premières semaines. Evidemment, son entrée ici ne pouvait plus passer inaperçu. Elle suivit le femme qui se trouvait devant elle jusque dans son bureau.

- Bien, donc Chloé Sullivan, de Smallville, parrainée par Mr Luthor.

- Oui c’est bien moi.

- Ravie de vous rencontré. Je suis Carol Fincher, disons que je gère en quelques sortes tous les monstres qui se trouvent ici.

- Monstres ? dit elle en souriant.

- Je ne sais pas vraiment si vous connaissez bien cette école, mais elle ne compte que très peu d’élèves, tous plus riche et arrogant les uns que les autres.

Tout cela n’annonçait rien de bon. Elle commençait à regretter sa petite campagne bien tranquille, ainsi que les tee-shirt rose de Lana et les chemise flanelle de Clark.

- Vous entrez donc en première année. Vous ne mettrez pas longtemps a faire leur connaissance, ils sont vingt quatre.

Elles connaissait de réputation ce genre d’école. Pas plus de trente élèves par année. Elle se sentit aussitôt de trop. Elle n’était certes pas seule à être parrainée, mais cet univers allait la détruire plus que ce qu’elle ne l’aurait imaginer.

L’école comptait sept année bien différente. Un premier cycle de trois ans, ensuite cinq et pour finir sept. Elle pensais juste arriver au troisième, voir au cinquième pour ensuite s’imposer au Daily Planet.

Elle parcourut les couloirs à la suite de Carol pour finalement entrer dans un vaste amphithéâtre. Il était circulaire et elle pu constater qu’elle devait arriver au beau milieu d’un cours. Carol descendit glisser deux mots au professeur de façon à ce qu’il l’accueil avec soin. Elle sortit aussi vite qu’elle était venue. Chloé se retrouva donc seule, devant près de 25 paires d’yeux. Elle liait nerveusement ses mains et finit par s’asseoir. Le professeur la regarda droit dans les yeux, un air paternel et finit par ajouter gentiment :

- Bonjour Melle Sullivan. Bien reprenons…

Elle arrivait au beau milieu d’un cours de science et devait avouer qu’elle n’arriva pas vraiment à suivre dans l’heure qui suivit. Tout le monde continuait à la fixer et elle devait avouer que tout cela la gênait au plus haut point. Elle remarqua le haut degrés d’excentricité des élèves présent dans la salle. Elle vit principalement la fille assise devant elle, arborant de beau cheveux rose. Le cour si finit rapidement bien qu’elle ai eut l’impression d’être sur une autre planète ou ils ne parlaient pas la même langue.

Elle sortit rapidement de l’amphithéâtre, et peu être même trop rapidement. Elle percuta de plein fouet ce qui lui semblait être un être humain. Elle leva les yeux… qui plus est un homme bien séduisant. Elle s’attarda quelques seconde sur ses yeux bleu. Son regard dévia ensuite sur ses trait fin, sa mâchoire marqué, ses cheveux noirs, son piercing à l’arcade. Un sourire stupide et béat se tatoua sur son visage. Il la considéra un instant avant de l’entendre parler.

- Je suis désolé, je suis maladroite je…

- Nouvelle ? demanda il sans plus tardé.

Elle fut surprise et le regarda différemment. Elle finit par sourire à nouveau :

- Ca se voit tant que ça ?

- Tout le monde connaît tout le monde ici, reprit il plus distant.

- Hé Alexis, qu’est ce que tu fous ? reprit une voix derrière lui.

Elle vit une main apparaître sur l’épaule de celui qu’elle avait en face d’elle.

- Ok je vois je te… nouvelle ? continua le nouveau venu.

Elle leva les yeux au ciel. Cela allait durer combien de temps ? une semaine ? elle ne comptait pas se laisser ridiculiser à chaque foi.

- Oui je suis nouvelle ! se mit elle a enrager. Il faudrait peu être que je me mette à porter une pancarte ?

Les deux hommes la regardèrent, amusé de voir un si jolie caractère en face d’eux. Ils ne purent s’empêcher de sourire.

- Moi c’est Alexis, et lui c’est Kyle, on est en troisième année, reprit il un sourire en coin. Et tu es ?

- Pas vraiment enchantée.

Elle leur tourna les talons et s’engouffra dans un de ces couloirs sans fin. Elle ne savait absolument pas ou pouvait se trouver la salle B315 mais elle parcourait l’école. Elle sentit les deux garçon la suivre et elle ne put s’empêcher de sourire.

- Au fait on pourrait savoir ton nom ? demanda Kyle.

- Chloé, Chloé Sullivan.

- T’es la nouvelle parrainée non ?

- On a fait une annonce avant que j’arrive ou quoi ?

- Non c’est juste qu’il n’y en a pas beaucoup ici, reprit Alexis, la plupart ont abandonné, il se sont fait détruire a petit feu. Tu verras vite qu’ici, si t’a pas de groupe, t’es foutue.

- Et la vous volez à mon secours ? rit elle.

- Les différentes années ne se mélangent pas trop, alors tu sauras ou nous trouver si tes cher collègue ne veulent pas de toi.

- A plus blondinette, cria Kyle tendis qu’ils s’éloignaient.

Elle sourit. Cela ne serait peu être pas si dur de changer de vie. Elle se retrouvait seule dans ce couloir. Elle regardait son emploi du temps, son cour allait commencer dans moins de cinq minutes et elle ne savait absolument pas ou elle se trouvait. La panique, si elle entrait en retard en cour elle aurait droit à une morale devant tous les élèves et elle ne le voulait pour rien au monde. Elle regardait alternativement à droite, puis à gauche. Le stress l’envahissait doucement. Elle sentit une présence tout près d’elle et c’est alors qu’elle entendit :

- Serait on perdu ?

Elle se retourna aussitôt et n’en cru pas tout de suite ses yeux. Un visage familier se dessina devant elle et elle ne put retenir un nouveau sourire. Décidément, cette nouvelle vie la rendait bien heureuse. Elle se dirigea vers lui et voulut lui sauter au cou sans vraiment savoir pourquoi. Elle se retenu tant bien que mal et s’efforça de reprendre la parole, mais surtout ses esprits.

- Lex ? mais qu’est ce que tu fais là ?

- Disons que je donne un coup de mains… j’ai investit pas mal d’argent dans la modernisation de cet établissement alors je rend, disons, des visites de courtoisie au directeur.

- Je ne savais pas.

- Tu n’étais pas sensé le savoir. Alors ce premier cour ?

- Euh ba… je… mais comment sais tu que je suis ici ?

- Mon père m’en a touché deux mots.

- Ok, bien euh… je dois dire que c’était ennuyeux a mourir. Et je ne sais absolument pas ou se trouve mon prochain cour qui se trouvait être, du français !

- Montre moi ça.

Il lui prit la feuille des mains et la lu attentivement.

- C’est à l’étage en dessous, couloir de gauche, je t’accompagnes si tu veux.

- Volontiers, sourit elle.

Il se mit en marcher et elle le suivit de près, de peur de se perdre dans ce labyrinthe. Il marchait sur de lui dans son beau costume noir alors qu’elle, comme à son habitude, faisait l’originale dans ses couleurs flashi. Mais vu les énergumène que comptait cette école, elle ne serait plus la seule.

Elle se demanda comment le tutoiement s’était installé, mais elle avait été tellement surprise qu’il était venu de lui même. Une question la démangeait, et elle ne mit pas longtemps à passer le cap de sa bouche :

- Comment tu connais cette école aussi bien ?

- J’y ai suivit des cours, pendant quelques temps.

- Avant de ?

Il sourit. Elle était perspicace et ne lâchait pas prise. Ils continuaient a marchait et Lex regardait droit devant lui, sachant le regard de la jeune fille fixer sur lui.

- Avant de me faire malencontreusement exclu.

- Je voit, la fougueuse jeunesse de Lex Luthor, s’amusait elle.

Il s’arrêta enfin devant une porte en bois massif. Il le regarda se toute sa hauteur. Cette petite blonde l’étonnerait toujours. Elle était pleine de ressources et savait parfaitement s’adapter à toute sortes de situation. Elle se trouvait dans un milieu qu’elle ne connaissait absolument pas et ne se laissait pas démonter. Il devait le dire, elle l’impressionnait, et il se retrouvait beaucoup en elle.

- Et bien euh merci beaucoup, tu viens de me sauver la vie, et je n’ai même pas de retard !

- Cela me fais toujours plaisir de sauver des demoiselle en détresse.

- Mais je ne suis pas en détresse ! sourit elle.

Ils remarquèrent un fille qui entrait dans la salle. Lex sourit à voir ses cheveux d’un rose fluorescent. Rien n’avait changé, des styles toujours plus effrayant. Quoi qu’il fallait qu’il avoues ne pas avoir fait l’exemption avec son crâne chauve. Chloé ne pu s’empêcher de la regarder aussi passer et fut surprise de croiser ses yeux dans les siens. Elle reporta son attention sur l’homme toujours en face d’elle. Elle ne pouvait pas s’empêcher de lui sourire béatement.

- Bon, ben je vais y aller, les langues étrangères m’attendent !

- Disons, à une prochaine fois.

- Tu comptes revenir ?

- Je passe pas mal de temps à Métropolis ces temps ci, tu trouveras bien cinq minutes à accorder à un ami…

Elle se figea. Depuis quand se parlaient ils ouvertement ? depuis quand étaient ils amis ?

- Bien sur, dit elle encore dans ses pensées.

Elle le regarda s’éloigner d’elle et de ses questions.

- Melle Smith ? vous êtes encore ailleurs ! vous n’irez pas bien loin avec un comportement comme celui la !

Chloé sursauta et sortit de sa rêverie. A vrai dire, chaque élèves commençait à somnoler, mais elle comprit vite que ce professeur prenait le premier venue en flagrant délit. Cette Melle Smith, la fameuse fille au cheveux rose se trouvait à coté d’elle sans même qu’elle lui ai adressé la parole. Elle la vit se rembrunir et s’enfoncer un peu plus dans son livre alors que certains élèves tournaient des regard amusé vers elle. Le professeur se retourna, face à son tableau, et chacun replongea dans sa torpeur. Chloé observait la jeune fille et finit par lui dire gentiment :

- Moi c’est Chloé, Chloé Sullivan.

- Oui, je sais la nouvelle.

Non, ne pas commettre un meurtre, se retenir. Rester calme.

- Vous avez quoi contre les nouveau, attaqua elle.

Les gens avaient l’air d’apprécier ce coté défensif. Fallait il se battre pour se faire respecter ici ?

- Moi c’est Gemma.

Ce cour fut très instructif. Chloé appris que Gemma était anglaise mais vivait en France. Elle était une inconditionnée de rock et elle pratiquait à ses heures perdu de la basse, mais ses parents, trop riche pour pouvoir s’abaisser à ce que leur fille soit musicienne l’avait envoyé en Amérique ou elle devait faire ses études et ressortir avec un bon diplôme. Gemma était du genre marginale, voir carrément anarchiste. Elle fut ravie de rencontrer quelqu’un qui n’avait pas froid aux yeux. elle vit vite que Gemma n’avait pas peur de grand chose et que cette école ne lui convenait pas vraiment. Trop de discipline. Sa philosophie ? « vivre la vie a fond, et puis les règles sont faites pour être transgressées non ? » lui avait elle dit.

Les deux heures passèrent rapidement et elles sortirent toute deux de cours ensemble.

- Je vais dans la salle commune tu viens ?

- Salle commune ? reprit Chloé qui se perdait de plus en plus.

- Tu sais entre les cours y a pas grand chose à faire ici, dans la salle commune y à la télé, et… enfin disons qu’il y a plein de chose. On se retrouve tous là en général, et puis à ce rythme on va attendre une heure avant d’aller manger.

Chloé ne dit plus rien et la suivit simplement. Cela ne faisait que deux semaine que les cours avaient débuté dans cette grande école et pourtant Gemma connaissait le plan du site comme la paume de sa main. Elle s’était vite adapté, même si son léger accent british enlevait de sa crédibilité à son image de fille dure et sans scrupule. Elles entrèrent toutes deux dans une immense sale. Il y avait une écran plat géant, plusieurs console de jeux, un piano, deux tables de billard, des tables ou trônaient des échiquiers, plus sieurs canapé. La salle se divisait. Plusieurs canapé était disposé circulairement, formant quatre rond net dans la pièce. Elle su alors de quoi parlait Lex quand il employait le mot « investissement ». Elle suivit Gemma qui s’approchait d’un des quatre cercle de canapé ou étaient déjà assis trois personnes. Elle reconnut immédiatement Alexis qui lui fit un grand sourire la voyant approcher :

- Alors blondinette, on se fait des amis ? j’espère que tu ne l’as pas emmerdé avec ton baratin d’anarchiste Gem.

- La ferme Alexis. Bon je vous présente Chloé, c’est la nouvelle de première année, mais faut pas le lui dire ça l’énerve, rajouta elle avec une pointe d’ironie.

- Salut dit Chloé simplement.

Il y avait une fille, des cheveux roux, à la limite du noir, elle n’aurait pas vraiment su le définir leur couleur exacte. Des yeux bleue, un maquillage appuyé. Elle se leva et invita Chloé à s’asseoir.

- Salut, je m’appelle Emilie.

- Emy pour les intimes, lança un second garçon dont les bras se tenait au dossier du fauteuil. Moi c’est Evan, ravis de te connaître ma chère Chloé.

Tout cela ne s’annonçait pas si mal après tout. elle s’assit avec eux et la discussion vint simplement. Chloé riait. Elle se sentait étrangement bien. Pour une première journée, elle aurait pu mettre cela dans le livre des records. Elle entendit quelqu’un courir derrière elle et vit Kyle, à reculons parlant à quelqu’un qu’elle ne voyait pas encore.

- Allez mauviette ! vise ! apprend à tirer comme un mec et pas comme un fillette !

En moins de deux temps trois mouvement, un petit ballon de rugby le percuta de plein fouet à l’estomac et il s’avachit légèrement.

- Alors c’est qui la fillette ? continua la voix.

Chloé tourna les yeux vers la personne qui c’était affalé sur le divan juste à sa droite. Elle dut avouer que sa vue ne la dérangeait aucunement. Etaient ils tous plus mignons les un que les autres ici ? se demanda elle :

- Je crois que nous n’avons pas le plaisir de nous connaître ? demande il en s’approchant d’elle.

- Euh…

Très intelligent pensa elle.

- Brian commence pas d’accord ? elle est trop jeune pour toi, rugit Gemma.

- Qui sais, peu être ais je devant moi mon âme sœur ?

- Ba euh…

- En plus, si tu t’approches d’elle j’en connaît un qui ne serait pas forcément content.

Chloé réagit enfin. De qui pouvait elle bien parler ? elle ne connaissait encore personne.

- Notre charmante amie était en charmante compagnie de Lex Luthor tout à l’heure.

- Lex ? continua Brian.

- Mais euh… non pas du tout, c’est un ami que j’ai rencontré par le biais de… enfin c’est compliqué.

- Bon ok passons, rit Gemma.

- Alors, je suis en quatrième année, reprit Evan, Brian en cinquième avec Emy, et les deux lourdeaux, dit il en désignant Kyle et Alexis, en troisième.

- Ok merci de préciser, j’avoue que je commençais à me perdre. Mais… je croyais que les année ne se mélangeait pas ?

- C’est vrai mais disons qu’on est des sortes de…dit Alexis

- Paria, continua Emy.

Chloé riait. Il y avait toujours un pour continuer les phrases de l’autre. Cela ressemblait plus à une grande famille qu’un vulgaire groupes d’ami. Elle se sentait étrangement bien et Smallville s’effaçait doucement de ses souvenirs. Toute cette ambiance la changeait c’était le cas de le dire. Brian s’approchait lentement d’elle quand il prit la ballon en pleine figure. celui ci rebondit sur les jambes de Chloé.

- Oh toi ! dis rageusement Brian regardant Kyle.

- Kyle est un emmerdeur de première précisa Emy, Brian le dragueur de service, Gemma la petite folle, Alexis rejoint Kyle, mais en moins déjantée et plus crétin, Evan est un peu plus effacé, dit elle en lui souriant.

- Et Emy est la seule tête pensante du groupe, a moins que tu ne te sentes un cerveau d’Einstein, dit Alexis à Chloé.

- Non loin de là. Je pense que je serais plutôt la petite fouineuse bien trop curieuse.

- Alors là on va s’entendre, revint Kyle à la charge, toujours Brian sur le dos. Je sens que je l’aime déjà.

- Bon se soir on prévoit quoi ? dit enfin Gemma.

- Je sais pas moi, on faite l’arrivé de la blondinette ? dit Evan.

- Je trouve que se surnom te va à merveille ! reprit Brian en riant.

- Ok alors se soir, on fête ça, j’espère que tu es endurante Chloé.

Endurante ? c’était elle ou la soirée s’annonçait corsée. Malgré tout, rien ne pourrait la changer d’humeur. Une entrée en matière splendide, 20/20 sur toute la ligne. Elle avait une « bande ». Plus aucun risque de soucis ne se profilait à l’horizon et l’épée de Damoclès qui trônait au dessus d’elle avait été enterré avec ses appréhensions.

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Chapitre 3 : En dessous des apparences

Chloé tournait en rond dans son appartement, cherchant quoi mettre pour sa soirée. Un pot en son honneur, que pouvait elle bien attendre de plus ? elle sortait un à un les habits de son armoire. Que pouvait elle bien mettre. Elle n’avait aucune idée de l’endroit ou ils allaient mais s’imaginait parfaitement un lieu plus de musique bruyante et d’alcool à gogo. Elle entendit son portable sonner dans la salon. En boxer et débardeur, les cheveux encore mouillés, elle courut et le rejoindre et vit seulement un numéro s’afficher sur l’écran. Elle ne réfléchit pas une seconde de plus et décrocha :

- Allô ?

- Chloé ?

- Lex ?

Elle tombait de haut. Il ne s’adressait pas vraiment la parole à Smallville, et maintenant ils ne pouvaient plus se passer l’un de l’autre. Sa voix lui fit chaud au cœur.

- Oui, dis moi je me demandais ce que tu faisais se soir.

Cela avait tout l’air d’un rendez vous, mais que lui arrivait il à la fin ?

- Et bien euh… j’ai quelque chose de prévue avec mes disons… nouveaux amis.

- Je vois que j’ai sous estimé ton pouvoirs de t’adapter en moins de deux, autant pour moi.

- Je suis désolé, mais euh… demain je ne pense rien faire si tu veux.

- Il faudra que tu prenne rendez vous sur ton agenda bientôt, l’entendit elle rire au bout de fil.

Sa voix, ne serait ce que sa voix la faisait chavirer. Elle se demandait d’ou venait cette subite attention toute particulière pour Lex mais reprit gentiment :

- Je ne pense pas en arriver la encore. mais euh demain, je ne sais pas moi, un déjeuner.

Les mots sortirent tout seul. Mais qu’est ce qui pouvait bien lui prendre ?

- Pourquoi pas. Bon et bien passes une bonne soirée.

- Toi aussi.

Elle l’entendit raccrocher. Les Luthor étaient bien dessus de ces formes de politesse dans le genre « au revoir » ou « à demain ». Non, ils raccrochaient simplement, fièrement.

Elle posa son portable sur la table où il se trouvait et se perdit dans la vague. Cela devait bien signifier quelque chose, elle n’était pas stupide, Lex ne s’intéressait pas à elle pour ses beaux yeux, ou sinon pourquoi maintenant ? et elle, pourquoi lui avait elle proposé cela, devenait elle folle ?

Elle ne voulait plus y penser, plus pour le moment et retourna à sa chambre. Un d’entre eux devait passer la prendre, lequel ? elle s’en fichait elle les adorait tous les un autant que les autres. Une demie heure plus tard elle entendit toquer à la porte. Elle remit ses cheveux en place et couru ouvrir. Elle découvrit Brian, habillé simplement, mais chez lui, la simplicité suffisait. Pas de subterfuge. Il était terriblement séduisant, tout comme les trois autres. Il lui accorda un sourire coquin et finit finalement par dire :

- Alors beauté, prête ?

Beauté ? ça pour avoir de la classe il en avait. C’était fou, depuis qu’elle n’était plus à Smallville, tout le monde la voyait autrement, ils la voyaient belle. Jamais Clark ou même Pete ne l’aurait appelé beauté. Elle lui sourit et alors qu’il lui prit la main, elle se laissa entraîné à sa suite. Ils prirent l’ascenseur et arrivèrent dans la grande avenue ou débouchait son appartement. Elle vit une Porsche, type 997 Carrera 4 Cabriolet Jaune devant elle. Elle fut impressionnée de voir également les trois autre voiture de sport qui suivait. Une Ferrari Enzo d’un rouge vif, Ferrari 360 Spider noire et enfin une belle Lamborghini Murccielago jaune pâle. De chaque voiture elle vit sortir des bras qui lui faisait des signes de la main. Alors c’était ça la jeunesse de son école, elle devait avouer qu’elle se sentait toute petite à coté. Un insectes parmi les rois. Elle se sentit timide, mais Brian la tira par la main, la faisant monter dans sa voiture.

- Alors blondinette, j’espère que tu aimes la vitesse.

- Quoi mais euh…

Elle remarqua les rues désertes. Métropolis n’était pas très vivant le soir, ou n’était ce que ce cartier ?

C’était une allé à quatre voix. Elle ne mit pas longtemps à comprendre ce qui allait suivre en voyant le feux rouge devant elle. Des suicidaires ? c’était encore un euphémisme. Elle vit les quatre voiture s’aligner à coté les une des autres et chacun faisait ronfler leur moteur. Elle vit Gemma au volant de la Lamborghini, seule. Emy dans la Ferrari noire avec Alexis, et Evan sur le siège passager, laissant le volant de le Ferrari rouge à Kyle. Les moteur ronronnaient plus fort encore alors que Gemma mit une musique violente. Le feux passa au vert et Chloé se cramponna à son siège. Elle voulut fermer les yeux mais trouvait cela si impressionnant que ça l’intéressait plus qu’autre chose. les quatre voiture roulaient plus vite les une que les autre. Brian martyrisait l’accélérateur. Tout défilait à une vitesse folle autour d’elle. La musique de Gemma se faisait plus forte et les voitures roulaient plus vite encore. Kyle les devança de peu. La course fut rapide et ce dernier gagna. Gemma arriva en second tandis que Brian fut le troisième. Alexis restait maître de son véhicule, voyant qu’Emy n’était pas loin de la crise cardiaque. Les quatre voiture freinèrent et Chloé entendit Kyle crier :

- Se soir c’est vous tous qui me payez à boire !

Les voitures se rangèrent les une derrière les autre et toutes reprirent une allure normale. Le cœur de Chloé se calmait lentement et Brian se tournait tout souriant vers elle :

- Alors, ne me dis pas que ce n’était pas carrément dément.

- Ça pour être dément… disait elle a bout de souffle.

- Il va falloir qu’on t’apprennes ! disait il en ne respectant toujours pas les limites de vitesse.

Tout cela commençait bien. Elle commençait à comprendre la marginalité de ses cher amis. Mais à vrai dire, pourquoi ne pas vivre a fond, ils après peu être raison sur toute la ligne après tout.

La soirée était déjà bien entamé. Ils étaient tout sept dans une boit branchée de Métropolis. Quelques danse et quelques verre plus tard, Chloé devait avouer qu’elle n’était plus très sobre, bien qu’apparemment elle soit la seule. Elle avait d’abord voulu refuser de voire de l’alcool, mais comment résister à six personnes qui vous tiraille corps et âme.

Elle avait appris beaucoup durant la soirée. La façon dont Brian se faisait traité par ses parents alors qu’il paraissait l’homme le plus heureux du monde, l’éducation trop stricte d’Evan qui l’avait poussé vers la drogue et l’alcool, mais aussi l’oppression dont avait été victime Emilie les première années… et encore plein d’histoire tout aussi navrante. Elle avait découvert leur vrai visage, celui qu’il ne montraient jamais au grand jour…

Une bière et deux vodka plus tard, elle était donc là, appuyé à Alexis qui enfournait l’énième verre de Whisky. Elle voyait Gemma et Kyle fumer ce qui ne lui semblait pas vraiment être des cigarettes et Emy et Evan se noyait dans leur absinthe. Elle commençait à voir flou. Tout tournait et elle eut un haut le cœur quand elle sentit qu’il la levait. Alexis lui tenait fermement les mains et l’entraînait vers la poste de dans.

- Allé blondinette, une petite danse.

Comment pouvait elle refusait sans être maître d’elle même. Elle se laissa tirer et s’affala ensuite sur Alexis quand elle entendit des slow arriver. Elle avait envie de rire, de pleurer. Un seul mot de sa part et c’était ou l’un ou l’autre. Elle ne se rendait pas compte qu’elle resserrait son emprise autour de sa nuque, de peur de tomber. Lui ne savait plus très bien ou il en était non plus. Mais après tout, qu’en avait il a faire. le lendemain, se serait samedi et ils n’aurait rien de prévu, pas de cour, alors si elle devait se lâcher se serait se soir là. Il jeta à terre la cigarette qu’il venait de finir et tourna son regard vers le sien.

Chloé savait très bien qui se trouvait en face d’elle mais une envie subite lui obscurcit la vue. Elle exerça une légère pression sur la nuque du jeune homme et approcha ses lèvres des siennes. Il ne mit pas longtemps à répondre ardemment. Ils découvrirent d’abord le goût des différents alcool, très vite remplacer par un intensité folle. Chloé fermait les yeux, appréciant ce contact, mais très vite elle fut surprise de penser à Lex. Que venait il faire là, dans ses pensée à ce moment même ? elle voulait effacer cette image pour vivre le moment présent, mais elle n’y parvint pas.

Il la resserrait doucement contre elle. Ses mains caressant son dos, sa nuque. Elle le repoussa gentiment. Elle le vit déçu, mais il la respecta. Elle voulut s’éloigner, mais ses jambes se dérobèrent sous elle, et Alexis la retint de peu. Ils retournèrent au coin VIP sur leur divan et s’assirent l’un a coté de l’autre. Chloé remarqua la proximité de Kyle et Gemma tandis que les autres continuait à tester leur endurance.

