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 La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs

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MessageSujet: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:50

La plus grande page de mon existence





Chloeblood

chloeblood@hotmail.fr

SAISON : je dirais la une



GENRE : Chlex. c'est un univers alternatif. Gabe est remarié a la mère de

Whitney. Chloé est une camé déprimé qui se fait frappé par son demi

frère,

ok je sais c pas gay mais le Chlex fait tout



DISCLAIMER : bon on va faire ca rapidement!

non ni les persos ni l'univers de Smallville sont a moi, sinon vous croyez

vraiment qu'il y aurait des persos du genre blana ou Whitniais!



NOTE DE L’AUTEUR : euh ba euh rien de spécial a dire c'est un texte écris à



la première persone! et euh a ba voui, je le dédicace à Elo et Lexia!





Cette histoire c’est la mienne, et celle de toute personne vivant des heures sombres. C’est l’histoire d’un mal être profond, dans lequel je me plongeais, dans lequel je me complaisais avant toi. C’est le récit d’une adolescence gâchée, d’une fille mal dans sa peau. C’est une période noire de mon existence, comme tant d’autre personne en ont, une époque a laquelle je me croyais inutile, je pensais ne pas pouvoir aimer, et l’être en retour. Un moment de ma vie ou je voulais cesser d’exister et ou tu m’as fait voir que je valais mieux que l’idée que je me faisais de moi-même. Cette partie de moi, je te la dédie, toi qui me regarde d’en haut depuis déjà bien longtemps. Je te consacre cet ouvrage, toi qui m’as aidé, toi qui m’as aimé, qui n’a jamais faillit, qui t’ais battu sans relâche jusqu'à la fin, alors que j’étais si lâche. Aujourd’hui encore je pense à toi, et j’aimerai pouvoir te dire à quel point je t’aime encore et toujours. Chaque soir je t’imagine à mes cotés, chaque matin je rêve de ta présence près de moi. Mais plus jamais je ne pourrais revivre sans toi. Je ne suis que l’image de la fille que j’ai pu être en ta présence, et pourtant je foule cette terre, sans toi… je me demande bien pourquoi. Ceci est donc mon histoire, celle d’une Chloé parasité par toute sorte drogue dure, par toutes sortes de démons dont je n’ai jamais pu me débarrasser sauf avec toi…





A cette époque j’avais 16 ans, et comme toute rebelle mal dans sa peau, je buvais, je me droguais sans relâche, afin d’oublier, l’espace de quelques instant, le monde qui m’entourait. Jamais je n’ai été courageuse, jamais je n’ai pu affronter les événements en face sans m’en échapper par un quelconque moyen. J’étai seule. Pas d’amie. Juste un demi-frère complètement stupide qui me considéraient souvent comme son sous-fifre. Venant d’une famille recomposée, je ne pouvais voir ni mon père ni ma belle-mère. Mon père, mon propre sang, était indifférent a tout ce qui me concernait, et tout ce qui importait ma belle-mère se limitait à sa propre personne. J’ai toujours pensé qu’il devrait être interdit à des personnes de ce genre la d’avoir des enfants. Bref j’étais seule. Le genre de paria du lycée. Tout le monde connaissait désormais mes goûts prononcés pour certaines substances illicites grâce à mon cher demi-frère que je nommerai Whitney. Personne ne venait jamais me parler. Mon look, mes habits sombres, mon maquillage forcé faisait fuir la plupart des personnes, et cela me plaisait. La seule chose dont je pouvais bien m’occuper dans ce lycée désastreux c’était le journal. La Torch, le seul point de rattache à ce monde que j’avais. Dis comme ça je sais, c’est pitoyable, mais voyons les choses en face, je n’avais pas d’amis, mon père ne m’aimait pas, mon demi-frère me ridiculisait constamment, je haïssais mon lycée et les gens qui s’y trouvaient, alors qu’est ce que je faisais dans un monde pareil. Ce journal, que je tenais seule, me raccrochait durement a cette vie dont je n’avais jamais eu envie.



Je n’avais pas toujours été comme cela. Avant que mon père ne se remarie, je m’étais faite à l’idée que me mère m’ait abandonnée car elle ne voulait plus de moi. J’étais tout ce qu’il y a de plus normale. Je ne fumais pas, ne buvait pas, jusqu'à l’age de 14 ans je n’avais jamais eu aucun problème. Mon père bien qu’absent, me montrait de temps a autre quelque marque d’affections qui m’aidait. Je n’avais pas beaucoup d’ami, mais j’en avais. A cette époque je traînais avec Clark Kent et Pete Ross. Je les voyais encore au lycée, mais faisait mon possible pour les évitait. Le fait qu’ils connaissent si bien mes problèmes et veuillent m’aider, je ne le supportais plus.



Et tout a basculé ce jour la, l’année de mes 14 ans. Quand mon père, un soir, est rentré à la maison, accompagné d’une femme. Grande, mince, brune, les cheveux longs, une parfaite top model pour son age. Il s’était avancé vers moi et me l’avait présenté comme étant sa future femme. A ce moment là un garçon était entré. Grand blond, une sorte de coupe au bol. Plutôt musclé pour son âge, mais n’avait pas l’air très futé. La femme s’approcha de moi et me dit simplement :

- Et voilà ton demi-frère, Whitney.

Et c’est précisément ce jour la que tout bascula. Je les détestai tous les trois. Mon père n’avait d’yeux que pour sa femme, sa femme, que pour elle même, Whitney que pour le football, et moi je plongeais en silence, dans l’oublie, dans la dépression accompagnée par la drogue et l’alcool.



Deux ans plus tard j’en était au même point, en pire. Je ne passais pas une journée sobre. Le matin je me levai, je fumait comme a mon habitude mon joint avant d’aller en cour ou je planais toute la matinée. Le reste du temps je me consolais de vivre dans l’alcool, ce que je fumais devenant de plus en plus cher. Mes parents ne se sont jamais rendue compte de tout cela, ils n’y faisaient pas assez attention. Trop occupé a idolâtrer leur fils, devenu le quater back du lycée. Il commandait en effet l’équipe de football, les Crows, de Smallville. Toutes lé filles étant a ses pieds, les professeurs l’aidant du mieux qu’ils pouvait pour rattraper le niveau sachant que c’était le meilleur joueur, autant dire qu’il était intouchable. De mon coté, il odorait me ridiculiser devant ses amis. Je me rappellerai toujours le coup magistral qu’il m’avait porté au visage après que j’ai eu l’audace de répondre a une de ses insulte. Je m’était effondrée devant ses amis, hilares, alors que Clark et Pete avait accouru a mon secours. Je les avait repoussé, mais les remerciant, et je m’était éloignée, couverte de honte. Mon père ne m’a jamais demandé comment j’avais bien pu avoir un hématome aussi énorme sur le visage. Whitney venait de me montrer qui commandait.



Les jours passaient au rythme navrant des heures. J’en arrivait a un stade critique ou je ne supportait plus me voir dans une glace. En guise de rebellions, je m’était percée d’un piercing l’arcade, ornée de deux piques. Mon père ne l’ayant a peine remarquer ne m’avait rien dit, ma belle mère elle, n’y avait pas prêter attention. J’avais l’impression que j’aurai pu me tuer devant eux, ça ne leur aurai fait ni chaud ni froid.



Comme chaque matin, je me levait, me lavait, m’habillait, fumait, et partait en cours. Ce train train matinal me tuait petit à petit. Je me dirigeait vers le bureau du journal ou je savait que personne ne viendrait me déranger. J’entrai, allumait l’ordinateur, rangeait les articles par ordre de parution, et même si je savais que personne ne lisait mon torchon, j’y mettais le peu de cœur qui me restait. Je me lançais dans des affaires mystérieuse, dénué de sens pour la plupart. Depuis la pluie de météorite qui s’était abattue sur le ville il y a de cela 13 ans, tout avait changé. J’était la seule, mais je savais que certaines personne avaient développés des faculté anormale grâce a ces météorites.

Ce jour la, alors que je tapait nerveusement a l’ordinateur un article sur un mécanicien au bras anormalement long, j’entendit frapper a la porte, et je vit aussitôt apparaître Clark. Je savais qu’il s’inquiétait pour moi. Avant tout ces évènements, je l’avais bien connu, il était mon seul ami avec Pete, mais cela faisait deux ans que je l’évitait comme la peste. Je ne supportait plus de l’entendre me donner des conseils sur mon état de santé qui se dégradait. Je trouvait toujours une excuse quand il venait me parler, mais ce matin la, je n’eu pas le courage d’en inventer une autre. Il entra simplement et prit place sur l’une des chaise a mes cotés :

- Salut Chloé.

Je me rappelle clairement de tout cela. Je me rappelle des moindres détail de cette période, je pourrais encore dire exactement ce que j’ai répondu, ainsi que relater notre discussion, tout en me remémorant chacune des expressions de son visage. Et c’était pareil avec toute les personnes qui avait inscrit leur rôle dans cette page la de ma vie.

- Salut.

- Tu vas bien ?

- Et toi ?

Je ne répondait jamais a cette question que les gens se forçait a poser, même s’il connaissait déjà la réponse. Mon mal être était de notoriété publique, alors pourquoi s’escrimer a me demander comment j’allais, je n’en voyait pas l’intérêt, et pourtant je suis la première aujourd’hui a ressortir cette question bateau en toute circonstances.

- Ca va… j’ai quelque chose a te demander.

C’était rare, et a marquer dans les anales, jamais personne ne m’avait demander quoi que se soit, Mr Kent était bel et bien le premier.

- Je t’écoutes.

- Voilà, Pete et moi aimerions faire partit du journal, avec toi.

Je fut d’abord surprise de cette prise d’initiative, mais je savais a quoi m’en tenir, ils voulaient garder un œil sur moi. Même si on ne se parlait plus vraiment, ils s’acharnaient tout deux a plaider ma cause, a me défendre sans cesse. Jamais je n’aurai cru que quelqu’un pouvait m’accorder de l’importance, et pourtant, a leur yeux, j’était bel et bien quelqu'un. Une personne normale, méritant comme tout autre le droit a la vie, au respect. Cela me touchait, mais m’énervait a la fois.

- Et bien.. euh… pourquoi pas, oui.

- Alors je dois faire quoi ? reporter photo ? journaliste d’investigation ?, se mettait il a plaisanter.

Je me souviens même de la sensation que j’ai ressentit quand un maigre sourire c’est dessiné sur mes lèvres. Il ne venait pourtant pas de dire quelque chose susceptible d’être drôle. Même devant les films comique je ne riait plus. Non il était simplement la.
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:50

- Et bien je crois que tu va d’abord me servir d’un sujet d’article.

Je vois encore son visage étonné, quand il a entendu ce que je venais de lui dire. Je savais que Clark n’était pas doué pour écrire et qu’il faisait ça pour moi. Il m’arrive d’en douter aujourd’hui, voyant la carrière fabuleuse qu’il a au Daly Planet, alors que de mon coté, je viens de démissionner de l’Inquisitor. Je me plais a croire que son talent viens en quelque sorte de moi.

- C’est bien toi la sauveur de Smallville, qui a sortit le célèbre milliardaire Lex Luthor des eaux ?

Moi qui avait toujours vu Clark comme un simple fermier ne sachant rien faire d’autre que traire des vaches, je devais avouer que j’avais été clouée sur places en entendant la nouvelle.

- Et bien euh… oui c’est moi.

- Je vois déjà le gros titre « Lex Luthor sauvé par un modeste lycéen ; Clark Kent ».

Je parlais rarement, mais il m’arrivait de m’emporté quand la conversation en venait au seul sujet auquel je portais de l’intérêt. Le journalisme. Quand on parlais de cela, alors il était impossible de m’arrêter. Pour tout le reste, j’étais muette.

- Tout ce dont j’ai besoin c’est de ton témoignage Clark, et si possible celui de ton nouvel ami.

Comme je l’avais alors prévu il avait acquiescer et avait pris rendez vous chez Lex Luthor, le lendemain soir.



Le soir je rentrais chez moi, ivre, mais heureuse d’avoir enfin un article qui tenait la route. Une foi entrée, je montais a ma chambre, sans avoir mangé, laissant ma belle mère et mon père seul dans leur grande conversation qui devait tournée autour de ce qu’elle avait bien pu s’acheter dans la journée. Je montais a ma chambre et une fois de plus croisait Whitney dans le couloir qui menait a ma chambre. Et comme chaque soir il ne pouvait s’empêcher de me dire des gentillesse :

- Alors la camée, comment tu vas se soir, pas trop défoncée ?

- Pas assez apparemment, je vois encore ta sale tête et ton air stupide.

J’avais très vite compris mon erreur, ne jamais répondre a un gros plein de muscles. Même s’il n’avais pas une intelligence hors du commun, il savait frapper, a mon plus grand désespoir. Je voulu courir a ma chambre, mais il m’agrippa par le bras, et d’un crochet du droit, me mit aussitôt K.O. Le choc, bien que porter au visage, me fit reculer et me projeta sur la porte de ma chambre, avant que je ne m’effondre au sol. Un vacarme se fit entendre, et quand mon père demanda ce qui se passait, Whitney répondit simplement qu’il venait de tomber quelque chose. Je croyait mon père moins naïf. Il n’avait pas réagit. Je me traînait jusqu'à mon lit ou je m’endormi, me promettant de ne plus jamais tester ma répartie sur lui. J’avais encore une foi perdue.



Le lendemain je me levais et recommençait comme la veille. A la différence près qu’un bleu, enflé, ornait mon visage. La trace de ce poing restait graver, cette foi je ne pourrait pas dire que j’était tombée dans l’escalier. Il serait difficile a cacher. D’ailleurs je n’allais même pas en prendre la peine, a quoi bon. Je me lavais, m’habillais, fumais et partais encore en cours, comme toujours. A la différence près que le soir même j’aurais le meilleur article de tous les temps. J’était persuader que même les grands journaux de Métropolis me l’envieraient ; et j’avais bien raison.

Ce matin la j’arrivais en retard. Les professeurs ne dirent rien, trop habitué a cette attitude de ma part. Tout le monde remarqua ma blessure au visage, tout le monde savait de qui elle venait, mais personne de dit rien. C’était la règle si on ne voulait pas se coltiner la bande monsieur muscles qu’avait Whitney pour amis. Les cours passèrent toujours a la même allure. Peu être ce jour la, passèrent ils même plus lentement. Je me rappelle a quel point j’était sir les nerfs ce jour la. Il me tardait le soir. J’aurais enfin une vraie interview, avec quelqu’un de célèbre, pas le petit barman du coin, non, un homme que tous les journalistes de ce monde m’envierai si j’avais cet article. Il fallait des questions savantes, afin de déjouer les petites ruses qu’il avait du mettre au point depuis déjà bien longtemps. Même si c’était Clark qui poserait les questions, c’était a moi de les rédiger. Je n’osait pas encore entrer dans le métier face a quelqu’un de si compétant. Quelle honte cela aurait été s’il s’était moquer de moi dans le seul domaine qui m’intéressait, et le seul ou je m’investissais. Clark poserait les question et je filmerais. Il devait en être ainsi.



Le soir arriva, je ne voulais pas rentrer chez moi en attendant le rendez vous qui devait avoir lieux deux voir trois heures plus tard. Clark et Pete voulurent alors m’entraîner avec eux dans un petit café qui venait juste d’ouvrir, le Talon. Il était tenue par une lycéenne que je ne connaissait que de nom. Lana Lang, une fille de réputation gentille et généreuse. Ancienne pom-pom girl, elle était sortit quelques temps avec mon frère et je crois que c’est cela qui m’avait remonter contre elle. Elle avait fait la une du Times autre foi, durant la pluie de météorites, ou ses deux parents étaient mort sous ses yeux. A ce qu’on disait d’elle, elle errait le soir dans le cimetière, elle allait leur parler. J’entrais donc avec eux dans ce petit café, dont l’intérieur paraissait accueillent. Clark était éperdument amoureux d’elle, même s’il essayait de la cacher, je l’avait tout de suite remarquer, un ne peux rien cacher a une journaliste, aujourd’hui encore mes amis en font les frais. Nous primes place a une des tables et je la vit s’avancer vers nous.

- Salut Clark, Pete… elle me regarda un instant moi et surtout mon visage bleuit et reprit, Salut.

- Salut, répondis du plus aimablement que je pouvais.

Clark et Pete prirent deux café, sachant que l’alcool était prohiber ici, j’en fit de même. Les effets de ce que j’avais fumer quelque heures avant se dissipait et cela devenait insupportable. Je voyait les choses nettement et replongeait dans cette déprime constante. Je voulu sortir, mais les deux garçons, sachant ou j’allais, me retinrent.

Je restait donc la, avec eux, a les écouter parler de choses et d’autres, mais en vérité j’était ailleurs. Durant tout ce temps j’était vraiment devenue dépendante et je ressentait le besoin se manifester. Je ne pensais plus qu’a une chose boire ou fumer, mais un des deux. Je ne supportait pas être sobre un instant. Voir ce monde dans lequel je vivait. Me souvenir a quel point je haïssait la vie. Seul l’alcool et la drogue m’empêchait de commettre l’irréparable.

- Chloé ? ou, ou ?

- Oui ?

Pete et Clark avait compris a quel stade j’e était et tentait de me faire penser a autre chose. Ils étaient adorable, même un peu trop et cela m’énervais. L’heure était enfin arrivée. Pete nous laissa et Clark m’emmena en voiture jusque chez Lex.



Quand je vis cette grande bâtisse apparaître devant moi, je n’en revenais pas. Jamais je n’y avait prêté attention avant. Le soleil était encore haut ce qui la rendait encore plus impressionnante. Clark souriait, alors qu’il me regardait, bouche bée devant cette demeure. On s’avançait dans la grande allée, et il gara sa voiture devant l’entrée. Les portes étaient gigantesque, tout a fait en accord avec le reste. Il sonna et se pencha vers moi :

- Tu vas voir, même le major d’homme s’accorde au manoir, une sorte de Frankenstein ambulant.

Je lui sourit, mais cette foi un vrai sourire. Je m’étonnais moi même mais je du avouer que je ne pu qu’approuver ce qu’il disait en voyant l’immense homme qui nous ouvrit la porte. Il n’avait pas un teint aussi cadavérique que le mien mais s’approchait dangereusement du blafard. Quand je le vit, a ma propre surprise, je ne pu retenir un petit rire. Clark fut content d’avoir enfin accomplit l’impossible et je le vit a son air de vainqueur qu’il arbora fièrement toute la soirée.

Je crois que nous avions bien du parcourir près d’un kilomètre dans tout le manoir avant d’atteindre le bureau dans lequel Mr Luthor nous attendais. Le grand homme ouvrit enfin une porte qui donnait dont sur le lieux de travail du milliardaire. J’entrais a la suite de Clark. C’était une pièce immense dont on ne voyait quasiment pas le plafond. Les murs n’était que des étagères ou des milliers de livres de tenaient les un a coté des autres. Un canapé, une table basse, un bureau en verre, un billard, et a mon plus grand bonheur en bar ou trônait une bouteille de whisky, sûrement de grande qualité. Clark s’avança et serra l’homme dans ses bras. Je n’avais encore jamais vu Lex Luthor, ou tout du moins en vraie. Il était grand, beaucoup plus que moi. Habillé de couleur sombre, un pantalon de costume noir s’accordant avec la chemise qu’il portait. Comme je l’avais déjà constaté, il était affreusement séduisant. Il s’avança vers moi et me tendit une simple main. Quand je la lui prit, ce premier contact scella de grandes choses, mais nous étions loin de nous en douter.

- Bonsoir, Chloé Sullivan je suppose.

Je baissait la tête. Il venait de remarquer le bleu qui défigurait mon visage, je le lu immédiatement dans ses yeux. Il était connu pour ne transparaître aucune émotion et pourtant je venait de lire clairement le dégoût qu’il ressentit en voyant cette blessure. Il devait lui aussi me prendre alors pour une petit fille se faisant martyriser et devait lui aussi avoir pitié de moi. Je mit un certain temps avant d’oser prendre la parole, mais toujours d’une faible voix, a peine audible :

- C’est moi. Bonsoir Mr Luthor.

Il détacha alors sa main de la mienne et me dit aimablement :

- Appelez moi Lex, Monsieur me vieillit.

Nous étions la, Clark et moi, planté, ne sachant que dire.
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:51

- Je vous en pris mettez vous alaise, vous voulez boire quelque chose ? il me regarda mais je me contentais de faire un non de la tête, Clark ?

- Oui je veux bien.

Je n’en pouvais plus, l’envie de fumer devenait plus forte que moi. Je rongeait nerveusement mes ongles et me décida enfin a dire :

- J’ai oublier quelque chose dans la voiture je reviens.

Sous leur regards interrogateur, je m’éclipsais. Je courait a vive allure a travers les long couloir du manoir. Je du m’arrêter quand je vit une femme de chambre afin de lui demander la direction de la sortie. Je courais… Clark devait sûrement être en train de raconter ma vie a Lex, ainsi que préciser que j’était une drogué et par dessus tout alcoolique. Je savais qu’il ne pouvait retenir sa langue, surtout devant son meilleur ami. J’arrivais enfin a l’entrée, sortis, respira un bon coup, m’approcha de la voiture, et sortit un joint de mon sac, déjà tout prêt. Je m’appuyais alors contre la portière du passager et l’alluma tranquillement. Je tirai une bouffé de fumée, et me sentait aussitôt apaisée. Tout ce qui m’entourait n’avait soudain plus d’importance. C’était précisément ces moment la que j’aimais, quand tout ce qui se trouvait autour de moi tournait et ou je me sentait si bien, je me sentais voler. La tête en arrière je savourais ces minutes et je ne remarquais pas que cela faisait maintenant un petit moment que je m’étais absentée. Je restait la, si bien…

La porte du manoir s’ouvrit et laissa apparaître Lex. Il s’avançait vers moi, mais je n’en avait rien a faire, j’étais bien c’était ça l’important. Il se posta devant moi, et la je vit quelque chose qui me brisa encore plus le cœur. Son regard, posé sur moi, emplie de pitié et j’était a cette époque certaine que je le dégoûtais. Je ne le connaissais pas depuis plus d’une minute et pourtant grâce a Clark il devait tout savoir de ma lamentable vie. Je n’en avais rien a faire, alors que je portais la seule chose qui me tenait en vie a mes lèvres, il me l’arracha de la main et l’écrasa a terre. Je ne savais plus très bien ce que je faisais et ce geste me déplu fortement. Jamais personne ne s’était permis de me faire ça, même pas Clark, et je fis d’ailleurs le seul geste qu’a son tour personne n’avait du se permettre a son égard. Je me souviens l’avoir giflé. Pas de toute mes forces, mais tout de même assez durement. C’est drôle comme après avoir fumé on peu si vite passé d’un stade de bien être absolu, a celui d’un mal aise le plus profond. Il ne dit rien, se massa la joue et me regardais toujours. Prise d’une honte sans nom, j’ai commencé a pleurer sans pouvoir m’arrêter. Mon maquillage, si noir, coulait, marquant le chemin de mes larmes sur mes joues. Quelle entrée en matière. C’est ce jour que je me suis décidé a ne plus jamais fumer avant, ou pendant une interview. Alors que je pleurais en silence, il n’a rien dit et je l’en remercie encore aujourd’hui. Il n’y a rien de pire dans ces moments la que quand une personne vous dit qu’elle compatie a votre douleur alors qu’elle ne peut même pas l’imaginer. Cette stupide politesse qui fait que la personne en face se sent dans l’obligation de dire quelque chose d’intelligent, alors qu’il passe pour un abrutie, ne sert a rien. Dans ces cas la, ne rien dire mais être la…

- Vous êtes sure de vouloir continuer l’interview, m’avait il demandé enfin.