La fin de la soirée approchait doucement et ils sortirent ensemble de la boite. Chloé ne fit pas vraiment attention à la personne avec laquelle elle remontait en voiture et les quatre véhicule démarrèrent d’un même son. La Ferrari noire s’arrêta devant l’immeuble de Chloé tendit que les autre continuait leur chemin, klaxonnant en signe de bonne nuit. Elle sentit qu’on la portait jusqu’à son appartement. Elle sortit les clé mais sans parvenir à trouver la serrure. On le fit à sa place. Alexis était avec elle, et ne marchait lui non plus pas très droit. Ils se demandèrent comment il avait pu conduire jusqu’ici, mais ils tombèrent bien vite de sommeil, dans ce grand et confortable lit.

On toquait à la porte. Chloé se cala plus confortablement sur ce qui lui paraissait d’abord être un coussin. Un toquait plus fort. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux mais sentit très vite que on oreiller était bizarrement chaud, et dur, et il bougeait. Elle ouvrit doucement les yeux. un mal de crâne l’envahi aussitôt. Elle frotta lentement ses paupières et se leva en sursaut quand elle vit ce celui qui prenait toute la place dans le lit, et contre lequel elle dormait si bien.

Alexis était allongé sous elle, et dormait comme un enfant. Prise d’une panique sans nom elle s’imagina tout les scénario possible. Après le baiser de la veille, c’était le trou noir, et si elle avait couché avec lui ? non ce n’était pas possible, elle était encore habillé.

- Chloé ?

Elle regarda autour d’elle. Lex. C’était Lex qui frappait à la porte. Si il le voyait là, il s’imaginerait trop de chose et. Et quoi au juste ? elle s’imaginait peu être qu’il allait sortir ensemble ? elle réfléchissait à toute allure, bien que la nausée lui faisait perdre tout ses moyens. Cacher Alexis, c’était la meilleure solution. Elle se mit à e secouer plus fort. Il se retourna sur me ventre et gémissait :

- Non… dodo…

- Allé fainéant, debout.

Elle finit par le gifler. Il se releva brusquement, la poussant alors qu’elle était sur lui et ne pu s’empêcher de crier :

- Aïe !

Lex qui se trouvait derrière la porte ne comprenait pas encore tout. Il était près de midi et personne ne répondait. Peu être n’était elle pas chez elle. Chloé avait du trouver un gentil garçon avec qui elle aurait passé la nuit. Non, elle n’était pas comme ça. Il entendit qu’un criait dans l’appartement. Ce n’était pas vraiment la voix d’une fille, mais qui sait, peu être avait elle une des voix les plus rauque le matin, il retenta en frappant doucement :

- Chloé tu es là ?

Elle tira Alexis par le col de sa chemise, l’obligeant à se lever

- Mais quoi ? dit il bougon.

- Chut !!!!! alors euh.. il faut que tu me rende un service, j’attendais quelqu’un alors tu va rester dans la salle de bain jusqu'à ce que je sorte, ensuite tu pourra partir.

- Mais de quoi tu…

- Chut !!!! s’il te plais, fait ça pour moi.

Il passait une main dans ses cheveux. Regardait dehors au travers de la grande baie vitré qui remplissait un pan de mur de la chambre.

- Ok, ça va j’y vais.

Elle leva les yeux au ciel en soupirant. Il s’enferma dans la salle de bain. Elle lui dit mille merci et couru vers la porte d’entrée. Elle l’ouvrit et ne vit personne. Elle sortit dans le couloir et vit Lex faire demie tour. Elle sortit en vitesse et le rattrapa :

- Lex !

- Chloé ?

- Je suis désolé, j’ai euh… j’ai eu du mal à me réveillé.

- Je vois ça, dit il dans un sourire.

Elle avait les cheveux en tout sens, elle n’était pas démaquillé et cela avait fait une catastrophe. Ses yeux étaient encore légèrement teinté de rouge et ses paupières se faisaient lourdes. Elle était toute habillé, comme si elle sortait de :

- J’était en boite hier, et on a disons, fait la fête, dit elle en logeant son front dans ses mains sa tête se faisant plus douloureuse.

- Je connais bien. Si tu veux on remet ça à un autre jour…

- Non au contraire ! dit elle dans un sursaut.

Elle l’invita à entrer dans son appartement. Il s’assit sur la canapé et y découvrit une veste d’homme. Il la prit et la regarda :

- Tu sais si tu n’es pas seule je peux partir.

Elle vit la veste d’Alexis et se maudit intérieurement. Ce qu’elle espérait c’est qu’il n’avait pas semé ses affaires partout, les mensonges n’était pas vraiment son fort.

- Non, je … il n’y a personne, c’est un ami qui m’a raccompagné hier, j’avais froid et j’ai du oublier de la lui rendre. Je crois que je n’avais pas les idées très claire, dit elle dans un sourire.

- Bienvenue dans le monde merveilleux des milliardaires, rit il.

Elle courut à la salle de bain se maquiller et le vit, attendre assis sur les toilettes, fumant une cigarette.

- J’espère que tu comptes pas t’éterniser avec ton cher « ami » Lex.

Elle remarqua le ton ironique qu’il prenait en prononçant « ami ».

- Ca va, j’en ai pour quelques minutes, et puis oui ce n’est qu’un ami.

- A d’autres blondinette, tu ne me la fera pas à moi. Tu sais que tu as prononcé son nom hier soir quand tu t’es endormi contre moi ? rit il toujours discrètement.

- Menteur.

- Si je te le dis.

- Bon euh… à plus tard.

Elle se mit à rougir. Elle se démaquilla, remaquilla et courut à sa chambre se changer. Elle opta pour une tenue simple mais toujours citadine. Elle revint dans le salon pour le voir toujours à la même place.

- Bon alors euh… ou va-t-on ?

- Je pensais un petit restaurant, simple.

- Simple ? tu connais ce mot ?

- Je pourrais t’étonner sur plus d’un point Chloé, dit il d’un voix enjôleuse.

Elle fut charmé et ils sortirent tout deux, libérant enfin Alexis.

Ils étaient tout deux, l’un en face de l’autre, dans un petit restaurant de Métropolis, ne contenant pour la plupart que des jeunes de leur âge. Chloé devait avouer qu’elle n’avait pas très faim, le goût d’alcool encore trop présent en elle. Elle ne mangeait pas vraiment, mais dévorait Lex des yeux. Elle ne savait pas vraiment ce qui la poussait à penser à lui sans arrêt. Il plantait ses yeux dans les siens, cherchant à savoir ce qu’elle pensait, mais rien. Il n’arrivait pas à lire en elle aussi facilement qu’il l’aurait voulut.

- Alors ta soirée c’est bien passé ?

- Excepté le fait que je ne toucherais plus un verre d’alcool et que j’ai découvert les joie des voitures de sport, je dirais que oui.

Il ne put retenir un sourire en coin, un de ce qui la faisait chavirer.

- Je vois que tu as vue les grande lignes de la jeunesse de Métropolis.

- En quelques sorte, rit elle.

Il eu un léger silence, durant lequel chacun apprécièrent la présence de l’autre.

- Chloé, je voulais te demander si mon père avait prit contact avec toi récemment ?

- Non, pourquoi.

- Saches qu’il n’as pas l’habitude de faire des cadeaux sans attendre quelque chose en retour, fais attention à toi.

- Je n’ai pas besoin d’ange gardien Lex je…

Elle s’arrêta, se sentant doucement vibrer. Elle posa ses mains sur les poches de sa veste et sortit enfin son portable. Elle s’excusa auprès de Lex et décrocha :

- Allô ?

- Chloé, c’est Gemma, y a un problème avec Brian et Evan, il se sont planté en voiture, ils sont à l’hôsto, on est sur le chemin avec Kyle. On a prévenu Alex.

- Ok, bien je euh… j’arrive.

Elle raccrocha. Décidément, elle ne serait jamais tranquille avec Lex. Mais pour le moment, elle pensait plutôt aux deux garçons.

- Je suis désolé, il y a eu un accident, je doit aller à l’hôpital.

Il posa lentement son verre et ne lui laissa d’autre option, il se leva :

- Je t’y amène.

Lex roulait plus vite. Il voyait l’appréhension de Chloé sur son visage. Elle n’avait pas vraiment imaginer ça pour ses début à Métropolis. Elle commençait nerveusement à se ronger les ongles. Pourquoi les avoir laissé prendre le volant ? de toute façon qui aurait pu les en empêcher. Dans un crissement de pneus qui a fit frémir il se gara devant l’hôpital et elle se dépêcha de courir à l’intérieur.

Gemma et Kyle était assis dans une salle d’attente. Elle fumait machinalement une cigarette, tandis qu’il fixait le sol, les coudes planté sur ses genoux. Ils virent Chloé arriver précipitamment, suivit de près par celui qui paraissait être Lex Luthor. La jeune journaliste se rua sur son amie :

- Alors, qu’est ce qu’ils ont ?

- Pour l’instant on ne sait pas grand chose, dit Gemma dont la voix se faisait tremblante.

Kyle arriva derrière elle. Son sourire enjoué des autres jours avait laissé place à un visage fermé :

- Tout ce que l’on sait c’est qu’il ont percuté un arbre de plein fouet.

Chloé regarda en l’air et passa une main sur ses cheveux.

- Leurs parents sont au courant ?

- Ceux de Brian sont à Montréal et ne peuvent pas se libéré. Ceux d’Evan ne devraient pas tarder, dit vaguement Gemma.

Chloé recommençait à marcher tandis que ses deux amis s’assaillait à nouveau. Elle passait toujours nerveusement une main dans ses cheveux et ne pouvait s’empêcher de faire les cent pas. Lex restait impeccablement les mains dans les poche, mais intérieurement tout se chamboulait. Chloé perçu son malaise. Hôpital de Métropolis. Il ne fallait pas chercher bien loin. Sa mère avait rendu son dernier souffle ici. Elle le regardait. Elle savait qu’il était perdu dans ses souvenirs, même s’il le cachait à la perfection. Elle enfouit les mains dans ses poches, cherchant que faire d’intelligent et trouve quelques pièces.

- Gem je vais chercher du café, tu en veux ?

- Oui je veux bien, répondit la jeune fille.

- Kyle ?

- Ouai s’il te plais.

Elle se planta devant Lex. Il détourna ses yeux du sol pour fixer les siens.

- Tu euh… tu sais ou il y a une machine à café ?

Décidément, Chloé se surpassait. Il savait très bien pourquoi elle lui demandait ça. Il la remercia du regard de lui changer les idée, et l’entraîna dans les long couloir vert pâle de l’établissement.

Elle le suivait à la trace et ils arrivèrent enfin à la machine à café. Elle lui en proposa un mais il refusa poliment. Elle recompta les pièce qu’elle tenait dans la mains et elle en vit quelques une de plus tomber. Elle sourit à Lex et eu envie de se pendre à son cou et de ne jamais plus la lâcher. Que lui aurait il dit ? il l’aurait pris pour une folle. Cela faisait deux jours qu’elle l’avait revue et déjà elle voulait de lui plus qu’un statut d’ami. Elle commanda ses trois café et attendit quelques minutes.

- Est ce que ça va ? lui demanda il

- Oui, et toi ?

- On va dire que oui, finit il un sourire forcé en coin.

- Je ne veux pas te retenir si tu as quelque chose d’autre à faire.

Ses pensée divaguait vers les deux garçons sur les lits d’hôpitaux. Elle n’allait pas les perdre maintenant alors qu’elle venait de les rencontré. Brian lui devait encore ses leçons de conduite ! Lex remarqua que la main de la jeune fille tremblait et ses yeux retenaient tant bien que mal les larmes qui se formaient doucement. Consoler ? il ne savait pas vraiment faire. il n’avait jamais eu à le faire. certes les femmes partaient souvent en pleurant de sa chambre mais qu’en avait il a faire au fond… cependant, là tout était différent.

D’abord maladroitement, il la prit ensuite sur de lui dans ses bras. Elle fut surprise de cet élan mais y répondit aussitôt en se blottissant au creux de lui. Il passa une main dans ses cheveux tout en murmurant doucement :

- Ca va aller Chloé, je suis là.

Elle se surpris à fermer les yeux et apprécier sa chaleur. Quelques perles salés dévalèrent ses joues sans même qu’elle ne s’en rende compte. Elle le sentait caresser ses cheveux. Sa mains dessinait un cercle dans son dos, la calmant doucement. Sa tête reposait contre lui et il ne se lassait pas de s’enivrer de son parfum. Ils se séparèrent enfin pour découvrir que les gobelets les attendaient.

Les médecins sortirent enfin. Les trois amis avaient été vite rejoint par Alexis et Emy. Ils coururent aux nouvelles.

- Alors ? dirent ils d’une même voix.

- Vos amis sont hors de danger.

Soupir général.

- Brian à une fracture au bras gauche tandis que son amis devra porter des béquilles pendant, je dirais deux mois. Ils ont eu beaucoup de chance. Un tel accident aurait pu leur coûter la vie.

- On peut les voir, s’avança Alexis.

- Biens sur.

Les quatre jeunes entrèrent tandis que Chloé revenait vers Lex. Il la regarda attentivement et vit que ses traits s’était apaisés.

- Bon je vais te laisser.

Il lui sourit et se retourna. Il sentit qu’elle l’attrapait par le bras et il lui fit à nouveau face :

- Merci pour tout.

Elle voulait une foi de plus le prendre dans ses bras, mais le courage lui manqua. Elle lui aurait déposé un baiser sur la joue s’il n’était pas partit si tôt, la laissant aller voir les deux jeunes garçons. Elle le regarda s’en aller et entra dans les chambre ou Brian et Evan arborait de beaux sourires triomphant :

- Alors blondinette, on s’est fait du souci ? rit Brian

Elle s’empara d’un coussin en trop sur une chaise qu’elle lui jeta en plein figure :

- Et vous êtes fiers de vous en plus, rit elle.

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Chapitre 4 : Soirée en perspective.

La première semaine passa très vite. Chloé s’était fait de bons amis, les meilleurs qu’ils soient et elle devait avouer que sa vie à Smallville était bien loin maintenant. Elle n’avait pas eu de nouvelles d’aucun d’entre eux et se portait très bien ainsi.

Ils étaient tout sept dans la salle commune. Evan pestait contre son plâtre à la jambe qui l’empêchait de se déplacer ou il en avait envie. Brian, toujours un bras inutilisable marmonnait toujours quand il voyait une partie de billard débiter. Il n’avait pas tardé à racheter une nouvelle voiture, qu’il ne pouvait certes pas encore conduire, mais il donnait des cours à Chloé. Elle apprenait lentement la maîtrise des voitures puissantes. Alexis, Kyle, Gemma et Emy commençaient une partie de billard tandis que Chloé et Brian était en plein conversation. Evan s’était retiré devant la télé ou il débutait une nouvelle partie d’un jeu des plus sanglant.

- Et comme ça tu connais Lex Luthor, disait Brian.

- Oui, si on veut. Mais tu m’as l’air d’en parler comme si tu le connaissais.

- Tout bonnement parce que c’est le cas.

- Tu m’intéresse, dit elle en se calant plus confortablement.

- Je suis en cinquième année ici, j’ai repiqué la seconde année. Quand j’était en première, Lex était avec moi. Oh, il n’est pas resté longtemps. Il s’est fait renvoyé au premier semestre et a continué à Exelsior. Petite « erreur » de parcours. Personne n’a jamais su qu’il était passé ici.

- Et qu’avait il fait ?

- Ça, c’est entre lui et moi, mais sache que ton amis n’est pas un ange.

- Et toi tu en es un ?

- Non, mais j’ai au moins le courage de l’avouer.

- Me semblerait il que tu n’as pas garder de très bonne relation avec lui ?

- C’est vrai, pour diverse raison.

- Alors c’est a moi d’éclaircir ce mystère, disait elle plus sure d’elle.

- Si j’étais toi, je ne m’aventurerais pas sur ce chemin.

Brian était séduisant, elle ne pouvait pas dire le contraire. Mais Lex envahissait trop ses pensée pour qu’elle puisse penser à quelqu’un d’autre. Elle le voyait où qu’elle pose les yeux. ils s’étaient vu en coup de vent après l’épisode de l’hôpital, rien de plus.

Alexis et Chloé avait eu LA discussion sur ce qui c’était produit le soir de leur élan de passion. Il en avait conclu que tout revenait à la faute de l’alcool, rien de plus. Alexis ne voulait plus aborder le sujet, ni même Chloé. La fin des cours retentissait. Ils sortirent du grand établissement cote à cote et Chloé fut surprise de voir son comité d’accueil. Gemma rit plus fort que jamais :

- Moi j’en connais un qui ne peux plus se passer de toi, dit elle en désignant Chloé.

Lex attendait là, impeccable dans sa Porsche noire cabriolet. Des lunettes foncé sur les yeux, un air toujours supérieur, il semblait feuilleté des dossiers.

- Je crois qu’on se passera de cours de conduite pour aujourd’hui dit Brian, plus sombrement.

Chloé n’était déjà plus parmi eux et fixait la personne qui l’attendait. Elle craquait un peu plus chaque jour, mais la c’était vraiment le comble. Elle se serait volontiers jeter sur lui si les yeux indiscrets de ses amis ne la surveillaient pas. Emy s’éloigna, suivit d’Evan et Kyle. Alexis, Brian et Gemma suivirent Chloé, trop curieux. Deux d’entre eux voulait voir le grand Lex Luthor de près, tandis que le troisième voulait se remémorer son visage. ils approchèrent tout quatre de la voiture, et Lex leva enfin les yeux de ses papiers. Il regarda le beau petit monde qui restait planté devant lui. Il enleva ses lunettes et sortit de la voiture.

- Lex je… Salut.

Il fit un sourire à Chloé qui ne trouvait plus ses mots. Il vit se dresser devant lui une jolie fille, accompagné d’un jeune garçon, et d’un autre visage trop familier. Gemma lui tendit la main simplement se présentant et Alexis en fit de même. Un duel s’enclencha ensuite entre Brian et Lex qui se défiaient sans faillir du regard.

- Salut Lex, ça faisait longtemps.

- En effet, dit il froidement, prenant la main qu’on lui tendait.

Chloé sentit le malaise qui se faisait palpable et décida de couper cour à se silence des plus gênant.

- Je ne m’attendais pas à te voir.

- Je n’avais rien a faire et je me disais que venir te voir ne serait pas une mauvaise idée.

- Et bien tu as eu raison, lui sourit elle.

- Bon et bien, au plaisir Mr Luthor, dit Gemma.

Les deux garçons ne bougeaient pas, si bien qu’elle les tira par le bras, leur faisant de gros yeux.

- A demain blondinette, lui cria Alexis.

Lex regarda Brian s’éloigner avant de reporter son attention sur la petite blonde qu’il avait en face de lui.

- Je suis surprise de te voir, je ne m’y attendais pas. Comment vas tu ?

- Très bien, mais cela ne te dirais pas de continuer cette conversation disons, autour d’un café ?

- Je crois que tu viens de dire la mot magique.

- Je le savais, sourit il avant de s’aventurer, blondinette ?

- S’il te plait ne t’y met pas ou je me teint en brune.

Il passa un main dans ses cheveux avant d’avouer :

- Tu es bien trop jolie comme ça.

Elle le vit enclencher le mode séduction. Rien de bon. Jusqu’ou voulait il aller ainsi ? cela faisait bien longtemps que cette question lui trottait dans la tête. Que lui voulait il dans le fond ? coucher avec elle ? non il ne se serait pas donner tant de mal, il aurait attaquer plus vite, plus fort. Elle ne voulait pas se poser de question et se laissa entraîner a sa suite.

Ils se retrouvèrent bien vite, chacun devant leur café crème, dans un petit café de Métropolis. Ils parlaient de tout et de rien, avant que la conversation ne dévie inévitablement.

- Et, ça fait longtemps que tu connais Brian ?

Elle savait parfaitement ou il voulait en venir et ne s’y prit pas par quatre chemin :

- Assez longtemps pour qu’il m’ai parlé de toi.

Elle le vit aussitôt se refermer et prendre ses distances. Elle leva les yeux au ciel. Les hommes…

- Lex, je m’en fiche de ce qu’il peut bien me dire, tout ça c’est du passé.

- Je ne veux pas que tu apprennes des choses sur moi par son intermédiaire, j’ai fait pas mal de chose dont je ne suis pas fier, et…

- Lex, reprit elle avec plus d’assurance qui le fit taire, je sais que tu n’es pas blanc comme neige, qui peu prétendre l’être ? que tu ai été odieux avec qui que se soit je m’en fiche le temps que ce n’est pas avec moi. Je ne te jugerais jamais pour ce que tu as pu faire, même si Brian me raconte les pires horreur. La façon dont tu te comportes avec moi suffit a me faire comprendre que même si beaucoup de gens ne le voit pas, tu es quelqu’un de bien, et que j’apprécie particulièrement.

Il devait avouer qu’il tombait de haut. Elle, la petite fouineuse qui aimait gratter dans le passé des gens se fichait de ce qu’il avait pu faire ? elle ne le jugerait pas ? mais ou pouvait il trouver une perle aussi rare, intelligente, belle comme le jour, gentille et désintéressée de son argent. Il se perdait dans ses pensées et sentit la main de la jeune fille se poser sur la sienne. Il planta un long moment ses yeux dans les siens et prit son courage à deux mains :

- Tu as prévu quelque chose se soir ?

Elle sursauta légèrement. Il devenait soudain grave et plus sérieux que jamais. La flamme dans ses yeux était différente. Elle se reprit et commença :

- Euh… pas vraiment non.

- Alors un petit dîner ne serait pas de trop ?

- Serait ce un rendez vous ?

- Pas exactement.

Elle rit et il ne put s’empêcher de garder en mémoire cette vision :

- Voilà, reprit il, je dois aller à une de ces soirée mondaine particulièrement ennuyeuse et ou je dois faire bonne impression au cotés d’une petite amie saine d’esprit. Il se trouve que j’en avais bien trouvé une, mais il y a eu du changement. Alors me ferait tu l’immense plaisir de me sauver de cette galère ?

- Présenté comme ça… pourquoi pas rit elle.

- Une robe et tout l’attirail de bijoux qui va avec t’attende chez moi.

- La jolie fille n’a rien voulu emporter ? c’est bien étrange…

Elle se doutait bien qu’il n’y avait personne d’autre qu’elle, mais voulait l’entendre de lui même. Cependant il n’ajouta rien, sûrement trop imbu de lui pour préciser que ce petit complot lui était dédié.

Chloé entra dans son appartement. Exactement comme elle se le représentait. Grand, luxueux, au dernier étage, offrant une vue imprenable sur la ville. Son bureau de verre dans le salon lui rappela aussitôt le manoir de Smallville qu’elle s’était plue a fouiller. Elle se délecta de la décoration tendis qu’il se servait un verre.

Il la regardait dans toute sa beauté. Comment n’avait il pas ouvert les yeux sur elle avant. Elle avait prit de l’importance a ses yeux quand elle en avait prit pour son père. L’aider ? non, Lex savait que son père voulait bien plus d’elle. Ce n’était qu’un adolescente et son paternel le dégoûtait. Mais il ne toucherait pas à un de ses cheveux, il était là, et ne laisserait personne se mettre entre ce qui pourrait bien se passer entre eux.

Elle remarqua qu’il la fixait et ne put s’empêcher de lui sourire.

- Un verre ?

- Je fais un break, plus d’alcool, rit elle, mais si tu as un soda ou n’importe quoi dans le genre je veux bien.

Il s’exécuta et lui sortit un verre qu’il vint lui apporter. Il restèrent tous les deux debout, elle appréciant l’appartement, lui sa présence. Elle regarda sa montre et remarqua que tout commençait dans une heure. Sa première soirée. Une grande soirée, pleine de riche et célèbres personnes. Il l’emmena dans sa chambre ou la robe se tenait sur la lit. Il sortit et ferma la porte. Maquillé ? elle l’était déjà, coiffée ? elle voulait faire au plus simple. Elle enfila la robe, bordeaux, se dégradant en noir dans un tourbillon au niveau de ses chevilles. Bretelles simples. Elle devait avouer que si Lex l’avait choisie, il avait des goût exceptionnel. Elle essaya tant bien que mal de l’attacher dans le dos, mais du se résoudre à demander de l’aide d’une main plus qu’experte. Elle sortit de la chambre pour le retrouver dans le salon, assit dans l’un des canapé. Il sourit :

- Euh… tu pourrais m’aidé, fit elle ne lui tournant le dos.

Il s’approcha d’elle et remonta la fermeture tandis que sa main caressait lentement son dos. Des frissons la parcoururent, mais elle lutta pour les cacher. Il se colla plus près d’elle et glissa doucement à son oreille :

- Ferme les yeux.

Elle tourna la tête vers son visage et sentit son souffle sur sa joue. Elle sourit et repositionna son visage droit devant, les yeux fermé. Il positionna ses mains sur ses hanches et se rapprocha encore d’elle, son torse collé à son dos. Il avança doucement et elle suivit son mouvement. Où l’emmenait il ? elle ne savait pas mais se perdait dans le moment le plus fabuleux de sa vie.

Elle sentit quelque chose de froid se poser sur son cou. Elle ne mit que quelque seconde, sentant les mains du jeune homme sur sa nuque.

- Tu peux les ouvrir.

Elle se vit en face d’un miroir. Son cou caché par un collier de diamant. Fin, discret mais à la fois voyant. Elle ne pu s’empêcher de passer une mains dessus. Les diamant tombaient en cascade dans son décolleté, ne lui donnant que plus de valeur.

- Magnifique, lui souffla il.

- Oui il est très beau.

- Je ne parlais pas du collier.

D’une main, il traça la fine courbe de sa hanche. Elle frémit de nouveau.

- Il n’y a jamais eu de femme.

- Non, dit il toujours explorant les courbes de la jeune fille.

- Et cette robe, c’est toi qui l’a acheté.

- Oui.

- Pour moi ?

- Oui.

- Et le collier aussi ?

- Oui.

- Wouaouw.

Elle l’avouait elle était impressionné. Elle n’aurait pas imaginer que les choses prennent tant d’ampleur si rapidement. Elle avait toujours pensé qu’il la voyait comme une amie, mais toutes ses illusions prenaient fin. Peu être ne voulait il d’elle qu’une nuit, mais elle devait avouer qu’elle l’aurait laissé s’emparer d’elle sans protester. Tout était parfait. Son souffle parcourait son coup.

Il ne put s’empêcher de s’imprégner de son odeur si délicate. Peu être pourrait il construire quelque chose avec Chloé. Il n’en revenait pas, il y a de cela un mois il la prenait pour une petite journaliste fouineuse de 16 ans et maintenant, tout ce dont il rêvait était d’enfin pouvoir poser ses lèvres sur les siennes. Tout ça n’avait pas de sens il s’en rendait compte, mais après tout, la logique n’avait rien avoir avec l’amour, si cela en était.

Il ne pu se retenir bien longtemps et effleura son cou de ses lèvres. Il passa une main sur son ventre et elle posa sa tête en arrière sur son épaule. Un rêve ? cela en avait tout l’air pour chacun d’eux.

Une pendule sonna, marquant qu’il était l’heure de se presser. Ils se séparèrent d’un même mouvement, et elle fuit ses yeux du mieux qu’elle pouvait. Il s’en retourna enfiler un costume pour ressortir, plus élégant encore.

Ils entrèrent dans la grande salle, bras dessus bras dessous. Chloé était resplendissante, et plus d’un homme se retournèrent sur son passage.

- N’oublies pas que se soir, tu es ma compagne.

- Comment l’oublier ? rit elle.

- Crois moi, plus d’un homme ici se serait chargé de t’aider.

Elle sourit et se resserra encore contre lui. Il finit par passer un bras dans son dos, la rapprochant davantage. Tandis qu’une serveuse passait, Lex s’empara de deux coupes de champagne. Il en tendit une à Chloé. La soirée était parfaite, mais au fond d’elle, elle savait qu’un élément n’allait pas tarder à obscurcir le paysage, c’était trop beau pour continuer ainsi. Lex remarqua un vieux couple s’approcher d’eux. Il prit un air dégagé, et leva fièrement la tête. :

- Lex, quel plaisir de te revoir.

- Mr Mathews.

Chloé eut un déclic. Mathews… les parents de Brian. Une des plus grosse fortune des Etats Unis, après les Luthor. Elle s’efforça de sourire avant qu’on ne prête attention à elle.

- Qui est la charmante jeune femme qui t’accompagne ?

Lex s’apprêtait à répondre quand une autre voix se fit entendre :

- Chloé Sullivan, mon cher William.

Il n’eut pas besoin de se retourner pour reconnaître l’homme qui s’approchait d’eux. Il ne prit pas la peine de se retourner avant de lancer :

- Alors papa, je croyais que tes affaires te retiendraient…

- Et bien, a vrai dire je ne voulais pas manquer cette soirée, la vue est des plus fabuleuse.

Chloé se sentait mal. Le regard de Lionel sur elle, celui de cet espèce de pervers de William. Elle remit nerveusement une mèche derrière son oreille. Elle baissa les yeux, voulant soudainement s’imaginer à des milliers de kilomètres d’ici.

- La nouvelle venue dans l’école de mon fils ?

- En effet, sourit Lionel.

- N’est elle pas un peu jeune pour toi Lex ? continua William.

Lex fulminait tandis que Chloé virait au pourpre. Elle essaya tant bien que mal de reprendre contenance :

- Je… excusez moi.

Elle se força à sourire et se dirigea en hâte vers les toilettes. Elle entra en vitesse avant de se pencher sur le lavabo, se regardant dans la glace. Lex passerait sûrement une très mauvaise soirée si elle restait à ses cotés. Elle inspira une dernière foi, cherchant une excuse pour s’éclipser et sortit de la pièce. Aussitôt dehors, elle percuta de plein fouet un autre homme. C’était le comble. Elle voulait fuir, une poche sur la tête.

- Excusez moi je… Brian ?

- Chloé !

Il se tenait devant elle dans un des plus magnifique costume, qui faillait il l’avouer, lui allait comme un gant. Elle ne put s’empêcher de sourire béatement :

- Mais qu’est ce que tu fais là.

- Selon mon paternel, j’apprends les affaires, mais je te retourne la question.

- Oh et bien… je suis venue avec euh…

- Avec moi, intervint Lex alors qu’il surgissait derrière elle, tout souriant, son verre à la main.

Elle se retourna vers lui et s’efforça de sourire. C’était la soirée la plus catastrophique de son existence. Tout allait pour le pire.

- Je ne savais pas que les soirée mondaines te passionnait autant. Je pense que je te l’aurais proposé avant sinon.

- Et bien…

- Tu m’as l’air si sur de toi Brian, n’avait elle peu être tout bonnement pas envie d’y aller avec toi.

- Même après tout ce temps, tu as toujours le mot pour rire. Moi qui pensait que travailler à la botte de ton père te l’aurait fait perdre.

- Et bien comme tu vois, tu ne sais pas penser.

Chloé se sentait de trop encore une fois. Elle voyait Brian serrer son verre, alors que Lex restait distant, intouchable. Que pouvait elle bien faire ? partir en courant ? cela aurait été une bonne idée après tout. Elle passa de nouveau une main dans ses cheveux. Elle regarda Lex et le supplia du regard de l’achever. Elle espérait qu’il percevrait le SOS et l’aima quand elle vit qu’il avait parfaitement compris.

- Je crois qu’on va y aller, il n’y a rien d’intéressant ici.

Elle sourit de plus belle et transcenda la foule, cherchant la sortie. Lex leva un dernier regard sur son rival et le pointa de sa coupe de champagne :

- Gardes tes distances.

Brian restait la tête haute tandis qu’il regardait ce petit milliardaire prétentieux s’éloigner.

Ils étaient tout deux dans la voiture. Chloé n’osait pas affronter le regard de Lex. Elle regardait les bâtiment défiler. Mais toutes ses pensées étaient dirigé vers cette rivalité sans fondement. Elle se décida enfin :

- Qu’est ce qu’il y a entre Brian et toi ?

- Je ne crois pas que se soit le moment.

- Si justement, c’est le parfait moment.

- Tu es vraiment sure de vouloir le savoir ?

- C’est si terrible que ça ?

Les pneus crissèrent. La voiture se gara brutalement. Elle se cramponna quelques instants avant de la regarder. Il avait changé d’expression.

- Les grandes lignes ?

- Ça ira je crois, disait elle, plus très sure de ce qu’elle demandait.

- J’ai couché avec sa fiancé, j’ai salit sa réputation au point qu’il devienne une paria, j’ai ruiné momentanément ses parents et euh… ah oui, j’ai couché avec sa sœur.

Il semblait si détaché qu’elle prit peur. Elle se demanda quelques seconde qui elle avait en face d’elle. Ce n’était sûrement pas le Lex qu’elle connaissait. Elle mit plusieurs secondes à assimiler ses paroles. Toute cette confiance qu’elle avait placé en lui venait de s’évaporer en un claquement de doigts. Elle entrelaça ses doigt avant de reprendre :

- Ca en fait des choses… et euh pourquoi ?

- Parce que je suis une ordure.

Il redémarra en trombe. Elle ne savait pas pourquoi il s’obstinait à garder le silence, mais Brian ne devait pas être blanc comme neige dans cette affaire, il en faut beaucoup pour déclencher la colère d’un Luthor, elle le savait. Alors qu’avait poussé Lex a faire ça. Pourquoi voulait il qu’elle le voit comme une monstre qu’il n’était pas réellement. La voiture s’immobilisa de nouveau et elle remarqua qu’ils étaient devant chez elle. Il sortit du véhicule et vint lui ouvrir la portière. Ils montèrent les quelques escaliers, mais il n’alla pas plus loin. Elle lui fit face sur la pas de la porte du hall. Il observait ses chaussure, alors qu’un tout autre spectacle se trouvait devant lui. Pourquoi voulait il qu’il la voit comme le méchant de la pègre ? il le savait pourquoi, parce que si elle voyait son mauvais coté et qu’elle l’aimait, il n’y aurait plus rien à repousser, il ne resterais que le bon par la suite. C’était une sorte de test, un test qu’il n’avait imposer qu’a une seule personne, elle. Un test qui ferait la différence entre elle et les greluche qu’il dégotait chaque soir.

Elle n’osait pas faire le premier pas. Elle restait là, mains jointe, à ne savoir trop quoi dire. Il leva enfin les yeux sur elle pour voir la lumière des réverbères se refléter dans ses yeux. Elle paraissait angélique. Il fit un pas de plus vers elle, et Chloé resta immobile. C’était sa chance, elle ne le repousserait pas. Il n’hésita plus et posa une main sur sa joue, approchant inévitablement son visage du sien. Leurs lèvres s’effleurèrent d’abord doucement, pour finalement se sceller dans un élan qu’ils se découvraient. Chloé posa ses deux mains sur son torse, tandis que celle de Lex la maintenait près de lui. Une pression sur la nuque, une autre en bas du dos et elle ne pourrait pas s’enfuir. Ils ne tardèrent pas à approfondir, se délectant du goût de l’autre. Elle se mit sur la pointe des pied et il resserra son étreinte. Les mains de Chloé remontèrent lentement le long de son cou, lui arrachant un grognement de plaisir, avant de se nouer derrière sa nuque. Ils restèrent indéfiniment ainsi. La lune donnant un aspect magique à cet instant particulier. Ils finirent par se séparer, et leur front se retrouvèrent l’un collé à l’autre.

- Tu es peu être une ordure, mais désormais tu es la mienne, sourit elle, encore dans ses bras.

Il ne put s’empêcher de sourire à son tour. Il l’embrassa de nouveau avant de glisser à son oreille :

- A demain.

Il se détacha d’elle et la regarda une dernière fois avant de filer au volant de sa voiture. Elle resta encore un petit moment sur le palier et couru à sa chambre ou elle s’étala sur le lit. Ça pour une nouvelle vie. Jamais elle n’aurait imaginer être aussi comblée qu’en ce moment même. Le bonheur avait il une fin ? ou avait elle la chance de commencer quelque chose de grandiose ? elle ferma les yeux, ce baiser détruisant toute les question qu’elle avait bien pu se poser sur lui.

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Chapitre 5 : Un jour tu sera grande.

Cours d’économie. Rien de passionnant. La sonnerie retentit enfin et Gemma et Chloé respirèrent à nouveau. Rien ne pourrait gâcher la journée de la petit blonde, si ce n’est :

- Hé Sullivan, t’es encore là ? je croyais que t’aurais décroché !

Les crétins de première et seconde année. Cela faisait maintenant un petit moment qu’elle y avait droit. Après tout il fallait bien que ça arrive un jour.

- Etre un cafard au milieu des dieux, l’intrus du groupe c’est pas dur à géré rajouta un autre.

- Ne prends pas ton cas pour une généralité Andrews, répondit elle froidement.

Le garçon s’avança vers elle et lui fit face.

- Qu’est ce que tu as dit ?

- Tu m’as très bien entendu.

Gemma s’excitait. Question bagarre, elle était la première dans la mêlée, et devait avouer que ces temps ci manquait d’action.

- Je te préviens, attention à ce que tu dis.

- Parce que tu crois me faire peur ?

- Tu es bien sûre de toi.

- On peu l’être quand on est la copine d’un Luthor, rajouta un autre.

Chloé se rembrunit. Elle ne voulait pas se servir de l’image de Lex. Elle voulait faire ses preuves elle même.

- Alors le père ne te suffisait pas, il te faut le fils maintenant ! tu sais comment on appelle les femmes comme toi ?

Elle voulu répliquer mais sentit une main se poser sur son épaule. Alexis se posta derrière elle, une cigarette a la main. Il tira une bouffé qu’il souffla sur le visage du jeune opportun.

- Il y a un problème blondinette ? s’adressa il à Chloé.

Andrews s’écrasa légèrement. Il vit arriver Kyle et Evan. Ils connaissaient tous trop bien la réputation des nouveaux amis de la journaliste pour vouloir se frotter à eux.

- Non, tout vas bien, répliqua elle simplement.

Comment pourrait elle se faire respecter si chaque foi on venait à sa rescousse. Ces petits fils à papa ne lui faisaient pas peur et tout ce qu’elle aurait voulu était les affronter, les yeux dans les yeux. Gemma la prit par le cou et l’emmena avec elle loin de ces abrutis. Ils entrèrent dans la salle commune et prirent place sur les canapés. Pratiquement tous allumèrent une cigarette et Chloé vit Gemma s’éclipser avec Kyle. Ils étaient étranges ces deux là depuis un certain temps. Elle n’y prêta plus attention et vit Brian, arborant un bras neuf.

- Blondinette, un petit billard ça te dis ?

- Je vais pas tarder à y aller.

- Allé, c’est la fin des cours, t’as le temps non ?

- Je…

- Allé Chloé, montre nous de quoi tu es capable, sourit Alexis.

Ils ne lui laissèrent pas le loisir de s’expliquer et la sortirent des coussins du divan. Une grand match commença, Chloé et Brian versus Alexis et Evan. Emilie se contentait de regarder n’aimant pas spécialement ce jeux.

Chloé n’y avait jamais jouer et n’y connaissait absolument rien. Une foi son tour venue, elle se demandait ce qu’elle allait bien faire. Elle essaya de positionner de petit bout de bois, qui selon elle devait taper la blanche qui ensuite percutait une des boules afin qu’elle rentre pour enfin rentrer la noire. Elle ne savait pas comment s’y prendre et s’y reprit à mainte reprise. Brian leva les yeux au ciel et se positionna derrière elle. Ses bras le long des siens, collé à elle, sa boche près de son oreille, il la positionna :

- Donc tu vois, une foi comme ça et il ne reste plus qu’à…

Il donna un coup sec, ses mains proche de celle de la jeune fille et la boule rentra. Il chuchota à son oreille :

- Comme une pro.

Il reprit ses distance et elle se releva toute souriante. Elle contemplait son œuvre, et admirait ce qu’elle venait de faire, certes par l’intermédiaire de son ami.

- Pas mal pour un premier coup.

Elle se retourna aussitôt pour apercevoir Lex. Il était censé venir la cherché après les cours et n’avait pas du vouloir attendre plus longtemps. Elle comprit à son visage qu’il n’avait pas particulièrement apprécié la scène.

- Lex je… salut.

Elle s’approcha de lui et déposa un simple baiser sur ses lèvres qu’elle commençait à connaître. Il la maintint contre lui quelque seconde, une main possessive sur sa hanche et lâcha prise. Il remit ses mains dans ses poche et s’approcha de la partie en cour.

- Bon désolé, mais je dois y aller, continuez sans moi, s’avança Evan.

Il ne prit pas le temps d’entendre répliquer et disparu. Alexis regarda Emilie, suppliant, mais elle refusa catégoriquement. Brian s’avança :

- Lex, tu pourrais jouer avec Chloé, tandis que je prend la place d’Evan, façon de finir la partie.

Chloé pensa aussitôt que ce n’était pas une brillante idée. Lex n’aimait pas perdre, et avec elle se serait inévitable. Il avait l’air distant, lui en voulait il ? ce que les homme pouvaient être chiant à être sans arrêt jaloux. Elle le vit enlever son manteau et acquiescer. C’était encore à Chloé. Elle essaya tant bien que mal de retrouver une bonne position sans y parvenir. Lex fulminait, il lui avait pourtant dis de ne pas s’approcher d’elle. Il était possessif, et n’y pouvait rien. Quand la jalousie naissait en lui, impossible de passer outre, quitte à blesser toute personne présente. Il s’approcha du visage de Chloé et murmura :

- Je pensais qu’on t’avais amplement montrer comment te positionner.

Il se faisait méchant et cela l’énervait. Ce n’était pas un objet, il ne pouvait pas dire, ne la touche pas c’est a moi. Elle se réservait encore des liberté, elle n’allait tout de même pas l’enfermer pour éviter des gestes affectifs. Elle s’énerva et tira rageusement. Une des boules sortit du tapis et Alexis la rattrapa au vol.

- Doucement Wonder-Woman, rit il.

Aucun des deux autre homme ne rirent. La partie fut assez rapide, mais tout aussi tendue. Le niveau de Lex dépassait de loin celui des deux autre. Il rattrapait avec brio les catastrophes de Chloé. Et c’est ainsi que le couple remporta la partie.

- Il faudra que je prenne des cours avec toi, rit Alexis.

Lex lui sourit et lui serra la main. Il en fit de même avec Brian, mais ce fut à celui qui broierait les os de l’autre en premier. Chloé en avait assez, un peu ça allait, mais cela commençait à faire trop. Elle s’empara de sa veste, de son sac et suivit Lex au dehors de l’école. Elle pénétra dans la voiture après qu’il lui ai ouvert la portière et se renfrogna dans son silence. Lex en fit de même. Le trajet ne fut pas des plus joyeux. Il arrivèrent enfin chez lui, ou ils avaient prévus de passer la soirée ensemble. Elle entra et s’assit lourdement sur le canapé. Ils n’avaient toujours pas échanger de mot, et trop borné pour faire le premier pas, chacun se réfugia dans une pièce.

Lex revint au salon, un verre à la main et prit place en face d’elle, un air détendu, disant. Elle ne s’y trompait pas, il était aussi frustré et coléreux qu’elle. Elle inspira profondément et débuta malgré elle :

- C’était la première foi que je jouait d’accord, tu ne vas pas me faire un scandale parce qu’il m’apprenait !

Il se contenta de boire un gorgé, sans lui répondre. C’était maladif chez lui, il ne voulait pas se faire détestable, mais toute ses pensées étaient fixé sur cette obsession.

- Ce n’est qu’un ami bon sang, reprit elle.

- Ils le sont tous, dit il sombrement alors qu’il buvait à nouveau.

- Que tu n’es pas confiance en la gente masculine, je comprend, mais le fait que tu n’ais pas confiance en moi c’est ça qui me vexe.

Il ne répondait rien et fixait toujours le vide devant lui. Elle se leva et passa ses mains dans ses cheveux. Il était impossible, même si il ne la laissait pas indifférente, elle n’allait pas passer sa vie et surveiller ses faits et geste de peur de vexer monsieur.

- Mais dis quelque chose! tu comptes ne plus m’adresser la parole chaque foi que je serais proche de quelqu’un ? parce que tu sais dans amis qui plus est des garçons j’en compte déjà quatre qui seront constamment avec moi, et je ne veux pas passer ma vie à essuyer tes scène de jalousie.

- Je ne suis pas jaloux.

- L’art et la manière de se foutre des gens, rit elle. Alors c’est quoi ?

- Je suis possessif.

- A parce que maintenant tu me considère comme une chose ?

Il ne répondit rien. Il savait qu’il devait l’éloigner de lui , mais n’avait pas pensé cela si douloureux.

- De mieux en mieux !

Il la regarda prendre la sac qu’elle venait de poser sur le sofa. Elle défroissa sa veste et tourna les talons d’un air sur.

- Qu’est ce que tu fais ? demanda il.

- Je m’en vais, préviens moi quand ta crise d’égocentrisme sera passé. Ou non tiens, reste là avec ton verre puisque tu n’as pas autre CHOSE a faire.

Il se leva, mais elle accéléra et claqua violemment la porte derrière elle. Il ne chercha pas à la retenir. Après tout elle devait être bien plus énervé que lui. Il se rassit, ferma les yeux et se rappela la conversation de quelques heure plus tôt.

Lex se tenait devant son père dans son bureau. Il devait avoir une discussion des plus importante. Lionel raccrocha enfin son téléphone pour considéré son fils.

- Et bien Lex, tu as fait impression hier soir au bras d’une adolescente.

- Pourquoi, tu aurais préféré qu’elle soit au tien ?

- Ne dis pas de bêtises.

- Ne te voile pas la face papa, je vois bien ton petit jeux avec elle. Depuis quand tu finance les études d’une gamine de 16 ans parce qu’elle a un brillant avenir.

- Depuis que je me soucis de l’image que je donne.

- Tu n’en a jamais assez d’avoir des mensonge à tout ?

- C’est un art mon fils.

Lex se rapprocha de son père et lui fit face :

- Laisses la tranquille.

- Je crois que se serait à moi de te dire cela. Se serait fâcheux qu’elle perde sa place dans cette école à laquelle elle tient tant.

- Tu sais très bien que tu ne me fais pas peur, je pourrais très bien lui assurer moi même une place.

- Crois tu vraiment que ton pouvoir se mesure à celui de ton père ? je te croyais plus intelligent Lex.

- Tu veux que je te la laisse ? tu me dégoûtes.

- Non, je ne veux pas qu’elle obscurcisse ton jugement. L’amour rend aveugle mon enfant, ne te laisses pas prendre dans ses filet.

- Tu serais prêt à la renvoyer d’ou elle vient pour me préserver ?

- Disons que ce n’était pas vraiment dans mes plans qu’elle se rapproche de toi, mais si j’ai un choix a faire, il est déjà fait. Laisses là Lex, dans tous les cas tu ne pourra que la faire souffrir tu le sais très bien.

La faire souffrir. Et elle qui le traitait d’égocentrique, si seulement elle savait.

- Et le pire, c’est qu’il n’a rien dit, il ne m’a même pas retenu, pleurait Chloé.

- Le salo… dit Gemma.

- Il m’a traité de CHOSE ! sanglotait elle plus fort.

L’alcool les avait aidé à se libéré. Chloé était au bout de son quatrième verre et elle pleurait comme une madeleine sur le coussin du canapé. Gemma l’avait rejoint avec l’attirail quand elle avait entendu son histoire au téléphone. Ses cheveux doré tombait sur ses yeux rouges. Elle caricaturait la parfaite petite fille à qui on ne voulait pas céder un de ses caprice.

- Mais pourquoi, pourquoi c’est pas comme dans les compte de fée… pleurait elle.

- Ils se marièrent et eurent beaucoup de nenfants, continua Gemma les yeux dans le vide, une bouteille à la main.

- En plus je croyais qu’il m’aimait moi et tu parle !

- Les mecs.

- Se sont tous des ordures ! il faudrait les tuer, tous !

- Vrai de vrai.

Elle était toutes les deux en pyjama, sur la canapé portant de belles pantoufles. Un paquet de mouchoir était a coté de Chloé tandis que divers usagé gisaient autour d’elle.

- En plus il a 6 ans de plus que moi, c’est peu être pour ça qu’il veut pas. Je veux grandir !!! je veux avoir son âge !

Elle pleurait de plus bel. Gemma lui tapotait le dos sans vraiment savoir pourquoi. Elle n’écoutait plus vraiment le monologue de Chloé, perdu dans les méandres d’une ivresse qui approchait à grand pas. Chloé sursauta en entendant qu’on toquait la porte. Elle courut ouvrir, espérant voir l’amour de sa vie, mais elle fut déçu de voir Kyle et Alexis et Brian apparaître. Ils la regardèrent tout trois effarés et Kyle dit simplement :

- On vient voir les dégâts.

Ils entrèrent. Ils virent Gemma luttant pour garder les paupières ouverte sur le canapé.

- Ok, je la ramène, occupez vous de Chloé, dit Kyle.

Il aida Gemma à se lever et elle lui sauta dessus, l’embrassant devant tout le monde :

- Mon chéri !!! alors ils sont au courant ! je le savait, tu es le meilleur.

Alexis rit et ajouta

- Je le savais qui se tramait quelque chose entre vous.

Il les regarda sortir et les deux hommes reportèrent leur attention sur une blondinette ravagée par les larmes. Elle revint se rasseoir et se recroquevilla sur elle même.

- Mais pourquoi j’ai pas 6 ans de plus, ou même 5 !

Les deux comprirent aussitôt le chagrin de la jeune fille.

- Laisses moi exploser à tête à monsieur je suis le meilleur au billard, dit Alexis compatissant devant Chloé.

- On sera deux.

Ils s’assirent chacun a coté d’elle et elle se réfugia entre eux.

- Je veux être plus vieille ! s’il vous plait !

- Chloé, il ne faut pas boire quand on a du chagrin, dit Brian

Il lui parlait comme à une petite fille, sachant qu’elle avait régressé bien bas.

- Oui mais moi je veux qu’il m’aime ! pourquoi il m’aime pas ! je veux être plus vieille, pleurait elle plus fort encore.

Elle voulait qu’il soit près d’elle, le sentir contre elle et l’entendre dire qu’il l’aimait.

- Je veux juste ça ! j’en ai marre de passer pour une gamine, j’en suis pas une, je veux qu’on me voit grande…

Alexis déposa un baiser sur son front tandis qu’elle se blottissait au creux de ses deux amis.

- Un jour tu sera grande blondinette, chuchotait Alexis pour tenter de la calmer.

Mais ses larmes ne cessaient pas. Elle était au plus bas de son ivresse. Elle avait bien trop bu et ne pouvait plus sortir de ce cercle infernal. Elle pleurait encore et toujours et ses deux amis ne savaient plus que faire.

Elle s’était quelque peu calmé et les deux garçons avaient allumé la télévision. C’était infernal, chaque fois qu’ils voyaient un couple, elle recommençait de plus bel. Ils mangèrent un morceau et ne bougèrent plus du canapé. Elle devait avouer que malgré le fait que son cœur soit en miette, elle était contente de les avoir tous les deux auprès d’elle. Il était près de 21 heures quand la on toqua la porte. Alexis se leva et se dégagea de Chloé. Il avait toujours du pop corn à la main et ouvrit. Son sang bouillit lentement en lui. Lex se tenait dans l’embrasure. Lui sauter un cou, lui refaire le portrait ? Alexis avait envisager toute sorte de scénario et choisissait lequel il pourrait appliquer a la lettre.

Lex, les mains dans les poche essayait d’adopter une attitude dégagé. il regarda derrière le jeune homme et pu apercevoir Chloé, avachi sur le canapé au coté de celui qui lui semblait être Brian. Il essaya de se détendre et dit d’une voix neutre :

- Qu’est ce que vous faite la tous les deux ?

- On ramasse les morceaux.

Alexis croisa ses bras sur sa poitrine, bloquant l’entrée. Il restait de marbre, la haine montant doucement en lui.

- Si j’étais toi, je me tirerais en vitesse.

- Et pourquoi ?