Je ne savais plus très bien ce que je faisais mais une chose était sure, je n’allais pas tout gâché maintenant, si près du but. Le but que je m’était toujours fixé, être une vraie journaliste. Comme j’essuyais ses larmes qui n’avait dans le fond pas grand sens, je lui répondit dans un sourire ressemblant plus a un rictus qu’autre chose :

- Oui ne vous en faites pas.

Il ne m’avait pas demander de re-confirmer la chose. Le genre de question « vous êtes sur ? » celle la non plus je ne les aime pas particulièrement. S’il me l’avait a nouveau demandé je crois qu’a ce moment la j’aurai dit non, et j’aurai raté l’article qui me vaut la place d’exception que j’ai aujourd’hui, ou tout du moins que j’avais avant de démissionner. Il savait éviter a la perfection tous ces petit détails et ainsi mettre la personne en confiance. Je me demande toujours comment il faisait…

J’entrais donc a nouveau dans le manoir a sa suite. Clark qui se doutait de ce qui venait de se produire ne posa aucune question. Tout simplement nous nous installâmes dans les chaise de l’autre coté du bureau devant lequel Lex se tenait. Je réglais une dernière foi la caméra, et Clark entama :

- Lex, vous êtes sortit de cet accident alors que vous n’aviez pas grande chance, comment vous sentez vous aujourd’hui face a cela.

J’était dans mon coin et ne servais plus a rien. Il ne me restait qu’a attendre. Je me sentait tout aussi déprimer que quelques minutes auparavant. Je détestait me sentir ainsi après avoir fumé. Je me rongeais a nouveau les ongles, preuve que je ne savais que aire d’autres :

- Clark pourquoi c’est toi qui dirige l’interview, n’était ce pas Chloé la journaliste ? a elle de poser les question.

C’est alors qu’il m’accorda un sourire. chez lui comme chez moi, ce fut une chose rare, et de ce fait très précieuse. Je le prit d’ailleurs a sa juste valeur.

- En fait c’est elle qui me l’a demandé vu que je te connaissais.

- Mais un journaliste ne doit pas avoir peur de l’inconnu Melle Sullivan.

- Je n’ai pas peur, répondis-je alors pleine de confiance cette fois ci, je pensais juste que vous seriez pus alaise avec Clark étant donné vos relations avec les journalistes…

- Je n’ai de problèmes qu’avec certains, pas tous, je vous en pris poursuivez.

Fière de moi, pour la première foi de ma vie, je pris les note que Clark tenait en main. Il me les donna et je vis clairement qu’il allait admirer Lex pour m’avoir donner confiance.

- Répondez a la question Mr Luthor, dis avec une once d’autorité dans la voix qui marqua chez lui un nouveau sourire.

- Je vous ai dis Lex.

- Très bien Lex, répondis je en forçant sur son prénom.

- Très bien, disons que si j’ai toujours eu cette conduite en voiture c’est que je n’accordais pas vraiment d’importance a la vie. Depuis mon incident je vis au jour la jour et j’aime la vie pour ce qu’elle m’offre.

J’aurai pu jurer qu’a ce moment la il parlait pour moi. Accentuant certains mot, je savais au fond de moi qu’il voulait me faire passer un message.

- Le fait de vous avoir sauver la vie a été un élément déclencheur de votre amitié avec Clark ?

- Certes je ne peux pas le nier. Je considère Clark désormais comme étant plus qu’un ami, il est le frère que je n’ai jamais eu. Et si je devais a nouveau sauter de ce pont pour le rencontrer je le referais.

Je jubilais. Il ne répondait pas a mes question avec un langage étudié pour une gamine de 16 ans, mais il me parlais comme a une adulte. Il se confiait a moi ouvertement. Je sautillais sur ma chaise entre chaque question, impatiente de connaître sa réponse a la prochaine. Bien que les effet de ce que je venait d’absorber de s’était pas dissiper, j’y voyait clair et savait parfaitement ce que je faisait.

L’interview ne dure guerre qu’une demie heure. Passé ce délai, je n’avait plus de questions. Il avait parfaitement répondu a toute sans tourné autour du pot trop longtemps. Il m’avait certes fait enrager sur certaines, les tournant dans tous les sens, et ce détail me prouvait encore qu’il ne me considérais pas comme l’auteur d’un torchon sans importance, il avait tourné cette interview comme toute celle qu’il avait bien pu faire. étrangement, ma déception fut grande quand l’heure de se quitter sonna. Je ne voulait en aucun cas rentrer chez moi, je n’en pouvait plus. Je ne voulais pas me lever le lendemain dans mon lit et recommencer ma routine. J’en avait plus qu’assez. Lex nous accompagna jusqu'à la sortie. Clark monta dans la voiture, quant a moi, je voulais remercier un dernière foi celui qui allait donner un bon a ma carrière.

Je m’approchais de lui. Il se tenais la, les mains dans les poches, toujours aussi élégant. C’était bien la première foi que je trouvait un garçon, qui plus est un homme attirant. Je montais alors les quelques marches qui nous séparaient, et timidement je dis, sans même le regarder dans les yeux :

- Merci encore de m’avoir accorder cette interview, cela comptait beaucoup…

D’abord il ne dit rien, et c’est a ce moment la que j’ai décidé de lever les yeux vers lui. Ses yeux, d’un bleu azur innommable me regardait. Il sortit lentement une main de sa poche et l’approcha de mon visage. Il effleura alors de ses doigts la blessure que j’arborait honteusement. J’eu un mouvement de recul, sans même le vouloir et il se retira aussitôt. Je fixai le sol, n’ayant que trop honte pour dire quoi que se soit :

- Vous ne méritez pas ça Melle Sullivan.

Mon regard s’embua, comme toujours, et fixant encore le sol je répondit d’une voix juste audible :

- Personne ne le mérite…

Je le regardais une dernière foi et croisais son regards, désormais d’acier. Je savais qu’il reflétait sa rage, et par la même occasion je su qu’il ne supportait pas voir les faibles souffrir. Je crois que je suis rester ainsi bloqué, le fixant dans les yeux, pendant au moins deux a trois minutes. Lui en faisait de même. Je ne savais pas encore ce qui se passait en moi, mais je me sentais différente en le voyant. Je suis resté la si longtemps que Clark du klaxonner pour me ramener a la réalité. Je secouai la tête et lui adressais un dernier au revoir :

- Bonsoir Lex.

- Rentrez bien.

Je descendit les marches et je savait a cet instant que son regard était posé uniquement sur moi. Je ne voyait vraiment pas pourquoi d’ailleurs. Moi qui ne portait que des vêtement amples, me cachant le plus possible du regard des autres. J’avais beau être blonde, ma chevelure était parsemé de mèches noire rappelant la couleur de mon maquillage trop appuyé. Il n’y avait pas de quoi me regarder, loin de la. Et pourtant ses yeux était rester tellement encré dans les miens que je ne voyait plus que ça.

Ce voyage, interminable, qui a suivit le départ du manoir, il me semble encore y être. Personne n’a prononcer un mot. Clark fixait la route et je ressens toujours les sensations qui m’envahirent sans crier garde. Tout était nouveau pour moi. Je ne savais absolument pas ce que c’était. Quand je repense a tout ces événement, je sens encore ce nœud dans mon ventre a chaque foi que je revois le visage de Lex. Est ce ça l’amour ? je crois bien que oui…



- Tu veux dormir chez moi se soir ? m’avait proposé Clark, garer devant chez moi qui ne voulait visiblement pas me lâcher dans les mâchoires de mon demi frère.

- J’aimerai tellement avoir une famille comme la tienne Clark.

Des larmes se remirent a couler de mes yeux. Je ne pouvait et je ne voulait les retenir. Je crois que j’était bel et bien arriver au bout du chemin. Toute cette routine que je vivais depuis deux ans, chaque jour, m’avait déjà tué. Je n’était plus Chloé Sullivan, mais une sorte d’ombre d’elle qui marchait qui parlait, mais rien de plus. Clark fit une chose a laquelle je ne m’attendais pas. Il me prit dans ses bras. Je n’avais jamais ressentit un réconfort comme celui la. Je le serrais alors de toute les forces qui subsistaient dans mes bras si menus. Et je pleurais, de plus en plus fort. Je sentais toute cette peine m’envahir, tout ce désarroi me tuer. Mon cœur avait mal, mon être entier avait mal. Cette vie la, je ne voulait plus la subir. Je me détacha de lui mais il démarra avant que je n’ai pu ouvrir la portière. Au fond de moi j’attendais qu’il fasse ça, je ne voulais pas m’imposer chez lui, et je me sentit quelque peu soulagé de ne pas rentrer chez moi se soir la…



Quand j’arriva chez lui, Martha et Jonathan Kent, ses parents ne posèrent aucune question. Je pense qu’il savait pourquoi j’étais la. Je me plais encore a penser a eux, a revoir leur visage si réconfortants. Les parents que tout le monde rêve d’avoir, protecteur, compréhensif, attentionnés. Il m’ont énormément aidé dans ma jeunesse, et même si je n’ai plus de leur nouvelles, le simple fait de me remémorer leur visage me réconforte. J’entrais donc a la suite de Clark. Il commençais a se faire tard. J’avais manger en ville avec Clark et se soir la, j’étais épuisé. Ils le virent tout de suite, et Clark me laissa sa chambre, tandis qu’il dormit sur le canapé du salon.

Ce fut la première nuit ou je n’eu besoin de rien afin de dormir comme un loir. La, dans ce lit, dans le chaleur de ce foyer, je me sentais bien, a l’abri de ce qui pouvait bien se passer a l’extérieur. Mes parents ne se demandèrent même pas ou j’était cette nuit la. Aucune question. Je pense qu’ils n’ont jamais su que je n’étais pas rentrée cette nuit la. J’ai passé la meilleure nuit de ma vie. C’étais officiel, j’avais un ami, en la personne de Clark, mais ainsi en celle de Pete. Tout cela était si nouveau pour moi. Jamais je n’avais dormi chez quelqu’un. De temps a autre dehors, certes, mais personne ne m’avait jamais accueillit chez lui. Un sentiment nouveau s’empara de moi, et la, dans cette nuit noire, je m’endormi, envahi d’un sentiment de bien être, et le visage de Lex gravé dans ma mémoire…



Le lendemain je me réveillais au son du réveil de Clark qui faisait un vacarme affolent dans toute la chambre.

- Clark a vraiment du mal a se lever…
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:51

Ne sachant comment éteindre ce bruit affreux, j’appuyai sur tous les boutons. La sonnerie changeait de mélodie, puis cela passait a la radio, et ensuite toute sorte de station. Je m’énervais seule dans la pièce, et je finit par débrancher l’objet de mon acharnement. Je rigolais ensuite de moi même. Je sortit de la chambre et croisa Martha qui me montra la direction de la salle de bain. J’allais me doucher mais n’avait aucun habits de rechange. Je détestais ça mais du faire avec. Pas de maquillage. Quand je sortit de la douche et me vit, sans une trace de maquillage, sa blanchâtre, je me détestais. Ne voulant pas me voir une minute de plus dans la glace, j’allais me faire a l’idée d’aller en cours non maquillée, nouveau sujet de moquerie des autres. Ce maquillage était comme une façade pour moi, il me permettait de me cacher du regard des autres, mais ce jour la, j’irait en cours sans ce bouclier.

Je descendit les marche pour enfin arriver a la salle a manger, ou l’odeur de bacon grillé envahissait la pièce. Cela devait faire près d’un an que je n’avais pas pris de petit déjeuner. L’envie de fumer ne se fit pas ressentir, j’étais étonnée, mais plutôt contente. Je m’attablais près de Clark qui me servit un crêpe et du bacon. Je mangeais et redécouvrais les bienfait de la vraie nourriture. Cela faisait longtemps que je ne m’alimentais plus. Le matin je ne mangeais pas, les soir c’était devenue rare, et a midi je ne mangeais que le plat chaud qu’offrais le self. Clark me resservit mais au bout de la troisième foi je dut le stopper :

- Ca va merci.

- Mais tu n’as presque rien manger ?

- Je n’ais pas l’habitude de manger le matin.

Martha et Jonathan se regardèrent et je savais qu’eux aussi avait pitié de moi, comme tout habitants de Smallville, sauf bien sur mon père qui était totalement aveugle. Je les remerciais une dernière foi et prit le bus, accompagnée de Clark.

Dans celui ci nous y vîmes Pete, qui, comme chaque matin, gardait une place a Clark. Mon cœur jubila quand je vit qu’il m’en avait gardé une aussi. Clark avait du le prévenir que j’avais dormi chez lui. J’étais vraiment une pauvre fille. J’était heureuse car quelqu’un venait de me garder une place dans le bus. Mais c’était déjà beaucoup.

- Alors cet interview ? elle c’est bien passer.

Voyant que Clark ne disait rien, je compris qu’il voulait que je réponde.

- Oui, c’était sympa.

- J’espères qu’il a répondu a tes questions sans trop tourner autour du pot.

- Non ça allait.

- J’avait vu une émission sur lui un jour, et je te jure, il n’a pas répondu a une seule question ! il est maître en la matière, renchérit Clark.

C’est alors que je me rendit compte du privilège qu’il venait de me faire.

- Au fait Chloé, recommença Pete, tu es très jolie sans maquillage.

Un compliment, combien de temps cela faisait il que je n’en avait pas entendu. Je rougissais sans m’en apercevoir et baissa les yeux. J’avais l’impression qu’une nouvelle vie se dessinais devant moi. Je redécouvrais tout d’un nouvel œil.

Je sortis du car, et la fatalité voulu que je tombe sur Whitney. Clark et Pete était derrière moi, mais ne bougèrent d’abord pas. Il s’avança vers moi, et me regardant de toute sa hauteur :

- Alors t’étais ou hier soir ? encore a fumer dans un coin ?

- Comme si ça pouvait te faire quelque chose.

- Bien oui, hier tu m’as manqué je ne savais pas sur quoi frapper.

Tout ses amis se mirent a rire d’une même voix.

- Whitney, a par frapper que sais tu faire d’autre ?

Il me regardais menaçant, mais je ne voulait pas me laisser faire, pas devant mes seuls amis, je voulait montrer a tout le monde que je pouvais lui faire face :

- Le jour ou tu pourra répondre a cette question, fait moi signe.

Avec un élan monstre, il leva le poing, et, automatiquement, je fermais les yeux m’apprêtant a recevoir un autre coup. Une, deux, trois secondes et rien. Je les rouvrit pour voir Clark, tenant fermement le poing de Whitney. Un espèce de bras de fer s’engagea et a mon plus grand étonnement, Clark n’eu aucun mal a le maîtriser. Je regardais Clark, le regard plein de braise, et d’une voix rageuse il dit :

- Ne la touche plus c’est clair ?

Je n’en revenais pas, quelqu’un venait de prendre ma défense contre cet imbécile. Encore une foi, j’eu un haut le cœur. Je comptais donc pour eux. Whitney fit face a Clark quelques instants avant de disparaître, suivit de sa meute de toutou galeux. Je me retournais, face a Clark :

- Euh… merci.

Il posa une main réconfortante sur mon épaule et me dit gentiment :

- Ne t’en fais pas, il ne viendra plus te faire quoi que se soit.

Je lui sourit. Je souriait beaucoup plus que la normale et c’était bon signe. Une nouvelle vie s’engageait, une toute nouvelle vision de choses. Je vis la patronne du Talon, Lana, sortir d’un 4X4 rouge et s’approcher de nous. C’était une fille qui semblait croquer la vie a pleine dents. Elle fit un signe a Clark et se pointa devant nous :

- Salut Clark, Pete, et euh… Chloé si je ne me trompe pas ?

Elle venait de prononcer mon nom ? elle le connaissait donc. Je fut d’abord étonnée, mais je savais qu’a cette époque, ma réputation me précédait. Ils lui répondirent salut, et j’en fit de même. Clark la regardait intensément. Je savait qu’il voulait plus que tout être avec elle car cela se voyait. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas le remarquer. Lana aussi le fixait avec des yeux désireux. Clark venait de faire l’impossible pour moi, me soutenir devant mon demi frère, alors je décidais que j’allais l’aider dans sa conquête. Après tout il n’était pas devenu mon ami pour rien.

La sonnerie retentit et nous rentrâmes en cours tous les quatre. Je n’étais pas habitué a être entourée de la sorte mais je me sentais bien. Je n’avais pas encore fumé, et j’en était fière. Ce la commençait a me manquer certes, mais je me sentais mieux que d’ordinaire, et cela, rien au monde ne le valait.

L’air de rien, Lana s’était mise a coté de moi en cours. Elle m’avait demandé un tas de choses, et je répondait toujours par des réponses brève. Le fait de voir qu’elle s’intéressait a moi me plu, même si je le cachait.

- Tu sais, ça fait un petit moment que je te vois et il me tardais de faire ta connaissance.

- Ah… merci.

- Quand je pense a ce que ce salo de Whitney te…

- Miss Lang ? Mon cours n’est il pas intéressant ?

Je rigola quand je le vit rougir et baisser la tête sur son cahier.



La fin des cours retentit a travers la lycée. Une foi hors de notre classe, Clark, Pete et Lana me rejoignirent.

- Tu viens manger ? me demanda Clark.

- Je passa au journal et j’arrive.

Je m’en allais donc seule, avec la certitude que j’allais les rejoindre. Je me sentais normale tout d’un coup. Une fille sans histoire qui ne fais que traîner ave ses amis. J’adorais ce nouveau sentiments et comptait le faire durer.

J’entrais donc dans mon bureau allumais mon ordinateur et déposais le compte rendu de l’interview de la veille a coté de celui ci. Me rappelant de chaque parole qu’il avait prononcé, j’avais eu le temps, pendant les cour de rédiger a la perfection mon article. Je me souviens encore de ce scoop. Mon tout premier article, qui m’a valu de me retrouver la ou j’en suis. Une grande reporter. Je pourrait encore réécrire cet article mot a mot. Je m’en souviens comme si c’était hier. Bref, je me mit devant mon ordinateur et me demanda ce que je faisais alors que les personnes que je considérais comme mes amis m’attendaient sûrement pour aller manger. Je pris mon sac et au moment ou je me levais, je sentis une autre présence près de moi. C’est alors que je me suis tourné pour voir apparaître, la, accoudé a la porte, Lex. Il était aussi beau que la veille. Ce charme toujours aussi déroutant qu’il arborait me faisait fondre de plus belle. Il se tenait devant moi, droit, un rictus aux lèvres :

- Bonjour Melle Sullivan.

- Mr Luthor...

Il s’avança, toujours les mains solidement encrées dans ses poches :

- Ne vous avais-je pas dit Lex ?

Il me désorientais. Quelques secondes plus tôt je me pensais normale, et la je ne pensais absolument plus rien. Toute mes réflexion était bloquée sur lui.

- Si mais alors faites en de même, appelez moi Chloé.

Il me mit au supplice en souriant. Un sourire comme le sien devrait être interdit. Je me tournait, de façon a être dos a lui :

- Que me vaut l’honneur de votre visite ?

- Et bien je passais, et je me suis dit que j’allais voir dans quelle condition La Torch était rédigée.

Il se souvenait du nom de mon journal. Il m’accordais une importance. Ce dernier détail me remplit d’une joie nouvelle. Je lui fit face, pour remarquer qu’il s’était approché :

- Et bien voilà mon entre.

Il scrutait mon visage. Il me vit habillé de la même manière que la veille, sans une quelconque trace de maquillage et c’est a cet instant que j’ai deviné qu’il savait que je n’avait pas dormit chez moi. Je ne voulais pas de sa pitié ou de sa compassion, mais je devait m’avouer que s’il me l’avait proposé je n’aurai pas refuser. Il était proche de moi, un peu trop a mon goût, mais sans que cela me dérange pour autant. Il me regardait comme jamais personne ne l’avait fait avant lui. Si intensément… il s’approcha encore mais je décidais sur un coup de tête de me détourner :

- Je vais bientôt aller manger alors, je ne vous jette pas dehors mais…

- Ne vous en faites pas, je ne comptais pas m’éterniser.

Il me fit encore un sourire. Je fondais a chaque fois. Je le vis prendre le chemin de la sortie. Mon cœur battait la chamade, et j’était persuader qu’il allait sortir de ma poitrine. Il se retourna avant de partir, et prit une attitude de séducteur en puissance qui lui allait si bien :

- Vous êtes très belle au naturel.