- Parce que mon pot et moi, on aurait deux trois mots à te dire, mais pas devant la demoiselle, déjà qu’elle n’est pas en bon état, se ne serait pas acceptable.

Lex ne put s’empêcher de sourire. Cette arrogance lui rappelait la sienne. Il entendit alors Chloé pleurer. Il sourit en l’entendant se moucher bruyamment. Alexis leva les yeux au ciel, encore une pub avec un couple. Cela devenait insupportable.

- J’aimerais lui parler.

- Tu as assez fait de dégâts.

- Cela ne te regarde pas.

- Quand une de mes amies met sa vie en danger en buvant pour noyer sa peine si ça me regarde. Je ne sais pas ce que tu lui as fait, je ne veux pas le savoir, mais crois moi si je te dis que la prochaine foi que tu l’approche je…

Il ne put finir ses menaces, entendant Chloé se lever rapidement, courant vers la porte d’entrée :

- Lex !!!

Elle ne marchait pas très droit. Elle portait un pantalon de pyjama, un léger débardeur à bretelle et de belle pantoufle recouverte de fourrure rose, « un cadeaux de Lana », pensa Lex. Elle manqua de s’étaler en s’entravant et poussa Alexis avant de se jeter dans les bras de Lex. Elle lui sauta au cou, resserrant son emprise sur sa gorge. Il fut d’abord surpris puis passa ses mains dans son dos, calmant la respiration saccadée de la jeune fille. Brian se leva et sortit de l’appartement tandis que Lex rentrait portant Chloé, toujours autour de son cou. Il la déposa sur la canapé et elle le contempla avec de grands yeux. Lex jeta un coup d’œil dans l’entrée. Les deux hommes l’observait.

- On t’as à l’œil, dit Alexis avant de fermer bruyamment la porte.

Il se retourna vers Chloé et vit qu’elle s’était levée, se pendant de nouveau à lui.

- Je t’aime tu sais.

Il ouvrit de grand yeux, surpris de ce qu’elle venait de lui dire. Il n’aurait jamais imaginé que Chloé l’aimait et il se sentait soudain penaud.

Elle ferma les yeux et plaqua ses lèvres sur les siennes. Elle sautilla avant de nouer ses jambes au dessus de ses hanches. Il la retint, posant ses mains sous les fesses de la journalistes. Il sourit. Si elle se rappelait de cette posture demain, elle en serait timide à vie. Il ne sentit d’abord que le goût du whisky quand elle approfondit leur baiser. Il la porta ainsi jusqu’au lit ou il la coucha doucement. Il enleva chaussures, veste, cravate, ceinture et se coucha simplement a coté d’elle. Les vagues d’alcool commençaient à se dissiper, mais elles étaient trop présente pour faire quoi que se soit. Elle se blottit contre lui, la tête enfouie dans son cou, alors que les bras de son homme la serraient contre lui. Elle se remit doucement à pleurer et il descendit son visage vers le sien, de manière à se trouver face à elle :

- Tu m’aimerais si j’étais plus vieille ?

- Mais de quoi tu parles Chloé ?

- Je voulais grandir pour que tu m’aimes.

Il l’embrassa doucement et elle sourit enfin.

- Tu veux être grande ?

Dans une moue d’enfant, elle lui fit signe positivement de la tête.

- Alors ne bois plus au delà de tes limites.

Elle refit le même signe. Elle l’embrassa et dit de nouveau :

- Tu crois que tu peux m’aimer même si je suis plus petite ?

Il lui semblait parler à une enfant, mais il la trouvait adorable. Que pouvait il lui répondre.. qu’il n’était pas capable d’aimer ? alors qu’était ce, cette sensation qui prenait son corps quand elle était avec lui. Il ferma les yeux quelque seconde et les rouvrit sur son visage désespéré d’attendre une réponse :

- Oui.

Il voulait dire que c’était déjà le cas, mais il ne pouvais pas, pas tout de suite. Elle sourit béatement et se colla plus près de lui. Ils s’embrassèrent indéfiniment avant de sombrer dans un sommeil parfait.

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Chapitre 6 : Dans ton sourire

Chloé émergea lentement. Une foi de plus le mal de tête l’assaillait. Elle plaqua une main sur son visage et sentit une présence contre elle, torse contre son dos. Si elle se réveillait encore aux cotés d’Alexis, elle faisait une croix définitive sur l’alcool. Une main sur son ventre, un souffle chaud dans son cou, elle gigota lentement pour se mettre en face de la seule personne qu’elle souhaitait voir dans ce lit. Lex était là, endormie près d’elle, la maintenant contre lui. Elle bougea encore un peu et se plaqua enfin contre lui. Elle se ne souvenait que des grandes lignes. La boisson avec Gemma, le réconfort de ses deux amis et l’entrée de Lex. Les dialogues ? c’était beaucoup trop demandé, elle ne se souvenait plus de ce qu’elle avait bien pu dire. Elle resta un moment à le regarder dormir et finit par passer une main sur son visage. ses paupières frémirent avant de s’ouvrir. Il mit quelque seconde à recouvrir ses esprit et lui sourit enfin.

- Salut toi, dit il d’une voix grave qui la fit craquer.

Elle ne tint plus et posa ses lèvres sur les siennes. Il posa une main sur son visage, approfondissant le baiser. De bon matin, elle devait avouer que c’était une excellente manière de se réveiller. Elle se blottit encore contre lui, et il referma ses bras autour d’elle. Elle ferma les yeux quelques secondes, appréciant le moment. Elle finit par dire enfin :

- Alors, tu avais quelque chose de prévu aujourd’hui ?

- Pourquoi pas rester dans ce lit toute la journée, sourit il.

Elle comprit les sous entendu et ne put s’empêcher de rougir, sans même s’en rendre compte elle lui lança une autre perche.

- Fainéant, je préfère bouger.

- Crois moi, ce que j’envisageais était des plus sportif.

Elle devait être écarlate. Il savait qu’il la mettait mal à l’aise, mais c’était plus drôle qu’autre chose. Elle voulut sortir du lit, mais il le retint, la faisant passer sous lui. Il attrapa ses poignets qu’il maintint contre le matelas. Il l’embrassa langoureusement dans le cou. Elle ne put s’empêcher de rire, et une foi qu’il lui fit face, elle dit plus sérieusement :

- Tu sais, je ne sais pas si je suis prête, je suis désolé mais…

- Hé, dit il doucement, je ne pense pas qu’a ça, rit il, je t’embêtais, rien de plus. Une relation n’est pas fondé autour de ça, et puis j’ai tout mon temps.

Elle lui sourit de plus belle et il captura de nouveau ses lèvres. Il l’enlaça plus près d’elle. Il se sépara une foi de plus et lui demanda :

- Tu te souviens d’hier soir ?

Qu’elle se souviennes du fait qu’il lui avait a moitié avoué ses sentiment le libérait certes, mais il se sentait plus anxieux qu’autre chose. Il n’était pas prêt à le lui dire, pas si tôt.

- Absolument de rien, dit elle avant de s’alarmer, j’ai fait quelque chose de …

- Non tu n’as rien fait, rit il.

- Sur ?

- Sur de sur.

Elle sourit et le repoussa plus brutalement le faisant rouler sur le coté. Elle pu enfin se lever. Il la regardait, sur le dos, le bras croisé sous sa tête. Il n’aurait pas imaginer pourvoir un jour se sentir bien aux cotés de Chloé Sullivan. Il ne la voyait plus comme quand elle était à Smallville. Ce n’était plus une adolescente curieuse, mais une jeune femme qui découvrait enfin les plaisirs de la vie, ainsi que ses aléas.

Il finit par se lever lui aussi. Chloé buvait son café, la télévision allumé, assise en tailleur. Il s’assit à coté d’elle et vit qu’elle semblait songeuse. Elle se tourna enfin vers lui :

- Pourquoi tu es passé hier soir ?

- Pardon ? dit il surpris de cette question.

- Je voulais savoir pourquoi tu étais passé hier soir après m’avoir fait cette petite scène.

- La scène, c’est toi qui te l’ais faite toute seule Chloé.

Il ne voulait pas perdre la partie, même si cet orgueil le démangeait. Elle replongea les yeux dans son café

Que voulait il a la fin, il se faisait adorable une seconde, et détestable celle qui venait. Elle n’allait pas supporter bien longtemps ses écart d’humeur, bien qu’elle ne souhaite que plus partager sa vie. Elle sentit une main dans son dos et le visage de Lex s’enfouit dans son cou dans de tout petits baiser plus doux les uns que les autres.

- Je suis désolé… excuse moi, murmura il entre deux baisers.

Depuis quand il s’excusait ? il ne le savait pas mais s’en fichait. Il voulait prolonger ses moments avec elle, ne pas laisser son ego tout gâcher une foi encore. Il n’avait plus rien a faire de son père, là ou ils étaient, rien ne pourrait la toucher.

Elle finit par sourire, ses baiser se faisant plus audacieux. Il remontait à l’arrête de sa mâchoire, la faisant rire. Elle finit par plaquer une main sur son visage et l’approcher du sien. Elle ne se lasserais jamais de l’embrasser. C’était si différent chaque foi, si nouveau et agréable. Elle se sépara, bien décidé à avoir sa réponse. Il comprit et reporta le regard sur la télévision.

- Je suis passé m’excuser. Je suis jaloux, je l’avoues et je ne supporte pas l’idée que Brian te voit toute la journée, alors que moi non. J’ai confiance en toi, mais je sais aussi ce dont il est capable et je…

Elle ne se retint plus et se jeta sur lui de tout son long. Il se coucha sur le canapé, surpris mais heureux. Elle était allongée sur lui, l’embrassant avec plus de ferveur que jamais. On toqua à la porte. Elle soupira avant de prononcer entre es lèvres :

- Je crois que je n’ai jamais entendu toquer tant à une porte que depuis que je suis ici.

Il rit, l’embrassa une dernière foi et elle finit par se lever. Elle ouvrit la porte pour découvrir tout un beau petit monde, chacun apportant quelque chose. Gemma tenait des packs de bière, Kyle les paquets de chips, Evan les hamburgers, Emilie quelques jus de fruits, Alexis devait transporté ce qui lui paraissait être des frites et Brian se chargeait des dvd.

Ils virent Chloé en pyjama, les cheveux ébouriffées, les yeux fatigués, arborant toujours ses belles pantoufles.

- On tombe mal peu être ? craint Emilie.

- Euh et bien… non pas du tout c’est juste que…

Elle regarda à l’intérieur et ils firent tous de même, apercevant Lex qui assit sur la canapé, zappait inlassablement.

- Quand y en a pour 7 y en a pour 8, dit simplement Evan en entrant dans l’appartement, très vite suivit de la petite troupe.

- De toute façon j’avais prévus de rab, continua Kyle.

Lex les vit tous entrer et ne s’attarda pas sur Alexis et Brian qui commençait leur regard débordant de sous entendus. Il se dirigea vers Chloé qui fermait la porte. Il s’approcha d’elle :

- Je crois que je vais te laisser.

- Non reste, je serait contente que tu connaisse mes amis.

- Je ne suis pas sure que la réciproque soit vrai.

- Pour hier soir, crois moi Alexis ne t’en voudra pas, il est adorable, maintenant si tu ne te sens pas en mesure de te retenir de frapper Brian, je comprendrais. Mais allé, reste s’il te plais.

C’était elle ou elle le suppliait ? peu importe. C’était un repas simple entre amis devant de bons films et elle le voulait avec elle.

Il leva les yeux au ciel et se demanda comment lui dire non. C’était tout bonnement impossible. Après tout, il devait bien finir par passer le cap des amis. Il l’embrassa et la suivit dans le salon.

Chloé se tenait entre les jambes de Lex sur un des fauteuils, un paquet de chips dans la main, faisant au passage manger Lex comme une bébé. Elle adorait. Elle ponctuait ces petits chips de petits baisers qui l’attendrissait toujours autant.

Gemma se tenait entre les bras de Kyle, ce qui ne passa pas inaperçus mais sans commentaire. Alexis était assis à terre, adossé au canapé tandis qu’Evan était assis sur lui sur le canapé, entassé sur Brian, les gentlemen ayant voulu laisser le dernier fauteuils à Emilie.

Le film arrivait à sa fin et Alexis enleva enfin le dvd, cherchant le prochain qu’il pourrait passer.

- C’est moi ou ce film était d’une nullissimité à tout rompre ? dit Chloé.

- Non je crois que ce n’est pas toi, reprit Emilie.

- Je n’ai absolument rien comprit ! se contenta de dire Gemma.

Chloé se tenait sur Lex, son dos reposant sur son torse, sa tête dans son cou. Elle se releva et demanda :

- Alors ?

- Et bien, j’ai beaucoup aimé, dit simplement Lex.

- Enfin un ! s’écria Evan.

- Ne me dis pas que tu as tout compris ! s’exclama Gemma à Lex.

- Si pourquoi ? continua Lex.

- Bonjour la prise de tête, rit Chloé.

- Pour une foi, je suis d’accord avec Lex, s’avança Brian, sans oser aller plus loin.

Chloé les regarda alternativement et vit Lex acquiescer, esquissant ce qui semblait être un sourire. Brian en fit de même. Elle jubilait, que pouvait il lui arriver de mieux !

- Non c’est officiel Avalone est le film le plus nul de ce siècle, dit Chloé.

- Je suis désolé de te contredire, dit il passant sa main sous son tee-shirt, mais cette foi ci, c’est faux.

- Et moi je te dis que c’est vrai, sourit elle, se collant plus encore contre lui.

- Alors parce que ce n’est pas un film avec une histoire d’amour débile et qu’il faut un minimum réfléchir, vous n’aimez pas ? demanda Alexis aux trois filles.

Elles sourirent d’un même mouvements.

- Ok je crois que vous allez aimé la prochaine séance, dit Evan, grimaçant devant la jaquette du prochain film.

Emilie s’en empara avidement. Elle lu pour les personne présente :

- « Moulin rouge »

- Déjà vu, s’avança Chloé. Mais je ne m’en lasse pas.

- Obligé de rester dans les drame ? demanda Gemma.

- On coupera avant qu’elle meure comme d’habitude, dit Chloé en connaisseuse.

- Au chapitre 23, rit Emilie.

Les cinq garçons se regardèrent et comprirent. Chacun avait son moment. De toute façon Alexis savait qu’il prendraient leur revanche, il montra la jaquette de « Fight Club » et ils comprirent tous.

Lex ne se sentait étrangement pas de trop. Il aurait pu défigurer Brian, mais l’envie ne venait pas. Il ne posait sur Chloé que des regard amicaux, lui empêchant toute colère. Lex autres le considérait comme un des leur. Il avait été à leur école certes, mais ne pensait pas pouvoir garder ce statut.

L’après midi passa rapidement tandis que la petite bande n’avait pas bougé. Six heures sonna quand ils décidèrent de laisser le couple seul. Ils se retrouvèrent enfin tous les deux et jubilaient.

- Ca te dirais un cinéma ?

- Lex Luthor va au cinéma ?

- J’ai une salle de projection à moi.

- Je me disais aussi. Tu ne veux pas faire comme tout le monde juste une foi. Un film, du pop corn, toi, moi et plein de gens insupportable qui ne font que parler, rit elle.

- Très bien, mais après c’est chez moi.

- C’est toi le chef, dit elle ne se perdant dans ses bras.

Le film touchait à sa fin et Lex et Chloé rentrait à l’appartement ou les attendait un repas. Ils entrèrent et ne mirent pas beaucoup de temps avant de passer à table. En face de lui, elle ne pouvait s’empêcher de lui sourire inlassablement. Un verre de jus d’orange remplit, lui du bon vin tout se passait pour le mieux. Ils finirent de manger sans plus un mot et elle se leva, le tirant par le bras. Il ne comprit pas tout de suite, mais ne se fit pas prier quand elle commença à l’embrasser. Il répondit ardemment et la prit dans ses bras. Ils reculèrent jusqu'à ce qu’elle sente le mur dans son dos. Il pu alors se serrer davantage encore. Chloé ne savait pas très bien ce qu’elle faisais mais elle était ailleurs. Dans des geste méticuleux, souple et doux elle enleva la chemise de Lex. Il fut d’abords surpris de cette prise d’initiative, mais l’embrassa de plus bel. Elle caressait son torse, le faisant frissonner. Elle aimait le pouvoir qu’elle avait sur lui. Il passait ses mains sous son pull, remontant dans son dos. Elle eu soudain du mal à respirer. Ses joues s’empourprèrent. Elle pencha la tête en arrière, consciente que quelque chose n’allait pas. Il stoppa immédiatement et tenta de la regarder dans les yeux :

- Chloé ?

Elle n’arrivait plus à respirer et faisait un bruit monstre. Tout con corps devenait douloureux. Ses bras, ses jambes. Elle le regarda tétanisé :

- Lex je…

Elle ferma les yeux et vacilla. Il la rattrapa au dernier moment. Il appela son nom sans réponse. Il la porta jusqu'à sa voiture ou il roula jusqu’aux urgence.

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Chapitre 7 : Les larmes du cœur

Il attendait, assis sur une des chaises, le visage enfouit dans les mains. On ne lui avait encore rien dit. Cela faisait maintenant près de cinq heure qu’il attendait et commençait à devenir fou. Il se leva pour la énième foi, faisant les cent pas, les mains dans les poches. il se rendit compte à ce moment là qu’il l’aimait. Comment ferait il sans elle ? elle l’avait ensorcelé en moins de deux semaines. Il n’aurait jamais cru cela possible, mais il devait se l’avouer. C’était le première femme qu’il aimait sincèrement. Il aurait voulu agenouiller le monde devant elle, alors que maintenant elle était en perdition.

Il entendit des portes s’ouvrir et se jeta sur le médecin qui venait d’apparaître.

- Alors ?

- Et bien, nous devons vous avouez que nous n’avons jamais vu ça Mr Luthor.

- Expliquez vous, ordonna il impatient.

- Elle avait perdu connaissance et déjà ne respirait plus. Son cœur a cessé de battre. Elle est restée cliniquement morte pendant près de dix minutes.

Lex passa nerveusement une main sur son crâne. Que voulait il lui dire, qu’elle était morte ? non ce n’était pas possible, pas elle.

- C’est inconcevable. Nous avions cesser, notant l’heure du décès et elle est revenue à elle. Elle est dans sa chambre, dans une forme physique je n’ai jamais encore vu chez un patient. Son cœur bat à la perfection.

- Elle est hors de danger ?

- Je ne sais pas encore si vous saisissez bien l’étendu de la chose. Son cœur a cessé de battre pendant près de dix minutes. On ne peut plus se réveillé dans ces cas là, ou alors avec de très grave séquelle. Le cerveau n’a pas été alimenté pendant trop de temps. Elle devrait être dans un coma profond.

- Ce que je veux savoir c’est ce qui c’est passé ! rugit il.

- Nous pensons à un poison. Ce qui est sur, c’est que cela à été admis par voix orale, probablement une boisson.

- Une boisson vous dites ?

Il commençait à chercher qu’est ce qu’il avait bien pu boire ? ou du moins ce qu’elle avait bu et lui non. Tout ne fit qu’un tour. Il pensa au menaces de son père, et il vit le jus d’orange dans son appartement. Son père savait très bien que le jus de fruit était la pour les invité. Ses poings se serrèrent mais il voulu d’abord la voir.

Il entra dans la chambre et la vit, couchée dans son lit. Il s’approcha d’elle et prit sa main dans la sienne. Elle ouvrit les yeux et sourit.

- Salut, dit elle doucement.

- Salut, tu te sens bien ?

- Mieux que jamais, c’est étrange non ?

- D’après le médecin tu es un miracle ambulant.

- Je sais il m’a exposé la situation, rit elle.

Il passa une main sur sa joue. Que lui dire, qu’il l’aimait ? qu’il s’était rendu compte de ne pas pouvoir concevoir sa vie sans elle ? non c’était trop tôt, beaucoup trop tôt.

- J’ai eu peur.

Il n’avait prononcé que ces quelques mots, mais ils résonneraient à jamais en elle. Son cœur se fit plus lourd et elle voulut pleurer, de joie. Il l’aimait elle le savait, tout comme elle l’aimait. Il ferma les yeux, retenant la colère qui voulait surgir de lui. Il l’embrassa sur le front avant de sortir de la pièce, elle le retint quelques seconde :

- Où tu vas ?

- Régler quelques détails, dit il en serrant les dents.

Il la regarda une dernière fois et sortit de l’hôpital.

Les portes du bureau situé au dernier étage du bâtiment LuthorCorp s’ouvrirent violemment. Lex entra, furieux et coupa brutalement la conversation téléphonique de son père, arrachant le câble du téléphone. Lionel fut surpris et enleva son oreillette. Il se leva et fit face à un fils plein de rage :

- Je peux savoir ce qui se passe ?

- Je t’avais dit de ne pas la toucher ! rugit Lex.

- Je pourrais au moins savoir de quoi tu me parle ?

Lex ne se retint plus et empoigna son père par le col se sa chemise. Il le plaqua au mur, le soulevant de tout son poids.

- Ne fais pas l’innocent, pas cette fois.

Lionel prit peur en voyant le regard de son fils. De la haine, ce fut la seule chose qu’il pu lire. Jamais il n’avait vu Lex dans cet état et comprit tout de suite, même s’il continuait à nier.

- Lex calmes toi.

- Ne me dis pas ce que je dois faire. Ne l’approches plus.

- Je suppose que tu parle de Chloé ?

Lex resserra son piège, étranglant de peu son propre père.

- C’était brillant le coup du jus d’orange, mais dangereux. Pas de chance elle s’en est sortit. Reste loin d’elle c’est clair ?

- Lex mais de quoi tu…

- Crois moi papa si je te dis que je peux être aussi dangereux que toi.

Il la relâcha violemment, l’écrasant une foi de plus contre le mur. Lionel remit nerveusement sa veste en place. Son fils venait de l’impressionné comme jamais personne avant. Ils se firent face quelques minutes. Deux Luthor, deux hommes invincibles et intouchables, intelligent mais tout aussi machiavélique. Deux générations de grands hommes. Tout les deux en costumes impeccable. Lionel finit par reprendre sa prestance et menaça de nouveau son fils.

- Laisses la Lex, ou elle en sera affecté plus que tu ne le penses.

Lex voulait se rebeller, montrer à son père qu’il ne pouvait rien faire. Mais qu’était il à coté de lui, rien. Une nouvelle génération de Luthor. Même s’il avait du pouvoir, il n’avait pas le tiers de celui de son père et savait que la seule solution était de laisser Chloé.

- Si je met fin à nos lien, tu me donnes ta parole de la laisser ?

- Bien sur Lex, ce n’est que ce que j’attends.

Son fils le regarda droit dans les yeux, mais Lionel ne faillit nullement. Il voulait que son fils s’éloigne de Miss Sullivan, pour lui certes, car une femme n’apportais rien de bon, mais parce qu’il avait tout autre projet avec elle. Il devait avouer qu’envisager des choses si vilaine avec la fiancée de son fils était de mauvais goût.

Chloé était entouré chez elle, entouré de ses amis. Les médecins l’avait laissé sortir dans la journée. Elle était en parfaite santé. Elle finit plus tard par se retrouver seule dans le salon, avant que Lex n’arrive. Elle remarqua tout de suite qu’il semblait distant. Il entra sans un mot et, les mains dans les poches, marchait le regard dans le vague. Elle commençait à le connaître et savait qu’une mauvaise nouvelle allait arriver sous peu. Elle voulut s’approcher de lui, mais il changea de direction et repartit dans ses pensées. Trop vexée, elle s’assit sur le canapé attendant le verdict.

Il finit par s’asseoir en face d’elle. Comment pouvait il lui présenter la situation. S’il faisait par de la menace se son père, il passerait pour un homme faible, encore sous l’aile de son paternel et il n’en était pas question. Il avait un ego trop grand, il en avait conscience, mais il ne pouvait pas perdre la face. Mais comment lui dire qu’il ne l’aimait pas alors qu’il se sentait défaillir en la voyant.

- Chloé je crois que tout devrait s’arrêter là.

Elle ne comprit pas tout de suite, ou ne voulut pas comprendre. Ses yeux s’embuèrent sans qu’elle ne le veille. Il n’allait pas lui faire ça ? elle nageait dans le bonheur, elle ne pouvait pas en sortir si brutalement.

- Je peux savoir ce qui se passe je…

- Je veux juste tout arrêter, la coupa il. Notre histoire, c’est malsain. Je suis plus vieux et regardons la vérité en face. Combien de temps tiendrais on encore ensemble ? un mois ? deux tout au plus. Nous ne sommes pas du même monde on ne peut pas…

- La ferme.

- Je suis…

- LA FERME !

Elle ne pu s’empêcher de crier et se levait nerveusement. Ses mains tremblait et elle essayait comme elle pouvait de se détendre. Elle se retourna vers lui, un visage larmoyant, inondé de sa peine :

- Tu ne pourrais tout simplement pas me dire que ce que j’ai eu n’était pas accidentel, mais contre toi et que tu ne veux pas m’entraîner dans tout ça ? je n’arrive pas à y croire ! je ne te croyais pas si lâche ! avoues au moins la vérité ! au moins a moi !

Elle ne se retenait plus de crier. Elle ne pouvait pas assumer le fait que lui aussi ne veuille pas d’elle.

Il ne s’étonnait pas qu’elle ai lu a travers lui, c’était toujours le cas. Il ne put s’empêcher de baisser les yeux. Avait elle aussi mal que lui ? lequel des deux souffraient le plus, il ne savait pas très bien, mais tout était si flou désormais, plus rien ne serait comme avant.

- Je suis désolé Chloé, trop de choses font que ce n’est pas possible.

- Comment ça trop de choses ? je ne peux pas être au courant moi ? mais je…

Elle devait reprendre son sérieux. Si elle lui avouait tout, peu être qu’il déciderait que leur amour valait bien de se battre pour lui. Elle passa une main dans ses cheveux, retenant le nouveau flot de larmes et le regarda :

- Je t’aime moi…

Il ne devait pas faillir. Son cœur manqua un battement. Il se serait volontiers jeter sur elle, lui disant ce qu’il ressentait lui aussi, mais il n’avait pas le choix. Si elle revenait à la charge en lui disant ça de nouveau, il n’aurait plus la force de la repousser, malgré lui, il devait lui faire mal, qu’elle s’en aille et qu’elle soit en sûreté :

- Pas moi.

Ses paroles ne firent qu’un tour. Elles la percutèrent de plein fouet, martelèrent son cœur et la brisèrent. Elle cru défaillir, mais elle tenta de garder son calme :

- Je sais que c’est faux ! ne dis pas ça je t’en pris !

Elle pleurait désormais, ne pouvant plus s’arrêter. Elle savait qu’il l’aimait. Il aurait au moins pu le lui dire, qu’elle se complaise dans cette image, et dans un espoir qu’elle voulait voir renaître.

Il se leva, adopta une attitude dégagé bien qu’il avait une affreuse envie de se jeter par la fenêtre du salon. Comment pouvait il lui dire ça ?

- Tu es pire que ce que je n’ai jamais lu sur toi, tu es une ordure ! tu ne peux pas me dire ça ! dis moi la vraie raison, dis moi pourquoi tu me rejette comme ça ! s’il te plais, je ne veux plus me faire repousser, plus maintenant.

Il eu un déclic, sa mère, Clark. Voulait il vraiment la voir sombrer encore plus ? dans le fond, qu’est ce qui la détruirai, la hantise de se retrouver seule ou son père ? il s’en voulait de ne pas avoir envisagé toute les possibilité avant. Il tenta une dernière foi de s’approcher d’elle, ne supportant plus voir ses larmes déformer son visage si parfait.

Elle le vit s’avancer vers elle, mais la haine était bien trop grande. Il la repoussait lui aussi. Mais qu’avait elle fait ? elle n’eut plus un instant d’hésitation et la gifle retentit. Elle ne se retint pas et y mit toute sa colère.

Il détourna la tête sous le coup du choc. Elle avait frappé fort et haineusement. Il la comprenait. Il ne fit pas ce geste arrogant qu’est se masser la joue, il ne fit rien.

- Dehors.

Elle avait murmuré mais il l’avait très bien entendu. Ses jambes ne voulaient pourtant pas lui obéir et rien n’y faisait, il restait planté face à la seule femme qu’il aimait.

Sa voix trembla une foi de plus de colère et cette foi ci elle cria :

- Dehors !

Il revint brutalement à la réalité et se détourna d’elle. Il la regarda une dernière foi avant de quitter l’appartement.

Elle le vit fermer la porte et s’effondra au beau milieu du salon. Elle cacha son visage dans ses mains et pleura toutes les larmes qu’il pouvait bien lui rester.

Elle se présenta le lendemain en cour. Elle n’était pas maquillé, n’avait pas prit le temps d’assortir ses habits et rodait dans les couloirs telle un cadavre ambulant. Elle croisa Brian et Gemma qui parlait de choses et d’autre. Ils l’interpellèrent mais elle ne réagit pas, continuant son chemin. Ils finirent par arriver à sa hauteur et la virent.

- Oula, tu as fait la fête hier soir ?

- Non, répondit elle simplement.

- Alors c’est autre chose qui est…. Continua Brian attendant qu’elle réponde.

- Je…

Qu’allait elle dire ? qu’elle s’était faite lamentablement larguée par une spécialiste en la matière. Allaient ils tous lui dire le très détesté mais né en moins célèbre « je te l’avais dit ». Elle ne voulait pas de tout cela et se décida a mentir pour la première foi à ses nouveaux amis :

- J’ai rompu avec Lex.

Ils firent tout deux des têtes de six pieds de long avant que Gemma ne se risque en territoire inconnu :

- Pourquoi ?

- Il euh… ça n’allait pas fort en ce moment, et puis ce n’était pas l’homme de ma vie, je crois que je ne l’aimais pas, alors pourquoi rester avec lui.

Elle s’efforçait de sourire. Rien n’était pire dans ces cas là que des gens qui se montraient faussement compatissant, même si elle savait que ses amis étaient des amours. Elle continua son chemin pour enfin entre dans la salle commune ou se trouvaient les autres.

Chloé s’éclipsa quelques secondes aux toilettes, quelques secondes pendant lesquelles Gemma exposa la situation au groupe. Elle revint et 12 paires d’yeux se fixèrent sur elle.

- Quoi ?

- Rien, répondirent ils tous en cœur.

Elle leva les yeux au ciel et continua :

- Qu’on soit clair, ce n’est pas parce que je viens de rompre avec Lex qu’on ne peux pas parler de lui, de couple, ou de quoi que se soit, je vais bien ! finit elle dans un sourire.

Ils la fixèrent encore, imprégnant son monologue et reprirent tous leurs conversation en cours. Quelques minutes plus tard, Chloé c’était isolé dans une salle de sport de l’école. Il y avait plusieurs tapis sûrement pour les sport de combat, des puching-ball, et elle remarqua plusieurs armes défensive. Elle s’approcha d’une masse attaché au plafond et ne put se retenir de frapper violemment dedans. Cela avait été bref, mais l’avait soulagé d’un poids immense. Ne se contenant plus, elle frappa encore, encore et encore. Des larmes lui montèrent aux yeux tandis qu’elle frappait toujours.

Pourquoi l’avait il laissé ainsi ! pourquoi avait il été si infâme avec elle. Elle ne méritait pas cela, pas après tout ce qu’elle avait vécu.

Elle frappait encore et encore. Elle finit par entendre quelqu'un descendre les marches qui menait à la salle. Elle ne voulait pas savoir qui c’était et continuait a frapper sans relâche. Elle vit de mains apparaître de chaque coté de la masse qu’elle frappait, et vit enfin le visage de son ami apparaître. Bien qu’elle les adore tous autant, elle devait avouer qu’elle était plus proche d’Alexis, Brian et Gemma que des autres. Entre autre, Alexis se tenait devant elle, plein de compassion et de compréhension. Il la regarda dans le blanc des yeux. Ils s’étaient embrassé le premier soir après avoir bien trop bu. Ce rapprochement avait tout arrangé entre eux. Ils n’avaient plus aucun tabou et parlait de tout.

- Ca va ?

- Pourquoi ça n’irait pas, dit elle en continuant a porter des coups plus fort encore.

- Ne me la fait pas à moi blondinette, c’est encore Lex.

- Je te dit que je l’ai laissé tomber.

- Et moi je te dis que tu ne peux pas me mentir, pas à moi.

Des larmes lui revinrent. Elle frappait plus fort, tandis qu’il continuait à tenir la masse noire. Quelques perles salés dévalèrent son visage tandis qu’elle frappait encore. Il finit par s’approcher d’elle et sans rien demander la prit dans ses bras. Elle était tendue, mais se calme rapidement dans la chaleur de son ami. Elle ne se retint plus et pleura de plus bel. Logé au creux de lui, elle déversait toute sa détresse, celle qu’elle avait accumulé depuis la veille. Il resserrait son étreinte et la laissait pleurer. Il savait pertinemment qu’elle n’aurait jamais rejeter Lex, quoi qu’il ai fait. Toute cette histoire dépassait les bornes. Il voulait s’amuser à faire souffrir les gens ? il aller lui en donner à ce Luthor de la souffrance. Comment se permettait il de lui faire cela ? il était riche et intouchable peu être, mais il était loin d’être le seul. Il l’entendais pleurer et il devait avouer qu’elle lui fendait le cœur. Elle finit par se décoller légèrement, le visage une fois de plus ravagé et d’un voix à peine audible elle continua :

- Pourquoi il ne veut pas de moi ? mais qu’est ce que j’ai fais ?

- Je t’interdis de penser que ça vient de toi blondinette d’accords ? c’est lui qui tourne pas rond.

Il déposa un baiser amical sur son front. Elle pleurait et sa respiration se faisait saccadé.

- Ne le dis a personne, je ne veux pas qu’il sache que je me suis encore faite jeté, s’il te plais.

- Ne t’en fais pas, je ne comptais pas en parler.

Elle lui sourit. Elle avait vraiment eu une chance hors du commun de trouver des mais pareil. Comment faisait il pour lui rendre le sourire dans des moments pareil. Elle se blottit une dernière foi au creux de lui et finit par se dégager. Il la regarda souriant et lui demanda :

- Alors comme ça, tu veux devenir championne de boxe ?

- Je veux pouvoir lui mettre mon poing dans la figure la prochaine fois que je le vois, rit elle.

- Alors je vais t’y aider.

Elle fronça quelques secondes les sourcil, se demanda ce qu’il voulait dire, et il se plaça derrière elle, tenant ses poing dans ses mains. Elle rit d’abord et se laissa faire ensuite. Ils passèrent un bon moment, ou il lui apprit les coups de base. Elle se sentait de mieux en mieux avec lui et devait bien avouer que jamais elle n’aurait pensé être aussi bien avec quelqu’un. Il était si … gentil, parfait.

Ils sortirent tous quatre de l’école. Chloé monta avec Alexis tandis qu’ils se donnaient tous rendez vous chez Chloé pour le soir même. Ils avaient tous compris qu’elle n’allait pas fort, et il n’était pas question de la laisser seule. Ils ferait une de ces soirée télévision ou ils allaient prendre près de deux kilos chacun et regarderait de bon films d’action, l’amour étant exclu.

Alexis gara sa voiture près d’un café ou Chloé avait l’habitude de prendre un café à emporté après les cours. Il la laissa sortir et l’attendit. Elle entra dans le petit café, prit son gobelet comme chaque soir, salua le serveur qui commençait à bien la connaître et sortit en vitesse. Peu être trop en vitesse, elle percuta quelqu’un de plein fouet. Son gobelet n’eu aucun dommage, le capuchon lui sauvant la vie. Elle leva les yeux et le vit, lui et aucun autre. Une haine sans nom monta doucement en elle tendis que ses doigts se resserrait sur son café. Elle avait envie de le gifler, voir même de mettre en pratique sa boxe, mais elle se retint tant bien que mal.

Il se tenait en face d’elle et sentit un pincement au cœur. Il souffrait, il devait bien l’admettre, mais son père avait été trop clair pour qu’il tente quelque chose. Il la vit trembler de rage mais ne fit aucun geste. Il planta ses mains dans ses poche :

- Salut, tu vas bien ?

Elle tombait de haut, comment pouvait il lui parler si simplement. Quel culot avait il de lui demander comment elle allait. Sa haine se décupla en moins de quelques secondes. Elle ne se retint plus, prit son gobelet et vida son contenu sur lui. Il ne fit aucun geste. Il restait là, le liquide dégoulinant sur lui. Après tout, il le méritait bien.

- Comme tu le vois, je vais très bien.

Alexis s’approcha de la scène et il ne pu s’empêcher de rire. Lex se tenait impassible, mais devait avouer que le fait que ce garçon soit la n’arrangeait rien. Chloé se colla un peu plus contre son ami et Alexis ne mit pas longtemps à comprendre. Il sourit et entoura la jeune fille de son bras. Il approcha sa bouche de sa joue et lui susurra doucement.

- Je vois que je t’ai redonné confiance en toi, mes cours t’on servit, rit il.

- Et encore tu n’as rien vu.

Ils se retournèrent tout deux, toujours cote à cote. Elle revint seule sur ses pas, vers un Lex désorienté et furieux.

- Je ne sais pas quel malin plaisir tu as pris a me faire souffrir, mais je ne veux plus jamais te voir.

- Tu sais tout comme moi que je ne pouvais pas faire autrement.

- Si tu pouvais ! ne mens pas !

- Je suis désolé Chloé crois moi je…

- Je ne veux pas t’entendre ! Métropolis est trop petit pour nous deux je crois. Je ne veux plus jamais te voir ! et ne prends plus ton air supérieur pour venir me demander comment je vais.

Elle tourna les talons, fit quelques pas avant de revenir à la charge lui coller une belle droite dans la mâchoire.

- Tu as piétiner mon cœur ! alors je vais me faire un plaisir de te piétiner toi ! rugit elle. Sors de ma vie ou tu verras que moi aussi je peux devenir très méchante.

Il la regarda, stupéfait. Mais qu’avait il fait de la petite journaliste qu’il aimait tant. Il avait conscience que tout cela était de sa faute, mais l’idée que son père puisse lui faire quelque chose dépassait bien tout ce qu’il pouvait ressentir. Jamais il ne laisserai quelqu’un s’approcher d’elle. Il la regarda s’en aller avec ce gamin et sa colère se décupla. Mais il n’avait pas le droit de lui en vouloir, tout cela était uniquement de sa faute.

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Chapitre 8 : Passé quand tu nous tiens…

Elle réapprenait lentement mais surtout durement a vivre. Elle s’était bien trop investit dans cette relation elle s’en rendait compte. Désormais, elle ne se sentait plus elle même et le simple fait de voir sa photo dans les journaux lui gâchait la journée. Elle ne l’avait pas vu depuis bientôt deux semaines, depuis la dernière confrontation des plus physique. Elle faisait son possible pour ne plus penser à lui, elle se plongeait dans ses études, sortait le plus possible. Cela faisait un moment que Lionel ne l’avait pas contacter et elle trouvait cela inquiétant. Elle ne savait pas ce qu’il voulait au juste, mais elle avait autre chose à penser. Elle était bien trop occuper avec le nouveau rythme qu’elle c’était imposé.

Alors qu’elle entrait dans la salle commune, elle remarqua Gemma seule sur un des canapés. Elle s’approcha d’elle et vit que celle ci tenait fébrilement son portable dans une main. Chloé prit place à coté d’elle et ne dit rien, la connaissant trop bien :

- C’est mon père, il ne pourra pas être la pour mon anniversaire.

- Je vois. Je n’ai pas vu le mien depuis près de deux mois.

- Je crois que tu ne devrais pas perdre contact avec lui.

- C’est juste que, continua Chloé, je ne veux plus retourné la ou j’étais avant.

- Ne perds pas contact avec ton père. Tu as sûrement de mauvais souvenir là bas, mais rien ne peut rivaliser avec le fait de se retrouver en famille, si restreinte soit elle.

- Depuis quand tu incarne la voix de la raison ? rit Chloé. Bon je sais ce qu’on va faire. je te prend demain avec moi ainsi que… disons Kyle, Alexis et Brian et je vais vous faire visiter mon ancien chez moi et vous aurez l’honneur de rencontrer Mr Sullivan, ça te dis ?

- Et bien, tu me connais, je suis toujours partante pour les plans déjantés !

Le soleil se levait timidement une foi de plus tandis que la température perdait dangereusement ses degrés. Chloé s’engouffra dans une des deux voitures devant chez elle. et voilà, ils faisaient une excursion en groupe, comme elle l’avait toujours rêvé, avec de vrai amis. Elle s’assit sur le siège passager de la voiture d’Alexis, tandis qu’il démarrait, Gemma, Brian et Kyle sur les talons.

Elle regardait le paysage défiler sans faire attention à la vitesse que prenait le véhicule. Le visage enfouit dans son écharpe, elle reconnu vite les arbres en bordure de Smallville et son cœur prit une envolé quand elle vit le panneau indiquant qu’ils entrait dans le ville. Sans vraiment comprendre elle fit signe à Alexis de s’arrêter, ce qu’il fit sans plus attendre. Elle sortit brusquement et mit sa main sur sa poitrine.

Sa respiration se faisait plus rapide. Les larmes lui montaient aux yeux. elle voulait faire demie tour, elle n’avait pas la force de refaire face à tout cela. Elle revoyait le lycée, la Torch, le Talon, le manoir de Lex, la grange de Clark. Tout cela remontait à la surface alors qu’elle n’y avait plus eu affaire depuis un petit moment. Elle s’était pensée bien trop forte, elle n’avait pas encore la force de revenir ici. Elle sentit une main se poser dans son dos. Elle se retourna en sursautant et vit Alexis. Il la regarda longuement avant de passer une main sur son visage, effaçant une larme :

- On est tous là, ne t’en fais pas tout va bien se passer.

Elle prit une grande inspiration et son courage à deux mains.

Les deux voitures se garèrent devant le Talon. Chloé en sortit et reconnu l’enseigne du petit café. Son cœur se déchira quelques secondes avant qu’elle ne soit rejointe par ses amis. Brian passa un bras sur ses épaules tandis que Gemma lui faisait de grands sourire. Elle ferma quelques secondes les yeux et d’un pas décisif, entra. Elle redécouvrit l’ambiance, la décoration égyptienne, les canapé, les serveuses, les table ronde de toutes couleurs, le comptoir, les escaliers montant au premier… Lana et Clark.

Elle ne mit que quelques secondes avant de les remarquer, parlant avec Pete. Ils étaient tout quatre à une petite table. Elle voulait fuir, courir loin d’ici et retourner à sa nouvelle vie, mais si elle ne faisait pas le premier pas, cela la hanterais le restant de sa vie. Ils la suivirent tout quatre tandis qu’elle continuais vers ses anciens amis. Elle se planta devant eux et elle ne pu s’empêcher de voir leur tête de six pied de long. Pete avala son café de travers tandis que Clark et Lana la dévisageaient. Elle ne scia pas et resta devant eux sans la moindre expression. Ils reprirent tous contenance et Clark finit par dire :

- Chloé ?

Elle ne réagit pas, trop occupé à lutter contre ses larmes et l’envie de leur dire pardon. Quelques secondes encore et Clark se leva, la serrant de toute ses forces dans ses bras. Lana en fit de même suivit plus tard de Pete. Elle ne réagit pas tout de suite, laissant sa nostalgie l’envahir pleinement. Ils se détachèrent enfin d’elle :

- Tu es partit du jour au lendemain, commença Lana.

- Plus de nouvelles, on a eu peur, finit Clark.

- Tu nous as vraiment manqué Chloé, dit la vois tremblante de Pete.

La discussion était venu simplement. Chloé avait présenté ses amis a ceux qui fut les siens dans une autre vie. Elle ne voulait pas renouer les liens car elle savait que loin de Smallville elle en souffrirai mais elle ne pu s’en empêcher. Tous parlaient autour d’un café et l’ambiance se faisait chaleureuse. Chloé se surprenait a rire sincèrement. C’était le première foi depuis que Lex l’avait quitté. Elle repensa aussitôt à lui. Elle le revit à la table du fond, lisant le journal, les pages économie. Elle se revit l’accoster pour son interview. Les larmes montaient de nouveau, et elle se demande pourquoi elle pleurait tant en ce moment alors que quelques semaines avant elle n’aurait plus cru cela possible.

Deux semaines, cela faisait deux semaines qu’elle ne l’avait pas vu et elle devait avouer qu’elle en souffrait. Partout ou elle posait les yeux elle le voyait inlassablement. La conversation déviait a ce moment là sur lui :

- Cela fait un petit moment que l’on a pas vu Lex par ici, il m’a dit qu’il avait déménagé à Métropolis, tu l’as vu récemment Chloé ? demanda Clark.

- Quoi ? euh…non.

Gemma, Brian et Alexis, suivit de Kyle la regardèrent. Tous à cette table connaissait le milliardaire, mais certain ne connaissais pas le fin mot de l’histoire.

- Moi je l’ai vu il y a trois jour, dit simplement Lana.

- Quoi ? reprit plus clairement Chloé.

- Oui, il est de retour au manoir, il a dit que Métropolis n’était plus fait pour lui. Il ne s’est pas étalé sur le sujet.

- Il est ici, à Smallville ?

Elle lui avait dit que Métropolis était trop petit pour eux deux mais elle n’aurait pas penser à une changement si radical.

- Bien oui, mais on peu savoir ce qui se passe a la fin ?

- Non rien c’est juste que…

La, rien ne pouvait être pire que ce moment précis. Elle se figea sur place. Tout le monde se retourna pour voir la personne qui entrait. Clark, Lana et Pete ne comprirent pas tout tandis que les autres voyaient la fin d’un week-end parfait. Il était la, dans son long manteau noir et son costume impeccable. Il était encore plus beau que la dernière fois qu’elle l’avait vu, il était tout simplement parfait. Elle ne voulait pas le regarder mais elle ne pouvait plus bouger.

Lex ne mit pas longtemps à apercevoir tout le beau petit monde de Métropolis dans la salle. Il se demanda quelques instants ce qu’ils pouvaient tous bien faire ici et comprit en voyant Chloé qu’elle avait voulu faire un petit saut dans le passé. Il voulait aller à l’autre bout de la pièce mais maudit Clark quand il le vit faire des signes pour qu’il se joigne à eux. Décidément, il ne comprendrait jamais rien à rien. Il se retint de lever les yeux au ciel et s’engagea dans leur direction.

Ils se renfrognèrent tous et Lana, Clark et Pete le remarquèrent.

- Salut Lex, dit Clark d’une voix enjouée.

- Salut, firent Lana et Pete.

Les quatre autres jeunes gens marmonnèrent quelque chose tandis que Choé se retenait d’exploser. Lex la considéra quelques secondes. Il ne l’avait pas vu depuis quinze jours et il en avait souffert. Il la voyait si belle. Elle ne voulait pas lever les yeux vers lui, mais il les imaginait si bien… il avait conscience que plus aucun doute n’obscurcissait ses pensées. Il l’aimait. Il avait voulu se persuader le contraire, mais le fait de la voir venait de détruire ses réticences.

- Il reste une place, continua Lana, joins toi à nous.

Chloé n’en pouvait plus. Cela n’était plus le rêve qu’elle s’était crée, mais un film d’horreur qui tournait trop réalité. Elle revivait l’épisode dans son appartement.

- Je t’aime moi…

- Pas moi.

Les larmes lui revenait inlassablement. Elle n’en pouvait plus et se sentait au bout du rouleau. Elle voulait le savoir menteur, ne pas admettre qu’en effet il ne l’aimait pas mais c’était bien trop dur. Elle ne pu plus longtemps supporter la situation et se leva. Elle couru hors du Talon, dans la petite rue qui donnait derrière la café. Alexis se leva brutalement alors que Brian le retenait par le bras, lui ordonnant du regard de s’asseoir. Furieux il leva des yeux haineux vers Lex, qui lui s’avança à la suite de Chloé.

Il sortit enfin du petit café et la vit, debout, les bras croisée adossé à un conteneur. Elle pleurait discrètement. Il voulu se reculer de sa peine, mais il lui devait bien d’être là. Il s’avança vers elle.

Chloé ne prit pas la peine de lever les yeux. Elle savait qu’il était là et s’approchait d’elle. Elle se rembrunit davantage. S’il ne l’aimait pas, pourquoi venait il lui parler ? pour se donner bonne conscience ?

- Bonjour, dit il simplement.

Elle ne répondit pas, le regard toujours figé sur ses chaussures. Elle voulait stopper les battements de son cœur qui se faisait plus violent. Elle adoptait tant bien que mal une attitude dégagé mais elle se sentait plus mal que jamais.

Il se rapprocha encore d’elle :

- Chloé, je veux que tu saches que je suis désolé pour tout.

Elle tombait de haut. Quel culot avait il de lui dire cela ! pour qui se prenait il a la fin. Il voulait qu’elle l’aime pour retomber encore plus bas une prochaine fois ?

- Je me fiches de tes excuses, je ne veux plus te voir c’est tout.

- Pourtant tout tant à prouver que partout nous nous croiserons.

- J’en ai assez, je n’en peux plus, cela ne te fais peu être rien, mais je suis quelqu’un d’honnête et j’avoues que ça me tue à petit feu.

Il voulait lui dire qu’il ressentait la même chose, qu’il n’était plus lui depuis leur séparation, mais dans le fond, elle avait raison, il ne fallait plus qu’ils se voient. Plus rien de bon ne viendrait de leur couple, jamais. Lex pensait à son père et à ce qu’il avait en tête, le fait est que Chloé n’avait pas eu de nouvelle depuis qu’ils n’étaient plus ensemble et c’était bien ainsi.

- Je veux savoir si tu ressens quelque chose pour moi ou non, tu me le dois bien.

Et voilà une impasse. Que devait il lui dire. L’éloigner une foi de plus ou se montrer enfin sincère. Il se rapprocha encore d’elle, désormais à quelques centimètre et planta ses yeux dans les siens. Il brûlait d’une envie secrète de se fondre en elle mais gardait ses distance bien que cela le tue :

- Si tu me connais, tu peut répondre seule à cette question.

- Justement Lex, je me suis rendue compte que je ne te connaissais pas. J’en ai assez de cette situation version Roméo et Juliette. Soit tu me dis ce qui est, soit tu sors de ma vie. Je ne veux plus avoir à supporter mes souvenirs. Je souffre chaque foi que je me rappelle nos moments ensemble alors s’il te plais soit sincère. Que l’on soit ensemble ou non, je veux savoir ce qui est.

D’ou tirait elle ce courage de tout lui déballer ? elle ne le savait pas mais elle se sentait fière de pouvoir enfin se purger de toutes ces pensées qui la hantait. Elle voulait simplement des réponses. Pas de promesse qu’il ne tiendrais jamais, non, juste un brin d’honnêteté.

- J’ai eu des sentiments pour toi Chloé, je ne le caches pas.

Et voilà, un coup de poignard en plein cœur. Ce n’était donc plus d’actualité. Il n’y avait plus rien entre eux. Un vieux couple, des souvenirs usés, déchiré par le temps. En l’espace de deux semaines il avait tourné la page. Elle détourna le visage du sien, ne supportant plus de le voir, lui et son air supérieur qu’elle avait tant aimé. Elle le poussa, se frayant un chemin au travers de son amour. Il ne chercha pas à la rattraper. Il la laissa s’enfuir aussi loin qu’elle le pourrait, sachant qu’il ne tarderait pas à se revoir, le destin se plaisant à les faire souffrir.

Chloé et ses amis n’étaient resté que la journée. Elle avait passé la soirée à réconforté son père tandis que les quatre jeunes gens était allés voir un film. Ils roulaient maintenant vers Métropolis, elle retournait à sa vie. Elle revenait vers la ville de son premier véritable amour, son premier déchirement de cœur. Elle allait entrer de nouveau dans cet appartement qu’elle détestait désormais. Elle sortit de la voiture salua ses amis et entra seule dans son salon.