Il planta ses yeux dans les miens et je sens encore mes jambes défaillir sous ce regard azur. Je restais là, planter, inutile, a le regarder, a fixer ses prunelles. Encore de nouvelles sensation. Je ressentait un vide en moi. Je ne voyait plus rien, sauf lui, devant moi, occupant tout mon espace. Il venait de me dire que j’était belle. C’était bien la première fois que j’entendais un compliment de la sorte, aussi explicite et charmant. Dire que j’étais secouée était un euphémisme. Je n’était plus rien. Seule sa vue comptait. Depuis la veille il avait hanté chacune de mes pensées, et se serait encore pire. Je revint trop brutalement a la réalité quand Lana entra dans la pièce :
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:52

- Lex ? qu’est ce que tu fais la ?

- Je venait voir la journaliste en plein travail.

- Ah, euh se soir tu pourrais passer au Talon, j’ai les recettes du mois a te donner.

- Entendu, Et bien a se soir Lana…

Il m’adressa un dernier regard avant d’ajouter dans un sourire :

- Chloé…

Et il sortit simplement. Je secouais la tête et remettais mes idées en place avant d’ajouter :

- Les recettes ?

- Oui, Lex est le patron du Talon.

- Ah…

- Bon on va manger ?

- Après toi.

Il était donc le patron de Lana et le meilleur ami de Clark. Avec tout cela je me doutais que j’allais le croiser souvent et qu’il fallait que j’apprenne a me maîtriser.



Nous avions mangé tranquillement ce jour la. Pour la première foi le journal n’était pas en retard. Lana m’avait proposé de se joindre a nous quand elle aurait le temps. Je l’avait volontiers accepté. Ce petit groupe qui s’était formé autour de moi, m’aidait a me sentir bien. Je n’avais toujours pas fumé et j’était fière de moi.



Les cours passèrent lentement, encore une fois. Ils ne m’intéressait pas. Pour moi ma vie était déjà toute tracé, je voulais être une journaliste. J’avais un but dans la vie, ce que peu de gens ont, et c’est cela qui me donnais l’envie de me battre coûte que coûte. La sonnerie retentit et nous sortîmes tous quatre de la salle de classe. Lana alla au Talon, tandis que je restais avec Pete et Clark au journal, finissant deux, trois articles.

- Alors tu as fini de taper l’interview ? me demanda Clark.

- A l’instant, dis je heureuse de cette nouvelle.

- C’est au programme de l’édition de demain.

- J’y compte bien, finis-je dans un sourire.

Il devait être près de six heures ce jour la, quand eu eûmes enfin clôturer l’édition du lendemain, comprenant mes articles habituel sur les météorites, mais surtout l’article au sujet de Lex. Nous sommes enfin sortit du lycée pour aller rejoindre Lana.



La, dans la voiture, je pensais déjà que j’allais a nouveau voir Lex. Je me demandais s’il allait se forcer a venir me voir car j’allais être en compagnie de Clark, ou le ferait il tout simplement parce qu’il en avait envie. Dernière possibilité, il n’allait pas venir du tout. Je commençais déjà a chercher mes mots. Clark et Pete dans la voiture, parlaient de choses et d’autres, ils avaient bien remarqué que j’était ailleurs et respectaient ça. Je les en remerciait a ma façon.



Nous sommes donc arrivé au petit café quelque minutes plus tard. J’entrais, en compagnie de mes deux apprentie journalistes. Nous prîmes une table avant de remarquer Lex, seul dans un coin. Le journal a la main, il le feuilletait tout en buvant un café. Bon cœur fit un nouveau bon. Deux fois dans la même journée, la crise cardiaque se rapprochait. Je n’osais pas aller lui parler. Il m’intimidais encore trop afin que je prenne les devants. Clark se leva, bien décidé a aller saluer son ami, et voilà une occasion rêvée d’entrée en matière. Je le suivit, laissant Pete qui n’avait pas l’air de l’apprécier, en compagnie d’une fille sûrement venue le draguer. Je n’avais pas mis beaucoup de temps a comprendre qu’il jouait un rôle de don juan auprès des lycéennes. J’étais donc a la suite de Clark qui s’avançait toujours vers Lex :

- Salut Lex.

- Clark, comment tu vas ?

- Bien, et toi, depuis hier ?

- Pas trop mal si vous ne me descendait pas trop dans cet article. Je n’ai pas pour habitude de me dévoiler, dit il dans un petit regard m’étant destiné.

- Ça c’est le travail de la chef, je n’y interfère en rien.

Je restais la, à les écouter parler, tout en me perdant dans mes pensées, a la vue du milliardaire.

- Clark, je constate que Lana est toute seule et qu’elle aurait bien besoin d’un coup de main. Qui ne tente rien n’a rien.

- C’est vrai mais je ne sais pas si…

- Ne te pose pas trop de question, agis un peu, je suis sur qu’elle n’attends que ça.

Lex avait l’air de connaître aussi bien que moi les liens qui unissaient Lana et ce cher Kent. Ils étaient certes de notoriété publique, mais nous étions les seul a les pousser a faire le pas. Devant nos deux air autoritaire, il ne put que se plier a ce que nous lui disions de faire et il s’en alla vers l’élue de son cœur, tandis qu’il me laissait avec le mien. Il me regardait, toujours impassiblement certes, mais ses yeux ne déviait pas de moi. Je lui sourit, ce fut la seule choses que je trouvais a faire a ce moment la.

- Et si vous commenciez par vous asseoir ?

- Ah, euh… oui, merci.

Je pris place en face de lui, tout en gardant un œil sur la conversation de Clark et Lana qui battait son plein. Il venait de la faire rire, c’était bon signe. Lui au moins ne perdait pas tout ses moyens en sa présence. Je le vit avancer un bras vers elle e faire tomber un verre posé sur le comptoir. La dernière affirmation restait a revoir. Mon attention se reporta ensuite sur la personne assise en face de moi. Cette foi ci, il lisait le journal. Enfin un instant de répit que j’allais savourer pour chercher mes mots :

- Alors… vous… euh…je n’ai pas décider de vous descendre dans mon article.

Il reporta des yeux étonné vers moi. Il posa la tasse qu’il venait de porter a ses lèvres.

- Oh, et bien je suppose que je dois vous en remercier.

Je m’apprêtais a ajouter quelque chose quand je vis l’impensable. Whitney se dirigeait vers moi. Pourquoi fallait il tout gâcher dans des moments pareil, je venait a peine d’arriver…

Lex fut très surpris de voir ce lycéen s’avancer le plus simplement du monde vers nous. Arrivé face a nous il me regarda et je compris les sous entendu qu’il mettais dans sa voix :

- Chloé, tu pourrais bouger et rapidement.

- Et pourquoi ça ?

Je ne voulais pas me laisser faire devant Lex, mais je sentait que ça allait être inévitable. Clark n’allait pas me protéger toute ma vie, et de surcroît il était avec Lana.

- Parce que je te le dis.

Lex n’intervint pas dans la discussion qui se déroulait devant lui. Me voyant baisser le regard au son de sa dernière phrase, il devait avoir compris que Whitney était la cause de mes problèmes. Sans plus un mot, je me suis lentement lever, et je sortit du café, la rage me dévorant. Je marchais vite, je ne voulait pas savoir la fin de l’histoire Clark/Lana, ni celle de Pete et sa nouvelle amie. Je savais que Lex possédait l’équipe des Sharks de Métropolis et que Whitney devait lui demander en ce moment même de l’y faire entrer. Je ne voulais pas connaître le fin mot de l’histoire, je n’en avais rien a faire. je marchais toujours aussi vite. Je vouai rentrer chez moi, ou plutôt non, disparaître. Je ne supportait plus des situations dans ce genre la. Je pris place a l’arrêt de bus ou il n’y avait jamais personne a cette heure ci. Je sortit un joint déjà roulé de mon sac et l’alluma tranquillement. Mon être entier tremblait de rage et j’avais besoin de réconfort. J’avais beau avoir des amis, je savais bien qu’il y aurait toujours des moments ou je serais seule avec la seule personne que je déteste le plus au monde… moi…



Lex était sortit du café quelques minutes plus tard, mais je l’avais fuit comme la peste. Je ne voulait pas de ses paroles réconfortantes, me disant que mon demi frère ne valait rien. Je le savais déjà. Je ne voulais pas non plus l’entendre me dire que je valait mieux que lui ou tout autre boniments de ce genre. Je savais que je ne valais rien, et je m’y était faite.

Il était sûrement huit heures quand je suis rentrée chez moi. Je n’ai pas fait de bruit, mais pas de chances, ils étaient tout trois a table, et me fixaient comme si j’avais commis quelque chose d’irréparable. J’avais les yeux rouge et gonflés. Whitney me regarda et me sourit avant que je n’entende mon père m’ordonner :

- Chloé viens par la.

Sans vraiment m’attendre a quoi que se soit, je lui obéis et avança.

- Qu’as tu dis a Lex Luthor au sujet de Whitney ? ce n’est pas parce que tu n’aimes pas ton demi frère que tu es obligé de lui gâcher ses chances d’entrer dans une prestigieuse équipe de football.

- Quoi ? mais je n’ai rien…

- Ne mens pas, il m’a dit que tu étais en sa compagnie avant qu’il n’engage une discussion avec lui. Vu que Lex a jette un aussi bon joueur que Whitney, je suppose que tu lui en a toucher deux mots.

Il se leva et se dirigea vers moi, menaçant :

- Papa je te dis que non !

- Ne mens pas !

- Papa mais écoutes moi un peu !

Et la, il me gifla de toute ses forces. Un geste que je ne supportais pas. Que personne ne supporte d’ailleurs. Je sens encore la trace de sa main sur mon visage. C’est un geste vexant, qui rabaisse une personne plus bas que terre. Qui lui rappelle a quel point elle ne vaut rien. Une gifle, on la donne a un enfant pour lui faire comprendre qu’il a fait quelque chose de mal, mais a un adolescent on lui parle, on lui cri dessus s’il faut, mais on ne le touche pas. Mon moral était fragile, et le fait qu’il ai mis tant de force dans ce geste me fit encore plus mal moralement que physiquement.

Une larme coula le long de ma joue. Il se rassit, et je vis bien qu’il était empli de rage. Il bu une gorgé et rabattit son verre violemment sur la table avant de crier :

- Et arrête de fumer !tu empeste la maison ! tu sens a deux kilomètre !
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:52

C’est a ce moment la que je su qu’il était au courant de ce que je fumais. Il n’avait jamais rien dis. Tout mon monde s’effondra. Mon père préférait Whitney et je pouvait crever comme un chien dans la seconde, il n’en aurait rien eu a faire. Je montais en courant a ma chambre, trébuchant de temps a autre, la vue encore troublée. La, j’ouvrit ma penderie et sortit une valise. Au passage je me changea en vitesse, j’ôta ensuite le verrou et en sortit trois bouteille. Deux de vodka et une de whisky. Je les enfourna dans mon sac, avant de descendre comme un furie, entendant juste mon père m’interdire de sortir. Je m’en fichais. Je claqua la porte et courut dans l’avenue. J’entendis la porte s’ouvrir derrière moi alors que j’était déjà loin, mais je n’entendis pas ce qu’il me criait. Je continuais a courir. Des larmes inondait mon visage. Je parcourait le lotissement dans lequel se trouvait ma maison. Elles se ressemblait toute. Assez luxueuse. Ce que tout bon américain rêve d’avoir un jour. Alors c’était ça le rêve américain. Une vie parfaite, en apparence, mais si pitoyable en réalité. Une vie de mensonge, caché par l’image de bien vivre. Nous donnions une image de famille uni. Mon père se tuais a la tache afin que personne ne connaisse les problème de sa chère fille droguée, alcoolique et suicidaire. Que personne ne voit en réalité le coté si égocentrique et nombriliste de son épouse, ou encore celui stupide et violent de mon demi-frère. Voilà le rêve américain, un beau tas de mensonge et de prétention…

La route, le long de laquelle je noyais mon désespoir dans ma première bouteille, conduisait au manoir de Lex. Il était certes encore loin, mais il fallait passer par la. Je buvais tout en marchant, sans pour autant m’arrêter. J’enfilais cet alcool a 37% a toute vitesse, voulant le plus vite possible oublier ce qui m’entourait. Les effet n’arrivèrent qu’a la fin de la première bouteille. Je la gardait a la main et en ouvrit une seconde. Arrivée a la moitié de celle ci, je m’écroula de tout mon poids sur le bord. Je sortit une cigarette de mon sac, l’allumai tout en vidant ma bouteille. Je savait que ces deux n’allait pas très bien ensemble, mais a ce moment la, plus rien ne m’importait. J’en avait assez de ma famille. Devoir chaque soir rentrer chez moi, je n’en pouvait plus. Je ne voulait plus continuer ainsi. Moi qui croyait que tout cela aller s’atténuer avec les toutes nouvelles choses que je vivais. Mais rien, c’était voir même pire. Je m’était ridiculiser devant Lex, a ne pas répondre a ce gros sans matière grise. Non c’était décider, je ne voulait plus continuer ainsi. Avec un peu de chance je finirait en coma éthylique et personne ne me trouverai avant demain. D’ici la je serais morte et heureuse de l’être. Ma tête tournait. Quand on boit, on croit que tout va aller mieux, mais ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est qu’en noyant son chagrin dans de l’alcool, il refait surface, et en bien pire. Les quelques première minutes j’allait bien, mais les suivantes furent les pire. Mes sentiment de mal être décuplé, mon envie de me suicider plus forte que jamais… je restait la, au bord de la route a pleurer toutes les larmes de mon corps. Je nageais dans les profondeur de ma détresse et de ma solitude. Je me perdais dans les méandres de mon âme, et je me rappelais a quel point je me détestais. Fumant pitoyablement ma cigarette, et jetant ce qui restait de la seconde bouteille. J’allait entamer la troisième, bien décider a en finir, quand une lumière aveuglante transperça mes yeux, m’obligeant a me protéger de mes bras. Ce fut ensuite deux lumière distincte, suivit d’un ronronnement de moteur. La voiture s’arrêta juste devant moi. Une voiture noire, c’est tout ce dont je me souviens. Je n’était pas encore au stade le plus bas, et donc je me rappelle donc de ce qui se passait. Tout tournait autour de moi. Mais j’en avait l’habitude. Mon endurance, le fait que je tienne si bien a l’alcool a force de tant de pratique fait que je me souviens malgré moi de cette soirée. Une personne sortit du véhicule, je ne la reconnu d’abords pas, mais je vit très vite les visage de Lex se dessiner dans la nuit noire. Il s’accroupit devant moi. Les deux bouteilles gisait devant moi, témoins de ma lâcheté, de mon incapacité a faire face. Des mégots m’entouraient de toute part. je savait qu’une marque rouge se rajoutait a mon visage. La marque de la main de mon propre père qui avait si ardemment défendu le fils de sa femme.

- Mon dieu Chloé, mais qu’est ce qu’il t’es arriver…

Lex prit mes mains dans les sienne et m’aida a me relever. Je voulu prendre appuis sur mes jambes, mais elle fléchirent et il me retint de justesse. Il me souleva de ses bras puissants et me porta jusqu’au siège passager.

- Je te conduit au manoir, ne t’en fais pas ça ira.

Je n’ai pas réagit au fait qu’il m’emmène chez lui. J‘était absorbé par le fait d’être, quelque seconde plus tôt, dans ses bras, porté par sa compassion. Il conduisait vite, quant a moi, j’était étalé de tout mon long sur le siège, prenant appuis sur la portière, le visage collé a la vitre. Nous fumes vite devant le manoir. La il sortit en trombe, ouvrit ma portière, passa mon bras autours de ses épaules et me fit malgré tout marcher. Ma tête tournait moins vite, mais me faisait toujours aussi mal. Très vite, je sentit mon estomac me faire affreusement mal. Je repoussait Lex, et, lâchant prise, je tomba a quatre patte. Il voulut s’approcher de moi, mais il comprit très vite pourquoi je venais de le repousser. Je vomit alors tout ce que je venais de boire. A ce moment là, je ne pensait pas a grand chose, sauf a la honte me prenant au tripes du fait qu’il me voit dans cet état. J’était au plus bas c’était la cas de le dire. Quel bonheur cela fait enfin de se vider quand on est complètement saoul. Mon esprit et ma perception était encore embrumé, mais je me sentais mieux. Il m’aida a me relever, et je pris appuis sur lui jusqu’au salon du manoir, ou il me posa sur le canapé. La tête posé sur le dossier de cuir, je ne pensais a rien, mais le voyait faire les cent pas dans la salle. Je planait. Je me sentais mal. L’état de mon estomac me rendait incapable de bouger, sous peine d’une nouvelle envie de vomir. J’était pitoyable j’en était consciente, et si honteuse que je ne savais pas ou me mettre. Il prit place a coté de moi et me dit gentiment :

- Je vais appeler tes parents ils doivent…

- NON !

Je venais de crier sans vraiment le vouloir. Ils étaient les dernières personnes que je voulais voir, et de surcroît il devait être près de minuit. Il me fit face, le regard débordant d’affection et prit mes deux mains cette fois ci. Je me sentais bien et protégée.

- Racontes moi ce qu’il s’est passé…

Je remarquais le tutoiement qui s’était installé si naturellement…

- Ecoutes je ne sais pas si…

- Je veux t’aider Chloé, crois moi. Je ne dirais rien a tes parents ne t’en fais pas pour ça. Tu n’as pas a voir peur de quoi que se soit, je suis la…

Ses paroles sonnait telle une promesse de jour meilleurs. Une protection inespérée par la seule personne qui occupait mon esprit. Je me remit a pleurer. Je ne pouvait pas m’en empêcher c’était plus fort que moi. Il restait la, devant moi, a me couvrir de ses yeux blessé par ma souffrance. Je pleurait a n’en plus pouvoir. Il m’attira alors lentement contre lui. La tête posé au creux de sa poitrine, mes bras recroquevillé sur moi, les siens m’entourant, je sanglotait plus fort encore. C’est drôle comme, quand on est si bien, on ne se sent pas coupable de pleurer, au contraire. La présence de la personne aimée nos aider a nous vider de toute cette peine présente en nous, nous aide a pleurer de plus belle. J’était donc la, au creux de lui, dans sa chaleur, dans son parfum enivrant… je ne pensait plus a rien et progressivement, mon cœur ralentit, mes yeux se tarirent, mes mains ne tremblèrent plus. J’était juste bien. Une nouvelle conception que quelque minutes plus tôt je ne croyais plus possible. Il me serrait fort, et je voulais en faire de même, mais je décidais enfin de me retirer.

- Tu vas dormir la cette nuit tu as besoin de repos… a moins que tu veilles rentrer chez toi.

Il avait compris que tout cela venait de ma famille et je l’aimait pour ça. En l’espace de deux jours il était devenue plus proche de moi que personne. Il avait fait tomber toutes les défense que j’avais construite. Il se leva, me tendit une main que je pris sans hésitation et m’entraîna dans les couloirs labyrinthiques pour enfin arriver devant une chambre.

- Ma chambre est a deux pas, si tu as besoin de quelque chose tu sais ce qu’il te reste a faire.

Je n’avais pas le courage de prononcer un seul mot. Je dormais déjà sur place, bercé par le réconfort que m’apportait ces lieux.

- Je ne sais pas quoi dire… je ne veux pas vous déranger.

Il fronça les sourcil, tout en gardant ce petit sourire qui lui allait si bien et posa une main sur ma joue :

- Ne dis plus jamais ça, je ne me contrains jamais a faire quoi que se soit. Endors toi vite, dit il en me caressant toujours le visage de sa main.

Tout ce que j’espérais c’était qu’il arrive a lire l’immense reconnaissance dont mes yeux débordaient. Je lui sourit faiblement et entra dans la chambre ou, ni une, ni deux, je plongeais dans les profondeur de ce lit si confortable. A ce moment la j’eu une illumination. Je croyais bien que je tombais amoureuse. La palme d’or de l’histoire la plus impossible de tous les temps me revenait. Jamais Lex Luthor, un des hommes les plus riches au monde, n’allait avoir le même genre de sentiments a mon égard. C’était tout simplement impossible. Cette idée même, qui venait de me traverser l’esprit, me fit rire, avant de me replonger dans une douce mélancolie. Même s’il n’était pas a moi, je su qu’il était près de moi et cela me suffisait… pour l’instant…



Les rayon du soleil attirent mon visage. Me réveillant lentement j’était dans une transition entre mes rêves et la réalité. Je ne me sentais pas vraiment bien. La nausée, un mal de tête épouvantable, une envie furieuse de vomir… bref un lendemain comme les autres. Je me levais pour enfin me rendre compte que je n’était pas dans mon lit. Je regardais autour de moi et ma remémorais les événements de la veille. J’avais mal partout. Je me sentais malade. Mon estomac ne tenait plus très bien la route. Cette nausée, ce mal être, je le connaissait bien, mais cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été si fort. Je sentait qu’il ne fallait pas que je bouge, menacer de vomir a nouveau. Soudain affolée, je pris le réveil posé sur la table de nuit entre les mains pour constater qu’il était presque onze heures. Je me levais en vitesse, et sortie de la chambre. Je descendit les marches pour enfin arriver dans la salon ou j’interrompit malgré moi Lex en pleine conversation téléphonique. Il était aussi beau que la veille. Il portait un pantalon droit, noir, accompagné d’une chemise bleu ciel. Le fait qu’elle ne soit pas entièrement boutonné lui donnait une allure décontractée et séduisante. Il raccrocha au bout de quelques secondes :

- Et bien je croyais que tu ne te réveillerais jamais, tu as bien dormie ?

- Euh.. oui mais… je suis plus qu’en retard…

- Ne t’en fais pas pour ça, j’ai prévenue ton lycée que tu ne viendrai pas, tu ne croyais tout de même pas que j’allais te réveiller a sept heure pour aller en cour.

- C’est vrai… merci.

- Tu veux déjeuner je suppose ?

- Non merci ça ira, je ne déjeune jamais.

Je ne savait pas vraiment quoi dire et j’étais mal a l’aise. S’il me demandait encore de m’expliquer devrais je le faire ? je ne savais pas. Je restais la, planter au beau milieu de la pièce, sans trouver quelque chose a dire. Il s’approcha de moi et me dit gentiment :

- Ecoutes pour hier, je comprendrais que tu ne veilles pas en parler, mais ça te ferais du bien….

J’avais peur qu’il ne me demande ça que par convention. Seulement parce qu’il voulait faire semblant de s’intéresser a moi pour ne pas se sentir coupable, comme le font tant de personne.