Elle le revit, debout au milieu de la pièce, lui disant qu’il n’y avait plus rien entre eux. Cela la rongeait à petit feu. Il semblait s’être détaché d’elle, mais toute cette histoire tuait Chloé lentement. Elle sombrait dans l’abysse d’une détresse qui lui semblait infinie…

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Chapitre 9 : La fin d’une époque…

Elle se leva durement ce matin là, un mal de crâne impossible. Elle avait encore passé la veille à boire devant des film à l’eau de rose. Elle n’arrivait pas à sortir de ce cauchemar. Elle qui se fichait de ses greluches qui s’accrochait aux hommes.

Elle plaqua une main sur son front. Elle se détruisait à petit feu. Elle sortit de son lit et, déséquilibré, tomba à plat ventre sur le sol. Comment en été elle arrivé la ? un seul mon, un simple nom ; Lex. Les derniers mots qu’il avait prononcé dans une petite ruelle de Smallville voilà cinq jour tournait en rond dans sa tête. Une de ses chansons dont on arrive pas à se débarrasser et que l’on fredonne toute la journée. Elle se leva lentement et se dirigea à la cuisine ou elle se prépara une tasse de café bien chaud.

Le seul remède à un lendemain de boisson. Une journée de cour l’attendait. Elle ne voulait pas y aller, cela faisait d’ailleurs cinq jours qu’elle n’y allait plus. Elle n’aurait jamais pensé qu’un homme aurait pu détruire sa rage de vaincre, son envie d’être la plus grande journaliste au monde. Et bien si, il l’avait fait en un claquement de doigts. Elle n’était plus rien. Juste une enveloppe recouvrant un vide absolu. Son âme, son esprit, son essence, il avait emporté tout cela avec lui, ne laissant qu’un physique qui se dégradait.

Elle avait été convoquée au bureau de Lionel Luthor. Elle aurait sûrement des comptes a lui rendre à propos de son attitude qui laissait à désirer.

Elle se pointa dans son bureau, une mine semblable à celle de ces derniers jours. Il n’était pas encore là. Elle laissa ses doigt courir sur le verre du bureau et se planta devant l’immense baie vitrée. Métropolis s’étalait devant elle. une impression de déjà vu la prit aux tripes. Elle se revoyait, cinq mois plus tôt, dans cette même position, acceptant la proposition de Lionel, passant un pacte avec le diable qui l’avait mené jusqu'à sa perte. Elle sursauta quand elle entendit la porte s’ouvrir. Elle se retourna et le vit. Fier, un beau costume sombre, une étincelle dans les yeux. il s’approcha d’elle mais finit par s’asseoir a son fauteuil.

- Miss Sullivan, je n’attendais que vous.

- Me voilà.

- J’aimerais savoir ce qui peut bien vous perturber ces temps ci au point de négliger vos cours.

- C’est compliqué.

Il se releva et lui fit désormais face.

- J’aime la complexité.

Elle releva la tête et le considéra d’un regard suspicieux avant de s’aventurer sur un terrain miner :

- C’est à cause de vous si j’en suis là, et ne faites pas l’innocent, vous savez de quoi je parle.

- Oh, Lex c’est ça ? fit il dans un sourire. Je vous ai rendu un grand service Chloé croyez moi. Je vous ai ouvert les yeux sur la nature de mon fils, bien trop frivole.

Il n’était qu’a quelques millimètres d’elle tandis qu’elle se collait à la grande vitre, prise de peur.

- Je ne… je vais très bien et je … vais y aller.

- Chloé, voyons, ponctuant sa phrase de la pression de sa main sur son bras. Je veux ce qu’il y a de mieux pour vous, et Lex n’en fais pas partit.

Sa respiration se fit plus rapide et elle ferma les yeux quelques secondes. Elle ne mit pas longtemps à sentir des lèvres sur les siennes et cela en fut trop. Elle le poussa violemment et s’enfuit en courant sans plus un mot.

Lionel la regarda courir, un sourie machiavélique aux lèvres. Tout ne faisait que commencer. Loin de Lex, de ses amis, elle était à lui.

Elle sortit de l’ascenseur en courant, les larmes aux yeux. Rien de plus, il ne voulait rien de plus que coucher avec elle. Jamais son talent ou sa perspicacité ne l’avait touché. Il avait juste voulu savoir ce qu’était une adolescente au lit. Elle ne valait rien. Sa vie chutait de plus belle. Elle avait été si longtemps au sommet d’un échelle qui s’effondrait subitement d’un trait. Que lui restait il ? des amis ? que pouvait elle bien leur dire, qu’elle s’était faite avoir sur tous les front. C’était pire que tout. tout avait une fin elle le savait et elle le payait désormais le prix fort. La fin d’une époque, d’une vie trop heureuse et simple pour être vraie.

Elle courait et ne vit pas qu’elle atteignait la route. Les larmes obscurcissant sa vue, elle ne vit pas la voiture arriver trop rapidement sur elle. Un crissement de pneus se fit entendre. Elle roula sur la capot de la voiture avant de retomber lourdement sur le sol devant le véhicule.

Allongée sur le dos, elle vit tout tourner autour d’elle. Aurait elle enfin la paix ? elle ne le savait pas, mais elle voulait que ce cauchemar ai une fin, si radicale soit elle. Elle sentit une main sous sa nuque et vit un visage familier se profiler. Son cœur en prit un nouveau coup et elle ferma les yeux sur la seule image qu’elle voulait voir, le seul dénouement possible à cette histoire qui l’avait lentement détruite.

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Chapitre 10 : Si je pouvais te dire…

Elle se sentait plané, elle se voyait volé au dessus de ce monde, immunisé contre ses atrocités. Elle s’imaginait sourire béatement sans vraiment savoir pourquoi mais une douleur vive lui parvint aussitôt. Ses paupières frissonnèrent et se plissèrent. Elle les ouvrit lentement pour que la clarté vienne lui brûler les yeux. la plénitude s’évanouit sous une fausse de détresse et de douleur. Elle finit par distinguer les fleurs envahissant la chambre. Elle s’assit douloureusement sur le lit, se frottant les paupières pour se réveiller.

Elle passa le plus clair de son temps à lire les mots présent sur les bouquets et boite de chocolat. Il y en avait même de son père, et de Clark, Lana et Pete, mais principalement de ses amis de Métropolis. Elle fut déçu de n’en lire aucun venant de Lex. Pas un bouquet, pas une lettre, ni un infime mot, rien. Elle en était sure pourtant, c’est lui qu’elle avait vu se soir là, lui qui l’avait emmené à l’hôpital. Mais rien. En fin de journée, les médecins la laissèrent sortir. Elle n’avait qu’une entorse au poignet et de légère commotion.

Une foi chez elle, elle ne mit pas longtemps à entendre des coups la porte. Elle qui n’avait jamais eu de visite à Smallville, il y avait constamment quelqu’un chez elle désormais. Elle l’ouvrit sans avoir la force de se demander qui se trouvait derrière. Plus rien ne la surprenait et elle ne réagit pas en voyant Lex apparaître dans l’entrée. Il était vêtu comme à l’ordinaire, un costume, une chemise pourpre, les mains dans les poches, l’air distant… il la considéra quelques secondes et s’avança enfin :

- Bonsoir.

- Salut, dit elle au tac o tac.

Ses yeux étaient plantés dans les siens. Elle ne pouvait les détacher. Elle s’effaça de l’entré pour le laisser pénétrer dans le salon. La radio résonnait et cette chanson choisit ce moment pour faire son apparition. Les paroles ne leur vinrent pas tout de suite, mais ils finirent par prendre le temps de les écouter.

I know there’s something in the wake of your smile.
I get a notion from the look in your eyes, yea.
You’ve built a love but that love falls apart.
Your little piece of heaven turns too dark.

Listen to your heart
When he’s calling for you.
Listen to your heart
There’s nothing else you can do.
I don’t know where you’re going
And I don’t know why,
But listen to your heart
Before you tell him goodbye.

Il était face à elle, debout dans toute sa splendeur. La voir le tuait sûrement autant qu’elle. Il se détachait du mieux qu’il pouvait de ses sentiment mais rien n’y faisait. Il la trouvait aussi belle que le premier jour ou il avait réellement posé les yeux sur celle qu’elle était.

- Je venais prendre de tes nouvelles, dit il d’une voix qu’il aurait voulut moins sombre.

Ses yeux se perdaient en lui. Elle essayait du mieux qu’elle pouvait de réapprendre à vivre, il ne pouvait pas faire irruption dans sa vie à tout bout de champs, elle n’en avait pas la force. Elle voulait regarder ailleurs, lui faire voir qu’il ne comptait plus pour elle, mais elle en était incapable. Elle l’observait comme une trésor perdu qu’elle se tuait à reconquérir.

- Ca va.

Les paroles de la chanson les touchaient au plus profond d’eux même. Elle définissait leur relation. Comme la chanteuse le disait si bien, la part de paradis que Chloé s’était faite, avait tourné au cauchemar et avait sombré dans l’obscurité d’un enfer incommensurable. Elle aurait voulu se jeter sur lui, qu’il la prenne dans ses bras en lui disant que tout cela n’était qu’un rêve. Elle aurait voulu lui dire tant que choses, mais elle ne le pouvait pas car elle savait qu’il ne voulait pas les entendre.

Sometimes you wonder if this fight is worthwhile.
The precious moments are all lost in the tide, yea.
They’re swept away and nothing is what is seems,
The feeling of belonging to your dreams.s

Listen to your heart
When he’s calling for you.
Listen to your heart
There’s nothing else you can do.
I don’t know where you’re going
And I don’t know why,
But listen to your heart
Before you tell him goodbye.

Un lourd silence prenait possession des lieux. Que pouvaient il bien faire. elle se décida enfin à parler, même si dire ses mots la tuait de nouveau :

- Je crois qu’on ne devrais plus se voir Lex.

Il redoutait plus que tout le moment ou elle allait lui dire cela. Durant ces deux semaines, ne pas la voir, l’avoir avait été un calvaire. Elle avait hanté ses pensées et maintenant elle voulait mettre un thermes à toute sorte de relation entre eux. Il savait tout comme elle que c’était la seule solution, mais il aurait voulut ne jamais y avoir recours. C’était trop radical, trop meurtrier pour eux. Il en venait même à se demander parfois pourquoi il n’était plus ensemble. Il avait voulu se persuader que tout venait de son père, mais il n’y avait jamais eu que lui. La loi, la différence de milieu social, le fait qu’il voulait la protéger des misères de ce monde. Il savait qu’elle n’aurait pas été heureuse avec lui. Les menaces constantes, les articles sur elle dans la presse à scandale, mais surtout lui… jamais il ne serait fidèle, trop volage pour cela. Il ne croyait plus vraiment en l’amour même si ce sentiment s’emparait de lui chaque foi qu’il la voyait. Cela avait toujours était voué à l’échec. Il fallait s’y faire, certaines personnes ne peuvent pas s’aimer. L’amour n’est pas la solution à tout.

- Je le pense aussi, s’entendit il dire.

And there are voices
That want to be heard.
So much to mention
But you can’t find the words.
The scent of magic,
The beauty that’s been
When love was wilder than the wind.

Elle avait tant rêvé qu’il lui dise le contraire, qu’il souhaite au moins devenir son ami qu’elle tombait de haut. Tout était allé si vite entre eux que la chute se faisait plus douloureuse encore.

- Bien, dit elle lointainement.

- Je ne pense pas rester à Métropolis, alors je venais te dire au revoir.

Une chute sans fin ? c’était pire que cela, elle venait de s’écraser littéralement et perdait connaissance dans une douleurs sans nom. Il lui fit un faux sourire qui trahissait sa peine et partit en direction de la sortie. Sans prendre la peine de se demander s’il répondrait à sa question, elle entama :

- Pourquoi ça n’a pas marché entre nous ?

Elle redoutait qu’il dise qu’il ne l’aimait tout simplement pas. Elle ne voulait pas qu’il le lui dise, même si c’était ce qu’il pensait au plus profond de lui. Il se retourna, planta des yeux grave dans les sien et tel un adieu il ajouta simplement :

- Jamais ça n’aurait pu marcher Chloé.

Il se regardèrent encore quelques secondes. Très vite les secondes se confondirent en minutes et cet instant resta gravé dans leur mémoires comme jamais aucun autre n’aurait pu prendre une place aussi importante. C’était la fin. Elle ne le reverrait plus. Il ne l’entendrait plus rire dénigrer les milliardaires, ne la reverrait plus chantant sa chanson préféré. Elle ne le reverrait plus sourire, boire son café en feuilletant les page économie ou jouer si bien au billard.

Comment en étaient ils arrivé la ? les causes leur avait échappés. Le fait est que tout était bel et bien finit. L’espoir ne ferait plus rien pour eux. Ce n’était plus qu’une lointaine idée qui n’avait plus vraiment de sens ou point ou ils en était. Il appuya une dernière foi ses yeux dans les siens avant de tourner les talons et passer le pas de la porte, la fermant derrière lui.

Elle venait de le voir pour la dernière foi. Elle ne voulait pas s’en rendre compte, mais une boule se forma au creux de son estomac et elle sut que jamais elle ne pourrait s’en débarrasser.

Listen to your heart
When he’s calling for you.
Listen to your heart
There’s nothing else you can do.
I don’t know where you’re going
And I don’t know why,
But listen to your heart
Before you tell him goodbye.

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Chapitre 11: Le temps d’une vie

Ses chaussures talons aiguille à mile dollars claquaient sur le sol. Sa jupe pourpre d’un des plus grand couturier flottait autour de ses jambes, suivant le rythme effréné de ses pas. Un haut fin, décolleté, noir, épousant à la perfection ses formes. Un carré blond parfait, pas de cheveux en bataille, non, lisse et parfaitement coiffés.

L’hiver été passé tandis que le soleil se réveillait. La chaleur se faisait déjà sentir et en devenait étourdissante. Elle marchait dans une des grande avenue de Métropolis. Le dernier sac Louis Vuitton à l’épaule, elle restait tête haute et tenait à la main deux, trois poches de shopping. Elle avait passé ses premiers examens en hiver avec mention. Lionel avait été fort généreux. Il avait promu son père à un haut grade de l’usine tandis qu’il couvrait Chloé d’or. L’image de la petite élèves parrainée obtenant des mentions faisait fort. Lionel venait de monter une association de parrainage qui lui rapportait plus d’argent encore, tandis que Chloé menait une vie parfaite.

Ce n’était plus vraiment la Chloé que tout ses amis avaient connu en début d’année. La petite excentrique qui faisait des blagues à tout vent et rougissait à tout sous entendu sexuel. Elle avait parfait son éducation en la matière et faisait désormais partie du groupe restreint des VIP de son école prestigieuse. Gemma était sa meilleure amie plus que jamais et ses rapport avec Emma s’était amélioré. Toute trois faisaient des ravages ou qu’elle aillent.

L’eau avait coulé sous les ponts. Des lunettes de soleil cachait ses yeux tandis que ses cheveux voletait sur son visage angélique. Son pas était sur, sa marche assuré et elle parcourait la ville. Elle croisait de temps à autre certaine fille de grande famille, coin VIP. Elles se saluaient et Chloé continuait sa route. Elle n’aurait jamais pensé devenir un jour une de ces fille élégante et attirante sur qui on se retournait.

Elle avait ouvert son propre journal à l’école ou plusieurs personne y travaillait. Quelques rubriques potin sur les profs ou élève et autant de pages plus intéressantes encore. Que pouvait elle demander de plus ? elle avait tout. Les rapport qu’il entretenait avec Lionel s’était amélioré depuis son accident de voiture après qu’il lui ai fait des avances six mois plus tôt. Elle lui avait tenu tête, l’avait menacé tandis qu’il l’avait admirer pour cela. Elle était désormais sa protégé, celle qui irait au plus haut dans les rangs de classe sociale des milliardaire. Elle qui avait été une adolescente frustrée était désormais une jeune femme qui commençait à vivre pleinement les joie que procurait l’argent, la respect et la séduction. C’était un coup à prendre. La première fois qu’elle avait gratter sous les apparences trop parfaite des milliardaires, elle avait été dégoûtée. Mais bien vite, elle s’était faite au mensonge, la trahison, les coups bas, l’hypocrisie et la jalousie qui ponctuent les journée de ceux qui y adhèrent.

Elle avait passer sa journée à dépenser de l’argent dans les magasins les plus chic de la ville, rentrée de vacances oblige. Elle stoppa devant une vitrine et monta ses lunettes de soleil sur ses cheveux. Elle ne pu s’empêcher d’observer longuement les paires de chaussures qui y trônaient alors qu’elle venait d’en acheter deux. Elle se colla un peu plus à la vitre tandis qu’elle entendit derrière elle :

- Blondinette, on fait du shopping par une aussi belle journée ?

- Rien de tel qu’un bon soleil et une telle température pour faire des emplettes, sourit elle, sachant parfaitement qui se trouvait derrière elle.

Elle se retourna et vit le visage rayonnant de Brian apparaître. Elle le serra dans ses bras avant de se défaire de lui.

- Alors, dis moi tes vacances en Europe c’était comment ?

- Tu n’as pas reçu ma carte de Paris ?

- Celle ou tu me disais que tu t’ennuyait ? si mais je me demande encore comment on peut s’ennuyer au bord de la seine, ou en visitant la tour Effel ou bien le Louvre.

- Je fais ça chaque année, tu sais on se lasse, mais la prochaine fois je te promet, je te prends dans mes valises.

Elle éclata d’un rire sincère et joyeux. Il s’empara de ses achats et marchèrent tous les deux sous ce soleil, en cette journée parfaite.

- Prêt pour le dernier semestre ?

- On va dire ça comme ça oui.

- Tu comptes faire quoi après ?

- Je pense que je vais entamer mon dernier cycle, arriver à la septième année quoi. Pas trop envie de me lancer dans les affaire maintenant.

- Je comprends, moi j’espère avoir mes examens de fin d’année.

- Après la mention que tu as eu au premier, je doute du contraire.

Ils s’arrêtèrent enfin devant son nouvel appartement, en plein centre ville. Il était bien plus grand que l’ancien et plus.. luxueux. Ils entrèrent tout deux. Plus personne ne reconnaissais vraiment Chloé depuis quelques temps, mais le nouveau panache qui la caractérisait, un charme sans faille et ce même caractère a tout rompre plaisait à tout le monde. Ils déposèrent les affaire et retournèrent marcher en ville.

Elle s’arrêta dans un petit bureau de presse. Elle acheta un paquet de tabac ainsi qu’un briquet. Elle s’apprêtait à sortir quand une photo sur une pancarte de magazine à sensation la retint. Elle stoppa net et fin se coller l’affiche. Elle y voyait Lex en compagnie d’une charmante jeune femme, de toute évidence brune. Son cœur se resserra quand elle lit enfin l’intitulé de l’article :

« Lex Luthor, fiancé et apparemment heureux de l’être, le milliardaire se dévoile enfin ! »

Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux. Elle ne l’aurait jamais pensé aussi rapide. Alors il allait se marié. Et bien tant mieux pour lui, de toute façon, il ne représentait plus rien maintenant a ses yeux. une simple amourette d’adolescente. Elle sortit du magasin malgré elle rageuse.

Les derniers jours de vacances passèrent rapidement. C’était le dernier week-end et Chloé et Gemma avait décidé de mettre la touche finale à leurs achat. Le dernier week-end était réservé aux achat du genre… onéreux. Elles se trouvaient toute deux dans le plus riche magasin du centre. Gemma sortit d’une cabine, portant un costume noir qui était fait pour elle. Chloé elle continuait à parcourir les rayons tandis qu’elle entendait derrière elle une femme rire aux éclats. Elle leva les yeux au ciel et continua ses recherches. Elle trouva enfin la veste qu’elle cherchait à un prix des plus exorbitant et se retourna trop brusquement. La veste à la main, son sac sur l’épaule, elle le vit, lui et personne d’autre, tenant la main de ce qui allait être sa femme. Il souriait. Sa main se mit à trembler. Elle voulait se contrôler, mais toute volonté s’échappa d’elle. elle était une femme indépendante certes, mais elle avait bien trop refoulé ce sentiment pendant tout ce temps, cet amour qu’elle lui avait offert, juste à lui. Elle reprit contenance et se dirigea vers la cabine de Gemma.

Toute la chance du monde, c’est bien ce qu’elle aurait voulu avoir en ce moment et non pas la malchance. Alors qu’elle avançait, la brune tourna les talons et la percuta de plein fouet. Le sourire et celle ci se figea et elle détailla quelques seconde la blonde qu’elle avait devant elle. Lex se figea et ce fut de même pour Chloé :

- Excusez moi, je ne vous avez pas vu, se disculpa la future Mme Luthor.

Lex n’en croyait pas ses yeux. Il avait eu peine à la reconnaître, mais c’était bien elle. Une jeune et belle femme dans toute sa splendeur. Il la détailla pour voir sa façon chic et class de se vêtir ce qui changeait bien des habits trop extravagant.

Cela faisait plus de six mot qu’elle ne l’avait plus vu. Il était sortit de sa vie et jamais plus elle n’aurait voulu le revoir. Contrairement à elle, il n’avait pas changé d’un pouce. C’était toujours le même, ce même sourire glacial et cette attitude trop hautaine que sa greluche devait adorer.

Il s’y était attendue, à la revoir. Métropolis avait beau être grand, cela était devenue inévitable. Cependant il n’avait jamais imaginer un tel chamboulement. Le fait de la revoir si soudainement, sous son nouveau jour et dans cette situation plus qu’embarrassante le tuait. Il aurait espéré la croiser au coin d’une rue et lui proposer un café, mais il avait fallut qu’elle tombe sur celle qui partageait désormais sa vie. Il reprit ses esprit et finit enfin :

- Chloé ?

Elle s’était attendue à la plus complète indifférence, mais non, il revenait à la charge alors que ses sentiments lui grimpaient à la gorge.

- Salut Lex.

Elle répondit froidement et Lex comprit le message. Tandis que la grande brune les regardait alternativement elle finit enfin par dire :

- Vous vous connaissez ?

- C’est une longue histoire, intervint Lex.

- Disons que nous nous sommes connu, dans une autre vie, rajouta Chloé le regard déjà dans le vague.

Elle aurait voulu lui jeter à la figure qu’elle était une de ses ex, mais elle trouve cela pathétique et se rembrunit davantage.

- Je m’appelle Alicia.

- Alicia est ma…

- Fiancé, je ne suis pas coupée du monde je suis au courant, finit Chloé d’un ton dur. Moi c’est Chloé, ravis de vous avoir rencontré.

Elle ne prit pas la peine de sourire ni même d’attendre Gemma sortir de sa cabine, elle se rua dehors espérant que ce cauchemar ai une fin des plus rapide. Elle avait émergée pendant six mois pour enfin replonger de plus belle. Elle se savait plus forte et allait montre à Lex que dans cette partie, c’était elle qui avait gagné. Elle était décider à prouver à cette greluche-je-me-crois-la-plus-belle que Chloé Sullivan était une tigresse en chasse constante.

Elle marchait rapidement mais finit par sentir une main se poser sur son bras. Elle se retourna pour le voir apparaître de nouveau devant elle. Elle ne l’avait plus vu pendant si longtemps et désormais il revenait la hanter.

- Chloé attends.

- Qu’est ce qu’il y a encore ?

- Je… cela fait longtemps.

- Oui et c’était très bien comme ça, rétorqua elle.

Il se demanda s’il avait bien fait de remettre les pieds ici. Après tout il savait a quoi s’attendre. L’ouragan Sullivan était éternel, ainsi que sa rancœur.

- Je voulais juste de tes nouvelles.

- Ecoutes Lex, tu es sortit de ma vie, je ne suis plus la même et je ne veux pas que tu fasse partie de mon présent ou de mon avenir. Tu as voulu mettre un thermes à toute relation que nous pouvions avoir, je n’ai rien dit, mais ne reviens pas à la charge maintenant. Je ne vais pas te dire que je suis heureuse pour toi que tu te mari prochainement, ni te souhaiter du bonheur. Tout ce que je veux c’est ne plus avoir affaire à toi. Fiches moi la paix. Je ne veux plus te voir, ni toi ni ta greluche.

Il l’avait écouter, mais c’était bien vite perdu dans sa beauté, ses traits si parfait, son visage angélique. Il aurait voulut qu’une foi de plus elle lui appartienne. Il voulait l’embrasser, cette sensation lui manquait trop depuis qu’il l’avait quitté, mais il repensa à Alicia et à son avenir. Il se recula enfin la laissant partir d’un pas décidé. Il la rattrapa une dernière foi. elle se retourna, les yeux au ciel :

- Je veux me faire pardonné pour tout ce que je t’ai fait Chloé. Dis moi ce que je peux faire.

- Dis moi adieu, dit elle froidement.

Il reprit ses distance, attristé qu’elle ne veuille plus aucune relation avec lui, mais il devait avouer qu’il l’avait cherché. Six mois sans aucune nouvelles, et le fait de la revoir le tuait. Elle le fixa un long moment, les larmes lui montant aux yeux. elle voulait paraître forte, mais au fond d’elle savait bien que devant lui elle ne pouvait pas tricher. Elle vit une silhouette se dessiner derrière lui et remarqua une main se poser sur son épaule. Elle vit clairement le diamant qu’Alicia portait à l’annulaire gauche et elle la défia du regard. Elle vit cette brune, pimbêche et stupide se serrer contre lui, alors que quelques mois auparavant c’était son homme, à elle seule. Elle se demanda quelque instant comment il n’avait pas honte de la lui présenter.

- Chloé, que diriez vous de venir manger un de ces soirs à la maison ? proposa elle innocemment.

Lex tomba de haut tandis que Chloé en faisait de même.

- Vous habitez ici ? eut elle du mal à prononcer.

- Oui, j’ai euh… on a reprit mon ancien appartement, dit il.

Elle passa de nouveau une main dans ses cheveux. Elle voulait mourir, ou courir se mettre la tête dans un sac de toute urgence. Elle entendit prononcer son nom et vit Gemma la rejoindre en courant. La jeune fille au cheveux désormais noir, arborant une frange rose fixait le couple qui se trouvait devant sa meilleure amie. Elle les considéra un moment avant de comprendre la situation. Alors c’était elle la future Mme Luthor. Voyant la tête de Chloé elle comprit vite qu’elle était la sauveuse de la situation.