- Je ne sais pas vraiment quoi te dires, j’ai tellement honte de moi que…

- Il n’y a pas de quoi, on a tous nos moments de faiblesse, et chacun les compense comme il peut.

Il se dirigea vers la canapé, et, ne sachant pourquoi, je le suivit sans dire un mot. Lui non plus ne disait rien, attendant que je me confis. Ce n’était pas dans mes habitude, mais il m’inspirait tant de confiance que je ne peu en faire autrement :

- C’est juste que…le vrai problème ce n’est pas les autres c’est moi…

Je ne savais pas quoi dire. Je voulais parler de Whitney, de ma belle mère, de tout ce qui se moque de moi et me nie, mais en fin de compte, la seule personne que je haïssais plus que tout sur cette terre c’était moi. Je ne supportais plus me voir dans un miroir, entendre le on de ma voix, ou tout simplement vivre…

- Je ne supporte pas… je ne veux plus continuer comme ça.

- Chloé, tu t’ai créer une image de toi qui est fausse je pense que…

- Tu ne me connais pas Lex, tu ne sais pas qui je suis, tu ne sais rien de moi !

- J’en suis conscient, mais j’ai un don pour juger les gens, et j’ai su dès que je t’ai vu que tu étais quelqu’un de bien.

Ces paroles résonnent encore et toujours dans ma tête. Je ne pensais pas qu’une jour une personne me dirais que j’était quelqu’un de bien. Je n’y croyais pas moi même.
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:53

- Disons que, je reprit calmement, il y a beaucoup de choses qui ne vont pas vraiment, et en tête de liste, mon demi-frère, ma belle-mère, mon père, ça et tout les lycéens qui me prenne pour ce que je suis…

- Et tu es ?

- Rien.

- Ne dis pas ça, dit il en posant une main sur mon épaule. Et puis je suis sure que si tes parents t’avaient vu comme ça il se seraient inquiété.

- Moins ils me voient mieux ils se portent. Chaque soir j’ai droit a la leçon de supériorité de mon demi-frère, dis-je en me frottant machinalement la joue ou mon bleu est encore visible, et hier, pour couronner le tout, mon père m’a réglé mon compte en m’accusant de t’avoir obliger a ne pas prendre Whitney dans l’équipe des Sharks.

Je le vit baisser les yeux :

- Mais encore heureux que tu ne l’ais pas accepter ! essayais je de rattraper le coup.

Un long silence prenait place entre nous. Cette fois ci il était particulièrement gênant. Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. J’avais l’impression d’être une gamine face a lui. Une petit fille de 16 ans en pleine crise d’identité.

- Je sais ce que tu te dis, et crois moi, ce n’est pas une vulgaire crise d’adolescente qui renvois la faute a ses parents.

- Je n’ai jamais penser ça.

Je me levais. De nouvelles larmes envahissants mes yeux. Mais je me refusais a les laisser couler. Je ne voulais pas qu’il pense que j’étais une fille faible, même si c’était le cas.

- Bon euh… merci encore pour tout, mais je crois que je vais y aller.

Il se leva a son tour et s’approcha de moi :

- Tu est sure que ça va aller ?

- Ne t’en fais pas, il n’y a pas de quoi.

Il ne répondit rien a ces derniers mots, ce qui ne fit que confirmer ce que je venais de dire. J’étais déçu, mais au moins je ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être franc. Je m’en voulais de partir, car je n’en avais vraiment pas envie, mais je me doutais bien qu’il avait autre chose a faire que me chaperonner. A contre cœur je lui dis simplement :

- Au revoir.

Il me sourit mais ne dit rien en retour. J’avais un mal de crâne affreux, mais il fallait que je me décide a aller en cours, je n’avait rien d’autres a faire. J’allais passer la porte quand il me retint par la bras. Je le l’avait pas entendu s’approcher et fut surprise par ce contact. Je lui fit face :

- Tu comptais y aller a pied ?

J’avais totalement oublier que c’était lui qui m’avait conduite ici. Je ne savais pas trop quoi dire, et d’ailleurs il ne m’en laissa pas le temps, il s’empara de ses clefs de voiture et je le suivit.



Le trajet fut calme. Un fond musical recouvrant notre silence. Je regardait par la fenêtre et je sentais de temps a autre son regard, clairement posé sur moi. Cet instant fut si long, mais si rapide a la foi. Je ne voulais pas croiser son regards, désormais il me gênait plus qu’autre chose. J’avais honte de moi, honte qu’il m’ai vu dans un état aussi dégradant et pitoyable. Il ne roulait pas vite et je n’aurais su dire pourquoi. Peu être voulait il tout simplement éviter un accident. La voiture se gara enfin devant le lycée. Il n’y avait personne. Ils devaient encore être en cours. Il arrête le moteur et je me tournais une dernière fois vers lui, profitant de cet ultime moment d’intimité.

- Si tu as besoin de quoi que se soit n’hésites pas, je serai la.

- Je t’ai dis de ne pas t’en faire, je n’ai besoin de personne.

J’allais ouvrir la portière quand il dit simplement :

- Pourquoi refuse tu mon aide, tout comme celle de tes amis ?

- Parce que vous cherchez tous a retrouver quelque chose qui n’existe plus.

- Quoi donc ?

- Chloé Sullivan… j’attendis un moment, la gorge serrée par mes propres paroles et reprit, la fille qui se plaisait a s’habiller de toutes les couleurs et a rire des blagues stupides de Clark et de Pete.

- Elle n’as pas disparu, je suis sur qu’elle est encore la, mais elle vit des moments sombres comme on en a tous. Fais attention a toi.

- A quoi bon…

Je ne voulais pas l’entendre démentir ce que je venais de dire. J’ouvrit la portière sans le laisser ajouter un seul mot. Je m’éloignais du parking et me retourna au son de la voiture qui démarrait. Je le regardait partir. J’avais a nouveau mal. Mal au cœur, mal de vivre. Sans lui, je sentais le poids écrasant de ma vie reprendre le dessus. Je n’étais soudain plus rien. Je sentait a nouveau toute cette détresse m’envahir de plus belle. Je me sentait mal tout simplement. Je m’avançais vers le lycée et me rendit compte que je n’avait rien dans mon sac, si ce n’est la bouteille que je n’avais pas vider la veille. Je n’allais pas aller en cours, a quoi cela aurait servit, mais je ne voulais pas non plus rentrer chez moi, alors je décidais d’aller me poser au Talon. Que pouvais je faire d’autre ? je ne voulais pas voir mes parents, plus jamais. Je me débrouillerais pour aller dormir chez Clark ou bien Pete, mais il était hors de question que je rentre.

L’après midi passa lentement, comme toujours. J’était seule dans le petit café, accompagné de cette mélancolie, de cette déprime constante qui ponctuait mes jours. La Talon était presque vide. Seule deux, trois personne tout au plus s’y trouvaient. J’était là, devant mon cinquième café que je remplissais de la bouteille que restait au fond de mon sac. Le café mélangé au whisky n’était pas un mélange sublime, mais cela m’aidait a m’évader loin de Smallville. Je rêvais d’autres horizon. Je rêvais d’aller en Europe, chose que je ne réalisa que plus tard avec la seule personne avec qui j’avais envie de partager ce voyage… je restais donc la, tout l’après midi, sans que personne ne vienne me déranger.



Je marque une pause a ce moment de mon histoire. Une pause durant laquelle je me plais a me remémorer mes quelques dernières années à Smallville. Je revois encore la ville décoré a Noël. Je revoit cette grand allée dans laquelle se trouvait le Talon. Je revoit mon lycée, la ferme des Kent, la maison de Pete, celle de Lana, je revoit ton manoir… je n’y suis pas retournée depuis, mais j’espère un jour en avoir la courage. Je n’ai gardé que peu de contact avec Clark et Pete, mais j’ai souvent des nouvelles de Lana qui m’invite a venir chez elle, dans cette ville de mon adolescence. Je lui répond encore que je suis trop occupée, mais maintenant que je ne travaille plus, je comptes bien m’installer dans cette maison qui fut la tienne, la notre. Lana est désormais patronne du Talon, et a plusieurs petits commerce a son compte. Je n’ai pas encore la cœur a revenir sans toi. Je sais qu’a l’instant même ou je poserais les pieds là-bas, je revivrai tout. Je revivrais ces heures de souffrance, mais aussi celle de joie et de douleur. Je te reverrais, garer fièrement ta voiture devant le lycée a la sortie des cours. Je verrais encore Clark avec son 4X4 rouge se garer devant le Talon et en ressortir, Lana a son bras. Je les ai toujours cru inséparable, et pourtant il n’y a que peu de temps qu’il est marié a ma cousine, Loïs. Mon père est mort un an après ma dernière année de lycée. Je suis allée a son enterrement et j’ai pleurer. Quand a Whitney et ma belle-mère, je ne les ai jamais revu. Elle a déguerpit le Kansas après leur séparation. Tout ses souvenirs sont douloureux, et je sens mon cœur meurtrit en y repensant. Je regrette tant ces années. Je ne pensais pas dire cela un jour mais je m’en rend soudain compte. Je regrette ta présence et je meurt un peu plus en y repensant. Tu m’as redonner goût a la vie, mais sans toi je la trouve fade et sans couleur. J’ai mal en pensant a toi. J’aimerais remonter le temps pour tout changer mais c’est impossible. Comme quoi, la fatalité s’acharne souvent sur la même personne. Je me sens las d’être triste et j’aimerais tellement reprendre une nouvelle vie. Lionel m’a remit les clefs du manoir me disant qu’il m’appartenait. Je pense m’y installer et reprendre les choses ou je les avait laisser…
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:53

J’étais donc la, a attendre je ne savais trop quoi. Je vit Clark et Pete entrer dans le café. Ils accoururent vers moi :

- Chloé, commença Clark, on s’est fait du soucis pour toi, tu vas bien ?

- Oui ça va, répondis je planant au dessus de ma douleur grâce a l’alcool qui faisait lentement effet.

- Ou tu étais ? ton père m’a appeler cette nuit disant que tu t’étais enfuis.

- Il t’as appeler ?

- Oui et avait l’air de se faire du soucis.

- Tu parles…

- Chloé ou tu étais, renchérit Pete.

Devais je leur raconter ma nuit ? je ne savais pas, mais j’avais confiance en eux, ce que j’espérais c’est qu’il ne me juge pas.

- Hier, j’ai, disons, bu et je n’étais pas dans mon assiette. Lex m’a découvert ivre et m’a ramener chez lui, c’est la que j’ai dormie.

- Mais qu’est ce qu’il t’as pris ? imagines s’il ne t’avais pas trouver !

- Je sais et je ne voulais pas qu’il me trouve !

- Chloé et nous alors ? demanda Pete, la voix meurtrie, on est la, on aurait pu t’aider.

- Je ne voulais de l’aide de personne, je voulais juste être seule et… disparaître.

Je voyait bien qu’ils étaient dépassé, et vexés du fait que je ne leur ai pas demander d’aide. Mais en réalité, je n’en voulait pas. Ou si, je la voulait, mais n’osais pas le leur dire.

- C’est a cause de Whitney c’est ça, me dit Clark dont la voix tremblait de haine.

- Non ce n’est pas entièrement lui… mon père m’a fait une démonstration d’affection, rien de plus.

Ils ne dirent rien, et je comprit a leur silence qu’ils compatissaient. Je les aimait pour ça. Ils étaient là, tout simplement là. Clark pointa sa main vers mon café et dit simplement :

- Je peux ?

Sans réfléchir je lui fit signe que oui. Ni une ni deux, a peine eu il bu une gorgée qu’il recracha le contenue de sa bouche sur Pete. J’avais oublié que j’avais mit du whisky dans le café. Je me mit aussitôt a rire a la vue de Pete, furieux, recouvert de café.

- C’est quoi ce truc ?

Je baissais alors les yeux, leur montrant la bouteille, rempli qu’a moitié. Clark la regarda et dit simplement, un sourire aux lèvres :

- Je savais bien que Lana faisait des café ignobles, mais la tu me rassure !

J’éclatais a nouveau de rire, accompagné de Clark, sous les yeux foudroyant de Pete, qui ne prenait visiblement pas tout ça a la rigolade. Je n’arrivais pas a m’arrêter de rire, il n’y avait pourtant pas de quoi. Je pense que le fait de ne pas avoir rit depuis si longtemps a fait que je me lâchais soudainement. J’avais mal au ventre a force de rire, je n’en pouvait plus, et je vis les visages de mes deux amis s’attendrir devant cette scène si rare. Je riait a n’en plus pouvoir.

Je me sentais bien. Sûrement l’alcool qui faisait effet, mais j’étais bien. Je les observait et me disais que rien ne valait deux amis comme eux. Lana s’approchait, intrigué de me voir rire a ce point la. Elle vit Pete, qui se levait en direction des toilettes et étouffa un petit rire a son tour. Elle prit sa place et me demanda elle aussi comment j’allais. Je lui répondit simplement que je n’avais rien, ne lui faisait pas encore assez confiance pour me confier librement. Elle me sourit et me demanda si je voulait un autre café, voyant ma tasse vide. Je voulu lui répondre mais Clark me devança :

- Euh je crois qu’elle a dépassé son cota pour aujourd’hui.

- Clark !

- Non Chloé, j’ai raison, tu vas finir par nous faire une overdose de caféine. A oui , au fait j’ai éditer les édition de la Torch d’aujourd’hui, et tout le lycée se l’ai arraché ! particulièrement les filles, en voyant une interview de Lex.

- Je m’en doutais. Tu as regarder si j’avais des messages, car j’ai aussi mis l’article sur le site du journal.

- Non je n’ai pas regarder.

- Ok euh… je voyais Lana qui dévorait Clark des yeux et ne voulait pas plus les déranger. Je vais y aller.

Je me levais sans laisser Clark en placer une. Je lui fit un clin d’œil et partit. Je me retournait une dernière foi avant de sortir pour les voir, l’un en face de l’autre, se regardant et arborant un sourire amoureux. Je pensais qu’il faudrait vraiment leur donner un coup de pouce.



Je me dirigeais vers l’arrête de bus. Cela faisait un moment que mon père m’avait confisquer ma voiture, prétextant qu’il avait peur que j’essai de me suicider. Mais j’étais sure que ça n’allait pas si loin. J’attendais donc un quelconque bus qui pourrait me ramener chez moi. L’image de Lex me revenait inlassablement en tête. Je ne voyait que lui depuis que je le connaissais. Je savais que jamais je ne pourrait attirer quelqu’un comme lui mais son visage était gravé en moi. Ou que je pose mon regard je le voyait. Je ne pensais qu’a lui. Je revoyait ses yeux, dans les miens. Je me rappelais chaque parole qu’il avait prononcer. Il me hantait mais jamais je ne pourrais le lui dire, je le savait. Je restait donc la a penser a lui sans qu’aucun bus ne pointe son nez. Malgré le fait qu’il fasse chaud, il faudrait que je fasse le trajet a pied. Je me levais et commencer a marcher. Je sentais le soleil sur ma peau.



Ce chemin me paraît encore infiniment long. Je faisait alors le point sur ce qui venais de m’arriver en si peu de temps. Je me souviens avoir penser a toi sans arrêt. J’aimerai vivre cet instant a nouveau. J’aimerai sentir a nouveau ce mal-être si futile a coté de celui que je ressens en ce moment. Je voudrai tant revoir ton visage, vivant, une seule fois. J’ai vécu avec toi ce que peu de gens on la chance de vivre. Un grand amour. Je sais désormais qu’il existe et j’ai eu la chance de le rencontrer et le malheur de le perdre si stupidement. Ce fut bref certes, mais a la foi si intense. Je n’ai pas pu vivre tout ce que j’aurai voulu avec toi. Je regrette tant ces instant. Et je ne veux pas les revivre. La seule personne que j’aurai réellement aimer dans ma vie est et restera toujours toi. Je ne veux pas rencontrer quelqu’un d’autre, jamais. Tu restera le seul et l’unique…



J’arrivais enfin chez moi. J’entrais pour découvrir mon père, sur le canapé, devant la télévision. A ce moment la, dès que ses yeux se posèrent sur moi, il se leva et se dirigea en hâte vers moi. Dès que je le vit s’approcher, instinctivement je recula. Je crois qu’il fut blessé par ce geste, mais moi bien plus par le sien. Il restait donc la, en face de moi, sans oser approcher :

- Chloé, mais tu… ou étais tu, je me suis fais du souci.

- A d’autres papa.

- Non je te le jure je ne savais pas ou tu étais et…

- S’il te plais tais toi.

Je n’avait plus de larme a verser. J’avais épuiser tout ce que j’avais en stoc. Je commençais a monter a ma chambre quand il dit simplement :

- Je me suis vraiment fais du souci Chloé, je ne voulait pas ce qui c’est passé hier.

- Alors pourquoi ? dis je enragée.

- Je ne sais pas vraiment mais en ce moment Whitney est…

- Tu veux m’aider ? ne me parle plus de lui.

Mon père s’approcha lentement de moi. Il vit le bleu sur mon visage qui était loin de disparaître. Il l’effleura de sa main. Une foi de plus je me reculait, de peur d’avoir mal encore une foi :

- Qu’est ce qui c’est passé ?

- En quoi ça t’intéresse ?

- Chloé, je sais que je n’ai pas jouer les pères exemplaires ces derniers temps.

- C’est le moins qu’on puissent dire.

- Mais je vais avouer que j’ai envie que cela change.

- A oui et pourquoi ce revirement ? tu es malade et tu veux te donner bonne conscience ?

J’ai vu que j’avais toucher un point sensible, mon père avait toujours eu peur de la maladie.

- Non je ne suis pas malade, mais je pensait que cela te ferai plaisir de resserrer les liens qui nous unissent.

Il se mettait en colère, et moi je restait impassible, une trop grande exposition au professionnalisme en la matière de Lex.

- Et bien tu penses mal, cela fait bien longtemps que ces liens n’existent plus.

Je soutenait son regard. Je restait face a lui, sans jamais faillir une seconde. Il me fixait de ses yeux de chien battu. Je ne savais pas d’ou venait ce regain d’intérêt pour moi mais c’était suspect. Lentement, il se détourna de moi et s’en alla dans la cuisine, je montait alors lentement les marches qui conduisaient a ma chambre. Ce qu’il pouvait m’énerver a cette époque la. Et pourtant je regrette aujourd’hui de lui avoir dit certaine chose, dans le fond, il n’était pas le diable que je pensais…

Le temps passa a vraie ire plutôt rapidement. Je ne pensais qu’a Lex. Il obscurcissait mon esprit, m’empêchait de penser a autre choses. Toute mes réflexions déviaient vers lui. Chaque endroit ou je posais mes yeux me le rappelait, et quand je les fermaient, je le voyait. C’était infernal. Jamais encore je n’avais aimer quelqu’un, mais la c’était en bon chemin pour devenir obsessionnel. Je me tournait et me retournait dans mon lit, ou j’essayais vainement de dormir. J’avais chaud, je ne me sentais pas bien. Je voulais plus que tout le voir, mais que lui aurais je dis ? je l’avais déjà assez ennuyer pour l’instant. « Ne dis plus jamais ça, je ne me contrains jamais a faire quoi que se soit. ». je me rappelais parfaitement ces paroles. Je ne savais pas si il avait été sincère ou pas. Je savais que je ne valait pas la peine qu’on s’occupe de moi, tout comme j’était sure qu’il avait dis ça tout simplement pour ne pas me laisser croire que je le dérangeait. Au bout d’un long moment, je m’endormie au son de sa voix, monopolisant mes pensées…



Le soleil pénétra lentement dans la pièce. C’était samedi. Enfin un jour de repos, sans à avoir à penser au cours, au élèves, a la manière d’éviter Whitney. Non, la paix. Je me levais tranquillement et me dirigeais vers la douche. Je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire de ma journée. Je n’allais pas encore déranger Clark ou Pete, ou même Lana. Je sortit de la salle de bain pour constater qu’il était près de midi. J’avais vraiment beaucoup dormi. Je n’avais pas envie de rester seule a me morfondre toute la journée et a pleurer les larmes de mon corps tout en écrivant mon journal intime. Je voulais sortir et m’amuser. Cela faisait longtemps que le sens de ce mot m’avais échapper et je voulais le retrouver.

Je sortit de ma chambre et descendis, sure de moi, retrouver mon père.

- Bonjour, il me faut la voiture.

- Pardon ? me dit il étonné

- Il me faut ma voiture j’en ai marre de faire mes trajet a pied.

- Tu sais très bien pourquoi je te l’ai supprimé.

- Et si tu faisais attention a moi tu verrais que cette explication n’a plus de raison d’être.

Il m’observait, suspicieusement, mais il finit par dire simplement :

- Les clefs sont dans le tiroir de la table du salon.

Je ne pris pas la peine de le remercier et sortis simplement. Je m’engouffrais dans la voiture et roulais vers le Talon ou j’espérais trouver mes seuls amis. Au fond de moi je voulais aussi retrouver Lex. Il avait toujours cette attitude désinvolte et il semblait toujours si lointain, mais je crois que j’aimais cela par dessus tout.



J’arrivais devant le petit café ou je vis une Ferrari garée. Il était là. J’étais a la fois excitée, mais aussi égarée, je ne savais pas vraiment quoi faire. J’entrais par les deux battants de la porte pour voir apparaître un monde fou. Lana devait être folle et était certainement en train de courir dans tous les sens. J’avançais lentement quand je vis une personne dans le fond de la salle, lisant le journal. Je savais que c’était lui, il n’y avait pas beaucoup de monde a Smallville qui passait son samedi a lire les pages économie ou business. Je ne voulais pas la déranger alors je pris place sur une banquette posté devant une petit table. Je savais que personne ne viendrait se risquer a me déranger. Personne n’aimait vraiment ma présence. Lana s’approcha de moi :

- Salut Chloé, je te sert quelque chose ?

- Je vais prendre un café, noir.

- D’accord, désolé de ne pas rester mais je n’ai pas vraiment le temps, je passerais quand ça se sera calmé.

- Ne t’en fais pas.

Et voilà, j’étais touché qu’elle m’ai dis cela. Je pouvais enfin dire que j’avais une amie. Elle aurait pu prendre ma commande et repartir tout aussi tôt mais non, elle m’avait dit qu’elle viendrai plus tard. J’étais simplement contente.

Je sortis de mon sac le Daily Planet et commençais ma lecture. Le monde n’existait plus quand j’étais perdu dans mon journal. Je me voyais déjà écrire les plus grand article, être une grande reporter dont tous les grand journalistes envieraient les scoop. Je feuilletais les page. Je m’imaginais passer fièrement la porte de cet édifice surmonté de l’insigne du journal.

J’étais perdu dans mes rêves et je ne vis pas une certaine personnes s’approcher.

- Je ne savais pas que lire le Planet un samedi était une distraction des plus passionnantes.

Je levais les yeux vers lui et son sourire ravageur. Et voilà je perdais a nouveau tout mes moyens et principalement l’usage de la parole ainsi que ma capacité a crée des pensées cohérentes. Après quelques secondes de reprise en mains je parvins enfin a parler :

- Je ne savais pas non plus qu’on pouvait en penser de même avec les pages « économie ».

A cet instant je savais que je n’aurais pas du dire cela. Je vis a son sourire qu’il avait compris que je l’avais remarqué en entrant. Il posa une main sur la chaise en face de moi en m’interrogeant du regard, je lui fit un sourire en guise de réponse.

- Comment vas tu Chloé ?

Des frissons me parcouraient chaque foi qu’il employait mon nom. Cela signifiait bien que je n’était pas dans un rêve. Le fait d’entendre mon prénom de sa voix me ramenait a la réalité et au fait qu’il soit devant et avec moi.

- Et vous Lex ?

Je vis son léger sourire se défaire quand il remarqua le vouvoiement que je venais de ré-installer.

- Ca pourrait aller si je t’entendais au moins une foi répondre a cette question.

- Je n’en vois pas l’intérêt.

- Tu es une fille étrange tu sais ?

- On m’a souvent dis bizarre, folle, suicidaire, droguée, mais étrange pas encore, je le rajouterais a la liste.

- Ce n’est pas une critique loin de là.

- Pourquoi ça ? demandais-je sans arrêt sur la défensive.

- Parce que j’aime les gens étrange.

Mon cœur sauta un battement. Je cru m’étouffer avec mon propre café. C’étais sûrement mon imagination trop débordante mais ne serais ce pas lourd de sous entendu ? je ne savais plus que penser et mon regard se perdait dans le vide. Peut être que dans le fond il m’appréciait. Son regard ne me quittais pas et, même s’il ne s’en doutait pas, cela me rendais mal à l’aise. Je ne supportait pas que l’on me regarde ou que l’on me fixe de la sorte.

- Pourquoi es-tu constamment sur la défensive, je ne vais pas te mordre.

- Je… je ne savais pas que répondre, c’est plus fort que moi.

- Tu peux me faire confiance.
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:54

Je me demandais ce qu’était ce regain d’intérêt pour moi. D’un coté cela me faisait peur. Je ne savais pas vraiment que penser. Il était là, en face de moi, et m’offrait sa confiance. Je voulais laisser parler mon cœur et lui dire qu’il avait envahie mes pensées depuis l’instant ou il avait posé les yeux sur moi. Je voulais qu’il me prenne a nouveau dans es bras, comme la soir au manoir. Je m’étais sentie sir bien au creux de lui, je voulais retrouver cette chaleur. Mais j’avais trop peur de me faire jeter. Je ne voulais pas qu’il me dise la triste vérité en face. Celle que je ne connaissais que trop bien. Je n’étais pas une fille que l’on pouvais aimer. Mais je voulais changer et je voulais qu’il m’aide. Quant à lui, je ne savais pas q’il voulait de ce rôle. Je ne savais même pas comment il me considérait. Je m’attribuais trop d’importance dans sa vie.

- Chloé ?

Je m’étais complètement perdue dans mes pensées et ne voyait plus rien autour de moi. J’en avais même oublié la présence de Lex, si proche de moi.

- Oui ? dis-je complètement perdue.

- Tu vas bien ?

- Juste perdue dans mes pensées.

- Je vois.

Et voilà c’était a prévoir. Un long moment de silence prit place. Pas un de ses silence ou on aimerait se plonger a jamais, non, juste un silence angoissant. Ce genre de silence qui nous fait perdre toute contenance et qui fait qu’on se sent si stupide en face de la personne aimée. Je déteste ce genre de silence, mais entre Lex et moi, tout étais si différent.

- Lex.

- Chloé.

Je soupirais. Typique, on cherche que dire pendant une heure et on commence d’une même voix.

Je commençais, pas très sure de moi :

- Je voulais te dire merci, pour tout ce que tu as fait pour moi. Jamais personne ne s’est donné la peine de m’aider car ils savaient tous que je n’en valait pas la peine.

- Chloé…

Il avait remarqué la tutoiement soudain et s’en enchanta.

- Laissez moi finir, dis je sans savoir d’ou je sortais ce ton autoritaire. Je voulais que tu saches que je te suis vraiment reconnaissante. Je ne sais pas vraiment pourquoi tu fais tout ça pour moi mais…

- Parce que tu en vaut la peine et que…

Je ne savais pas très bien ce qu’il voulait me dire a cette époque, alors qu’il n’y a que deux an, il n’avait besoin que de me regarder.

Je le laissais continuer, espérant qu’il finisse enfin sa phrase et les qu’il prononce les mots en suspens… il avait céder quelque seconde ce masque invisible, pour laisser place a un flot de sentiment, qu’il s’empressa de faire fuir avant de revêtir son armure.

- Tu es vraiment quelqu’un de bien et je pense que tu ne devrais pas avoir cette image de toi.

- J’ai cette image car je sais qu’elle est vrai.

- Non, dit il plus durement.

Il ne voulait apparemment pas me laisser penser que je ne valait rien, mais pourquoi faisait il cela… pourquoi pour moi, je n’était rien pour lui…

- Lex, je sais que tu veux me faire croire que je suis quelqu’un de bien mais… j’aimerai savoir pourquoi tu te donnes du mal.

- Le fait est que… je ne sais pas vraiment comment te dire que…

Je savais qu’il allait me dire quelque chose du genre, qu’il pensait que j’était quelqu’un de bien, et a vrai dire j’en avais assez de l’entendre se répéter. Je voulais juste une chose de lui, qu’il ne pouvait sûrement pas me dire, personne ne le pouvait, pas a moi.

- Chloé, je veux juste que tu saches que j’ai plus de sentiments pour toi que tu ne peux le penser.

La, je ne savais plus que dire. C’était mon imagination, ou cela ressemblait a une déclaration. Certes, elle était très Luthorienne, mais si soudaine et si attendrissante. Il n’y avait pas eu un seul mot non calculé. Il avait mesurer le poids de chacun d’eux. Ce n’était pas un je t’aime stupide que se dise a tout va les gens de son age ou surtout du mien. Non c’était la plus belle chose qu’on ne m’ai jamais dit. Cela me transportait si loin, que je ne vis pas tout de suite qu’il attendait ma réaction. Je reprit contenance, et me surpassait pour arriver a parler. Je ne savais plus quoi dire. Tout ce que je voulais c’était sauter dans ces bras. Mais je ne pouvais pas, pas encore…

- Et bien euh… en fait je…

Je le vit aussitôt se refermer sur lui. Son regard redevint sur, ses yeux s’assombrirent. Il rangea son petit sourire pour laisser place a la plus complète indifférence.

Il avait été piqué au vif je pense, voyant que je ne répondait pas au tac au tac a ses sentiments. Sans prendre la peine de me dire quoi que se soit, il me fit un de ses sourire qui sonne si faux et se leva en direction de la sortie.

J’était déconcerté, je ne savais pas si je devais courir a sa suite ou le laisser filer. J’avais peur qu’il me rejette maintenant.

Je vis Lana, de l’autre coté du comptoir, qui avait du suivre al scène, me faire de gros yeux, et des signes assez explicites, m’ordonnant de le suivre. Je lui sourit du mieux que je pouvais et me levais, suivant le chemin transparent qu’il avait laissé derrière lui.

Je passais les deux portes, pour le voir, prêt a montrer dans sa voiture. Je marchais vite, ne voulant pas courir pour ne pas trop attirer l’attention sur moi. J’arrivais a sa hauteur avant qu’il n’ai pu ouvrir la portière. J’avais eu beau marcher, j’était a bout de souffle.

Il était en face de moi et regardait pourtant la route, ne voulant pas voir mes yeux qui commençaient a s’humidifier. Je posais une main sur son bras. Une chemise fine, souple, douce. Ce contact fit dévier ces deux océans vers mes yeux. Tout en reprenant ma respiration je m’expliquais maladroitement :

- Je ne voulais pas te vexer c’est juste que… jamais personne ne m’as dis quelque chose de gentil comme ça. Je ne savais pas quoi dire, comprends moi.

Il se détournait quand cette foi ci, prise d’une nouvelle confiance, je l’empoignait plus for pour le tourner vers moi.

- J’ai aussi des sentiments pour toi, trop nouveau pour que je puisse dire ce qu’ils représentent, et je dois t’avouer que ça me fais peur. Je n’aurais jamais penser avoir de l’importance aux yeux de quelqu’un.

Je voyais qu’il ne savait pas trop comment réagir. Je commençais a voir a travers ce mur qui le protégeait, il n’était plus si hermétique qu’il le croyait.

Il était plus grand que moi, et m’obligeais a lever le tête vers ce visage si angélique. Il passa délicatement une main sur ma joue et une larme incontrôlée coula de mes yeux. Je me sentais si bien a sa proximité. Sans plus un mot, je me réfugiais au creux de ses bras. Pour seule réaction, il me pressa contre lui, plus fort que jamais. Je me sentait en sécurité. Des regards devaient sûrement être tourné vers nous mais je m’en fichais. Je l’aimais et il était là.

Je voyais enfin la fin de ce tunnel, ou du moins je le pensais. J’avais envie de l’embrasser, mais peu être pas lui, alors je me retint. Il m’accordait de l’importance c’était déjà ça. Je me serrais encore, a un point un je ne pouvais même plus respirer entre ses bras forts. Son parfum m’enivrait, je ne me rassasiais pas de ce contact. Je n’étais pas celle que je croyais dans es yeux. Non j’était juste Chloé. Une fille sans histoire, simple et amoureuse pour la première fois de sa vie. Je voulais qu’il voit l’affection débordant de mes yeux, mais j’étais trop bien pour faire le moindre gestes. Je crois que je n’aurais pas su décrire l’état dans lequel je me trouvais. Si bien, si calme et sereine.

Je me desserrais enfin. Il me regardait dans le yeux. Je tremblait sous ce regard. Il dit simplement d’une voix douce et amicale :

- Un petit week-end à Métropolis ça te dis ?

Je souriais. Il savait que je ne voulais pas rentrer chez moi. Cette attention toute particulière qu’il me portait subitement m’emplissait d’une joie nouvelle. Un bonheur que je n’avais jamais connu auparavant.

- Et bien si tu me laisses le temps d’aller chercher deux, trois affaires chez moi… dis je dans un sourire.

Il me dit simplement qu’il passerait me prendre en début d’après midi. Je rentrais donc chez moi. J’étais obligé de manger avec mes parents.



Nous étions tout quatre a table. Comme d’habitude je ne disais pas un mot. Eux trois parlaient de choses et d’autres. Je finit par dire lentement mais sure de moi :

- Je vais passer le week-end a Métropolis.

J’entendis mon père avaler de travers. A ses yeux je n’était qu’une pauvre fille sans ami alors qu’allais je faire là-bas.

- Comment ça ? reprit il.

- Je vais passer le week-end a Métropolis avec un ami a moi.

- Et on peux savoir qui est l’ami en question ?

- On peux savoir en quoi ça t’intéresse ? dis je sur le même ton.

- Parles moi sur un autre ton jeune fille, je veux savoir dans quoi tu t’embarques et avec qui.

- Depuis quand tu te soucis de ce que je fais.

Je rageais. Il ne s’était jamais occupé de moi, de quel droit m’imposait il ces questions.

- Qu’on mette les chose au clair Chloé, je veux savoir désormais ce que tu fais de tes journées.

- J’y vais avec Lex.

- Luthor ? raison de plus pour t’interdire d’y aller.

- Quoi ??

- Je connais sa réputation ! de plus c’est mon patron. Je ne veux plus que tu le fréquente.

- Je m’en fiche, dis je en me levant de table.

- Rassieds toi !

- NON ! j’en ai assez entendu pour aujourd’hui.

- Je t’interdis de le revoir.

Les larmes me revenaient. Il ne pouvait pas ma faire ça. Jamais je n’avait été heureuse et il m’enlevait la seule chose a laquelle je tenais.

- Tu n’es qu’un sale… un salo !

- Ça tu vas le regretter, de quel droit me parles tu comme ça, dit il en me tenant fermement le bras.

Je me dégageais violemment de son étreinte. Il me rattrapa, me monta a ma chambre, pris la clé de la porte et m’enferma. Il me dit qu’il ne m’ouvrirais que quand je serais calmé. Du fait qu’ils travaille se ne serait pas avant se soir. J’allais rater le rendez vous que j’avais donné à Lex a 2 h 30, et il croirait sûrement que je ne voudrais plus venir. Je voulais crier, je voulais mourir. Jamais je n’avais détesté quelqu’un a ce point là. De quel droit me faisait il cela. Il se fichait de moi, que voulait il faire, se donner bonne conscience ?



J’était allongée sur mon lit, les heures passaient. Il était 2h45. Lex devait être partit pour Métropolis. Vu la réaction qu’il avait eu ce matin quand je n’avais rien dis, je ne voulais pas imaginer comment il prendrait le fait que je ne viennes pas. Je venais de le perdre. Rien d‘autre n’importait. Plus rien n’avait de prix a mes yeux. Je ne voulais plus continuer comme ça. 2h55. c’était finit. Je pleurait toute les larmes de mon corps. Moi qui voyait la fin de la noirceur de ma vie, qui voyait enfin une touche de lumière, mon père avait été là pour l’éteindre. Je me levais et allait près de mon bureau. Il y avait un cutter, et une poche plastique dans laquelle se trouvait une bouteille. J’attrapais la bouteille d’alcool, l’ouvrit et en bue une longue gorgée. Je regardais toujours ce cutter posé innocemment sur mon bureau. Je buvais encore. Soudain, prise d’un désespoir plus grand je jetais la bouteille et pris l’objet dans les main. La lame était fine, tranchante. Je m’en fichais, j’allais être enfin tranquille, de plus il n’y avait personne dans la maison. D’un geste inconsidéré, que je regrette encore, je me tailladait un poigné. Le sang ne mit pas plus de quelque seconde a couler en abondance. Je fit de même avec l’autre. Je le jetais ensuite plus loin dans la chambre. Mes jambes fléchirent et je tomba. Je ne sais plus vraiment combien de temps je suis resté consciente, mais la porte vola en éclats. Je vit apparaître Lex. Je ne savais pas très bien ce qu’il venait faire là. Il couru vers moi et s’accroupit a mes cotés. Je l’entendit prononcer ces quelques mot :

- Mon Dieu Chloé mais qu’est ce que tu as fait.

Il me prit dans ses bras et je fermais lentement les yeux. Je le sentais encore me secouer pour que je reste conscience mais je finis par sombres dans les profondeur de mon âme…



On dit qu’avant de mourir on voit notre vie défiler devant nous. Je me rappelle clairement n’avoir vu que ton visage ce jour là. Je te considérais comme ma vie, ma renaissance. Je n’ai vu que toi, a travers l’obscurité de mes souvenirs. Ma mémoire, telle une longue pellicule dont les images se détachaient, ne gardait que les moments passé avec toi, rien d’autre. Ce sont des instants, des souvenirs que jamais nous ne parviendront a effacer. Ce fut un jour important pour moi. La plus grand courage que j’ai eu mais a la foi la plus grande lâcheté. Celle de ne plus vouloir vivre. Dans un série Télé anodine, j’avais entendu une foi « le plus difficile dans ce monde, c’est d’y vivre ». Je trouvais cela si vrai. Et lâchement je ne voulait plus faire face a cela. Je ne voulais pas continuer a avoir mal alors j’avais choisi l’option de facilité, et j’en ai encore honte maintenant.



J’avais mal partout. Je sentais mes membres engourdis. J’ouvrais lentement les yeux. La lumière m’aveugla. Je mit un certain temps a m’habituer a la clarté de la pièce. Je finit par distinguer les différent objet. Il n’y avait pas de doute je me trouvais dans une chambre d’hôpital. Je n’avais aucune idée du laps de temps que j’avais passé ici. Je voyais les bouquets de fleur, les boites de chocolats, les ballons de toutes les formes. Tout cela devait être signé Pete, Clark Lana et Lex. Je regardait autour de moi. J’état seule dans cette grande chambre. La décor m’enlevait pourtant une certaine peine. Je réunis toutes les forces qu’il me restait et m’assis sur le lit. Je prenait les différents mots accroché un peu partout. Il y en avait un sur un gros cœur rouge, gonflé a bloc qui voletait au dessus de moi, orné d’un gros nounours. Je le prit et riait en le lisant
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:55

« Désolé c’est tout ce qu’il restait a la boutique ! mais ne le dis pas ça casserai mon image de macho.

Pete »

Il y avait de tout, des boites de chocolat, et des bouquets tous plus beau les un que les autres. Je riait de voir les différentes signature, accompagné chacune d’une touche d’humour.

J’avais soudain honte de ce que j’avais fait en reportant mon attention sur les pansement a mes poignés. Jamais je n’aurais du faire cela. Je voulais me lever, regarder par la fenêtre mais quelqu’un entra. Je me retournait et voyait Lex dans l’embrasure de la porte, tenant un gobelet de café. Il restait maître de lui, mais je savais qu’au fond il était heureux de me voir réveillé. Il s’approcha de moi et s’assit a mes coté. Il me regardait.

- Est ce que ça va ?

- A par que je me sens mole comme jamais, dis je en me forçant à sourire, ça va. Euh… on est quel jour ?

- Mardi.

- Quoi ?? mardi ? je suis la depuis 4 jours !

- Chloé je ne sais pas trop quoi dire je… tu es eu de la chance que je sois arrivé attends.

Son regard se perdait dans son café. Je savais qu’il essayait d’éviter le mien. Nous ne savions pas trop quoi dire, ou par ou commencer.

- Pourquoi ? dit il en me fixant de ses deux yeux azur.

- C’est… c’est rien je ne veux pas en parler.

- J’ai vraiment eu peur Chloé, je veux que tu me parles.

Il s’assit de manière a être face a moi. Il prit mes mains dans les siennes et me parlait toujours sur le même ton, d’une petite voix :

- Tu sais que je serais toujours là pour toi, tu peux tout me dire.

- C’est juste que je n’ai pas envie d’en parler.

Je détournais mon regard vers la fenêtre. Je n’aimais pas que l’on s’inquiète pour moi, et encore moins qu’on me pose de question, car je ne savais jamais quoi répondre. Il posa une main sur ma joue, faisait revenir mes yeux vers le siens. Il me sourit et tout en approchant son visage du mien :

- Ne me refais jamais ça.

Alors je sentit ses lèvre sur les miennes. Il les effleurait a peine. C’était la première foi que j’embrassais quelqu’un et j’était heureuse que se soit lui. Je n’avais aucune force, mais même si j’en avais eu, je me serait laissé allé complètement a cette bouffé de chaleur. Il passa sa main dans mes cheveux et se serrait un peu plus contre moi, notre baiser s’intensifiant. Je ne savais pas trop ou j’allais mais le laissais faire quand il fit tomber la dernière barrière qui nous mena a un vrai baiser. Je n’avais jamais connu une sensation comme celle la. Rien ne comptait plus autour de moi. Je le laissait m’enivrer. Je ne savais pas vraiment qu’entreprendre dans ce baiser alors je le laissais simplement. Instinctivement, je me rapprochait de lui. Nous étions l’un contre l’autre. Sans vraiment savoir ce que je faisais, je passais une main sur sa joue, la laissant glisser dans son cou. Il m’embrassait avec plus d’intensité. Alors que nous continuions nos ébats, un toussotement se fit entendre.

Un de ses toussotement qui sonne si faux, marquant le mécontentement de la personne qui nous observe.

Je me dégageais en vitesse de lui pour voir apparaître mon père sur le pas de la porte de la chambre. Je vis Lex qui ne savait pas très bien que faire. Il été gêné et je ne pensais pas que cela soit possible un jour. Il regardait ailleurs, évitant mon père du mieux qu’il pouvait. Doucement, il me fixa et me dit simplement :

- On se voit plus tard.

Je lui souriait et le regardais sortir. Il reprit ses distances et accorda un regard hautain et supérieur a mon père. J’en était fière ! il lui tenait tête ! bien sur il avait de quoi vu qu’il était son patron mais beaucoup serait partit en courant dans cette situation. Il m’accorda un dernier regard par la vitre en partant.

Je me retrouvais devant mon père, ne sachant comment réagir. Il avait l’air fatigué, le teint desséché. Se chemise n’était pas bien attaché et il portait sa cravate lâche. Cela me fit tout drôle de voir mon père, de nature si impeccable, dans cet état là. Ses cernes étaient marqué, et arborait de petits yeux. Il s’approcha de moi et je voyait bien qu’il cherchait ses mots.

- Ecoutes je… je ne sais pas pour ou commencer…

Je ne voulais rien dire. Je n’avait qu’a le regarder pour savoir qu’il était perdu. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Même si ma rancœur envers lui me broyait les tripes et que j’avait envie de le tuer, je le laissait continuer :

- Je suis désolé Chloé. Je ne voulais pas que tout cela arrive. Je sais que je n’ai pas été le père que tu espérais et que je n’ai jamais été la pour toi. Je n’ai jamais su comment m’y prendre avec les enfants. Je veux simplement que tu saches que j’ai eu si peur pour toi. Je crois que si tu ne t’en étais pas sortir, jamais je ne m’en serais remi. Je n’ai jamais eu l’occasion de te le dire c’est vrai, mais tu es ma fille et je t’aime.