- Salut Lex, fit elle d’un ton dégagé.

Il comprit tout de suite le jeux de l’amie de Chloé qui était bien décidé à lui faire payer son retour ici.

- Bonjour Gemma.

- Vous vous connaissez aussi ? demanda gentiment Alicia.

- Oui, je suis la meilleure amie de son ex, donc c’est logique qu’on se connaisse.

Elle vit la brune ouvrir de grand yeux et se félicita d’avoir taper dans le mile. Chloé donne un coup de coude à son ami tandis que Lex s’amusait de la situation plus qu’autre chose. Il connaissait la rage qu’animait Gemma mais souffrait de ne plus pouvoir rester seul avec Chloé.

- Oh, je ne savais pas pour vous deux, ajouta Alicia.

Chloé priait pour ne plus entendre le son de la voix de la femme qui tenait la main de Lex. Elle se força de nouveau à sourire et ajouta :

- C’est une longue histoire, mais je dois y aller, alors à la prochaine.

Elle réajusta son sac sur son épaule et partit en direction de son appartement. Gemma accorda un sourire sarcastique au couple et suivit Chloé.

Lex se retrouva seul avec les images de son passé et la vision de son avenir. Lequel voulait il au juste ? il ne savait absolument plus. Il y avait moins d’une heure, Alicia était la seule à compter et maintenant toute ses certitudes venaient de partir en fumée.

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Chapitre 12 : Confrontation

Cela faisait six jours qu’elle avait évité de trop sortir afin de ne pas croiser le couple trop parfait. Chloé ne trouvait pas d’autre qualificatif à Alicia que greluche brune. Tout le petit groupe était au courant et chacun avaient son opinion différente sur la question. Brian et Alexis voulaient de nouveau frapper Lex tandis que Emma et Evan soutenait qu’Alicia était peu être quelqu’un de bien. Gemma était remonté contre ce modèle parfait de féminité et Kyle la trouvait à croquer. Que dire d’autre ? elle était parfaite. Intelligente, riche et française. Que pouvait il rêver d’autre. Même si elle voulait se sentir supérieure, toute tentative était impossible, Chloé ne lui arrivait pas à la cheville. Elle la détestait cordialement. Elle fut plus rageuse encore alors qu’elle ouvrait sa boite aux lettres.

Brian et Gemma squattaient son appartement et elle venait de prendre son courrier. Rien d’inhabituel, des factures, une lettre de son père et une de Pete, elle remarqua tout de suite une écriture qu’elle ne connaissait pas. Elle entra dans le salon et s’assit sur le canapé à coté de ses deux amis absorbé par un film. Elle ouvrit l’enveloppe et en sortit une carte où elle reconnu l’écriture de Lex. Elle n’en revenait pas. Elle était invité à leur mariage ainsi qu’au premier repas en leur honneur. Elle n’arrivait pas à concevoir qu’il ai pu lui envoyer cela. Elle y était convié, pouvant se faire accompagné d’une personne choisie.

- Vous n’allez jamais me croire.

- Quoi ? des nouvelles de greluche brune ? demanda Gemma.

- Je suis convié à leur mariage et au repas de répétition, vendredi soir.

- Quoi ? s’écria Brian.

Cela dépassait l’entendement. Ce n’était tout bonnement pas possible. pour qui se prenait il ce petit couple ? pourquoi vouloir lui gâcher la vie.

- Et tu vas y aller ? demanda Brian.

- Bien sur qu’elle va y aller, elle ne va pas les laisser gagner ces deux là !

- Gemma je ne suis pas sure que…

- Je vais t’y emmener.

- Bonne idée, continua Gemma sur la proposition de Brian. On va en faire baver à ton Lex en lui faisant croire que tu sors avec Brian.

- Mais je…

- Excellente idée, renchérit Brian.

Elle ne prit plus la peine de rétorquer et laissa ses deux amis s’occuper de tout. Après tout, ce qu’elle voulait c’était gagner à tout prix.

La semaine de reprise passa plutôt rapidement et l’événement le plus redouté arrive bien trop vite. Chloé avait dépensé tout son argent pour l’occasion dans une robe hors de prix, et les chaussures et le sac s’accordant avec. Elle était fin prête à affronter la greluche ainsi que le seule personne qu’elle ai aimé. Elle entra dans la grande salle principale, se serrant contre Brian tandis que la main de celui ci se baladait dans son dos, donnant du vrai à la situation. Il se stoppèrent et regardaient les différentes personnes présentes. Brian y vit pas mal de financiers qu’il connaissaient tandis que Chloé adressa un regard à Lionel en guise de bonjour.

Chloé revint enfin vers Brian et approcha son visage du sien. Il comprit le message et l’embrassa doucement. Sa main qui parcourait le dos de la jeune fille remonta doucement tandis qu’elle se serrait plus encore contre lui. Cela faisait un petit moment qu’elle n’avait pas embrassé quelqu’un envers qui elle ai des sentiment plus profond que physique. Elle avait toujours trouvé Brian particulièrement séduisant, rajouter à cela le fait qu’il embrassait comme un dieux et qu’il portait les costumes à merveilles, elle craquait. Ce n’était pas le grand amour comme avec Lex, mais elle devait avouer qu’elle avait toujours eu un petit faible pour lui, sans jamais oser le lui avouer. Elle passa ses mains sur sa nuque tandis qu’elle mettait tout son talent à approfondir ce baiser.

- Hum, hum.

Ils se séparèrent d’un même mouvement tandis que quelqu’un marquait sa présence d’un toussotement. Chloé vit la silhouette fine d’Alicia se dessiner dans une robe parfaitement noire ainsi que celle de Lex a ses cotés. Il la tenait par la taille tandis qu’elle avait une main possessive sur son torse.

- Bonsoir, dit sombrement Lex.

Elle devait avouer que son plan marchait à la perfection. Elle avait tout a fait imaginer cette scène et elle se déroulait à merveille.

- Lex, dit Brian en lui tendant la main, tout mes vœux.

- Merci, se força il a dire.

La robe rouge de Chloé, sa coiffure si parfaite lui donnait une réelle classe qu’elle s’était forgée depuis son départ.

- Je ne savais pas pour vous deux, dit Lex avec le ton le plus dégagé qu’il pouvait.

- Ça fait pourtant un petit moment, répondit Chloé au tac o tac.

Brian lui adressa un sourire tandis qu’il lui déposait un baiser sur le front, la resserrant contre lui. Lex se tourna vers sa future femme, et lui sourit :

- Je te présente Brian, un vieil ami. Tu te souviens de Chloé.

- Bien sur, sourit elle aimablement tendant sa main au jeune couple.

Chloé voulait la haïr, elle la voulait égoïste, nombriliste et odieuse, mais elle devait bien se l’avouer, pour l’instant elle n’était rien de tout cela. Cela aurait été tellement plus facile de la détester que de la trouver charmante. Les deux hommes s’éclipsèrent tandis que les deux femmes restaient face à face.

Le duel du siècle. Chloé aurait pu se jeter sur elle, lui arracher ce visage parfait, mais elle n’en fit rien, se contentant de paraître heureuse pour eux.

- Comment Lex et vous, vous êtes vous connu ? demanda elle dans un sourire sincère.

- C’est une longue histoire, il était le meilleur ami de celui qui fut le mien avant que je ne vienne à Métropolis.

- Oh, à Smallville c’est ça ? il m’avait parlé d’un certain Clark.

Chloé tomba dénue. Il devait vraiment tenir à elle ‘il était allé aussi loin dans les détails de sa vie.

- En effet, se força elle a dire dans un sourire.

- Je dois vous avouer que je ne suis pas vraiment alaise ici, je ne suis pas américaine, et je suis contente de trouver ici quelqu’un comme vous.

Chloé se força de nouveau a faire un sourire qui lui meurtrit le visage. Pourquoi fallait il qu’elle soit gentille.

- Et comment Lex et vous…

- Nous sommes nous connu ? finit Alicia. C’était à Paris il y a quatre mois. Tout est allé très vite. Il ne savait pas vraiment où il était, bien que je pense qu’il ai mentit.

- Oui je pense aussi, dit Chloé rêvant d’avoir été à la place de la brune.

La soirée fut des plus horrible. Brian du partir en vitesse, son père ayant été de nouveau hospitalisé. Il la laissa malgré lui seule dans ce monde de harpies. Elle quittait la soirée et descendait les marches principales de l’immeuble quand Lex la retint une nouvelle fois :

- Tu t’en vas déjà ?

- Je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre, dit Chloé en baissant les yeux, ne supportant plus les siens.

Il lâcha l’emprise qu’il avait sur son bras et reprit quelque peu ses distances. Elle ne pouvait plus faire face à cette situation elle s’en rendait compte. Mais couper les ponts une nouvelles foi aurait été bien pire. Ne plus se délecter de sa présence, même s’il était l’homme d’une autre, elle ne pouvait plus. Elle avait besoin de lui, même si elle devait en souffrir toute sa vie. Elle dit la chose la plus stupide qui lui vint :

- Ne te maries pas.

Il ouvrit de grand yeux avant d’arborer à nouveau son masque. Elle lui disait clairement qu’elle tenait encore à lui. La nouvelle femme belle et indépendante ne pouvait se passer de son premier amour. Il en fut toucher et chercha longtemps que dire.

- Chloé, je ne…

- Je sais, elle est génial elle est parfaite, mais tout est allé si vite ! que peu tu dire d’une femme au bout de 4 mois ! regarde les dernières ! souviens toi de Helen, Victoria ou encore Désirée.

- C’est différent.

- Pourquoi ? pourquoi elle ? tu n’aurais pas pu trouver une de ses femmes prétentieuse et détestable a souhait plutôt que ce modèle de bonté !

Ses mains tremblaient. Elle vivait une situation impossible. Elle voulait le reprendre à greluche, elle voulait Lex à elle seule mais elle n’avait plus vraiment la force de se battre.

- Comment de surcroît peu tu m’inviter à ton mariage ?

- C’était son idée, elle t’aime bien.

- Pas moi ! je ne veux pas être son amie, met toi à ma place !

- Je m’y met très bien. Tu as oublié Brian dans l’histoire ?

Elle n’ajouta rien. Elle se contenta de fixer le sol, jouant machinalement de ses doigts sur son sac de cuir rouge. Il cacha ses mains dans ses poches, s’imprégnant du malaise flottant autour d’eux.

- Comment en est on arrivé là, dit elle d’une voix à peine audible.

Lex leva les yeux au ciel, le priant d’évacuer la peine qui montait lentement dans ses yeux. Il l’aimait encore il le savait mais à quoi bon recommencer. Pour refaire les même erreurs, souffrir de nouveau ? il n’en était plus question. Il s’approcha d’elle et passa une main sur sa joue, remontant ses yeux vers les siens.

- Ce qu’il y a eu entre nous, jamais je ne l’oublierais Chloé, mais ce qui appartiens au passé doit y rester.

Il avait eu du mal à prononcer ces mots, mais il lui devait au moins cela. Une larme coula sur sa joue tandis qu’elle se forçait de ne pas éclater en sanglots. Elle posa sa main sur la sienne et se rapprocha de lui. Ses yeux encré dans les siens, le visage penché vers le sien, elle le contemplait dans toute sa beauté. Il fixa ses lèvres quelques secondes. Les grandes portes s’ouvrirent et ils se séparèrent d’un mouvement brutal. Alicia apparut faisant signe à Lex que la réception l’attendait. Elle repartit.

Chloé reprit ses esprit tant bien que mal avant d’entendre Lex :

- Tu es sure que tu ne veux pas rester pour le repas.

- Pourquoi je resterais, nous n’avons plus rien à nous dire je crois.

Elle s’approcha de lui et ne pu s’empêcher de lui déposer un baiser sur la joue. Elle effleura sa main de la sienne et s’éloigna dans l’obscurité.

Il la regarda disparaître dans la nuit, voyant la seule personne qu’il ai réellement aimé partir. Il ne voulait pas remettre son mariage en cause, mais le fait qu’elle le chamboule tellement le mettait dans tout ses états. Pourquoi les choses étaient elles toujours si compliquées.

Elle sentait son regard sur elle alors qu’elle s’en allait lentement. Elle voulait partir la tête haute, fière d’elle, qu’il voit ce qu’il avait perdu et qu’il s’en veuille toute sa vie. Elle voulait se battre, mettre fin à se mariage dénué de sens, mais pouvait elle vraiment faire le poids face à ce mannequin, irréprochable et de plus intelligent…

Les cours d’histoire étaient ce qu’il y avait de plus soporifiques. Rien n’avait jamais égalé cela. Elle pensait même que commercialiser la voix de son prof en tant que somnifère aurait fait fureur. Alors qu’elle s’endormait lentement sur sa copie de cours, elle revoyait les images de la soirée en l’honneur des futurs mariés. Elle n’arrivait pas à concevoir que Lex allait se marier. Gemma la ramena à l’ordre quand elle vit que Chloé fermait les yeux bien trop longtemps que la moyenne. La jeune anglaise rockeuse l’aidait à détester la femme de Lex. Elle la supportait, la traitant elle aussi de greluche écervelé ainsi que tout ce qui lui passait par la tête. Mais Chloé voulait se forcer à oublier cela. Elle avait mal prit le fait que Lex se mari elle devait l’avouer. Elle ne voulait plus ressasser le passé, mais vivre dans le présent et l’avenir.

Comment pouvait elle faire si il continuait à la hanter. Elle ne voulait pas se l’avouer, mais une coupure définitive serait la meilleure solution. Il fallait qu’un des deux s’en aille de Métropolis et du fait qu’elle se trouve bien trop égoïste pour lui demander cela, elle pensait le faire elle. Elle avait besoin de nouvelle base, de ne plus souffrir à le croiser chaque foi qu’elle mettrait le pied dehors. Elle supportait ses cours toute la journée et rentra en vitesse chez elle.

Ses sacs étaient dans l’entrée, prêt à emporté. Elle regardais cet appartement dans lequel elle avait passé la plus belle année de sa vie, bien qu’il y ai eu de nombreux hauts et bas. Une larme coulait sur sa joue tandis que le soleil, qui s’immisçait par la grande baie vitrée donnait des tons doré à la pièce principale. Du haut de ses talons aiguilles, son sac à deux mille dollars à la main, elle faisait face à ce qu’avait représenté cette année pour elle. une grande introspection. Elle s’était découverte et aujourd’hui elle se fuyait une foi de plus.

Elle parcourait une dernière foi la salle tandis qu’elle gravait dans sa mémoire les moindre détails des lieux. Elle aurait passé sa vie ici, revivant inlassablement cette année. Elle releva la tête et revint dans l’entrée, prête pour le grand saut.

« Tout le monde a peur un jour ou l’autre d’affronter la vérité, mais elle nous poursuit. Ce n’est pas en fuyant que tu arrangeras les choses »

Ces mots lui revinrent en mémoire et elle revit Lex, la persuadant que de partir loin de ses amis n’arrangerait rien il y a de cela un an, à Smallville. Et il avait eu raison. Elle s’était ressentit vivre du jour ou elle était retourné à Smallville et avait eu des nouvelles d’eux. Elle ne voulait pas partir comme un voleurs, laissant ses amis formidable derrière elle, mais dans le fond, avait elle le choix. Jamais elle ne pourrait vivre dans les condition que lui offrait Métropolis.

Elle remit son sac sur son épaule et remarqua la présence de quelqu’un devant la porté d’entrée ouverte. Elle se tenait la, la greluche parfaite sous toute couture. Chloé reprit ses distances et s’imprégna de cet air supérieur qu’elle avait forgé pendant l’absence de la personne qu’elle aimait encore malgré elle.

- Bonsoir Chloé, je ne voulais pas vous dérangez je… vous partez ?

Ce petit accent français… alors c’était cela qui faisait fondre Lex. Mais qu’avait elle de mieux qu’elle, si ce n’était l’intelligence, la beauté et… enfin bref. Chloé fit mine de garder contenance et lui répondit vaguement :

- Oui je… en quelque sorte.

- Vous allez ou ?

Chloé se sentit interrogé et elle n’aimait pas vraiment cela. Elle ne devait de compte à personne à ce qu’elle sache, alors qu’est ce que cette greluche voulait elle encore ?

- Je suis désolé d’être indiscrète, ce n’est pas mes affaires je…

- Ce n’est pas grave ne vous en faites pas.

Que lui arrivait elle ? elle c’était juré de la haïr et elle se montrait aimable. Cela n’allait pas du tout.

- Vous vouliez me voir Alicia ?

- Oh, je ne vais pas vous dérangez, je pensais que nous pourrions devenir amie, mais je sens que je vais vous laissez à vos occupations.

Chloé voulait lui crier d’aller se faire voir, elle voulait lui dire clairement qu’elle ne souhaitait que sa mort et avoir de nouveau Lex à elle, mais de quel droit aurait elle pu faire cela ? gâcher la vie de quelqu’un qui lui était parfaitement inconnu. Elle détestait cette maturité et cette logique qu’elle avait acquiert au fil des années et était nostalgique du « chacun pour sa peau et dieu pour tous ».

- A vrai dire, je ne sais pas encore si je pars ou pas.

- Cela dépendra de quoi ? demande Alicia gentiment.

- De peu de choses.

Que pouvait elle faire ? lui dire qu’elle aimait encore son futur mari et que son départ ne dépendait que du sien ? non, elle ne s’en donnait pas le droit.

- Vous voulez quelques chose à boire ?

- Je crois que si nous passions au tutoiement cela faciliterais les choses.

Et la, Chloé se rendit compte qu’une amitié entre elle ne serait jamais possible. Elle ne voulait pas la tutoyer, faire du shopping avec elle et l’entendre plus tard parler de leur lune de miel. Il n’en était pas question. Elle avait conscience de cette confrontation qui la reliait a elle et était prête à jouer carte sur table :

- Je ne pense pas que se soit une bonne idée Alicia.

La belle brune arbora un air surprit tandis qu’elle assimilait lentement les paroles de Chloé.

- Je veux que vous compreniez, reprit difficilement Chloé, il y a pas mal de choses qui font que je ne peux pas être votre amie et j’en suis désolé.

- Mais je ne comprends pas pourquoi.

- Alicia je…

- C’est à cause de Lex c’est ça ?

Chloé baissa les yeux sans rien ajouter. Devait elle lui mentir ou simplement lui faire entrevoir la vérité ?

- Entre autre.

- Je vois, dit elle simplement.

Chloé plongea ses yeux vers dans les siens et n’y lu absolument rien. Alicia se contenta de la fixer avant de tourner les talons.

Elle se retrouva seule avec ses projet de fuite. Elle devait le voir, au moins une dernière foi. ce qu’en pense sa femme, elle n’en avait rien a faire, elle avait besoin d’un mot réconfortant. Elle s’empara de son portable et le fit simplement sonné. S’il l’aimait toujours, il comprendrait ce simple message. Elle s’assit dans le canapé, espérant au fond d’elle qu’il viendrait…

Elle attendit près d’une heure quand elle comprit qu’il ne viendrait pas. Elle soupira, retint ses larmes et s’empara de ses bagages. Elle avait appelé un taxis quelques minutes plus tôt, qui devait sûrement déjà l’attendre. Elle passa une main dans ses cheveux et s’apprêtait sortir quand elle le vit, là, devant elle dans l’embrasure de la porte, les mains impeccablement dans les poches. Elle reposa le sac qu’elle portait pour lui faire face. Elle inspira profondément et encra ses yeux dans les siens.

- Tu comptes aller quelque part ? demanda il surprit.

- Loin d’ici.

- Loin d’ici ou loin de moi ? reprit il sur le même ton.

Il avait le don pour lire en elle comme dans un livre ouvert. Il savait à la perfection ce qu’elle pensait, ce qu’elle ressentait. Ses mains se mirent à trembler, comme chaque foi qu’elle le voyait.

- Je ne peux pas continuer comme ça. Je voulais faire semblant que tout allait à merveilles, mais je ne supporte plus cette situation.

Il le savait aussi bien qu’elle cela ne pouvait plus continuer. Quand il la voyait il rêvait d’être avec elle, mais sa femme revenait à la charge. Elle en pensait de même. Elle reprit difficilement :

- Tu es sortit de ma vie pendant trop longtemps, et te voir revenir si soudainement je… c’est trop dur. Je pensais t’avoir oublié, mais le fait est que je…

Elle ne le lui avait jamais dit, mais elle se sentait le besoin d’éclaircir les choses. Il devait le savoir, elle devait le lui dire :

- Le fait est que je t’aime encore.

Et voilà, c’était fait. Elle s’était lancée. Il ne fut étrangement pas surpris de cette déclaration, certes tardive, mais tout aussi attendrissante. Il s’approcha d’elle, laissa sa main caresser sa joue tandis qu’il se perdait dans le vert de ses yeux. Le cœur de Chloé battait la chamade tandis qu’elle approchait imperceptiblement son visage du sien. Sa main glissa de sa joue vers son menton qu’il releva vers lui. Ils étaient à mille lieux d’ici et plus rien n’importait.

Il posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Elle ferma immédiatement les yeux, voulant s’imprégner de ce moment si parfait. Sa bouche recouvrait la sienne alors qu’elle se collait au plus près de lui. Ses mains s’aventurèrent sur son torse, alors que celle de Lex parcourait son dos, la resserrant davantage. Le baiser prit en intensité quand ils s’ouvrirent l’un à l’autre. Ils redécouvraient des sensations perdues et se délectaient de cet instant parfait. Leurs amour se transforma en fougue qu’ils ne parvinrent à stopper. Il la fit reculer de quelques pas, la collant contre le mur de l’entrée. Se désir de se fondre en elle se faisait plus fort encore. Sa mains remontait le long de sa cuisse parfaitement féminine. Elle posa ses mains sur sa nuque, s’accrochant au seul espoir de guérison qu’il lui proposait. Il l’entendit gémir alors qu’il mettait tout son talent dans ce qu’il avait rêvé de faire depuis qu’il l’avait revue. Ils s’embrassait éperdument, mais vint un moment ou ils durent se séparés bien malgré eux. Il colla son front au siens, laissant sa mains caresser son bras. Il planta ses yeux dans les siens et d’une voix roque qui trahissait son envie il dit simplement :

- Ne pars pas.

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Chapitre 13 : Rêves et illusions.

Elle l’embrassait à en perdre raison. Ses mains s’afféraient à arracher sa chemise. Alors qu’il l’embrassait dans le cou, elle s’autorisa à passer une main sur son crâne. Elle appréciait le poids de Lex sur elle. Elle détacha sa ceinture et finit par retirer le pantalon indélicat. Il la fit rouler sur le lit et elle se retrouva sur lui en sou vêtement. D’un geste simplement il retira son soutien gorge et la fit rouler de nouveau. Elle riait aux éclat et il prit possession de sa bouche. Les mains de Lex se perdaient sur le corps parfait de Chloé. Il jouait de ses lèvres tandis qu’elle se perdait dans ses caresses et ne pouvait empêcher quelques plaintes de plaisir. Il finit par retirer le dernier tissu qui les séparait et lentement…

« Bonjour Métropolis. Il est7h, l’heure pour tous les travailleurs acharnés de cette ville de se lever ! on entame la journée en musique avec The Verve ; Bittersweet Symphony. Bon réveil a tous ! »

Chloé se leva brusquement sur son lit. Le soleil pénétrait déjà la chambre. Elle était seule dans ses draps blanc. Encore un rêve… elle passa nerveusement une main dans ses cheveux et sortit du lit d’un trait. Elle se dirigea à la cuisine ou elle fit chauffer du café dans sa belle tasse des Crows.

Ce baiser la hantait. Cela faisait deux jours qu’elle ne l’avait pas vu. Il devait s’occuper à mentir à sa femme sur le nature de leurs rapport. Elle se demandait encore pourquoi il lui avait demandé de rester s’il restait toujours avec greluche. Elle n’avait pas cessé de penser à lui. Cela devenait maladif, elle le sentait bien et partait en bonne position pour que cela devienne une obsession.

Elle ne mit pas longtemps à se préparer. On ne tarda pas non plus à toquer à la porte. Elle se rua dans l’entrée pour laisser apparaître Brian.

Les débordements qu’elle avait eu avec lui au repos des futurs mariés Luthor, s’étaient bien vite dissipés. Jamais il ne pourrait sortir sérieusement ensemble, c’était tout bonnement inconcevable. Tout ce que cela avait permis, c’était plus d’intimité entre eux et une amitié encore plus grande.

- Alors blondinette, prête ?

- J’arrive, je finit juste mon café.

- Ça finira par te tuer !

- Il faut bien mourir de quelque chose, rit elle.

La Ferrari noire se gara devant l’enceinte de l’école. Elle salut tous ses amis déjà présent sur les lieux. Ils entrèrent tous dans le grand bâtiment. Chloé se retrouva bien vite seule avec Gemma à l’étage des premières années. Celle ci entra directement dans l’amphithéâtre ou elle avait cours, laissant Chloé seule dans l’immense couloirs. Elle était au téléphone avec son Clark, lui expliquant qu’elle passerait sûrement le week-end à Smallville, façon de se changer les idées. Elle rit, lui dit qu’elle l’embrassait elle et les autres et raccrocha avant de se retourner trop brusquement et bousculer quelqu’un de plein fouet. Elle leva les yeux vers lui pour le voir, encore et encore lui.

- Salut, dit elle timidement.

- Bonjour, répondit il un peu distant.

Elle ne savait pas vraiment comment réagir. Lui sauter au coup ? après tout ils s’étaient bien embrassé. Elle n’en fit rien.

- Qu’est ce que tu fais là.

Elle voulait l’entendre dire qu’il venait lui rendre visite, prendre de ses nouvelles, mais malgré lui il n’en fit rien.

- Visite mensuelle au directeurs.

- Je vois…

Il silence prit place alors qu’elle commerçait à scruter ses chaussures. Il regardait ses beaux cheveux blond l’entourer d’or. Il se demandait comment il pouvait se passer d’elle. Il fallait l’avouer, Alicia compensait, rien de plus.

- Tu vas bien, se hasarda il a dire.

- Oui ça va, et euh… et toi ?

- Ça peu allé.