J’en restais bouche bée. Je ne savais pas vraiment a quoi il s’attendais après ces mots mais il me prit dans ses bras dans un élan que je n’oublierais jamais. Il me serait tellement fort contre lui que je croyais suffoquer. Je ne pu m’empêcher de pleurer. Ces temps ci cela m’arrivait plutôt souvent. Je passait lentement les bras dans son dos et le serrait a mon tour. Il ne m’avais jamais dit qu’il m’aimait. Cette déclaration était pour le moins inattendu. Je le serrais de toute les forces qui me restait. Je me rappellerais toute ma vie de ces moment là. Le premier baiser de Lex, cette déclaration de mon père. Tout cela m’arrivait d’un seul coup. Je me dégageais enfin de lui pour lui sourire.

- Je sais Chloé que tu dois m’en vouloir, mais j’aimerais effacer l’ardoise et tout recommencer à zéro avec toi. J’ai honte de ses années ou je t’ai laissé tomber.

- Merci papa.

Nous sentions tous les deux une nouvelle complicité entre nous. Quelque chose que je ne connaissait pas. Je parlais a mon père et c’était bien la première foi de ma vie. Il s’assit a coté de moi et me souriait. Je le voyais sous un nouveau jour. Il n’avait pas du fermer l’œil depuis samedi, je le voyais. Il me regarda dans les yeux et me dit malicieusement :

- Et lui alors, tu l’aimes ?

C’était peu être un peu tôt pour les révélations. Je ne savais pas vraiment si je devais le lui dire ou non mais je choisis alors l’option de lui faire désormais confiance :

- Je ne sais pas mais je crois.

- Tout ce que je peux te dire c’est de faire attention a toi. Je sais que ces quelques mot ne remplaceront jamais mes années d’absence mais tant pis, fais bien attention, tu n’es pas sans savoir la réputation qu’il a.

- Je sais tout ça papa, mais avec moi il est différent. Il n’est pas le monstre que tout le monde crois.

- Ah… et euh… vous avez… enfin vous…

- Papa ! ris je doucement. C’est la première foi qu’il m’embrassait.

Je ne savais pas pourquoi mais ce nouveau flot de confiance en mon père me donnait envie de tout lui raconter de ces dernières années, comme s’il était partit en voyage et qu’il revenait subitement. Toute ces colère que j’avais eu contre lui s’était effacé quand il avait prononcé ces mots que j’attendais de lui depuis si longtemps. Il voulut me reprendre dans ses bras mais je vis débouler Clark, Pete et Lana en courant dans la chambre. Ils étaient essoufflé, et reprenaient lentement leur respiration. Mon père me déposa un baiser sur le front et sortit de la chambre, me disant qu’il passerait me prendre le soir.

- Chloé ! cria Clark.

- Ça va ? intervint Pete.

- Tu es sure que tu ne devrais pas rester allongée ? demanda Lana inquiète.

Je riait a les voir tout trois s’en faire pour moi. Ils prirent chacun une place sur un coté du lit et commençaient a entamer les boites de chocolat, m’en proposant.

- On vient d’apprendre que tu venais de te réveiller, Lex m’a appeler, dit Clark.

- Et vous ne devriez pas être en cour ? riais je.

- Tu sais le sport c’est pas vraiment important, intervint Lana qui n’aimais pas cette discipline.

- Et puis on voulait vraiment te voir, continuait Pete, la bouche pleine.

- Voilà l’avantage d’avoir un ami milliardaire ! les chocolat, disait Clark tout en continuant sa dégustation.

- Hè ! ils sont a Chloé, disait Lana.

- Ne t’en fais pas je n’ai pas très fin, disais je contente de les voir se régaler.

- Bon alors tu ne nous fais plus jamais ça ! on ne va pas jouer les psy en te demandant le pourquoi du comment mais sache qu’on est la et qu’on ne veut plus de ça ! dit Clark fermement.

- Oui d’abord ! renchérit Pete.

Je me sentais si bien. Ils étaient tous la pour moi. Je n’avais beau avoir que trois amis, au moins je savait que je comptais pour eux. Et puis qui pouvait en dire autant ! j’avais de vrai ami et j’aimais quelqu’un. Je ne pouvais pas espéré mieux. Il y a un mois de ça je n’aurais jamais cru cela possible.

- Tu dois vraiment compter pour Lex ! il est venu te voir tous les jours ici, et a décoré ta chambre de fleur ! rit Lana.

C’était vraie, on se serait cru chez un fleuriste. Il y en avait de toutes les sortes, de toutes les couleurs. Je me croyais au dessus de tout cela, des fleur et autre cadeau « fleur bleu » mais la je fondais. Elles étaient plus belles les une que les autres.

- C’est vrai ça, qu’est ce qu’il y a entre vous deux ? demandait Pete suspicieux.

- Je crois que ça leur appartient non ? renchérit Clark en faisant de gros yeux à son ami.



Je saute volontairement des passage, des semaines dans cette histoire pour passer directement au plus marquant. Il ne faut pas croire que j’avais des choses palpitante a faire chaque jour. Il y a des moment vide. Certes j’avais Lex et j’allais chaque jour le voir mais cela se limitait a cela. Je passe donc au passage les plus important a mes yeux. La plupart, pour ne pas dire tous, le concerner tout sont en sa compagnie. Il est a lui seul la plage la plus importante de ma vie, de mon existence. Sans lui, j’ai conscience que jamais je n’aurais fait tout ce chemin. Je serait sûrement morte dans le malheur dans lequel je m’enfermais. Je lui dédis donc cette histoire, laissant de coté tout ce qui ne le concerne pas.



Après cet événement les jours passèrent tranquillement. Un mois et demi se déroula ainsi. Je continuais a aller voir Lex chaque jours, mes relations avec mon père s’améliorait alors que celles qu’il entretenait avec ma belle mère se dégradait. Clark, Pete et Lana continuaient a travailler a la Torch avec moi. Si je dois choisir une période heureuse de mon enfance je dirais que c’était celle la sans hésiter. A vrai dire il n’y en a eu d’autre. J’ai passé deux mois ainsi. Au calme avant que tout cela ne change. Noël approchait. Les vacances, les cadeaux, le bal de Noël, le seul que la ville se chargeait d’organiser. Peu être allais je y aller avec Lex. Je ne savais pas encore si c’était le genre de sortit en public qu’il voulait faire. beaucoup de monde savait pour nous, malgré notre discrétion. Se montrer ensemble a un bal ne serait peu être pas une bonne idée, je ne savais pas. Alors qu’il approchait a grand pas, j’allais passé l’après midi chez lui. C’était un dimanche comme les autre ou il ne travaillait pas et ou nous passions la journée a regarder des tonnes de films, manger du pop corn, étaler notre connaissance de la littérature, ou encore disputer des parties de billard.

Nous étions donc tranquillement dans le salon, devant un film. A vrai dire je ne les regardait jamais vraiment, trop occuper a me serrer contre lui. Cependant ce jour la je le sentait anxieux. Nous n’étions plus qu’à trois jours du bal et peu être ne voulait il pas y aller. Nous étions samedi, le bal serait mardi soir alors que Noël serait le jeudi. Je savais qu’il n’aimait pas cette période mais je pensais que cela aurait changé avec moi, et j’en étais bien bête. J’était appuyé au creux de lui mais finit par me lever, je ne supportait plus de le sentir se dandiner sans cesse. Je le regardait et je le connaissait désormais pour savoir que quelque chose n’allait pas.
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:55

- Lex qu’est ce qu’il y a ? tu n’as pas prononcé un mot depuis que je suis là.

- Rien ça va.

- Ne joues pas a ça s’il te plais.

Il se leva. Je le regardais toujours. Je ne savais pas pourquoi il était si distant aujourd’hui.

- Je doit m’en aller cette semaine.

- Pardon ?

- A Paris. J’ai pas mal d’affaire a régler, je ne serait donc pas là pendant un peu plus d’une semaine.

Je comprenais désormais tout. Peu être ne voulait il pas passer les fêtes avec moi. Il me l’aurait dit je l’aurais compris, mais de la à partir a Paris. Il me l’avait dit froidement, il était distant. Je ne savais pas ce qu’il avait il n’était pas comme les autres jours.

- D’accord mais… tu aurais pu me le dire avant.

- Ça n’aurait rien changé.

Il était agressif. Je ne comprenait plus rien. La veille même il l’avait eu au téléphone, il avait été si gentil et ce jour là, je ne le reconnaissait pas.

- Ok, bon je vais m’en aller le temps que tu te calmes et tu me préviendra quand il y aura du changement, dis je d’un ton emplie de reproche.

Il ne dit rien et continuais a me défier du regard. Je ne compris rien et m’en alla.



Je rentrais chez moi, frustrée. Deux jours plus tard je suis retournée au manoir, mais il n’était pas là. On m’avais appris qu’il s’était envolé pour Paris.

J’ai passé Noël avec mon père, mon demi frère qui se faisait plus calme et ne m’adressait plus la parole et ma belle mère, qui m’avait même offert un cadeau.

C’était le lendemain de Noël. Je me levais lentement. Je regardais mes nouveau habits, neuf, encore posé sur le bureau. C’était la première foi depuis bien longtemps que je m’achetais de la couleur. Je regardais mon nouvel ordinateur portable. J’avais été gâtée pour le premier vrai Noël que je passais. Je descendis les escalier, le sourire aux lèvres. Il était presque une heure de l’après midi. Mon père souriant, arborant le pull que je lui avait offert me tendis une lettre m’étant destiné. Je remontait a ma chambre.

Elle venait de Paris. Je ne reconnu pourtant pas l’écriture de Lex. Je l’ouvrit et en sortit un mot :

« Joyeux Noël ». Ce n’était toujours pas son écriture. C’était celle d’une femme. Je rouvrit l’enveloppe pour en sortir des photo. Je cru avoir une crise cardiaque. Lex était avec une fille, l’embrassant a pleine bouche. une autre ou ils étaient au restaurant, une autre ou ils marchaient près de la tour Effel. Et deux dernières, les montrant tout deux dans leur prouesse au lit. Je tombais assise sur mon lit, mes jambes ne me supportant plus. Je commençais à pleurer. Je jetais les photo dans ma chambre, les éparpillant sur le sol. Je me jetais sur mon lit ou je recommençais a pleurer de plus bel. Pourquoi m’avait il fait cela ? depuis combien de temps était il avec elle ? pourquoi me trompait il avec elle ? ou du moins pourquoi m’en faire part. On m’avais dit tant de fois que Lex Luthor était un monstre, et tant de foi je n’avais pas voulu le croire. J’était totalement perdu. Je ne savais pas pourquoi il me faisait cela. Pourquoi voulait il me faire souffrir, qu’avais je pu lui faire. Peu être bien que ce n’était qu’un jeux pour lui, je ne savais plus très bien. Je voulais des explications, je voulais qu’il rentre de France afin de pouvoir entendre ce qu’il avait a me dire, non pas pour sa défense, mais pour savoir pourquoi il m’en voulait. Je m’était tant accrocher a lui que j’était a un stade ou je l’aimais sincèrement depuis bien longtemps. Je l’aimais plus que tout. Comment pouvait il me faire cela…

Trois jours passèrent après avoir reçu cette lettres. J’appris son retour par Clark. Je voulais tout détruire sur mon passage. Mais j’avais appris a être plus forte. Je ne voulais plus me faire de mal inutilement. Je savais que ça n’en valait pas la peine. J’entrais dans son manoir. J’ouvrit brutalement les portes du salon et je le vit, derrière son bureau, tranquillement devant son ordinateur. Il fut surpris de mon entrée si violente et leva des yeux intrigués vers moi :

- Chloé est ce que je peux…

Sans plus rien dire je jetais les cliché sur son bureau, sous son nez. Il les détailla quelque seconde avant de reprendre une attitude stoïque.

- Je peux savoir pourquoi tu t’es sentit le besoin de me faire pas de tes ébats amoureux. Tu aurais juste eu a me le dire ça aurait suffi.

- Qui t’as envoyé cela ?

- Ah ! parce que tu vas me dire que ce n’est pas de toi ?

- Chloé je…

- Tu sais quoi ? c’est la manière la plus pitoyable que j’ai vu pour rompre avec quelqu’un. Tu n’es qu’un lâche Lex. Tu t’apprêtais peu être a ce que je ne veuille plus te voir de toute ma vie mais désolé, j’ai appris a faire face aux choses désormais. Je te croyais plus courageux, mais je viens de me rendre compte que tu es plus pathétique que ce que les journaux peuvent bien raconter sur toi. Tu me dégoûtes…

- Chloé tu sais que je ne t’aurais jamais fait ça !

- Quoi me tromper ?

Il ne répondit pas mais baissa les yeux. Je rageais, j’avais envie de tout envoyer en l’air dans ce bureau si parfait, de briser en mille morceau son bureau de verre et de lui faire manger les débris.

- Non t’envoyer ces photos.

- Eh je vois et pour le reste ce n’est pas ta faute… elle t’as obliger a faire une balade ave elle dans Paris et de manger avec elle, et pour finir tu es malencontreusement tomber dans son lit ?

- Le fait est que cela n’a duré qu’un soir.

- LE FAIT EST QUE TU M’AS TROMPE !!! criais-je.

Je ne pouvais plus me contenir. Je tremblais de colère je n’en pouvais plus. Je serrais mes poing du plus fort que je pouvais, me retenant de frapper la première chose venue. Je ne pouvais plus lui faire face, je décidais alors de tourner les talons quand je l’entendit :

- Je voulais me prouver que je ne t’aimais pas et que je pouvais me passer de toi.

- Et on connais tout deux le résultat.

Je continuais mon chemin vers la sortie quand il me dit, d’une voix moins sure :

- Je t’aime Chloé.

Je me retournais et lui faisait face. Les larmes me brûlaient les yeux mais je les retenais, de façon a ne pas perdre la face devant lui. Je le foudroyait du regard et dit simplement avant de sortir :

- A d’autres.

Je sortit du manoir d’un pas décidé. Tout venait de prendre fin. La première personne que j’ai aimé, que j’aimais encore, je venais de la renvoyer de la ou elle était venu. Comment pouvait il me dire qu’il m’aimait après ce qu’il venait de me faire. J’entrais dans ma voiture pour fondre en larmes une foi de plus. Je voulais me faire forte mais le fait de le revoir avait fait tomber toutes les défenses que je m’étais crée.



Trois jours passèrent ainsi. Je n’étais pas allé en cours et Clark, Pete et Lana passèrent le soirs a la maison. Je ne leur avait rien raconter, trop honteuse de cette histoire, honteuse de passer pour une cruche. Le week-end, ma « famille » partit a Métropolis. Je ne voulais pas aller avec eux, trop occuper a me morfondre. Je passais donc mes journées, seule a la maison, devant la télévision, un pot de glace au chocolat a la main. Quand je regardais ces film ou le femmes déprimaient pour leur amour perdu et faisaient comme moi, je les trouvais si stupide que je me faisais rire d’être dans la même situation aujourd’hui. Je crois que personne ne peux évaluer le pouvoir apaisant du chocolat des ces cas là. Rien n’est mieux que de se poser devant un bon film à l’eau de rose, qui nous fait pleurer, avec notre glace.

J’étais donc la, sur la canapé, assise en tailleur, un cousin entre les jambes, une boite de mouchoirs a mes coté, de la glace dans les mains. Mes yeux devaient probablement sortir de leur orbites, rouge à n’en plus pouvoir. J’était devant ce films, Body Gard, et je pleurait de plus bel. Certes l’histoire n’était pas très recherché mais c’était tout ce qui me fallait. Une belle histoire d’amour qui bien sur finit mal. C’était la nuit et le générique commençait. Je me levais, cherchait dans l’armoire et trouvait mon bonheur. Le autre film bien dans ce genre là, « la cité des anges ». Je le mit et ma rassit dans la même position. Je recommençais a pleurer. J’avais conscience d’être pitoyable mais je n’en avais rien a faire.

J’entendis qu’on frappait a la porte. Je m’attendais a voir Clark et Pete débouler dans la pièce, voulant me changer les idées. D’une voix cassée, je dis simplement :

- Y a personne.

On frappait encore. qui pouvait bien venir m’embêter un vendredi soir, c’était inhumain. Je pris ma tête des mauvais jours, a vrai dire je l’avais déjà mais je cultivais cet air mauvais. Je me levais et me dirigeais lentement vers l’entrée. Je portais un short de pyjama, un débardeur a bretelles, et de belle pantoufle, représentant dans têtes de nounours. C’était mon look des grands jours. Dehors il avait beau neiger, à l’intérieur je suffoquait. Mon père avait allumer le chauffage a fond de manière a ce que je n’ai pas froid mais je me serait cru en plein été. Je transpirait même. J’entrouvrit la porte et sentit aussitôt l’air glacial m’atteindre, je voulais refermer mais ouvrit.

Il se tenait sur la pas de la porte, un long manteau noir, une écharpe, simplement posée sur ses épaules, les mains dans les poches. Il était plus encore plus beau que d’ordinaire. Je craquait mais ne voulait pas le montrer. Je commençais a avoir froid. Je voulais me jeter sur lui et m’emmitoufler contre son corps, au creux de son manteau. Mais je me contentais de rester maître de moi :

- Bonsoir, dit il.

Je ne disais rien, me contentant de le fixer. Dans d’autres circonstance j’aurait eu honte de sortir dans cette tenue et me serait caché derrière le canapé, mais là, je n’en avais rien a faire. Je voulais qu’il voit que je n’étais pas intimidé par lui :

- Je crois que ce moment, plutôt gênant aurait la palme d’or, disait il sans pour autant me regarder dans les yeux.

Il baissait la tête et me regardait de temps à autre comme un petit garçon qui aurait fait une bêtise. Je ne voulais pas le laisser entrer mais il faisait froid et je commençais a frissonner. Je voulais savoir ce qu’il avait a me dire, alors j’ouvrit encore la porte et l’invitait à entrer. Il ne se fit pas prier et pénétra dans le salon. Il remarqua le film que je regardais et sourit. Je voulais lui enlever ce petit regard moqueur et lui faire payer ce qu’il me faisait. Il restait debout, les mains dans les poches. La chaleur étouffantes le poussa à poser son manteau sur le canapé ou je venais de m’asseoir. Je ne bougeais pas, figé devant la télévision, mon regard se perdant dans le film, sans pour autant faire attention a ce que disait Nicolas Cage. Il restait debout.
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:56

- Chloé… je ne sais pas par ou commencer.

- Tu pourrais déjà me dire ce que tu fais là.

- Je ne t’ais pas envoyer ces photos. Ce n’étais pas de moi.

- Et tu sais quoi, je suis heureuse que je ne sais qui l’ai fait, sinon je n’aurais sûrement jamais su pourquoi tu étais allé a Paris.

- Je n’y suis pas allé pour ça.

- Et tu crois que je vais gober ça ? dis je en me levant, toujours plus furieuse.

- Je voulais m’éloigner c’est vrai mais elle ce n’était qu’un concours de circonstance.

- Regardes toi, tu ne te souviens même pas de son nom.

- Chloé, je veux que tu saches que je n’ai pas pour habitude d’avoir de relation qui dure. Je t’avoues que ce qui se passe entre nous m’a désorienté.

- Tu aurais pu me le dire.

Il s’assit et regardait devant lui, ses yeux s’attardant sur moi de temps a autre.

- Non je ne pouvais pas, parce que je ne voulais même pas me l’admettre. Mais quand j’était a Paris, je n’ai pensé qu’à toi. Je sais cela fait cliché, mais je veux que tu sache Chloé, qu’aucune ne compte. Je voulais me prouver que j’était encore celui que j’était, qui ne ressentait rien pour personne et pouvait trouver une amante différente chaque soir, mais j’ai eu beau essayer de penser a autre chose, tu était la seule a occuper mes pensée. Je ne veux pas te perdre par la plus lamentable erreur de parcours que j’ai pu faire. Je sais que je ne serais jamais l’homme que tu rêves d’avoir, mais j’aimerais avoir une seconde chance, te prouver que je peux être quelqu’un de bien, te montrer que tu comptes plus que tout pour moi même si j’essais de me convaincre du contraire.



Je restais bouche bée. Je ne pensais pas qu’il pourrait me dire tout cela un jour. Comment lui en vouloir maintenant. Je ne voulais pas jouer les filles facile mais la, je ne bougeais plus, je ne sentait plus mon corps. J’était ailleurs, quelque part dans les méandre de mon esprit, dans le labyrinthe de mon cœur, cherchant l’infime marque de rancœur que j’aurais bien pu ressentir pour lui. Mais tout c’était envolé. Je l’aimais et c’était tout ce qui comptait. Je le regardait, les yeux empli d’une nouvelle lueur et je me jetais dans ses bras. Il ne mit pas longtemps à me serrer contre lui. J’enfouis ma tête au creux de son cou. Je me sentait revivre. Ces quelques jours avaient été pour moi une agonie. Etre loin de lui, je ne voulais plus jamais connaître ce supplice. Je me serrais contre lui, ayant besoin de sa chaleur, trouvant aussitôt tout ce qui m’entourait si froid. Il me prit et me fit s’asseoir sur ses genoux, a califourchon sur lui. L’image de la petite fille me revenait en tête et je souriais. Il m’embrassais et je sentait que je lui avait manqué. C’était une tout autre passion, celle d’une séparation qui aurait pu nous coûter bien plus que ce que nous voulions nous avouer. Notre baiser se faisait plus violent, plus torride, restant a la foi si sensuel. Certes je ne devais pas être bien sexy dans cette tenue mais je m’en fichais. Je me fondais en lui, oubliant qui j’étais. Je tremblais, sentant ses mains si chaude remonter le long de mon dos, sous mon débardeur. Les miennes glissait le long de son cou, parcourant son torse, sentant sa chaleur au travers de sa chemise de soie. Je voulais sentir le contact de sa peau, mais je n’osais pas aller plus loin. Je continuais a l’embrasser. Je sentais ses lèvres descendre dans mon cou. J’avais chaud, et pourtant je tremblait sous ses caresses. Une de ses mains parcourait toujours mon dos, alors qu’une autre s’aventurais sur mon ventre, remontant lentement. Cependant, je ne voulais pas perdre tout mes moyens. Il devenait entreprenant et me faisait peur. Je savais que, vu l’état dans lequel il était, c’était cruel de ma part de le laisser sur sa faim, mais tout cela allait trop vite. Je revoyais encore les photos, le montrant au lit avec cette femme, et je ne voulais pas qu’il fasse cela sous une simple pulsion. Je ne le cacherais pas, j’avais peur. Tout cela allait vite. Je ne voulais pas jouer les saintes ni touche, je déteste ça, mais je ne voulais pas que cela se passe comme ça. Il m’embrassa encore et cette foi si, ses mains devenaient trop baladeuses. Je stoppais en me redressant. Je me levais et ne savais pas trop comment il allais réagir. J’appréhendais qu’il m’en veuille. Il était habitué a passer le cap rapidement et je me doutais qu’il n’allait pas m’attendre éternellement. Je regardais ailleurs. Il se leva et s’approcha de moi :

- Je suis désolé, je n’aurais pas du.

- Non c’est moi je… je ne sais pas si…

- Chloé, ne te sens pas obligé de quoi que se soit. Je ne veux pas te faire peur. Excuse moi.

Je ne pouvait décidément plus rien lui reprocher. Il était vraiment tout ce que j’attendais de lui. Ce qu’il avait bien pu faire ces derniers jours avait été effacé. Certes il avait commis l’irréparable mais cette déclaration, le fait qu’il m’attende, je fondais. Je ne pouvais pas me résoudre a lui en vouloir. Il me prit dans ses bras. Une foi de plus j’oubliais tout. je ne vivais qu’en sa présence. Loin de lui, je ne sentait plus rien, j’étais vide, morte…

Nous nous installâmes tout deux sur le canapé, je me réfugiais au creux de lui et nous regardions le film. Je m’endormis dans ses bras, bercé par un bien-être absolu.



Jamais je n’aurais cru vouloir un jour que le temps ne s’arrêtent. Je vivais constamment dans le futur. Et pourtant dieux sait que je l’ai souhaité les derniers temps. Tout ce que je voulais c’était un peu de répits, quelques heures de plus avec toi. Je te voyais mourir lentement et je priait pour que le temps s’arrête. Je voulais crier ma détresse, je voulais te donner ma vie, sauver le tienne. Mais plus rien n’était a faire, c’était inévitable. Je l’ai souvent dis, le sort peux s’acharner parfois sur une seule personne. Aujourd’hui je n’ai que 24 ans et pourtant j’ai tant vécu que je crois que plus rien ne peux m’atteindre. J’ai connu le bonheur pur, la source même bu bien-être, comme la malheur le plus profond, le plus impensable, le plus dévastateur…



Je me réveillais lentement. Les rayons d’un soleil flétrit d’hiver entrait dans la pièce. J’ouvrait difficilement les yeux. Je reposais de tout mon long sur le canapé, sentant un bras me tenir fermement contre lui. J’était dos contre son torse, et je sentais son souffle dans mon cou. J’étais si bien. Je voulais me tourner, le voir dormir, mais je le sentis me resserrer contre lui. J’étais loin d’avoir froid. Je me sentais protégé, forte. Je vit a l’horloge du salon qu’il était bientôt neuf heures. Je riais doucement. Je n’avais pas si bien dormit depuis longtemps. Malgré sa force, j’arrivait a me retourner, lui faisant face. Il gardait les yeux fermé, et je savais qu’il s’éveillait lentement. Il était si beau. Je passais délicatement un main su son visage et effleurait ses lèvres des miennes. Je me blottissait encore contre lui. Je me sentais au creux d’un petit nid douillet que je n’aurais jamais voulu quitter. Il entrouvrit les yeux et d’une voix rauque, cassé, endormie il me dit tendrement :

- Des réveils comme ça j’en veux tous les jours.

Je souriais. Mes lèvres s’aventuraient a la commissure des siennes, remontait sur ses joues, frôlait ses paupières. Je ne me lassait pas de sentir sa peau si proche. Il enserra ma taille de ses bras et me rapprocha encore de lui de façon a ce que nos deux corps soit collé l’un a l’autre. Il m’embrassait doucement. Moi aussi je voulais des réveils comme ça, et jusqu'à la fin de ma vie. Il perdit une main dans mes cheveux, rapprochant mon visage du sien, intensifiant ce baiser. Il faisait jouer l’autre sur mon ventre et je ne pu m’empêcher de rire, mes lèvres scellé au siennes. Il avait compris le jeux et commençait ma chatouiller. Je riais de plus belle et voulais m’échapper, mais je le voyait sourire et me retenir prisonnière contre lui. Il devait aimer me voir rire et continuait a me mettre au supplice. Dans mon élan fabuleux de maladresse, je me dégageais trop brusquement et me retrouvait à même le sol, sur le dos. Il se releva et se mit a sourire de plus bel. :
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:56

- Tu vas bien ?

- Oui, oui ça va, mais ne recommencer plus, je déteste ça, dis je souriant tout autant que lui.

Je me levais difficilement et il était toujours allongé, a me regarder. Sa chemise était défaite et dévoilait son corps si parfait. J’essayais tant bien que mal de ne pas y penser. Il affichait toujours ce petit sourire que je me serais plus a lui faire ravaler, mais qui pourtant lui allait si bien. J’allais dans la cuisine. Je faisait réchauffer du café. Mon père ne rentrait que le lendemain dans la soirée. J’avais donc encore près de deux jour a faire ce que je voulais. Je revenait au salon, m’asseyait alors qu’il était encore couché, une tasse de café dans les mains et j’allumais la télévision. Il se releva lentement et plongea son visage dans mon cou. Je sentais son souffle sur moi et il m’apaisait. Je ne pouvait m’empêcher de sourire. je zappait, ne faisant que très peu attention a ce que je regardais. Cependant je m’attardais sur les informations. Il vit que j’étais concentré sur ce que je regardais et s’arrêta un moment :

- Je suis d’une si piètre compagnie, me dit il.

Il prenait le ton de la rigolade, mais au fond je le savais, je venais de le vexer. J’entrais alors dans son jeux et dit malicieusement :

- Personne ne se mettra entre les informations et moi. N’oublis pas que je suis promu a une carrière de journaliste…

- C’est vrai, j’aurais volontiers éviter ce détails.

Je le regardais, je venais de prendre mal ce qu’il disait et il s’en aperçu.

- Tu crois que les milliardaires recherche des petite journalistes pour révéler au grand jour leur plus sombres secret.

Je ne sais pas s’il maîtriser ou non ses mots mais il s’enfonçait. Je me levais et le dévisageais du mieux que je pouvais :

- Parce que tu crois que c’est ce que je ferais ? tu crois vraiment que je pourrais le faire ?

- Si je t’en pensais capable Chloé, tu crois que je serais là ?

- C’est ça, essais de te rattraper comme tu peux, en attendant je sais que tu y as pensé !

- C’est normal que j’y ai pensé. Je n’ai pas la vie facile crois moi. Les journalistes m’ont pourri la vie depuis ma plus tendre enfance ! tu sais le jour de l’enterrement de ma mère, ils m’ont suivit jusque chez moi pour avoir un scoop, a chaque fois que je faisais quelques choses, ces espèce de cafards était la, à épier chacun de mes pas. Alors oui je dois avouer que l’idée m’a traversé la tête !

Je voyais qu’il s’énervait. Je ne l’avais pas voulu, et n’avais pas vraiment vu les choses sous cet angle. C’est vrai qu’il avait du avoir pas mal de démêlé avec les reporters. Je ne savais plus que dire. Enfin de compte, il y avait mieux comme réveil. J’éteignait aussitôt la télévision. J’allais a la cuisine chercher une autre tasse de café, pour revenir dans le salon. Il était assis dans le canapé, ne disant rien. J’avais réussi à le mettre hors de lui en moins de quelques secondes, bravo Chloé. Je m’assis a ses coté, passait une main sur son torse et déposait un baiser dans son cou.

- Je suis désolé, murmurais je.

Je voulais enfin sentir sa peau contre la mienne. Je voulait juste un simple contact que je ne connaissait pas encore. Je le sentis se ré-adosser au canapé, et je m’appuyait sur lui. Ma main passa sous sa chemise. Sa chaleur m’envahissait. Je me resserrait un peu plus contre lui. Je déposait mon visage contre sa poitrine et le sentait me donner de doux baisers dans les cheveux. Comment calmé Lex Luthor en quelques secondes ! je souriais. Je me sentait a nouveau bien, près de lui, à son contact. Je ne bougeais plus. Je voulais rester ainsi pour le reste des temps. Que les heures s’arrête, que le soleil cesse sa course. Je ne voulait pas que le temps passe. J’étais a un stade ou je ne pouvais plus me passer de lui, et ces quelques jours ne faisait que confirmer ce que je disais. Je savais que jamais je ne pourrais me passer de lui.

Lentement, je rapprochait mon visage du sien, ressentant le besoin de sentir ses lèvres sur les miennes. Il ne se fit pas prier et nous nous embrassions de plus bel. Je ne pouvait plus me passer de ce contact, si dérisoire pourtant. D’une main, je défit sa chemise. Je voulait le sentir contre moi, simplement sa peau et la mienne. Je n’avais besoin de rien dire, il savait ce dont j’avais besoin, sans pour autant passer un cap que j’avais peur de franchir. Il se jouait de mes lèvres, dans un baiser toujours plus passionné. Je finit par me détaché, ne pouvant m’empêcher de le contempler.

- Bon et si on se levait de ce canapé ?

- Moi je le trouve plutôt confortable, continuait il.

Et il m’embrassa de plus bel.



Il roulait vite. Je me cramponnait au siège. Je n’avais jamais vraiment apprécié la vitesse. Il finit par remarquer mon appréhension et ralentit. Je déposait ma main sur la sienne, qui se trouvait sur le levier de vitesse. Il me regardait et me souriait. Nous avions décidé d’aller passer un après midi a Métropolis, tout les deux. C’était samedi, il faisait gris certes mais rien ne valait une belle balade avec son amoureux. Il gara sa voiture et nous parcourions les allées, mains dans la mains. Je m’attardait devant les vitrines des grands magasins. Il voulait m’y entraîner, prétextant qu’on ne ferrait que « regarder », mais je ne voulais pas. Je savais qu’il avait une envie folle de m’acheter des millions de choses, mas j’aurai eu l’impression de profiter de son argent et il n’en étais pas question. Il finit par m’emporter de force dans une de ces boutique de luxe, avec une vitrine des plus richissime.

Nous sommes entré et j’ai vu dans les yeux d’une des vendeuse qu’elle savait à qui elle avait a faire. il me tenait toujours la main. Je me sentait intimidé malgré moi. C’était certes des vendeuse, mais je me sentais si petite a coté d’elles. De parfaite mannequins. Grandes, fines, brunes. Je voyait le moment ou Lex me laissait seule pour se jeter sur l’une d’elle et la prendre dans une de ces cabines. Je restais en retrait, ne sachant que dire. Il me tira vers lui et dit aimablement a l’une des vendeuses :

- J’aimerais quelque choses de….

Il me détailla un instant, déposa un simple baiser sur mes lèvres et me sourit. J’était encore et toujours vécu de noir et je connaissait son intention.

- …De coloré, finit il dans un sourire.

Elles me détaillèrent un instant. J’aurais voulu ne plus être là. J’arborait mon look de lycéennes en pleine crise d’identité, alors que j’avais affaire à des femmes dans toutes leur splendeur. Je ne voulais même pas savoir ce qu’elles pensaient de moi. Elle s’avancèrent dans le grand magasin et je marchais toujours a la suite de Lex. La jeune femme me tendit une dizaine de tenue, toute plus rayonnante les unes que les autres. Je commençait malgré moi les essayage. Je devais bien m’avouer en toute franchise que cela m’allait mieux que le genre de sac à patates que je portais habituellement. Je sortais de la cabine et chaque foi, je le voyait me détaillé. Il souriait et disait simplement, « on la prend », a chacune des tenues que j’enfilais. Nous finîmes par sortir de la boutique, des dizaine de poche à la main.

- J’ai l’impression de jouer les pretty woman.

- Il ne manque que la musique.

- Oui, et Julia Roberts.

Il s’arrêta net. Je savait bien qu’il n’aimait pas que je me dénigre mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Il se planta face à moi et prit mon visage dans ses mains.

- Tu es bien plus belle qu’elle a mes yeux Chloé.

Des phrase importantes comme celle ci , il les ponctuait toujours de mon prénom. Cela me faisait sourire. C’est comme quand on regarde un film d’amour et que les déclarations dans lesquelles on se plonge finissent toujours par le nom de l’actrice. Là non, il me ramenait a la réalité par mon simple prénom. J’adorait l’entendre de sa voix.

Je lui souriais. Il faisait froid, je frissonnais. Je sentit la température se glacer encore et je sentit une touche de fraîcheur sur mon visage. Je levais enfin les yeux pour remarquer qu’il neigeait. C’était le summum. Je crois que cette aurait figuré dans une des plus belle histoire d’amour de notre temps. Je ne pouvais pas rêver mieux. Je riait et il me tenait toujours par la main.

Nous avions décidé de passer la soirée chez lui, dans un de ses appartement de Métropolis. Nous entrions dans le grand immeuble. Mes cheveux étaient recouverts par de fins flocons, tendit que mon visage retrouvait la chaleur des lieux. Nous montions au 68ème étage. Le dernier comme toujours.



Il aimait se sentir au sommet du monde, contempler son Empire, car il fallait le dire, les derniers temps, cette ville était la sienne. Il y régnait, tel un empereur au sommet de sa gloire. Il portait sur lui cette splendeur, digne des rois des hommes, et arborait fièrement ce statut. Il avait le pouvoir en main. Je m’efforçait de le ramener à la réalité de temps à autre mais je le voyait se perdre dans ses idées de grandeur. Il se raccrochait à moi, quand il ne voyait plus au delà de son ambition. Je l’ai toujours soutenu, mais ses recherches sur les météorites ont finit par avoir raison de lui.
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:56

J’entrais dans cet appartement. Il était a l’image de ce que j’imaginais. Grand, luxueux, moderne, arrogant et tape à l’œil. Cependant cette ambiance ne me gênait plus, je savais qu’il était au delà de tout cela. Nous nous sommes posé sur le canapé. Il voulait m’inviter dans un de ces prestigieux restaurant mais je préférait rester simplement avec lui. Nous avons donc simplement regarder un film. Je ne voulais pas d’un de ses films noir, ou encore de ceux dont il faut se creuser la tête pour comprendre. J’avais pris les devant et décider de commander une simple pizza. J’allais l’habituer a la simplicité !

Nous nous sommes donc simplement installé devant « Saw ». a vrai dire ce n’était pas le genre de film que l’on regarde pendant une soirée romantique. Ce n’était pas non plus ce que j’avais imaginer. Un vrai casse tête. Mais j’adorais les film d’horreur, ou du moins aussi sadique que celui ci. Il me regardais commenter les erreurs scénaristiques grosse comme un maison. J’était tout contre lui, une dernière part de pizza à la main. Je l’approchait de ma bouche et sursauta au dernier moment. J’avais eu si peur que j’avais lancé la nourriture qui avait atterrit sur la chemise si parfaitement blanche de Lex. Je me dégageais de lui subitement.

Il regardais les dégâts en souriant.

- Je peux savoir ce que ma chemise t’as fait ?

- Je suis désolé, je… j’ai sursauté et…

Il n’attendit pas plus et captura mes lèvres des siennes. Il adorait passer sa main dans mes cheveux. Je sentait cette bouffé de chaleur me dominer. Nous étions seul, sans risque d’interruption, dans un cadre parfait… je ne savais pas ce qui me retenait de me lâcher pour une foi. Je n’avais plus peur. La veille, tout cela aurait été différent. Nous étions dans le cadre de Smallville, chez moi et je ne pouvait pas, alors qu’ici, rien n’était pareil. Je n’avait plus peur de franchir le pas. Je me plaçait au dessus de lui, et glissait lentement mes mains sous sa chemise. Je la déboutonnais. Il sépara quelques instants ses lèvres de miennes. Il me regardait avec tant d’intensité. Je le remercie de ne pas m’avoir demandé si j’étais sure, car si je l’avais entendu dire cela, je crois que j’aurai perdu toute confiance. Non, il ne dit rien et se contenta d’attendre u signe de ma part. Je lui souris, envoya valser enfin sa chemise et reprit possession de sa bouche. Je le sentit sourire. Il savait que j’étais enfin en mesure de passer le cap, cependant ses mouvements restait lent, me laissant le libre choix de tout arrêter. Il descendit lentement dans mon cou. Je sentais ses mains remonter et enlever le tee-shirt que je portais. Je n’eu aucune gêne devant lui. C’était une atmosphère assez spéciale pour une première fois. Le film continuait. Des cris se faisait entendre, alors que nous, nous continuions nos caresses. La lumière de la lune passait a travers la grande bée vitrée. Je continuais à l’embrasser, mes mains devenant tout comme les siennes plus baladeuses. Il se leva lentement. Je resserrais mes jambes autour de lui, m’agrippant du mieux que je pouvais. Il ne voulait pas que je le fasse pour la première foi, ici, sur ce canapé dur et froid, et je l’aimais pour cela. Il me porta jusqu'à sa chambre ou il me déposa sur le lit. Il ne tarda pas à s’allonger de tout son long sur moi, de peur que je ne m’en aille. Ses mains remontaient le long de mes jambes tendit qu’il s’attaquait à la fermeture de mon pantalon. Je me figeais. C’était là, cet instant précis, j’allais basculer du monde de la petite fille à celui d’une femme. J’attaquais le stade, le point de non retour. Je sentais mes muscles se contracter. Je ne voulais pas arrêter en si bon chemin mais j’appréhendais. Je marchais dans un chemin encore inconnu, je ne savais pas ou j’allais. Je commençait lentement a trembler. Il s’arrêta et se resserra contre moi. Il me regardait dans les yeux :

- Chloé tu es …

Je ne voulait pas qu’il me demande si j’étais sure de moi. Je ne l’avais jamais été autant et pourtant, à la fois, je ne savais pas du tout ce que je faisais. Je le fit taire en l’embrassant. Il comprit que je voulais qu’il continu. Il reprit mais cette foi ci, plus doucement, plus tendrement. Il fit glisser mon pantalon le long de mes jambes, et remonta aussitôt vers mon visage pour m’embrasser, me rassurer. Il approcha sa bouche de mon oreille pour susurrer :

- Ne t’en fais pas, je guiderais…

Je vit a nouveau son visage, souriant, réconfortant. Je voyait ce désir dans ses yeux, et je ne savais pas vraiment si j’étais en mesure de lui offrir ce qu’il attendais tant. Son poids m’enfonçait dans la mollesse du matelas. Ses baisers descendaient le long de mon cou, effleurant ma poitrine a travers la dentelle de mon soutien gorge. Je tremblait encore davantage. Ses mouvements se faisaient plus lent et plus doux que jamais, mais j’hésitait toujours. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais mais mes mains se dirigent instantanément vers la boucle de sa ceinture. Il était collé contre moi et la tâche n’était pas des plus faciles. Je savais pourtant comment fonctionnait une ceinture mais je n’arrivait pas à l’ôter. Il passa ses bras dans mon dos et me fit basculer sur lui. Je me retrouvait une foi de plus a califourchon. Je prenait maintenant mon temps. Je le voyait, mes mouvements aussi lents soient ils ne faisaient qu’accroître son désir. J’arrivais enfin à la détacher, pour m’acharner désormais sur le pantalon. Cette fois ci, j’avais moins de mal et il me fit a nouveau passer sous lui. Il ne restait plus que nos deux corps, en sous vêtements, l’un collé à l’autre. Ses mains dansaient sur ma peau, elles se baladaient ou bon leur chantait. Je devenais fiévreuse, je me serrais a lui. Il dégrafa alors d’un simple geste mon soutient gorge, et l’envoyé plus loin. Il plongeai ses yeux dans les miens et descendais ses lèvres a nouveau, le long de mon cou, effleurant la pointe de mes seins, jouant de sa langue sur mon ventre. Je me cambrais sous lui sans même m’en rendre compte. Il continuait ses baiser plus bas, plus bas… il passa une main sous mon string et le fit lentement glisser, da façon a ce qu’il rejoigne le reste de nos affaire. Je sentais son souffle au creux de mes jambes, mais cela n’étais pas vraiment réservé à une première foi a mon goût. Il le comprit en me sentant réticente et remonta directement m’embrasser, toujours de manière torride. Il se serrait plus et je sentait sa virilité contre moi. J’étais a un stade de non retour. A vrai dire, je n’y pensais même plus. Tout ce dont j’avais besoin était de le sentir contre moi. Mes mains longeaient son dos e descendirent. Je retirait lentement son boxer. Je n’arrivais pas a croire ce que j’étais en train de faire. Le dernier vêtement rejoint le sol. J’avais si chaud, je ne pouvais plus me supporter, j’avais envie de lui plus que jamais. Il continua ses mouvement lent. Je ne supportait plus cette lenteur et le lui faisait sentir. Mais mains se crispèrent dans son dos. Il pénétra en moi qu’un coup brusque. Je sentait alors une douleur au bas ventre. Un gémissement sortit de ma gorge. Il ne bougeait pas, me laissant m’habituer au fait que nous ne fassions plus qu’un. Il entama alors un mouvement de va-et-vient, qu’il intensifia au fur et a mesure. Je ne sentait plus que le plaisir qu’il me procurait. Il m’embrassait encore, continuant ce mouvement qui me mettait au supplice. Il logeait sa tête dans mon cou et je me perdais dans l’ivresse d’un plaisir qui m’étais inconnu quelques minutes plus tôt.



Cette nuit fut des plus agité. Il avait pris plaisir a me faire découvrir l’amour. Nous avions passé la nuit entière a nous découvrir l’un l’autre. Nous avions finit par tomber de sommeil.

Je me réveillait doucement. Je sentais les rayon de soleil me réchauffer le visage. Je me retournais dans ce grand lit et remarquais que j’étais seule. Je m’assis brutalement. Toute sorte de pensée me traversaient l’esprit. N’attendait il que ça ? que cette nuit ? je me levais rapidement, remis mes sous vêtement et remarquais une robe de chambre, posé sur une chaise près de moi. Je l’enfilais. Elle avait son odeur, son parfum si masculin qui me faisait frémir. Je l’attachais autour de ma taille et sortais de la chambre. J’entrais dans le salon pour remarquer qu’il n’y avais toujours personne. Je me sentais soudain si stupide, seule, assise dans ce canapé. Je n’imaginais pas vraiment la réveil ainsi. Je restais là, perdu dans mes pensées. J’avais peur qu’il n’ai fuit. Peu être je n’était pas ce qu’il avait imaginé, je l’avais peu être déçu ? je ne savais plus vraiment que penser mais a ce moment la, j’entendis la porte s’ouvrir. Je me levais et le vit entrer, une boite dans une main, deux énorme gobelets dans l’autre :
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:57

- Tu es réveillé ?