- Et Alicia ? s’égara Chloé.

Lex eu un raclement de gorge, s’encra plus profondément dans le sol et dit d’un voix distante :

- Elle va bien.

Chloé évitait son regard. Elle n’était pas fière de ce qui s’était passé chez elle, principalement vis à vis d’Alicia. Elle ne l’aimait pas certes, mais c’était loin d’être une raison. Elle ne se donnait pas le droit la tromper ainsi, et Lex non plus d’ailleurs. Elle se demandait pourquoi elle n’était pas partit loin de lui. Certes sa manière de lui demander de rester l’avait fait fondre, mais elle ne voulait pas de cette relation trop dure à gérer.

- Et votre mariage en est ou ?

Elle s’aventurait sur un terrain dangereux, elle en avait conscience, mais ils devaient mettre les points sur les I. Tout cela, toute cette attente devait avoir une fin. Elle ne devait plus s’accrocher à un espoir vint. Elle n’allait pas passer sa vie à l’attendre. Ou il revenait, ou elle refaisait sa vie sans lui, même si la dernière solution était dure à envisager.

- Je ne sais pas trop, dit il enfin sincèrement.

- Mais moi je dois savoir Lex.

Il leva les yeux au ciel. Cette situation était infernale, il en était conscient autant qu’elle. il remuait frénétiquement ses mains dans ses poches. elle étaient bien la seule à faire renaître ses vieux tics.

- Je pense que…

- Lex je sais que…

- J’aime ma femme.

Un cou brutal, un choc violent. C’était comme si quelqu’un venait d’appuyer sur la détente et l’avait tué d’un cou vif et précis. Elle retenait ses jambes de flancher sous le poids de la surprise. Elle voulait lui mettre un nouveau poings, comme six mois auparavant, mais un avait suffit. Ses poings fermés tremblèrent et elle tourna les talons entrant dans sa salle de classe.

Il avait dit cela parce qu’il le pensait ou parce qu’il voulait s’en persuader ? il laissa ses mains dans ses poches et sortit de l’établissement.

Il lui avait arraché presque sauvagement son débardeur à bretelles sans même qu’elle ne proteste. Ses lèvres s’aventurait dans son cou, sur sa peau parfumé au « Pur Poison ». Il passait une main dans ses cheveux blond tandis qu’il remontait vers sa bouche. Il s’en empara dans un baiser presque animal. Elle s’occupa de lui retirer ce qui lui restait de vêtement. Elle sautilla et noua ses jambes autour de ses hanches. Leur deux corps nus s’emboîtaient à la perfection. Il la colla presque brutalement au mur et elle gémit. Cela ne fit qu’empirer son état. Son cœur battait à une vitesse folle tandis que tout son corps ne demandait qu’elle. il logea sa tête dans son cou, se tuant à ne pas aller trop vite. Chloé approcha sa bouche de son oreille et avant qu’un va et vient effréné ne commence elle murmura :

- Je t’aime.

Lex sursauta et releva la tête de son clavier. Il mit un certain temps à réorganisé ses idée et constata qu’il s’était endormi en tapant un rapport pour LuthorCorp. Il passa une main sur son crâne et se surpris à retrouver le geste de Chloé, qui lissait constamment ses cheveux. Ce rêves. Il était bien trop réel. Il l’avait sentit, il avait pu toucher sa peau, il avait pu entrer en elle et l’avait entendu. Il en frissonnait encore en y repensant. Il n’avait jamais passé le cap avec Chloé, et c’était pourtant d’elle qu’il rêvait à ce sujet. Cela virait à l’obsession et il comprenait lentement qu’il n’y aurait toujours qu’elle. Il essaya tant bien que mal de penser à autre chose et de se remettre au travail.

- Joli coup, dit un des homes en face de Chloé.

Séductrice ? c’était encore un faible mot pour décrire le mode qu’elle venait d’enclencher. Elle se plaisait avec Gemma à faire craquer les hommes de quatrième et cinquième année quand ils venaient les voir jouer au billard. Toute deux s’étaient amélioré et était devenu imbattable.

Après ce que lui avait dit Lex, elle avait décidé de reprendre sa chasse aux males, ne se souciant plus de ce qui aurait pu être avec ce cher Luthor.

Chloé rentra une des dernières boules élégamment et finit spectaculairement la partie. La plupart des mecs criait mais un seul applaudit à ce moment là. Elle se releva du tapis pourpre, prit un de ses airs supérieur et se retourna enfin.

C’était la fin de la journée et elle n’avait plus personnes susceptible de la raccompagner chez elle, Gemma faisant déjà les yeux doux à un beau bruns. Elle s’avança vers lui, faisait claquer ses talons aiguilles au sol. Elle se planta enfin en face de lui, le visage haut, les yeux flamboyant. Elle lui en voulait, mais elle ne pouvait empêcher son cœur battre chaque fois plus fort en sa présence. Le peu de confiance qu’elle avait en elle ne restait pas longtemps face à ce visage qu’elle connaissait si bien. Elle sentait ses jambes se dérober sous elle mais restait impassible. Les premières notes d’une de ses chanson favorites résonant dans la sale, One of us de Joan Osborne.

- Bonsoir, dit il simplement, les mains dans les poches.

Elle soutenait son regard, ne se sentant soudain plus si sure d’elle.

- Je peux savoir ce que tu fais là ?

Elle avait longtemps aspiré à le reconquérir, mais avait finit par se convaincre que c’était peine perdue, elle n’aurait plus le dessus sur la femme parfaite qu’il s’était trouvé. Elle ne jouait donc plus la carte de la séduction avec lui, mais celle de l’agressivité et de l’amertume.

- Je passais prendre de tes nouvelles.

- Tu me l’as déjà fais celle là, et je ne t’ais plus vu pendant six mois.

Il sourit et détourna quelques secondes son regard. Elle était toujours aussi perspicace :

- Et tu voudrais que se soit de nouveau le cas.

- Je crois oui.

Elle se faisait impitoyable et piquante. Il ne lui en voulait pas, il le méritait bien. Pourtant ce rêve continuait à hanter ses pensée tandis qu’il se retenait de lui sauter dessus.

- On ne peut pas continuer comme ça Lex, au moins par respect pour Alicia.

Elle ne savait pas s’il avait une idée de ce que lui avait coûté le fait de prononcer son nom, mais cela l’avait littéralement tué.

Il ne dit plus rien, plantant ses yeux dans les siens et l’invitant à l’accompagner au dehors. Elle regarda quelques instant Gemma. Celle ci vint vers elle et la retint par le bras :

- Ne vas pas avec lui Chloé.

- Il faut qu’on mette les choses au point je crois.

- Tu sais très bien que tu vas replonger.

- Je te dis que non, s’évertuait Chloé.

- Mais vois les choses en face au moins, quand comprendras tu qu’il est mauvais pour toi !

- Gemma je…

- Je te préviens, je ne serais pas la pour ramasser les morceaux cette fois ci, j’en ai assez que tu ne comprenne rien !

- Je ne te permets pas de dire ça, Miss je joues la pétasse de service avec tous les mecs que je rencontre.

- Pardon ?

- Ce n’est pas toi aussi qui vient me voir quand tu en as assez de te faire traité de traînée ?

- Tu sais quoi, va te faire foutre.

Gemma lui accorda un de ces regard qui vous clouait sur place et elle sortit sans que Chloé n’ai rien pu ajouté. Elle rageait, mais se rendait lentement compte qu’elle avait raison. Tout ce que disais Gemma était vrai. Jamais elle ne sortirais de ce cercle vicieux, et chaque foi que Lex revenait vers elle, elle accourait tête baissée. Elle savait que ça ne pourrait pas durer indéfiniment, elle avait sa vie elle aussi. Mais elle s’en fichait, Lex voulais lui parler, ils parleraient.

Elle remit ses cheveux en place et revint vers le milliardaire. Ils firent quelques pas dans les couloirs, et Lex ne tarda pas à remarqué la porte d’une salle ouverte, celle ci semblant vide. Alors qu’ils marchaient toujours, il lui enlaça la taille et la poussa à l’intérieur. Elle ne retint pas un petit cri de surprise tandis qu’il la tenait plus près d’elle encore. elle se savait pas très bien ou il venait en venir, mais elle le vit fermer rapidement la porte de la salle et se jeter sur ses lèvres. Il paqua sa bouche sur la sienne sans lui laisser le temps de réagir. Il passa une main dans ses cheveux l’empêchant de protester, paquant son visage davantage contre le sien. Elle essaya quelques secondes de se débattre, posant ses mains sur son torse, le repoussant du mieux qu’elle pouvait. Il redoubla de force, la paquant contre le mur, l’emprisonnent de façon à ce qu’elle ne puisse plus protester. Son baiser se fit plus entreprenant tandis qu’une de ses mains se perdait sur la jupe qu’elle remontait doucement. Elle ne savait plus vraiment ce qu’elle c’était juré de faire quelques seconde plutôt.

Elle se perdit de nouveaux dans les méandres d’un plaisir qui renaissait chaque foi en elle en sa présence. Ce baiser passionné se faisait plus fougueux tandis qu’elle remontait sa jambe le long de a sienne, faisant toujours plus reculer sa jupe. Il jouait de sa langue, de ses lèvres tandis qu’elle sombrait au plus profond d’un désir qui se faisait plus intense encore. Elle revivait son rêve, elle se revoyait arrachant sa chemise. Même si l’envie la démangeait elle n’en fit d’abord rien. Elle le sentit descendre lentement dans son cou tandis que des tremblements agitaient son corps. Ses mains glissèrent sous sa veste se l’enlevèrent sans grande résistance. Il se pressa encore contre elle. Il déferlait tout ce qu’il avait ressentit depuis qu’il l’avait revue, L’image d’Alicia était bien loin alors que celle de Chloé envahissait maintenant son esprit. Alors qu’il se frottait lentement en un mouvement de va et vient contre elle, Chloé ne pu se retenir plus longtemps de lui ôter sa chemise, voulant sentir sa peau contre la sienne. Il ne tarda pas à faire de même avec le pull et le tee-shirt qu’elle portait. Elle se plaqua contre son torse, sentant sa chaleur contre la sienne. Elle suffoquait et ne supportait plus cette attente insupportable. Ses mains glissaient dans son dos et elle se retenait de ne pas enfoncer ses ongles dans ses omoplates. Son corps se cabrait sous lui et elle s’afféra à ouvrir la braguette de son pantalon sans pour autant le lui quitter. L’affaire du d’autant plus facile qu’elle portait le léger bas sous sa jupe. La plaquant contre le mur, elle entourant ses hanches de ses jambes, il ne se fit pas prier plus longtemps et entra d’un mouvement brute en elle. elle jeta sa tête en arrière, contre le mur qui le soutenait tandis que lui cachait son visage dans son cou. Il engagea un mouvement de va et vient tandis qu’elle se torturait afin de ne pas gémir de plaisir. Il montèrent au sommet du plaisir ensemble, l’un contre l’autre, dans cette sale de cours. Il restèrent dans cette position quelques minutes encore, appréciant cet échange si parfait. Il l’embrassa une dernière foi avant de se séparer d’elle, reprenant contenance et remplaçant ses vêtement en ordre tout comme elle.

Elle n’osait plus le regarder, et se détestait en même temps. Comment avait elle pu faire ça, alors qu’il allait être marié d’ici deux jours.

Il remit enfin sa veste, considérant ce qu’il venait de faire. il avait assouvit son rêve et savait qu’il ne devait pas aller plus loin. Il avait conscience que son attitude envers elle était plus qu’horrible, mais que pouvait il faire, peu être que ce qu’il venait de faire avec elle la raillerait définitivement de son esprit et qu’il pourrait enfin penser à son mariage.

Elle le regarda enfin dans les yeux, lui faisant face pas très sure d’elle :

- Alors ?

- Tu sais que je ne peux rien t’offrir de plus Chloé, nous deux, cela à toujours été voué à l’échec.

- Mais tu… enfin je…

- Je suis désolé, je ne peux pas t’offrir mon cœur, ni a toi ni a personne.

- Et Alicia ?

- Elle ne l’a jamais eu.

- Alors pourquoi tu reste avec elle ?

- Parce que désormais elle est associé a mon image.

Il reprit ses distance, mis ses mains dans ses poches alors qu’il sortait de la salle, la laissant seule et une foi de plus pitoyable à souhait.

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Chapitre 14 : A jamais…

Son téléphone la réveilla. Elle se frotta longuement les yeux et se rendit compte du soleil magnifique qui réchauffait son appartement. Elle regarda son réveil et remarqua qu’il était près de 10 heures. Elle s’empressa de prendre son téléphone qui sonnait encore et décrocha.

- Salut blondinette, t’es bientôt prête j’espère on passe te prendre avec Brian dans une heure ! dit la voix enjoué d’Alexis.

- Euh quoi pardon ? mais de quoi tu parles ?

- Ne me dis pas que tu as oublié quel jour on est ?

- A vrai dire si.

Il n’entendit rien à l’autre bout du fil. Alexis et Brian ne connaissais que très peu les silence embarrassant. Elle paniqua, elle alluma la radio a coté d’elle et ses craintes prirent formes. Aujourd’hui, dans moins de cinq heures, Lex prononcerait ses vœux et serait marié a la fille la plus parfaite de cette terre. Elle c’était avancé au tout début en disant qu’elle viendrait et ne pouvait plus se désister. Elle prit une grande respiration, sentant sa cague thoracique s’écraser.

- Je serait prête, dit elle rapidement avant de raccrocher.

Elle reposa son téléphone sur sa table de nuit et sortit brusquement de son lit. Elle ne mit que quelques minutes à prendre sa douche, enfiler la plus belle robe de sa penderie, se coiffer et mit la touche finale avec le maquillage, léger, mais tout aussi dévastateur. Elle se rendit au salon ou elle s’alluma une cigarette et se posa sur le canapé.

Il allait se marier aujourd’hui, tout serait donc finit. Plus jamais un infime espoir pour qu’elle l’ai de nouveau. Greluche avait gagné, elle n’avait pas su le reconquérir. Elle restait la, sans bouger, à se demander si tout était de sa faute. Elle était persuadé qu’elle avait fait quelque chose de mal, mais dans le fond, elle se rendait compte qu’elle n’était pas la seule en cause. Il n’avait tout simplement pas voulu d’elle, qu’aurait elle pu à cela. Jamais elle n’aurait pu le forcer à l’aimer. C’était comme ça, elle n’était pas faite pour lui, alors qu’elle aurait fait n’importe quoi pour lui correspondre. Maintenant, elle allait voir la seule personne qu’elle aimait se marier avec un modèle de pimbêche brune a souhait.

Elle tira une nouvelle bouffée de fumée avant de sentir une larmes montée à ses yeux parfaitement maquillé. Elle la retint avec toute la force qu’il lui restait.

Tout le monde se trouvait debout, quant à Chloé, elle avait une place d’or. Elle se trouvait au second rang et voyait la cérémonie de très près. Elle voyait l’homme de sa vie partir. Elle le voyait se marie alors qu’elle était sur le banc des invités. Elle se demandait ce qu’elle faisait là. Elle vit le couple se sourire et sombrait un peu plus. A cet instant la phrase fatidique retentit :

« Si quelqu’un dans l’assemblé désire s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais ».

Lex et Alicia se retournèrent, face à l’assemblé. Ils scrutaient la salle des yeux quand ceux de Lex rencontrèrent ceux de Chloé. Il voyait des larmes perler lentement au coins de ses yeux. son cœur se brisa et il se rendait compte de ce qu’il faisait. Il essayait de se convaincre que c’était le bon choix, mais se surprenait à supplier qu’elle intervienne et qu’elle mette fin à cette folie. Il voulait crier au monde qu’il l’aimait encore mais rien n’y faisait, il restait de marbre, ses yeux plantés dans les siens sans pouvoir sortir un mot. Elle lisait parfaitement ce qu’il pensait et elle savait qu’elle était la seule à pouvoir le faire. il avait joué le salaud avec elle mais dans le fond, elle l’avait bien cherché. Elle voulait se persuader que dans cette histoire il était le seule coupable mais c’était faux. Il n’avait été que peu de temps ensemble, mais cela avait représenté plus qu’une vie. C’était l’homme qu’elle aurait aimé épousé, le père souhaité de ses enfant, la personne auprès de qui elle aurait vécu encore et toujours sans jamais qu’elle n’en voit un autre. Mais tout en avait été choisit autrement. Il se mariait et elle le perdait maintenant.

Gemma regarda longuement Chloé. Même si elle aimait Lex, elle savait qu’il n’était pas bon pour elle et que la drame se rejouerait encore et encore en boucle pour son plus grand malheur. Elle n’aimait pas voir son amie dans cet état. Elle vit Chloé se crisper et tenter de se lever. Prise de peur qu’elle ne commette l’irréparable, elle posa une main sur son genoux et la regarda durement.

Chloé compris tout de suite que cet élan de colère était mauvais. Gemma était sa meilleure amie et elle avait finit par croire qu’elle savait mieux ce qui lui fallait qu’elle même. Elle se détendit, le cœur en morceau et la cérémonie reprit son court, après un dernier regard à l’homme qu’elle aimait malgré tout.

Il souriait tandis qu’elle portait une somptueuse robe blanche qui la mettait en valeur. Elle les vit descendre les marches, tandis que leurs amis et les différentes personnes présentent criaient leur nom.

Chloé était là, face à ce spectacle et sentait son cœur se flétrir à chaque marches que le couple descendait.

Lex, dans son parfait costume et son nœud papillon souriait à tout rompre. Il était marié, la fin des cavales à le rechercher d’histoire d’un soir ? ce n’était pas vraiment sur, mais il aimait beaucoup sa femme. Il vit la limousine noire arriver e juste derrière il l’aperçu. Dans sa robe Dior, rouge et noire, un sac Chanel à la main.

Il revit alors la petit adolescente de Smallville devant son mur des bizarreries, il se rappela d’elle dans la chambre d’hôpital après être passé par la fenêtre de son manoir, il la revit avec son café et son ordinateur portable au Talon. Il s’entendit lui dire que partir loin de Smallville serait une mauvaise idée, que notre passé nous rattrapait. Il pu revoir ses yeux débordant de joie quand il l’avait croisé pour la première foi à Métropolis dans les couloirs de son école, il sentit à nouveau le goût de leur premier baiser en bas de chez elle, il se rappela de l’odeur d’alcool qu’elle répandait leur premier soir de dispute après qu’elle lui a demandé s’il pourrait l’aimer un jour. Il l’entendit lui dire qu’elle l’aimait alors qu’il n’avait répondu que négativement à ses sentiments. Tout ces souvenirs le prenait aux tripes alors que sa femme s’accrochait à son bras. Elle était en face de lui, l’inondant de ses yeux vert. Le temps semblait s’être ralentit. Il ne vit plus les invités autour de lui, juste la femme avec qui il avait partagé un moment merveilleux une semaine auparavant dans une des classes de son école. Il lui fit un sourire tant bien que mal et monta en voiture avec sa femme, direction une soirée qui ne s’annonçait pas de tout repos.

Le repas venait de prendre fin et Chloé, entre ses deux amis, finissait sa coupe de champagne. Elle avait supporté cette ambiance pendant près de trois heure avant que la fin du repas ne se prononce. Il restait maintenant a faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Quelques musique entraînante prirent place avant de céder au slows. Elle posa son menton sur ses deux mains, refusant de danser avec les garçons. La piste de danse était bondé et elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle se redressa, sachant pertinemment qui se trouvait derrière elle. elle se tourna vers lui et rencontra ses yeux.

- Une danse ?

- Ta femme ne veut déjà plus de toi ? ironisa elle.

- C’est juste moi qui ai besoin de cette danse Chloé.

Ce n’était peu être pas un supplice pas l’ensemble des mortels, mais pour lui cela en été un. Il avait besoin d’elle, de la sentir près de lui, pour une dernière foi.

Elle mit sa main dans la sienne et se laissa emporté. Il passa une de ses mains au creux de ses hanches, tandis qu’il retenait une des mains de Chloé contre son cœur. Elle passa un bras autour de sa nuque, laissant son autre main sentir les battement de son cœur sui se faisait plus fort.

If I should stay
I would only be in your way
So I'll go but I know
I'll think of you every step of the way.

Les paroles de la chanson ne firent qu’un tour et ils les reconnurent tous les deux. Elle planta ses yeux dans les siens, son regard se faisant plus larmoyant que jamais. C’était leur dernière danse, le dernier moment qu’ils pourraient partager ensemble. Il était marié et elle devrait refaire sa vie. Elle sentait son pouce faire de petit rond réconfortant sur sa mains tandis que son autre mains caressait lentement son dos. Elle voulait que cette danse n’ai jamais de fin, qu’ils reste enlacés ainsi pour le restant de leur jours.

I will always love you
I will always love you.

You, you, my darling you (mm)

Bittersweet Memories
That is all I'm taking with me
So goodbye please don't cry
We both know I'm not what you
You need

Il la maintenant contre elle, dans une douceur qu’il ne pourrait plus se permettre et la voyait comme la plus belle femme au monde. Ses cheveux blond tombaient parfaitement en une coiffure maîtrisé à la perfection. Ses lèvres scintillaient à la lumière de la salle. Comment ils en était arrivé là ? c’était la question que chacun d’eux se posaient. Lex venait d’épouser Alicia car il savait que son père ne se mettrait jamais entre eux, et peu être avait il moins peur pour elle que pour Chloé. N’était ce pas de l’amour ? même s’il persistait à le cacher…

I will always love you
I will always love you.

You, you, my darling you

I hope life treats you kind
And I hope you have all you dreamed of
And I wish to you joy and happiness
But above all this, I wish to you love.

Elle s’accrochait aux dernières secondes ou elle le sentait avec elle et entièrement à elle. Elle se forçait à sourire, faisant croire à une joie pour les nouveaux mariés, mais aucun d’eux deux ne s’y trompait, elle tombait, une chute longue et sans fin. Pourquoi avait il fallut qu’elle tombe amoureuse de lui, l’homme le plus imprenable de cette terre. Pourquoi avait il fallut qu’elle replonge sans protestation dans cette classe. Lex représentait une drogue dont elle se plaisait de souffrir, dont la dépendance serait éternelle et douloureuse.

And I will always love you
I will always love you.

You, you, my darling you

Elle le regarda plus sombrement et une larme coula de ses yeux. la musique se faisait plus forte encore tandis que son cœur battait à tout rompre. Chacun souffrait sentant la fin de la chanson, mais surtout l’impact des paroles sur eux. Elle représentait leur vie, leur relation du début à la fin. Elle glissa lentement sa bouche vers son oreille, et alors que le dernier refrain de la chanson lui meurtrissait le cœur, elle lui susurra :

- Je t’aimerai toujours.

Elle reprit ses distance, ne pouvant désormais plus retenir les larmes abondantes sur son visage. Il passa une main sur sa joue sans que personne ne le remarque, la foule se faisant trop dense. Il déposa un baiser sur son front. Elle leva une dernière fois les yeux vers lui, s’empreignant de cette couleur si parfaite, lui fit un ultime sourire et se retira de sa chaleur.

Il la regarda s’éloigner de lui, du haut de ses talons, avec sa démarche toujours si parfaite. Il passa une main sur son visage.

Il venait de lui au revoir, ou cela sonnait plutôt comme un adieux. Il la vit disparaître dans la foule, le laissant seul au milieu de ces harpies. Il mit ses mains dans ses poches, sachant qu’un jour ou l’autre, leur destin se rencontrerait et qu’à ce moment là, il serait en mesure de lui dire ce qu’il ressentait. Ses yeux s’illuminèrent à cette idée et dans un sourire il dit simplement :

- Moi aussi Chloé, à jamais.

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Chapitre 15 : Des choses immuables.

Elle était entrée en troisième année depuis près de deux mois et était surchargée de travail. Les vacances d’été avait été mouvementées. Elle avait passé près de deux semaine en compagnie de Clark, Lana et Pete et son père ainsi qu’une autre partie avec Gemma, Brian, Alexis, Kyle, Emy et Evan, tandis qu’elle était ensuite partie en Europa avec Lionel qui lui apprenait le monde somptueux des affaires. Elle avait placé dans de nombreuses action qui lui avait rapporté un argent suffisant afin qu’elle finance la moitié de ses études, l’ayant promis à Lionel. Elle voulait apprendre à se gérer elle même et elle le faisait pour le moment à la perfection.

Elle restait la même, toujours nostalgique de sa première année d’école. Elle devait pourtant avouer que son groupe d’amis de faisait plus soudés chaque jours. Elle déambulait dans son appartement, encore en pyjama. Qu’aurait elle bien pu faire un dimanche après midi. Cependant, bien des choses avait changé, elle avait un petit ami depuis près de cinq mois. Il était merveilleux et elle, amoureuse. Il s’appelait Tom et était en sixième année à son école. Elle l’avait rencontré au cour d’une soirée organisé par Kyle.

Elle alluma enfin la télévision et se posa en tailleur sur le canapé. Une chaîne spéciale économie. Comme à chaque foi, c’était ennuyeux à mourir, mais ses études l’obligeait à être au courant de tout. Elle se rembrunit et décida de zapper, regardant plutôt une de ses chaîne people. Elle sourit en voyant une journaliste faire son topo sur Kyle et sa nouvelle conquête de la nuit dernière. Elle mangeait du pop corn quand elle tomba un morceau sur la canapé, la bouche encore grande ouverte. Elle mit quelques secondes à réorganiser ses idées dans le bon ordre et elle ferma la bouche. Cela parlait de Lex.

Elle l’avait vu pour la dernière foi presque un an et demi auparavant, le soir de son mariage. Ils étaient ensuite partit en lune de miel et le vide total, elle n’avait plus eu aucune nouvelle. L’eau avait coulée sous les ponts, elle s’était lentement guérit de lui et Tom était venue la sauvé d’un gouffre dont elle ne sortait plus. Il avait été la lumière de ses jours et elle s’était dit qu’elle le lui revaudrait un jour. Elle ne prit même pas la peine d’écouter la télévision qu’elle entendit frapper.

Elle se leva, les jambes encore engourdie et se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit. Il était là, dans son costume noir, les mains dans les poches et se sourire toujours si parfait.

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