- Oui, je me suis levé je ne savais pas … ou tu étais.

Je regardais dans le vide. Je ne savais pas si j’avais été bien cette nuit ou non. Peu être n’était il pas resté pour cela. Il s’approcha et déposa ce qu’il avait dans les mains sur la table de salon. Il prit mon menton dans une de ses mains et ma regardais intensément :

- Hey… murmura il, je suis allé te chercher le petit déjeuner la plus copieux du monde. Je pensais que tu dormirais encore.

Je lui souriais et il déposait simplement ses lèvres sur les miennes. Je me rassis et il allumait la télévision. C’était une chaîne de clip musicaux. J’entrouvrais la boite qu’il avait apporté pour découvrir dans un sourire des beignets, des part de toutes sorte de tartes ou de gâteaux. Je devais avouer que cela valait la peine de m’être levé seule. Je bu une gorgé de café, dans les gobelets et je devait avouer qu’il était délicieux. J’avais passé la nuit la plus extraordinaire de ma vie mais ne savais pas vraiment comment le lui dire.

Je me rappelle encore de la chanson qui passait pendant que je cherchais mes mots…





Spell all your time waiting

Passer tout son temps a attendre

For that second chance

Pour cette seconde chance

For a break that would made it OK

Cette pause qui arrangerait tout

There's always some reason to feel not good enough

Il y a toujours une raison de ne pas se sentir complètement bien

And it's hard at the end of the day

Et c'est dur à la fin de la journée

I need some distraction, or a beautiful release

J'ai besoin de distraction, ou d'un beau soulagement

Memories seep from my veins

Les souvenirs suintent de mes veines

Let me be empty, oh, and weightless and maybe

Laisse-moi être vide, oh, et sans poids et peut-être

I'll find some peace tonight

Que je trouverai le repos ce soir



In the arms of the Angel

Dans les bras de l'Ange

Fly away from here

S'envoler loin d'ici

From this dark cold hotel room

De cette chambre d'hôtel sombre et froide

And the endlessness that you fear

Et de cette éternité que tu crains

You are pulled from the wreckage of your silent reverie

Tu as été tiré des ruines de ton rêve silencieux

You're in the arms of the Angel

Tu es dans les bras de l'Ange

May you find some comfort here

Puisses-tu y trouver du réconfort



So tired of the straight life, that everywhere you turn

Tu es si fatigué de cette vie ennuyeuse que chaque fois que tu te retournes

There's vultures and thieves at your back

Il y a des vautours et des voleurs dans ton dos

Storm keeps on twisting

L'orage continue de virevolter

You keep on building the lies that you make up for all that you lack

Tu continues de bâtir les mensonges que tu inventes pour tout ce dont tu manques

It don't make no difference

Ca ne change rien

Escape one last time

S'échapper une dernière fois

It's easier to believe

Il est plus facile de croire

In this sweet madness, oh, this glorious sadness

À cette douce folie, oh, cette glorieuse tristesse

That brings me to my knees

Qui me met à genoux



In the arms of the Angel

Dans les bras de l'Ange

Fly away from here

S'envoler loin d'ici

From this dark cold hotel room

De cette chambre d'hôtel sombre et froide

And the endlessness that you fear

Et de cette éternité que tu crains

You are pulled from the wreckage of your silent reverie

Tu as été tiré des ruines de ton rêve silencieux

You're in the arms of the Angel

Tu es dans les bras de l'Ange

May you find some comfort here

Puisses-tu y trouver du réconfort



You're in the arms of the Angel

Tu es dans les bras de l'Ange

May you find some comfort here

Puisses-tu y trouver du réconfort
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:57

Je me perdais dans le noir de cette boisson que j’aimais tant. Je voulais lui dire ce que je ressentais mais je ne savais pas vraiment comment m’y prendre. Alors, moi dans toute ma splendeur, dans toute ma maladresse, je regardais toujours mon café et dit lentement :

- Je t’aime Lex.

Je ne voulais pas le regarder mais je connaissais trop bien le regard surpris qu’il posait sur moi d’un coup. Il ne disait rien et je me demandais si j’avais bien fait de le lui dire. Je posais mon gobelet sur la table et me décidais enfin a le regarder dans les yeux. Il me fixais sans ciller un seul instant. Je regrettais aussitôt mes paroles. Je me levais. Je ne voulais plus lui faire face. Je venais de me prendre une belle claque et passer pour une imbécile. Je me plantais devant la baie vitrée, appréciant la vue qu’elle donnait sur Métropolis. Je retenais une larme brûlant mes yeux. J’y arrivais désormais, je savait me contenir. Les bras replié sur moi, je voulait fondre dans le décors, disparaître, mais je sentit des bras m’enlaçant, me ramener à la réalité. Mon dos contre sa poitrine, je le sentit se resserrer contre moi. Il enfouit son visage dans mon cou et soufflait doucement. Je ne put m’empêcher de sourire. Il mordillait mon oreille et je sentait qu’il souriait. Il finit par me susurrer :

- Moi aussi Chloé.

Je lui faisait soudain face, voyant se visage si sincère. J’étais aux anges…



Je crois que les évènements recouvrant ces quelques pages ont été les plus important et les plus décisifs de ma vie. Après tout cela, j’ai appris a voir les choses différemment. Tout avait tellement changé. Ma vision de la vie était totalement bouleversé. Je me surprenais à l’appréciait pour ce qu’elle m’offrait. J’ai appris le prix des sentiments, j’ai connu la douleur tout comme le bonheur le plus pur. Ces quelques mois sont un concentré de toute mon adolescence. Je peux dire, en quelque sorte, avoir résumé ma vie ici. Je suis née quand tu es entré dans ma vie, et je suis morte quand tu m’as laissait derrière toi. Je n’existe plus depuis quand tu m’a laissé en plan sur cette route, celle de ta vie que tu as délaissé en passant. Aujourd’hui je suis en miette, et j’essaie difficilement d’amasser les débris pour me redonner un semblant d’existence.

C’est dur et je m’accroche à l’infime espoir de jours meilleurs. Je crois que les reste des années que j’ai passé en ta compagnie, est aussi important certes, mais le principal réside dans ce que je viens d’écrire. Ce récit marque un renouveau… une renaissance dans tes bras…



J’aménageais avec Lex un an plus tard, au manoir. Nous y avons vécu aussi une année. J’étais comblée, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais au fond de moi, j’ai toujours su qu’un bonheur comme celui la n’est pas donné à tout le monde. Quelque chose clochait dans ce tableau si parfait. Je ne savais pas encore quoi, mais tout viendrais à point…



Trois ans passèrent ainsi. Je vivais avec Lex, dans cet appartement de Métropolis. J’avais finit mes études et entrais enfin a l’Inquisitor. Certes le Planet me faisait rêver mais tout ce qui comptait aujourd’hui pour moi était ma carrière de journaliste. Et travailler au coté de mon ancien ami et ma cousine ne m’enchantait pas. Je voyait Lex sombrer. LuthorCorp était plus puissante que jamais. Bien des fois il se prenait pour le roi du monde et je dois avouer que j’avais peur de lui a certain moments.

Cependant je passais des années merveilleuses. Je l’aimais, c’était réciproque. J’aimais mon travail, je rentrais le soir pour le voir m’attendre et nous sortions. Nous nous somme fait des amis, nous allions souvent au restaurant. C’était une parfaite vie de couple. La presse people certes ne nous laissait jamais en paix. C’était impensable pour un milliardaire de vivre près de trois ans avec une femme sans l’ épouser mais nous étions bien ainsi. Je crois que j’aurais tout donné pour lui. Quand a lui, il m’offrait chaque jour ne plus beau présent les un que les autres. Il se plaisait a m’offrir toute sorte de robe, de bijoux… il me disait sans arrêt que rien n’était trop beau pour sa « reine ». J’avais beau lui dire que je ne voulais pas de tant de cadeau, mais il insistait.



Nous allions souvent a des soirées mondaine, pleine de bimbo toutes plus belle les une que les autre qui me dévisageait, me voyant au bras de l’homme le plus séduisant et riche de la soirée.

Il savait comment personne me mettre en confiance. Je me rappelle encore ce bal de charité dans une des salles de bal les plus prestigieuse du Kansas. Alors que je sortais de la limousine, les autres célébrité nous enviait les journaliste et photographe qui se jetais sur nous. Je ne me suis jamais vraiment habitué a faire la une des journaux, étant moi même reporter. Partout ou nous allions, il restait a mes coté, ne me lâchant pas de la soirée. Je ne sais pas encore si c’était par fierté, par jalousie ou tout simplement pour ne pas que je reste seule. Durant ces bals il avait une image à défendre et ne supportait pas qu’un autre homme s’approche de moi. Je restais donc près de lui, alors qu’il posait sa main au creux de mon dos. Et chaque soir ce cirque recommençait. Mais je me plaisait a ses coté. Je voulais resté éternellement près de lui. Jamais je ne me suis lassé de ces soirée. Nous nous pavanions certes, mais je me fichais de ce que pouvais bien penser les gens, je l’aimait voilà tout.



Mais je le voyait sombrer. Il devenait redoutable et était parfois pris de colère fulgurante. J’étais la seule a pouvoir le calmer. Je savais qu’il m’aimait et ma seule présence l’apaisait.

Il était obnubiler par un nouveau justicier, Superman, qui rodait autour de Métropolis, et cette traque l’avait aidé a mourir a petit feu. Cela fut bien trop tard quand nous avons déceler cette maladie. Les manipulations de météorites l’avaient ravagés. J’allais moins souvent au journal, passant le plus clair de mon temps avec lui, mais la maladie prenait de l’ampleur, et quelque semaine seulement après l’avoir détecté, elle le tuait.



C’était un dimanche soir. Il était dans notre chambre et respirait mal. J’était assise près de lui, je le sentais serrer ma main de toutes les forces qu’il lui restait. Je regardais l’homme que j’aimais mourir lentement. Des larmes commençaient a couler des mes yeux. Il me regardait et passait une main sur mon visage :

- Ne pleures pas je t’en pris.

Il se forçait a sourire mais je savais que la douleur se faisait plus forte. Je maudissait Superman, je maudissais LuthorCorp ou tout ce qui avait pu l’entraîner dans cette chute.

Il s’assit dans son lit dans un dernier effort et ouvrit le tiroir de la table de nuit a sa gauche. Il en sortit une petite boite de velours rouge. Je pleurais encore et encore. il l’ouvrit et j’aperçu alors une bague :

- J’aurais voulu vivre plus longtemps pour pouvoir faire ce don j’ai toujours voulu, mais je voulais juste savoir ce que tu aurais répondu si j’avais dit Chloé Sullivan voulez vous m’épouser ?

Je tremblait de tout mon être. Je mit une main devant ma bouche, ne pouvant plus respirer et finit par recommencer a pleurer. Je voulais me jeter dans ses bras mais la force me manquait.

- Je t’aurais simplement dis que je t’aime.

Je l’embrassait avec toute la passion qui me restait et il prit ma main afin de me mettre l’alliance. Je pleurais encore et sentit se main se refermer sur la mienne :

- Je t’aime Chloé, je sais que je te l’ai déjà dis mais je voulais que tu le saches.

Il me sourit et finit par fermer les yeux. je sentit la pression sur ma main lâcher. Je fut totalement perdu. Je criais son nom, je pleurais de plus bel. Je voulais mourir, le rejoindre ou qu’il soit. Jamais je ne pourrais tenir sans lui. J’’était assise devant ce corps sans vie. Lex était partit et je restait là, sa main dans la mienne. Je ne pouvait pas m’empêcher de crier, voulant faire entendre ma peine au monde. A ce stade là, ce n’était plus de la peine. Il n’y a pas de mot pour décrire cette déchirure. Personne ne peu s’imaginer ce que cela fait si on ne l’as pas vécu. C’est pire que tout. on dit qu’on se montrera fort le moment venue, mais là, je ne voulais plus exister, je ne voulais plus souffrir.



Je passait trois jours, prostrée chez moi, sans bougé. Je ne mangeais plus, ne buvait plus. Je me laissait lentement mourir. Je n’ai pas bougé d’un centimètre pendant près de trois jours. J’était totalement perdu. Je ne savais pas ce que je devais faire. Le moindre mouvement me faisait un mal atroce. Cela devait être le matin du troisième jour quand je vit Lionel Luthor passer le pas de la porte. Il ne voulait pas le paraître mais je voyait qu’il n’avait plus toute sa splendeur. La mort de son fils l’avait lui aussi anéantit. Il s’accroupit en face de moi :

- Chloé, il faut que vous sortiez, vous ne pouvez pas vous laisse mourir.

- Et pourquoi, dis je d’une voix tremblante.

J’avais même l’impression d’avoir perdu l’usage de la parole :

- Parce que Lex ne l’aurait pas voulu.

A entendre ce nom, mes larmes revinrent me meurtrir les yeux. je resserrait l’étaux autour de mes genoux et pleurait de plus bel. Il s’approche de moi et passa une main dans mon dos. J’était stupéfaite de ce geste mais bien trop occupé à mourir a petit feu. Il était resté là, a coté de moi a partager ma douleur toute la journée…
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MessageSujet: Re: La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs   La plus grande...de Chloeblood/SV/PG13/CHLEX/oneshot+songs Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:58

Il faisait beau se jour là. Le vent se jouait de mes cheveux. Il devait y avoir une cinquantaine de personnes. Lionel et moi étions debout parmi les autres, au premier rang. Je ne portais que du noir. Je l’avais connu habillé ainsi et c’est comme cela que je lui disait un dernier au revoir, ici à Smallville. Je m’approchait lentement de la stèle et déposa des fleur blanche. Je n’avais pas la force de dire quoi que se soit. Je restait un moment devant le pierre noire sans bouger. Clark, ses parents, Lana, tous étaient présent, mais je ne voulais parler a personne. Jamais plus je ne voulais affronter cette pierre tombale. Elle m’éloignait de toi, me rappelais que jamais plus nous ne serions ensemble. Je partit, ne me sentant plus capable de supporter la cérémonie. J’entendais qu’on prononçait mon nom, mais je ne me retournais pas. Je monta dans la limousine qui allait m’emmener loin de la ou tu reposait. Je pourrais m’imaginer que tu était partit en voyage et que tu reviendrais. Je voulais continuer a vivre dans un rêve…



Deux ans se sont écouler au moment ou je couche ces mot sur le papier. Deux années atroces. Deux années ou j’ai appris a vivre sans toi, ou je me suis fait à l’idée que je ne te reverrais plus. Je suis là, dans la bureau de notre appartement et une foi de plus je pleure. Je pense a toi à chaque instant depuis deux ans. On dit que la douleur s’atténue avec le temps mais c’est faux. Chaque foi que je vois ou entend quelque chose qui me fait penser a toi, la douleur se fait sentir, plus forte.

Demain je pars pour Smallville. Ce changement cela fait un petit moment que j’y songe. Je veux vivre près de l’endroit ou tu reposes, je ne veux plus êtres loin de toi. Je suis là, dans cet appartement si vide. J’ai fait mes valises et elles attendent dans l’entrée. Tout est si dénué de vie. Je n’arrive pas a croire que j’ai vécu trois ans ici avec toi.

J’ai mal de me rendre compte que je ne me souviens ni du son de ta voix, de la douceur et de l’odeur de ta peau, ou encore la couleur de tes yeux. j’aimerai t’avoir une dernière foi contre moi, t’embrasser et me rappeler à quel point cela m’apaisait, mais je ne m’en souviens pas. Ma mémoire s’efface lentement. Tout ce dont je me souviens c’est que je t’aime. Je sais que jamais personne ne pourra me faire oublier cela.





J’ai vécu les deux années les plus sombres de ma vie je m’en rends compte maintenant. J’ai eu beau souffrir certes quand j’étais adolescente, mais rien n’est comparable a ce que je vis depuis que tu n’est plus la. Je suis dans ma voiture et je roule vers Smallville. Des larmes coulent de mes yeux. Je vais revoir ton visage, te revoir jouer au billard quand j’enterais dans ce salon. Je roule vite et j’entends alors une chanson. Je reconnaît un chanteur français.



« Le ciel ne sera plus jamais

Aussi noir qu’il naît aujourd’hui

Comme un soleil ensorcelé

Tes yeux se perdent dans mes nuits

On n’était pas du même monde

Mais qu’est-ce que ça fait maintenant

Puisque les anges et les colombes

Se sont enfuis avec le vent

***

Depuis que t’es montée là-haut

Les anges n’ont jamais étaient plus beaux

Depuis que t’es montée là-haut

Ici moi je me sens toujours de trop

***

Paraît que t’étais une princesse

Moi je n’en ai jamais connu

Juste des larmes et des détresses

Et ma chanson un peu perdue

Si un jour tu veux redescendre

Sache que mon cœur est ouvert

Et qu’il saigne à n’en plus comprendre

Où est l’Eden où est l’Enfer

***

Depuis que t’es montée là-haut

Les anges n’ont jamais étaient plus beaux

Depuis que t’es montée là-haut

Ici moi je me sens toujours de trop »



Les larmes reprennent le dessus. Tu me manques comme je n’aurais jamais cru cela possible. mon cœur saigne, j’ai mal de tout mon être depuis que je ne te vois plus. Je roule vite, mes yeux me brûlent. Le soleil éclaire le diamant de la bague de fiançailles que je porte a mon annulaire. Je la regarde, elle brille tellement. Elle est splendide. Cela fait deux ans et je ne l’ai pas quitté. Je voudrais mourir. Je ne veux plus avoir mal ainsi, mais je sais que je dois continuer, je te le dois. Je t’aimais plus que ma vie, je ne pensais pas qu’un amour puisse être aussi fort. Je t’aime encore… pourtant je préfère de loin avoir connu le plus grand amour de ma vie, brièvement, que ne jamais t’avoir rencontré. Je ne regrette rien, si ce n’est ton départ.



Je viens juste d’arriver a Smallville, je viens de déposer mes bagages au manoir. Je comptes allé voir Lana, mais avant j’ai quelque chose a faire. Je sais que cela va me meurtrir le cœur mais je m’en veux de ne pas l’avoir fait avant.



Je m’approche lentement, un bouquet de fleurs a la main. Je traverse le cimetière qui me semble immense pour une si petit ville. Je ne sais pas encore pourquoi tu avait décider de reposer ici, mais je suis heureuse de te sentir près de moi. Je m’approche encore pour enfin voir apparaître une immense pierre tombale, noire, gravée de blanc. Elle prend tout l’espace et rappelle parfaitement cette carrure extraordinaire que tu avais. Je suis la, en face de ta tombe sans encore verser une larme. Je les ai contenu. Je ne suis venue qu’une seule foi ici, le jour de ton enterrement. Je savais que si je revenais je marquerais définitivement une coupure avec toi. Je m’assis doucement et pose le bouquet a terre. Je commence espérant que tu m’entende :

- Salut. Je sais je ne suis jamais venu te voir, mais tu me connais, je n’ai pas changé, je suis toujours aussi faible. Je t’entends déjà dire que c’est faux.

J’arbore un sourire déchiré, et des larmes commencent a couler de mes yeux.

- Je sais que tu m’entends et je veux que tu saches que tu me manques. Je ne suis plus rien sans toi. Mais je veux également que tu saches que si j’en suis la, encore en vie, c’est grâce a toi. Tu m’as offert une vie meilleure. Tu m’as montrer que je n’étais pas le fille pathétique que j’imaginais. J’ai enfin trouver la détermination de revenir ici et d’emménager au manoir. Il est si vide, si mort sans toi, mais je te promets d’y remédier. J’ai vécu dans le néant depuis que tu n’es plus la, mais c’est fini. Pour toi, je vais renaître de mes cendre. Je te jure que je vais me reprendre en mains.

Je pleure de plus en plus fort. Ma respiration est saccadée et j’ai du mal a parler.

- Les mots me manques. J’aimerai te dire a quel point je t’aime, mais je ne peux pas l’exprimer. Ce que je ressens, c’est bien au delà de l’amour, c’est infini. Je n’arriverais jamais a combler ce vide en moi, ce creux que je ressens en moi chaque fois que je pense a toi. Chloé Sullivan s’en est allée avec toi, mais je te promets de la faire revenir. Je veux que tu me vois a nouveau rire. Jamais plus je n’aimerais quelqu’un comme toi, et même si cela fait bientôt 2 ans, rien n’a changé. J’ai encore l’impressions le soir de t’attendre revenant d’une réunion. J’ai essayer de tourner la page, comme tu aurais aimer que je le fasse, mais j’ai trop de mal. Peu être vais je y arriver ici. Après tout, c’est la que tout a commencer, et c’est la que tout a fini. Peu être puis je redevenir moi ici même, là ou je t’ai aimer, ou je t’aime, et ou je t’ai perdu. Tu me manques et se sera toujours la cas. Mais je vais faire ce que tu aurais voulu me voir faire, entamer une nouvelle vie… Je regrette de ne te l’avoir dis que pas assez de fois de ton vivant mais je t’aime plus que tout… je t’aime.

Sur ces derniers mot je regarde ma bague. Je l’ôte de ma main et la regarde. J’enlève ma chaîne d’or, l’instant de mettre la bague et je le reporte autour de mon cou. Je ne quitterais jamais ce bijoux, mais je pense que le fait de ne plus le porter a ma main gauche marque une sorte de coupure. Je me lève. Je dépose un baiser sur la pierre froide et passa une main sur les fines inscriptions :

« For a son ; For a love »

Je sens alors un léger vent me caresser le visage, tel ton souffle contre ma peau. Oui tu m’as entendu et c’est tout ce qui m’importe. Je regarde une dernière foi cette tombe, sèche mes larmes, souris, et m’en vais lentement, avec pour détermination de vivre a nouveau… en ta mémoire…
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